2) Crétins capitalistes verts de France
Il y avait, en 1908, des clowns titrés professeurs.Des clowns en philosophie.VI. Lénine ne se privait pas de démasquer leurs clowneries.Nous avons maintenant des clowns titrés ministres, un clown titré premier ministre, un clown titré président.Des clowns en écologie.
CLOWNS EN ÉCOLOGIE
L'article d'hier consacré aux clowneries canadiennes de la leader pollueuse Elizabeth May - partisane d'une taxe carbone de 1 euros par jour pour les Canadiens et de la légalisation de la marijuana - devait être suivi d'un deuxième chapitre sur les assiettes de pique-nique et les couverts en plastique de Jean-Louis Borloo, le grand héros du "Grenelle Historique de l'Écologie".
Mais c'était sans compter les gesticulations programmatiques de cette bandes de clowns incompétents.Il a suffit que le premier ministre Fillon prenne l'avion et ... s'aperçoive en plein vol que cette histoire de pique nique était complètement idiote et plouf !Fini le pique nique.Finie la taxe bucolique.Et fini mon article...
FINIE LA TAXE BUCOLIQUE
Ce qui fut amusant dans ces quelques jours, ce furent les gesticulations rhétoriques des thuriféraires du capitalisme novateur.Ils ne savaient même pas ce que l'avocat Borloo - l'avocat du vautour des entreprises Bernard Tapie, avocat d'affaires recyclé en avocat du capitalisme vert - avait comme motifs officiels pour sa taxe.Pour les uns il s'agissait d'un taxe sur le recyclage, une taxe vertueuse pour inciter à ne pas jeter les objets de consommation courante.Une taxe motivée par les même mobiles qui incitaient un imbécile à préconiser que les femmes recommencent à laver les couches de bébés.Mais pour les autres - dont un rhéteur hypocrite et idiot nous révélant sa pensée intellectuelle chez Morandini, sur Europe 1, avant hier, ce n'était pas le recyclage des instruments de pique-nique qui était le motif de la taxe, c'était la consommation de pétrole qui avait été nécessaire à sa fabrication.
Des girouettes dont le seul mobile est l'augmentation de la quantités de cadeaux à faire aux chevaliers blancs du bouclier fiscal.
UNE TAXE RECYCLAGE ?
On pourrait s'interroger : Mais comment se fait-il que la totalité des objets n'aient pas leur prix de vente grevé du coût de leur recyclage ou de leur "destruction" intégré dans le prix de vente.
Cette question judicieuse a une réponse simple : Ces abrutis seraient obligés, dans l'heure qui suit, de cesser de nous bassiner avec leur énergie nucléaire.
POUR L'URANIUM ?
S'il faillait intégrer au prix de l'électricité le prix des 10 000 années de stockage des déchets nucléaires résultant de sa production, le délire qui a saisi les staliniens du PCF et les bourgeoisie des partis gaullistes dans les années 70 s'interromprait dans la seconde !
Il est pourtant tout à fait logique que le prix de vente d'un objet intègre le prix de démontage de l'usine qui l'a produit, le coût de remise en l'état du paysage initial, de la même façon que ce prix intègre le coût du transport.Ce transport est payé à l'entreprise de transport. Le coût de recyclage devrait être payé à l'agence ou l'entreprise de recyclage.Les services de voirie - services municipaux - toucheraient, bien évidemment, la quote-part qui leur reviendrait de la collecte de cette taxe recyclage.
Mais tout cela n'est qu'un débat secondaire.Tout cela n'est qu'un débat non urgent.Tout cela n'a aucun rapport direct avec l'urgence d'en finir avec le couvercle carbone qui menace de détruire la planète en tant que berceau de l'humanité.
COUVERCLE CARBONE, DESTRUCTION DE NOTRE TERRE
C'est la raison pour laquelle Borloo, Sarkozy et Fillon ne sont que des ânes.Il est temps de retourner lire les déclarations de la campagne électorale qui a mis ces clowns là où ils sont.Le Parisien du 16/01/2007 Une fiscalité écolo à l'étude" (article Marc Lomazzi):Citation :====================="Je veux taxer le pollueur plutôt que le travailleur. Je veux taxer les importations qui ne respectent pas les normes internationales plutôt que le travail.". Nicolas Sarkozy veut une fiscalité écologique. Concrètement, il défend l'instauration d'une taxe carbone sur les produits importé des pays qui n'ont pas ratifié le protocole de Kyoto ou ne respectent pas les normes environnementales."Si un jean est fabriqué en Chine avec de l'électricité produite à partir du charbon, explique-t-on au siège de campagne de l'UMP, il paiera une taxe pour entrer en France"====================
Il s'agissait, à l'époque, d'intégrer au prix de vente d'un objet le coût des droits à polluer, en l'occurrence, d'intégrer au prix d'un pantalon, le coût du droit à émettre du carbone.Tout cela contient une partie de vérité.En effet, grâce à l'Océan, nous avons encore le droit, nous Terriens, d'émettre 4 milliards de tonnes de carbone par an : c'est ce que l'Océan accepte - encore - de stocker.Chaque Terrien a le droit d'émettre, en conséquence, 1,8 kilos de carbone par jour, sa part égale.
DROITS A POLLUER
Chaque Terrien peut donc vendre son droit à polluer, ses 1,8 kilos, à qui il le souhaite.Mais, là, dans la phrase de l'âne Sarkozy, on découvre qu'il ne comprend rien, mais absolument rien à l'économie* : il a su, à coup de ruses, s'infiltrer dans les réseaux qui comptent, il a su se faire bien voir des secteurs impérialistes les plus puissants, mais il reste désespérément idiot , dès qu'il s'agit de réfléchir sérieusement.Il en ferait presque pitié !Il confondait, cette fois-ci, en janvier 2007, deux choses qui n'ont strictement rien à voir : les tarifs douaniers et les droits à polluer.
DOUANE OU DROIT A POLLUER
Un Etat peut décider de freiner l'importation de tel ou tel bien sur son territoire.Il peut en augmenter le coût en prélevant une taxe sur chaque bien importé.Ou il peut contraindre - l'imbécile socialiste Cresson - chaque objet à passer par la ville de Poitiers.Ca ce sont les droits de douane.Mais les droit à polluer ne sont pas des droits de douane.Distinguons les différents droits à polluer :Il y a les droits de monnaie légale et les droits de fausse monnaie.Le droit à polluer légal, consiste à acheter à un Terrien 1,8 kilo droit à polluer, à lui verser la somme convenue et, en conséquence, à extraire du sol le volume de charbon ou de pétrole qui va contenir ces 1,8 kilos de carbone.Ce droit à polluer payé par le mineur ou le pétrolier va, logiquement, augmenter le prix de revente.
UNE VRAIE TAXE CARBONE DEPUIS LE PUIT
Il y a aura donc une taxe carbone (elle n'a rien à voir avec la TVA) qui va être contenue dans tous les objets de la chaîne de transformation. Objets qui contiendront le pétrole ou le charbon initial ( sous forme de molécules comme, par exemple, pour le plastique, ou sous forme d'énergie nécessaire à leur production).Concrètement : les Africains qui émettent moins de 300 grammes de carbone par jour ont donc plus de 1,5 kilos de droits à polluer inutilisés.Ils pourraient donc les vendre aux Français qui, eux, émettent plus de 7 kilos de carbone par jour.
PAYÉE AUX ÉMETTEURS
Mais ces droits que possèdent les Africains, ces droits égaux à polluer que possède chaque Terrien, les gangsters du Nord les volent.
Mais, dans ces bonus malus que l'équipe Sarkozy-Borloo-Fillon veut mettre en place, il ne s'agit même plus de cela.De quoi s'agit-il ?Le savent-ils encore ?
Cette confusion stupide entre taxe carbone et droit de douane, elle a une histoire.Sarkozy avait récupéré pendant sa campagne, comme "inspirateur programmatique", celui qui fut présenté successivement comme le conseiller de Chirac et comme membre de l'équipe du pollueur Ushuaia, le chouchou des Français, l'imbécile Nicolas Hulot.
Jean Marc Jancovici est apparemment dévoué à l'écologie. Mais il est bête.Et sa bêtise permet de s'interroger sur ses véritables mobiles.Écoutons ses propos imbéciles de janvier 2007 :
Jean Marc Jancovici : (Aujourd'hui 29/1/2007 interview page 5)"On va nous demander comment améliorer la gouvernance mondiale de l'environnement. J'ai un cheval de bataille : il faut réintégrer dans le commerce mondial le prix du carbone. Je plaide pour une "taxe carbone", exactement comme une TVA que l'on applique en fonction du coût énergétique des produits que l'on importe. Le manufacturier se verrait imposer la taxe carbone du pays où il exporte et non pas celle du pays où il produit. Une tasse que j'achète, produite en France avec une énergie chère, ne me coûtera pas davantage qu'une tasse produite ailleurs avec une énergie pas chère, car elle sera taxée à la frontière. La France récupèrera le produit de cette taxe, ce qui est une très bonne affaire." (sic !)
Un pays comme la France qui émet 7 kilos de carbone par jour par habitant peut faire de "bonnes affaires".Son raisonnement de crétin ressemble comme un jumeau au raisonnement de l'imbécile Verte canadienne, Elizabeth May, démasqué, hier dans la première partie de cet article.Tous ces gens veulent le beurre et l'argent du beurre.
DES GANGSTERS RACKETTEURS DÉGUISES EN COLLECTEURS DE TAXE
Mais sur le fond juridique, on pourrait analyser leur comportement comme celui d'un particulier qui s'arrogerait localement des droits de puissance publique.
Ni Borloo, ni Sarkozy, ni May, ni Baird, ni aucun gouvernement capitaliste pollueur du Nord n'a de droits à émettre.Ils ont tous dépassé leur quota d'émission carbone depuis des décennies.Le fait qu'ils puissent collecter de l'argent pourrait, à la limite être toléré, mais à la stricte condition qu'ils REVERSENT le produit de cette collecte à la puissance publique mondiale.Et cette puissance publique reverserait le produit de cette collecte aux intéressés, c'est-à-dire à ceux qui avaient des droits à émettre non utilisés.
COLLECTE DE TAXE ILLÉGALE
Des gens qui collectent de l'argent indûment, de façon illégale, cela s'appelle des racketteurs.Les collecteurs capitalistes de taxes carbone ne sont rien d'autre que des gangsters racketteurs.
Que ce soit sous forme de taxe carbone ou sous la forme absurde des bonus malus de Jean Louis Borloo.Libre à lui de distribuer de l'argent aux voitures qui émettent "moins" de carbone.Sur le plan économique, c'est totalement anti-libéral : beaucoup donner de l'argent aux automobilistes plutôt qu'aux usagers de transport en commun.Mais pour ce qui concerne le malus, c'est du racket absolu : l'argent en question est en fait la taxe carbone qui aurait du grever le prix de chaque litre d'essence.Cette taxe aurait du être intégrée au prix dès le puit de charbon, dès l'extraction du pétrole.Au lieu de la faire peser sur le liquide, Borloo la fait stupidement peser sur l'engin.Des auditeurs des radios ont fait justement remarquer que cette taxe allait peser indifféremment sur celui qui parcourt beaucoup de kilomètres et sur celui qui laisse sa voiture au garage.
Mais ils n'ont pas compris deux choses, ces auditeurs.Tout d'abord, Borloo, Sarkozy, Jancovici, Fillon, May, Baird comme le premier ministre du Canada et le gouvernement du Québec sont tous des crétins.Tous ces gens qui seront jugés comme criminels pollueurs ne font que persister à détruire notre planète.Mais surtout, la taxe pique-nique de Borloo qui visait à racketter les pauvres n'avait pas pour but de collecter la taxe carbone du pétrole qui a servi à fabriquer les assiettes en carton et les couverts en plastique.Elle visait, comme d'habitude, à racketter les pauvres du Nord pour toujours davantage enrichir les riches bourgeois du Nord et leurs alliés de la haute formoisie et de l'innovoisie des droits d'auteur et des brevets.
Notes
Ce texte a été achevé en écoutant la passionnante émission de Daniel Mermet , Là-bas si j'y suis"L'épisode du jour: les riches immigrants français partis fuir à Bruxelles le poids insupportable des impôts français.
Extraits :
En s'installant à Bruxelles, "il peut gagner 1000, 2000, 3000 euros par jour"Une société, "on prend en charge l'émigrant"===Une sociologie : "Les classes dominantes sont cosmopolites"===13 milliards d'euros : manque à gagner de la présence à Bruxelles des émigrants français riches.+++++++++++===Jacques Généreux chez Morandini sur Europe était d'accord, ce midi avec cela : Sarkozy est "incompétent en économie".