vendredi 6 novembre 2009

Réponse quant au périhélie de Mercure : L'écart perceptif-objectif ne cesse de varier.


J'ai reçu un message aimable dans ma boîte-aux-lettres. Un curieux souhaitait des précisions sur la question du décalage du périhélie de Mercure. Appelons le questionneur Olivier. Merci à lui.
Mais je ne débats jamais en privé. Voilà donc ma réponse :


O. :Bonjour,

YT : Bonjour. Voici donc ma réponse publique à votre question « privée ». Je le rappelle, je ne débats plus en privé. Ma réponse, en conséquence, comprendra des éléments pédagogiques destinés à des lecteurs nouveaux dans le domaine.
Je commence donc par un préambule.
Le cinéma est basé sur un principe simple : 24 images se succèdent sur l'écran en une seconde. L'oeil humain a l'illusion du mouvement. Notre cerveau n'a pas la rapidité suffisante pour détecter les changements d'images.
Chaque image est STATIQUE. Elle est une simple photographie du personnage qui marche. La photographie – ou le dessin, pour le dessin animé – suivante va représenter l'état, la situation, le geste du personnage 1/24° de seconde plus tard. Deux photos statiques. Deux images statiques. Mais la succession donner un mouvement dynamique.

Le caractère dynamique du mouvement est strictement donné par la succession de ces images statiques.

O. : Sur votre site sur "L'Escroquerie Relativiste", je n'ai pas bien compris votre démonstration sur Mercure comme fausse preuve de la théorie de la Relativité :

YT : Comme j'ai publié plusieurs textes sur le sujet et que vous ne précisez pas lequel a attiré votre attention, je vais donner les liens vers les principaux.

J'avais déjà répondu à Jean Staune quant à ce débat sur le périhélie de Mercure. (Ce débat porte sur le fait que Mercure se rapproche et s'écarte du Soleil et sur le fait que l'ENDROIT le plus proche du Soleil se décalerait en effectuant une trajectoire circulaire autour du Soleil.)

lundi 2 février 2009 Atomos, vitesse absolue, périhélies et aphélies, périhélie de Mercure... une réponse à Jean Staune



jeanstaune a dit...Comment voulez vous expliquer l' Avance du périhélie de Mercure

YT : J'ai déjà répondu à cette stupide prétention de Einstein.

Cet idiot ne sait même pas ce qu'est un périhélie.

Prenez la peine de concentrer votre réflexion dix minutes sur ce qui suit et votre conviction se construira :


Le Soleil que vous voyez est plus jeune que vous. Il a 8 minutes de moins que vous.

En effet, il a fallu 500 secondes aux rayons lumineux, aux photons solaires, pour parcourir la distance qui sépare le Soleil de la Terre.

Ces 500 secondes seront augmentées d'un soixantième au début de juillet (aphélie) et diminuées d'un soixantième au début de janvier (périhélie).

Cette fraction ne resemble par hasard à la valeur de l'excentricité de l'officielle ellipse que parcourrait la Terre en révolution autour du Soleil : cette fraction EST l'excentricité.

Lorsque vous regardiez le Soleil le 3 janvier dernier, il fallait 59/60 de 500 secondes pour que la lumière vous parvienne.

Le 4 juillet 2009, il faudra 61/60 de 500 secondes pour que la lumière solaire vous rejoigne.


Il en résulte une chose fondamentale :

Cette chose est à la base de la philosophie matérialiste (la vraie). Puisque un délai de 500 secondes s'écoule entre l'émission des photons (depuis la couronne solaire) et leur réception (dans nos yeux), il faut prendre en considération le trajet parcouru par le Soleil pendant ce délai de 500 secondes.

Quand vous le voyez, LE SOLEIL N'EST PLUS A CET ENDROIT DEPUIS 8 MINUTES !!!


Il est parti vers la droite, vers la gauche, plus près ou plus loin...

Mais il n'est pas là où vous le voyez.


Le raisonnement est le même que celui que je développe pour la bataille de Waterloo : lorsque le messager arrive à Paris, les protagonistes qui ont émis le signal ne sont plus sur le champ de bataille !

Il y a un décalage temporel qui est égal au temps de parcours du signal. Et le corps émetteur A PARCOURU UN TRAJET !!!


Il en va de même pour Mercure : lorsque vous voyez Mercure à un endroit, il y a 500 secondes plus ou moins le délai correspondant à l'écart Soleil-Mercure que Mercure s'est déplacé et occupe un autre LIEU ABSOLU.



J'avais fait une étude détaillée des propos exactes de Albert Einstein dans le texte vers lequel je renvoyais Jean Staune

Mercure, mouvement elliptique, périhélie et charlatanisme relativiste (Citations exactes du crétin relativiste Einstein (extraites du livre papier "La relativité" de Albert Einstein Petite Bibliothèque Payot. P 145-147) )


Le reste de votre texte semble faire allusion à mon texte du 10 novembre 2006 : OBJECTIF ET PERCEPTIF N° 2 Le cas de Mercure (et de Vénus) (n°1).

Je reviendrai infra sur le contenu de ce « Cours de science objective N°2 »

O; :- Le périhélie de Mercure avance révolution après révolution ; c'est DYNAMIQUE, cela évolue au cours des siècles.

YT : Ce qui est dynamique c'est le mouvement de Mercure, du Soleil, de la Terre. Héraclite avait raison : tout est en mouvement. Et Engels, dans son Feuerbach puis dans sa Dialectique de la nature le relevait fort justement pour fonder ses trois lois de la dialectique scientifique. Les endroits successifs des successifs périhélies de Mercure ont – pour que nous les connaissions – doivent être le résultat d'une science qui différencie « périhélie objectif » et « perihélie perceptif ». On en est loin !

En conséquence de quoi, le fait que l'axe objectif reliant le Soleil à Mercure au moment où Mercure est à son point le plus proche – l'aphélie – effectuerait (ou non) une rotation ne ptourra être étudié qu'après une connaissance exacte de la « géométrie » de l'Univers – qu'on appelera « universométrie ». Cette universométrie nécessite, en préalable, la connaissance de la vitesse absolue du RECEPTEUR pour connaître le LIEU d'émission du signal.


O. : - Vous critiquez l'explication relativiste des 43'' par siècle par la non prise en compte par Einstein et par les scientifiques de la vitesse du Soleil.

YT : Pire que cela. Je prétends que personne, en l'état actuel de nos connaissances ne connait ni la trajectoire, ni les vitesses, ni donc les lieux des périhélies de Mercure ou de ses aphélies. Personne ne connait même les endroits relatifs occupés par Mercure (dans le référentiel Soleil en mouvement).

IMAGE du texte Objectif Perceptif N° 2 ==


Observons la planète Mercure au lever ou au coucher du Soleil. Nous voyons ces corps célestes mais ils ne sont plus au même endroit. Le graphique tableur

ci dessous représente cela vu du dessus (au dessus du plan écliptique sur lequel orbitent les planètes).


Sur cette image de tableur, on voit clairement les deux rayons jaune et orange dont l'un, issu du Soleil parvient jusqu'à nos yeux, et l'autre provenant de Mercure est vu par nous au même instant que le précédent.

Nous voyons, au même moment le Soleil S1 et Mercure M2. A cet instant, nous sommes au lieu T3.

Il est bien évident; pour tout matérialiste, que depuis le lieu T3, nous, sur Terre, nous voyons S1 et M2 alors même que le Soleil occupe le lieu (absolu dirait Newton) S3 et Mercure le lieu M3.

Pendant le délai "jaune"(délai t), les photons solaires ont parcouru le trajet S1 T3. Le Soleil, pendant ce temps aura parcouru le trajet S1 S3.

Pendant le délai "orange" (délai p), les photons mercuriens ont parcouru l'espace vide pour faire le trajet M2 T3.

Il est à remarquer que c'est après que le Soleil ait parcouru le trajet S1 S2 que Mercure, parvenu au lieu M2 a émis les photons que nous voyons actuellement.

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Cet écart entre ce qui est vu (perceptif) et ce qui est (objectif) , écart entre le Soleil 1 et le Soleil 3, entre S1 et S3, écart entre Mercure 2 (que l'on voit, perceptif) et Mercure 3 (lieu objectif), entre M2 et M3 est la base intellectuelle qui annihile toute prétention de la "Relativité" à expliquer quoi que ce soit concernant les déplacements de Mercure. ET A PLUS FORTE RAISON CONCERNANT LA FARFELUE REVENDICATION D'UNE PREUVE DE LA "RELATIVITÉ" PAR L'EXPLICATION DES POSITIONS DU PÉRIHÉLIE DE MERCURE. L'escroc Einstein n'est pas seulement bête, il manifeste une arrogance et une présomption digne des pires positivistes ses maîtres.

Certes, le dessin ci-dessus ne respecte pas les proportions véritables. Le facteur translation du Soleil a été multiplié par 20 et avoisine c/3. Un Soleil se déplaçant à un tiers de la vitesse de la lumière montrerait effectivement ces proportions. Mais, lorsque je mets S (S = vitesse objective du Soleil) à 5011 kilomètres par secondes (hypothèse Ain Al Rami qui approxime certainement la vérité), on obtient ce dessin :

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O. : Vous corrigez cette non-prise en compte en décalant Mercure à plus de 20 diamètres (mercuriens) à gauche de là où nous le voyons. OK, mais c'est une correction STATIQUE,

YT : Elle est à la fois statique et à la fois dynamque. Statique dans le sens de la prise en considération d'une PHOTO. Dynamique dans sa valeur, car – et vous semblez ne pas l'avoir remarqué - comme le Soleil est en mouvement, ce que la Terre 3 voit ce sont, à la fois le Soleil 1 et Mercure 2.

O. : une fois que c'est décalé de 20 diamètres, ça reste décalé de 20 diamètres quelque que soit le siècle.

YT :Là je pense qu'il y a un bug logique : Mercure bouge sans cesse. Et l'écart entre le lieu où Mercure 3 se trouve et le lieu Mercure 2 que voit le Terrien observateur n'est JAMAIS constant. Il ne cesse de varier.

O. : En vous remerciant d'un complément d'explication,

YT :J'ai, finalement laissé de côté la question de l'élongation. Nous y reviendrons si vous souhaitez creuser ce sujet après avoir admis les principes matérialistes de base. (Principes néo-newtoniens basés sur les principes de base newtoniens : lieux absolus , translations absolues etc.. défini par Isaac avant sa 23° année.

O. :Meilleures salutations

YT :Moi itou !



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