vendredi 7 novembre 2008

Quand Alain Krivine traitait le terroriste Rouillan de "crétinisme".


par Yanick Toutain
7/11/08
18:15

Dans le livre de Hervé Hamon et Patrick Rotman "Génération", publié en 1988, le porte-parole de la LCR Krivine, à cette époque, caractérisait de "crétinisme" le groupe terroriste Action directe et de "substitutisme imbécile", les terroristes de la bande à Baader.



Alain Krivine : " Je suis pour l'action armée dans les pays de dictature, et contre en Europe. Je ne suis pas opposé aux attentats ciblés au Chili, mais je suis contre le terrorisme qui terrorise ceux qui doivent être nos alliés. Baader, c'était du substitutisme imbécile. Action directe, du crétinisme. Si le terrorisme ne s'est pas développé en France comme en Allemagne ou en Italie, c'est grâce à la présence d'une extrême-gauche puissante dans l'après mai 68, et notamment la Lige, qui a donné des perspectives à des gens qui auraient pu sombrer dans le désespoir."


On peut remarquer le fait que pratiquer le terrorisme au Chili - comme Krivine le préconisait - ressemble trait pour trait à prétendue lutte armée - condamnée par les trotskystes de l'époque - que les staliniens du PCF avaient pratiqué durant la deuxième guerre mondiale en France.

Pendant que les crapules staliniennes butaient "à chacun son boche", les vrais révolutionnaires, les trotskystes de Brest, construisaient patiemment des réseaux de plusieurs dizaines de soldats allemands infiltrés au coeur de l'armée ennemie.


Depuis ces temps révolus, privée de ses militants révolutionnaires raisonnables, la LCR oscille entre un cours ultra-réformiste allant jusqu'à voter pour Jacques Chirac en 2002 et un cours aventuriste minoritaire - blocage des facs minoritaires sans occupation, dépôt de fumier devant la porte du président de l'université de Caen etc ...


Le dernier délire en date consiste à accepter, au NPA, l'adhésion du terroriste Jean Marc Rouillan qui refuse de désavouer ses crétineries de jeunesse.


BESANCENOT : VOTER CHIRAC DÉFENDRE LE CAPITALISME


Tout cela vise à cacher le fait que la LCR, depuis qu'elle reçoit les financements de la bourgeoisie, en donnant son fichier de sympathisants à l'Etat capitaliste, est devenu le larbin de celle-ci : Après l'expulsion de son aile gauche en 1979, depuis le sabotage de toutes les coordinations (infirmières, PTT, SNCF), la LCR est devenue la 5° roue du carrosse de la société capitaliste.

Ce parti joue, depuis 1995, le même rôle que les partis menchevik et social-révolutionnaire.


La seule différence est que Kérensky et les socialistes traîtres de 1917 n'étaient pas parvenus à EMPÊCHER la formation de SOVIETS et étaient même obligés d'y trouver leur légitimité.


EMPÊCHER LA FORMATION DES SOVIETS :

LE TRAVAIL DES KRIVINE BESANCENOT !


Besancenot, Krivine, Sabado et Piquet ont fait mieux que les mencheviks : Ils ont même réussi, depuis 13 ans, depuis 1995, à empêcher que des soviets se construisent !


Il n'est pas étonnant qu'ils soient devenus les chouchous de Sarkozy - qui se vantait récemment de coller Besancenot dans les pattes du PS (voyage au Liban)


Leur base sociale de propriétaires immobiliers peut, maintenant, venir sur Rue 89 nous traiter de suppôts de l'extrême-droite : leurs crachats sont nos médailles.

Le petit roquet NPA LCR, l'anonyme Stark peut venir aboyer et cracher son venin autant qu'il le souhaite !


Qu'ils le sachent : nous étions AUSSI dans le wagon plombé qui a traversé l'Allemagne en avril 1917.

Nous étions aussi les suppôts de l'Allemagne !

Avec Lénine !

Eux, ils sont déjà à Petrograd avec leur ami Kerensky-Besancenot !!


LEURS CRACHATS,

LE CRACHAT DES PROPRIÉTAIRES IMMOBILIERS !


Qu'ils se dépêchent de fabriquer leurs preuves, qu'ils se dépêchent demander aux officines de la bourgeoisie de leur fabriquer les faux !

Qu'ils envoient leur adhérent Stark s'en charger !


Nous, nous étions avec Lénine, parce que nous préparons, non seulement la révolution anticapitaliste pour annuler les actions et les profits.

Mais nous préparons aussi les deux autres révolutions sociales qui vont s'enchaîner : révolution anti-formoise pour supprimer les gros salaires et révolution anti-innovoise pour supprimer les droits d'auteur.


RÉVOLUTION PERMANENTE

=

RÉVOLUTION CONTRE TOUTES LES CLASSES EXPLOITEUSES !


Nous étions sur le bateau revenant des USA, avec Trotsky, qui sera, lui aussi, accusé par les contre-révolutionnaires de travailler pour l'Allemagne. Nous étions avec Trotsky parce que nous défendons, en 2008 et depuis 1993, la véritable théorie de la révolution permanente : la révolution contre TOUTES LES CLASSES EXPLOITEUSES, aussi bien la classe bourgeoisie que les classes formoise et innovoise dont les Krivine Besancenot veulent défendre les privilèges !

Nous sommes les héritiers du parti bolchevique !



La filiation entre Kerensky et Besancenot est légitime : leur nouvel ami Rouillan, imbécile terroriste sans regret est dans la droite ligne du parti de Kérensky, parti d'autres imbéciles terroristes.


Les terroristes s'allièrent au fasciste Kornilov : Besancenot ira chercher un Kornilov pour nous empêcher d'instaurer le salaire égal pour tous !

Pour l'instant la direction LCR fabrique - avec son NPA - un gadget pour tenir les quartiers pauvres sous le contrôle de la formoisie, pour que les salariés privilégiés parviennent à empêcher les pauvres de remettre en cause leurs privilèges.

Dans ce combat anti-pauvre, l'aventurisme d'un Rouillan est le bienvenu !


L'histoire se répète en farce : les répétants sont des clowns. Il ne manque à Krivine et Besancenot que le nez rouge du Barnum capitaliste pour qui ils travaillent !






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jeudi 6 novembre 2008

Productivité ancestrale, productivité historique, productivité locale, travail simple, travail complexe, capital machine, capital humain.....

Productivité ancestrale, productivité historique, productivité locale, travail simple, travail complexe, capital machine, capital humain, capital innovation, robots additionnels.


Par Yanick Toutain

05/11/08 03:05 20:17


La productivité ancestrale a été décrite, pour la première fois, dans le texte UNE DÉCOUVERTE HISTORIQUE POUR LA SCIENCE ÉCONOMIQUE :LES DROITS D'AUTEUR DE NOS ANCÊTRES, la productivité héritée de tous nos grands parents.

Pour comprendre la valeur de cette productivité ancestrale, ce nouveau texte va revenir sur les concepts de productivité historique (YT 1999-2007) et celui de productivité locale. Et cela en relation avec les concepts présents dans le marxisme originel. Mais à l'état de trace inutilisée.


LA PRODUCTIVITÉ LOCALE.


Ce que l'économie appelle productivité c'est simplement la possibilité de construire un outil, de développer une méthode ou d'accumuler un savoir permettant de gagner du temps pour produire un bien de consommation (ou un bien d'investissement), de produire un service (de consommation ou d'investissement)

Un marteau permet au constructeur de travailler plus vite.

Une division du travail épargne des pas en trop pour une équipe de travailleurs (imaginez une chaîne faisant passer des seaux d'eau : plus besoin de marcher)

Un serveur sachant lire sera plus efficace qu'un analphabète : il pourra noter la commande des clients.

Trois cas, trois occasions de gagner du temps.


Une machine fabriquant deux fois plus de marteaux qu'une autre avec le même nombre de travailleurs est un bien d'investissement qui produit des biens d'investissement. Avec une productivité double.


Un viseur électronique utilisé par un métreur sur un chantier est un bien d'investissement utilisé par un travailleur fournissant un service.

Si ce viseur permet de faire deux fois plus de mesures (sans que le métreur ait besoin d'une formation spéciale, une formation supplémentaire), ce viseur double la productivité.

Un cas différent serait celui d'un métreur utilisant son viseur habituel, mais en ayant acquis une technique nouvelle (par une formation spéciale) et qui travaillerait, lui aussi, deux fois plus vite.

Dans ce cas, ce serait du capital formation, une accumulation de capital sous forme de savoir.

Ce capital humain - qu'Adam Smith compris - permet, dans ce cas de doubler la productivité.

C'est, d'ailleurs, l'appropriation individuelle de ces gains de productivité qui définit la classe formoisie.


UNE PRODUCTIVITÉ LOCALE AVEUGLE


On remarque, dans tous les cas au-dessus, que l'on ne s'occupe que de gain de temps à produire. Mais que l'on ne s'occupe jamais de savoir ce qui est produit.

C'est une des carences principales de l'économie jusqu'à nos jours.

Que ce soit la "science" économique des libéraux ou les thèses des marxistes (les vrais), personne ne s'occupe jamais de ce qui est produit.

Si le marxisme dénonce la fabrication d'"objets de luxe", les critères qui sont les siens sont totalement absurdes.

Un avion serait consommation de luxe dans certains cas et pas d'autres.

Un opéra, une symphonie, une pièce de théâtre seraient consommations de luxe selon certains critères à géométrie variable.

Il a fallu, pour clarifier cela, définir un critère.

Ce critère permet de conceptualiser la productivité historique.


PRODUCTIVITÉ HISTORIQUE


Un jour, sur Terre, nous serons 6 milliards de créateurs, d'innovateurs, de chercheurs efficaces, d'artistes dans tous les domaines, 6 milliards d'innovants.

C'est cela qui va définir le critère.

En effet, ce jour, le jour où 6 milliards de Terriens seront innovants se produira dans X jours.

Ce X jours, personne ne le connaît.

Mais ce jour, aura effectivement lieu.

Cette date sera une date du 21° siècle !


Quand ? Hé bien, il reviendra à chacun, il reviendra à chaque Terrien de retarder ce jour ou de le rapprocher.


Si vous inventez une méthode révolutionnaire pour apprendre à lire aux enfants, pour leur apprendre à jouer tel ou tel instrument de musique, vous aurez contribué à rapprocher ce jour.

Si vous apprenez à votre voisin à écrire un poème, vous aurez contribué à rapprocher ce jour.


PRODUCTIVITÉ HISTORIQUE NÉGATIVE


Si un abruti comme Bush ou Sarkozy déclenche une guerre en Irak en Afghanistan ou n'importe où ailleurs, il aura contribué à retarder ce jour.

Si un abruti comme Vincent Bolloré (ou son fils Yannick chargé de la propagande en faveur de l'occupation) participe au massacre sanitaire de 3 millions de petits enfants d'Afrique, de petits bébés de moins de un an, si un abruti comme Vincent Bolloré contribue à l'assassinat sanitaire de 8200 bébés africains par jour, cet abruti aura contribué puissamment à éloigner ce jour à venir.

La productivité d'un abruti criminel tel que Vincent Bolloré est très grande. Elle est très grande mais négative.

Son action aura retardé de plusieurs jours, de plusieurs mois peut-être, possiblement plusieurs années, l'avènement de ce monde d'innovants.


PRODUCTIVITÉ, MORALE, ÉTHIQUE


Il peut paraître surprenant que cette productivité historique prenne, tout à coup, l'apparence d'un critère moral.

Mais cela n'a rien de surprenant : ce critère de "est-ce productif historiquement ?" peut remplacer la totalité des règles morales.

En effet, toute véritable morale - qui se transcende en éthique - a pour but de favoriser l'avènement d'êtres humains libres, créatifs, autonomes, responsables.


Des Bolloré, des Sarkozy, des Bush, et - demain - des Obama, fabriquent des cadavres et des assassins pour les produire.


Leur morale est une morale de retour vers le passé, une "morale" du retard.

Un Hitler - qui fut responsable de moins de morts que Bolloré et Sarkozy - fit perdre un temps énorme à l'humanité.

Si nous laissons le corrompu et le corrupteur continuer leurs crimes, l'Afrique jouera un rôle de plus en plus retardateur dans l'avènement du jour des 6 millions.


Concernant les armes que les pantins de ces criminels utilisent pour dominer l'Afrique.

Si une arme tue davantage de personnes - telle fut l'invention de la mitrailleuse -, elle aura une productivité locale plus grande.

Mais elle aura une productivité historique NÉGATIVE !


PRODUCTIVITÉ LOCALE POSITIVE

VS

PRODUCTIVITÉ HISTORIQUE NÉGATIVE


Si une usine fabrique deux fois plus d'armes qu'une autre usine, sa productivité locale sera double
Mais sa productivité historique sera négative.


Concernant la morale et le capital humain ou le capital innovant, chacun peut comprendre que taper un enfant - comme s'est cru autorisé de la faire la crapule Véronique Combret, directrice d'école maternelle qui tapa le petit Luciano 4 ans - est un acte contre productif.

Ce petit enfant de quatre aura, par l'acte criminel* de cette méchante fonctionnaire, perdu de son envie d'apprendre, il aura perdu de son envie d'aller à l'école, réduit sa capacité à assimiler du savoir, réduit sa capacité à vouloir connaître.


CAPITAL FORMATION, CAPITAL INNOVANT,

ET PRODUCTIVITÉ HISTORIQUE


Cette méchante femme, que la révolution chassera des structures éducatives - de la même façon qu'elle a travaillé à chasser Julie Amadis, la témoin de ses paroles criminelles, cette criminelle qui perdra ses droits civiques et qui sera interdite d'être au contact des enfants de sa propre famille, a eu un rôle gravissime quant à l'accumulation de capital innovant par le petit Luciano, qu'elle a brutalisé, quant au petit Kévin qu'elle a refusé de défendre contre son bourreau, quant au petit enfant "recousu", Jordan, brutalisé par sa propre mère.

Ces enfants ont eu leur potentiel de futurs génies gravement détérioré par cette femme criminelle.

Elle et ses complices de la hiérarchie ont retardé de quelques secondes, de quelques minutes, l'avènement de ce nouveau monde !

Leurs actes sont criminels du point de vue de la morale car contre-productifs du point de vue de l'économie.


L'ÉTHIQUE EN TANT QUE ANALYSE ÉCONOMIQUE


De tout cela découle une thèse nouvelle : l'éthique, la capacité individuelle à construire des règles morales, découle de la capacité à comprendre les conséquences économiques de ses actes.

Il est raisonnable d'analyser, dans nos rapports avec autrui, quelles seront les conséquences historiques de nos actes. Dans toute circonstances, quelles qu'elles soient, nous pouvons, nous devons nous interroger sur les conséquences à long terme de nos actes :


Dans quelle mesure rapprochons-nous ou éloignons-nous l'avènement du jour des 6 milliards d'innovants ?

Dans quelle mesure, chacun de nos actes, qu'ils soient publics, qu'ils soient sur le lieu de travail, qu'ils soient "privés", qu'ils soient mêmes intimes est-il PRODUCTIF HISTORIQUEMENT ?

C'est, pour prendre un exemple dans l'actualité récente, à cette aune qu'il faut juger Pierre Bellanger le créateur de Skyrock : cette analyse économique est à l'exact inverse des prétendues analyses des grenouilles de bénitiers qui l'ont condamné à un an de prison ferme : le critère éthique-économique consiste à examiner si son attitude envers la plaignante a oui ou non retardé sa capacité à créer, sa capacité à innover, sa capacité à agir librement, sa capacité à être un humain libre, responsable, innovant.

Il serait à parier que beaucoup de "moralistes", beaucoup de suppôts du Vatican, beaucoup de juges, beaucoup de soutiens de victimes auraient une influence bien davantage néfaste, même catastrophiquement néfaste à l'encontre de l'avenir de leurs victimes.


LES BIGOTS ET LES HARCELEURS

CONTRE LA PRODUCTIVITÉ


Le jugement contre Pierre Bellanger a toutes les caractéristiques d'une attaque réactionnaire anti-sexuelle, une attaque des bigots ! :

Quand les brutes se soutiennent contre Kévin, Luciano et le petit Jordan, quand des magistrats havrais laissent les petits enfants se faire cogner par des enseignants contre-productifs ( fessées, cheveux tirés ...), on voit leurs collègues du Tribunal correctionnel de Paris condamner à un an de prison ferme quelqu'un dont le délit ressemble bien davantage à celui d'un engraineur fréquent tel que la bourgeoisie en produit des millions chaque années.

Il faudra, bien évidemment, donner, dès le plus jeune âge, autant des cours d'économie que des cours de psychologie, autant des cours de philosophie que des cours d'éthique.

En commençant par faire pratiquer la solidarité en supprimant notes et classements !


Si Boulanger est condamné à un an de prison, à quelle peine faudrait-il condamner le prof de maths barbare dont l'attitude scandaleuse vient de franchir le seuil médiatique ?

Le jeune de 6° qui fut la victime des ses harcèlements psychologiques aura certainement des séquelles incommensurablement plus graves que celles qui nous ont été présentées de la "victime" prétendue de Pierre Bellanger.

Ce jeune élève a atterri entre les mains de la psychiatrie. Et tout cela à cause des attaques d'un partisan de la continuité, un ennemi de Puthagoras.

Ces crétins savent, au fond d'eux même, que leur prétendu savoir ne vaut rien. Il leur faut donc des victimes pour se rassurer : l'humiliation par des profs de maths est une pratique trop régulière pour ne pas être caractéristique d'une secte. Une secte méchante et pernicieuse.


LA SECTE CANTORIENNE ET SA MÉCHANCETÉ

ATTAQUES CONTRE LA PRODUCTIVITÉ


Cette secte des ennemis des nombres entiers s'est fixé pour but de ralentir au maximum le progrès humain.

Sous l'égide de leur groupe secret, de leurs gourous chefs déguisés sous le pseudo nom de Bourbaki, ces gens se sont partagé les bonnes places, ils ont réussi à infiltrer l'université, les lycées, les écoles.

Leurs partisans ont un rôle contre-productifs gigantesque tout au long du 20° siècle.

Leur messie eut pour nom Cantor, l'inventeur des petits infinis, les aleph zéro (sic !!!).


Le jeune élève de 6° n'est qu'une de leurs victimes.

Je fus, moi-même, contraint de passer mon baccalauréat en classe de première, suite aux manœuvres lamentables d'un de leurs sectateurs : Un nommé Lecoutour m'avait pris en grippe, ainsi que le fut ce jeune élève de 6°. Ce personnage pernicieux et insidieux réussit, par des manœuvres scandaleuses, à me faire redoubler ma classe de première scientifique vers une classe de première littéraire.

Je peux constater , rétrospectivement, que ma vengeance contre lui prit trois formes.

Dans les trois cas, j'ignorais que l'objectivité de mes actes était la vengeance mais cela fut tel.

Premièrement, m'inscrivant au baccalauréat individuel, j'eus la joie de venir narguer des trois complices de l'administration : De Champry, Poussard et le renégat ex-soixante-huitard devenu crapule raciste UMP, "spécialiste des sectes" "spécialiste du Temple Solaire", Jean Pierre Kleindist.

La petite bande de crapules avait exigé que je vienne "en personne"* leur annoncer mes résultats au bac. Le Canossa qu'ils s'escomptaient devint un triomphe où les lauriers étaient la serviette de plage que j'avais sous le bras, leur rendant visite sur le chemin de la plage !

Ma vengeance fut le fait de ne pas perdre une année sur le chemin de la Faculté.

Gain de temps, gain de productivité.


GAIN DE TEMPS, GAIN DE PRODUCTIVITÉ, CAPITAL FORMATION


Ma deuxième vengeance fut le fait d'un hasard : le fils de ce Lecoutour, empressé d'aller faire une partie de baby-foot, me laissa dans un bar en compagnie de ses deux enfants. J'ignorais qui il était, ni donc que leur grand-père était cette infâme crapule méchante. Pour occuper le temps, je leur appris les puissances, les racines et les logarithmes. En 20 Minutes. Ils furent les premiers "cobayes" enfants des nouvelles méthodes que je peaufinais. Ils furent les premiers à me permettre de tester les modes de représentation symbolique.

Cette vengeance fut une "vengeance. Ce partisan de la continuité m'avait empêché d'aller en terminale C (section S) pour y apprendre ce qu'étaient les logarithmes népériens : ses petits-enfants participèrent, par jeu, à la construction de la plus grande révolution calcul de tous les temps : apprendre en maternelle la totalité des opérations, y inclus ce que sont réellement les logarithmes.


LOGARITHMES A 8 ANS


La partie de baby-foot s'achevant, les parents revenant à la table, ils n'eurent pas l'occasion de découvrir les équations différentielles, les dérivées, les primitives ni les intégrales.

Si l'élève de 6°, victime de son bourreau le souhaite, il pourra en prendre connaissance, il pourra, dès le collège, assimiler ces connaissances qui figurent dans l'Olympe prétendu de son bourreau et de ses complices.

Ce faisant, accumulant, de façon accélérée un savoir qu'il devrait, soi disant, (ou lui disant) mettre cinq années à assimiler, il aura l'occasion de rattraper le temps perdu. Et plus encore, de reprendre confiance dans ses capacités à assimiler.

Car c'est cela que cherchent à casser toutes ces crapules. J'eus l'occasion de réentendre parler d'un des personnages, Kleindist, l'ex leader soixante-huitard : sa spécialité était de chouchouter les hypokhâgnes du lycée qu'il avait fini par diriger et de briser psychologiquement les élèves des classes "prolétariennes" - y compris par les larmes, y compris en bousculant délibérément des élèves dans la cours de récréation, s'infiltrant au milieu d'un cercle d'élèves, violemment, et revenant sur ses pas, exiger des excuses.

Ces gens, ces crapules, ces gangsters psychologiques cassent la productivité, ils détruisent du capital humain.

Ils détruisent du capital innovant.


Il n'y a pas à s'étonner que la drogue s'infiltre dans leurs établissements : ils sont les premiers responsables des déséquilibres psychologiques, des fragilités, des élèves consommateurs.

La violence psychologique fait pendant à l'apprentissage de la haine, la haine de classe, la haine de caste.

Dans le système scolaire, les élèves apprennent à préserver LEUR capital savoir, leur ACCUMULATION PERSONNELLE DE CAPITAL;

Et pour cela, il leur est appris à ne jamais AIDER un camarade.


ÉGOÏSME ET ACCUMULATION PERSONNELLE DE CAPITAL


C'est cet apprentissage de l'égoïsme qui est la principale fonction de l'école capitaliste, comme de l'école formoise.


Au lieu de favoriser l'accumulation de savoir - comme cela aurait été le cas, depuis 20 ans, si des imbéciles comme l'"informaticien-romancier" Thierry Breton, comme le "garagiste" René Monory, comme l'escroc larbin de Thomson François Robineau n'avaient mis en coupe réglée l'Éducation Nationale en pratiquant un vol gigantesque dont le butin atterrit certainement dans les caisses de partis politiques corrompus, gaullistes, centristes, libéraux, socialistes, dont les militants et agents actifs participèrent au grand hold-up ou fermèrent les yeux "pudiquement" ( Christian Lecaudé de la CAMIF) pour ne pas avoir à laver le linge sale de la pourriture capitaliste en public.

(L'accès prochain de la justice aux comptes de la CAMIF permettra de connaître les dessous de la mise en liquidation de la plaque tournant de l'escroquerie France Image Logiciel, les montants passés dans la "pompe à fric" selon le terme de Christian Lecaudé, et les circuits du vol. Du vol opéré sur le dos des élèves victimes)


SABOTAGE DE LA PÉDAGOGIE INFORMATIQUE EN FRANCE


Ce sabotage de l'informatique à l'école en France nous fit prendre 20 années de retard.

L'auteur de ce texte a, pour autant, la consolation amusée de constater, année après année, que les gains de productivité pédagogiques de ses méthodes, 21 ans après 1987 ont toujours la même valeur potentielle - rien, aucun logiciel, aucune méthode, n'étant venu concurrences ces découvertes datant, originellement, de l'automne 1975.


SABOTAGE PÉDAGOGIQUE SABOTAGE ÉCONOMIQUE


Ces gens sont coupables de sabotages pédagogiques et donc de sabotage économique.

Leurs comportements délictueux - dont les vols, les pratiques favoritistes et le harcèlement moral ne sont que la face visible - ont eu des conséquences dramatiques.


Quand les élèves découvrent les moteurs 3 D dans des jeux recouverts d'hémoglobines au lieu de le faire à cinq ans pour calculer une intégrale, les conséquences sont doubles : déséquilibre psychologiques entraînant problèmes de sommeil, consommation de drogue : il est évident que la violence des films, la violence des jeux vidéo ont des conséquences gigantesques en termes économiques comme en termes éthiques.

Il est évident qu'une "civilisation" de la violence entraîne des meurtres, des assassinats.

L'autre aspect est la perte de gain de productivité.


PERTE DE PRODUCTIVITÉ PÉDAGOGIQUE


La connaissance des puissances à 5 ans, ainsi que celle, au même âge, des équations différentielles serait le socle d'une société où le niveau scientifique des ingénieurs serait atteint par tous dès l'âge de 15 ans.

Les découvertes scientifiques qui en résulteraient permettraient un âge d'or dont les crétins capitalistes nous éloignent de jour en jour, à coup de catastrophes supplémentaires, de guerres supplémentaires.

Les découvertes scientifiques qui en résulteront permettront un âge d'or dont les crétins capitalistes nous auront éloigné de jour en jour.

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Pour être complet, il faudrait que Naomi Klein se saisisse de cette recherche et intègre, dans cette analyse de la productivité, ses recherches sur l'instrumentalisation des catastrophes dont elle nous a montré l'approche dans son "La stratégie du choc".


Il reviendra au texte suivant de décrire ce que sont les robots additionnels et de quel façon la compréhension de leur rôle permet d'affiner la connaissance de ce qu'est, réellement, la productivité.








*après la révolution, seront défini comme crimes les coups portés à des enfants de moins de 7 ans : le fait d'exercer des brutalités, des violences contre des enfants ne sachant pas encore lire est un acte de criminels endurcis qu'il faudra juguler !

Et cette loi, rétroactive, sera appliquée prioritairement à l'encontre de tous ceux qui auront aggravé leur cas par des mensonges, des accusations pernicieuses, des menaces et des mesures de rétorsion à l'encontre des témoins et de leurs dénonciateurs.


** J'avais "obtenu" de ne plus aller, à partir de fin mai, au lycée, pour réviser mon bac chez moi (grâce à une fugue constructive) ? Ces crapules, un sourire baveux aux lèvres avaient exigé que je vienne "en personne" leur annoncer mes résultats au bac; "Mais, vous aurez pu les lire dans les journaux", leur avais-je rétorqué. La crapule en chef, le proviseur du lycée, le De Champry, accentua son sourire hiérarchique et insista :"Non, non, en personne, vous viendrez nous annoncer VOS résultats".

Leur contentement putride avait du mal à ne pas laisser tomber au sol la salive baveuse de réjouissance prospective !


La fête qui fut la mienne sur le trajet menant au lycée, le lendemain de l'affichage des résultats !


Ces gangsters psychologiques n'eurent même pas la défaite courtoise et m'envoyèrent proprement promener, à peine ils me virent arriver, début juillet 1971, dans le couloir de leurs bureaux du lycée Porte Océane.

Combien ces crapules firent-ils de victimes qui n'eurent pas ma force de caractère, ma combativité, que je conquis grâce à mes fées ! (Au premier rang desquelles, à cette époque et dans ce lycée, l'helléniste, à qui je fis découvrir - dès la classe latiniste de sixième - les charmes linguistiques et logorrhéiques de Achille Talon, madame Seret !!! Gloire éternelle à elle dans l'Olympe des enseignants altruistes !!! Le cumul, en classe de quatrième, des heures de latin, de grec et de français, permettait de réduire la pression insipide des fonctionnaires fatigués, fatigants et dissuadant du savoir !)


Quelle est la quantification de la productivité historique pédagogique NÉGATIVE qui est l'œuvre de ces crétins, ces Lecoutour, ces De Champry, ces Poussard, ces Kleindist ?


On quantifiera la productivité pédagogique (POSITIVE ) de madame Seret en conséquence de la productivité - aussi - de ce texte !

Le jardinier helléniste Provot ne me contredira pas sur cela !




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mercredi 5 novembre 2008

LE DISCOURS DE BARACK OBAMA (20 mars 2008) : Un commentaire égalitariste





LE DISCOURS DE BARACK OBAMA : Un commentaire égalitariste. Ce commentaire est rédigé sans lecture préalable du discours de Barack Obama. Il vise à donner un point de vue égalitariste. Les propos de mon voisin, interlocuteur, cousin du Sénégal, ont motivé la rédaction de ce texte. Je comprends son enthousiasme, mais il faut qu'il se prépare aux grosses déconvenues que l'homme aux 700 milliards de dollars va infliger à tous les peuples exploités, à tous les peuples opprimés, et à tous ceux qui leur sont solidaires.
" Nous le peuple, dans le but de former une union plus parfaite.
YT : Le peuple ! Pas de classes ! Pas de luttes de classes !
Il y a deux cent vingt et un ans, un groupe d'hommes s'est rassemblé dans une salle qui existe toujours de l'autre côté de la rue, et avec ces simples mots, lança l'aventure inouïe de la démocratie américaine. Agriculteurs et savants, hommes politiques et patriotes qui avaient traversé l'océan pour fuir la tyrannie et les persécutions, donnèrent enfin forme à leur déclaration d'indépendance lors d'une convention qui siégea à Philadelphie jusqu'au printemps 1787.
YT : Une vision historiquement fausse. Une description idyllique de ceux qui franchir l'océan Atlantique
Ils finirent par signer le document rédigé, non encore achevé. Ce document portait le stigmate du péché originel de l'esclavage, un problème qui divisait les colonies et faillit faire échouer les travaux de la convention jusqu'à ce que les pères fondateurs décident de permettre le trafic des esclaves pendant encore au moins vingt ans, et de laisser aux générations futures le soin de l'achever.
YT : Pourquoi ne pas traiter d'esclavagistes ceux qui méritent un pareil qualificatif ? Pourquoi ne pas dire que Mount Vernon était un bagne pour êtres humains ? Pourquoi ne pas avoir l'honnêteté de dire que c'est le sang et la sueur des Africains qui firent la richesse des pères "fondateurs" ? Parce que la sueur et le sang qui financent le train de vie des USA sont la sueur et le sang des Sud Américains; des Africains, des Antillais, des Chinois.
Bien sûr, la réponse à la question de l'esclavage était déjà en germe dans notre constitution, une constitution dont l'idéal de l'égalité des citoyens devant la loi est le cœur, une constitution qui promettait à son peuple la liberté et la justice, et une union qui pouvait et devait être perfectionnée au fil du temps.
YT : Liberté ? Égalité ? Pas pour les femmes, pas pour les jeunes, pas pour les esclaves! C'est la liberté athénienne ! La liberté basée sur la mort des esclaves des mines du Laurion !
Et pourtant des mots sur un parchemin ne suffirent ni à libérer les esclaves de leurs chaînes, ni à donner aux hommes et aux femmes de toute couleur et de toute croyance leurs pleins droits et devoirs de citoyens des Etats-Unis
YT : Couleurs ? Nous sommes tous des roses !!!
Il fallait encore que, de génération en génération, les Américains s'engagent -en luttant et protestant, dans la rue et dans les tribunaux, et en menant une guerre civile et une campagne de désobéissance civile, toujours en prenant de grands risques-, pour réduire l'écart entre la promesse de nos idéaux et la réalité de leur temps.
YT : Cette prétendue "guerre civile" est en réalité la seule RÉVOLUTION qui eut lieu sur le territoire des USA, révolution contre la classe esclavagiste. Leur prétendue "révolution américaine" ne fut que la lutte du gang des esclavagistes (alliés aux petits paysans) qui refusaient que les milords anglais prennent la plus grosse part du butin, la plus grosse part de la plus-value produite par les esclaves.
C'est l'une des tâches que nous nous sommes fixées au début de cette campagne -continuer la longue marche de ceux qui nous ont précédé, une marche pour une Amérique plus juste, plus égale, plus libre, plus généreuse et plus prospère.
YT : Cela commence par le retrait de toutes les troupes, la fin du soutien aux dictatures, le remboursement des vols séculaires et donc, par le renversement du capitalisme états-unien.
J'ai choisi de me présenter aux élections présidentielles à ce moment de l'histoire parce que je crois profondément que nous ne pourrons résoudre les problèmes de notre temps que si nous les résolvons ensemble, que nous ne pourrons parfaire l'union que si nous comprenons que nous avons tous une histoire différente mais que nous partageons de mêmes espoirs, que nous ne sommes pas tous pareils et que nous ne venons pas du même endroit mais que nous voulons aller dans la même direction, vers un avenir meilleur pour nos enfants et petits-enfants.
YT : C'est la raison pour laquelle le plan Paulson, en réalité le plan Obama-Mc Cain Bush a distribué 700 milliards de dollars à la banque US, à tous ceux qui ont plongé l'économie dans la récession.
Cette conviction me vient de ma foi inébranlable en la générosité et la dignité du peuple Américain.
YT : farce !!! Ce "peuple" émettait 19,6 kilos de carbone par jour en l'an 2000. Ce "peuple" est un peuple criminel qui détruit la Terre.
Elle me vient aussi de ma propre histoire d'Américain. Je suis le fils d'un noir du Kenya et d'une blanche du Kansas.
YT : Noir ? Il est rose foncé ! blanche ? Elle est rose clair. Il répête bêtement les préjugé des racistes. Depuis 1702 nous savons que le"noir" n'est pas une couleur !
J'ai été élevé par un grand-père qui a survécu à la Dépression et qui s'est engagé dans l'armée de Patton pendant la deuxième Guerre Mondiale, et une grand-mère blanche qui était ouvrière à la chaîne dans une usine de bombardiers quand son mari était en Europe. J'ai fréquenté les meilleures écoles d'Amérique
YT : Les "meilleures" écoles ? Farce !!! On y apprend quoi ?
et vécu dans un des pays les plus pauvres du monde. J'ai épousé une noire américaine qui porte en elle le sang des esclaves et de leurs maîtres, un héritage que nous avons transmis à nos deux chères filles.
YT : Le sang ? Il ne fait que répéter tous les mots des racistes !
J'ai des frères, des sœurs, des nièces, des neveux des oncles et des cousins, de toute race et de toute teinte, dispersés sur trois continents, et tant que je serai en vie, je n'oublierai jamais que mon histoire est inconcevable dans aucun autre pays.
YT : Des "races" ? Quelle épouvantable vocabulaire !!! Quelle négation de toute la science génétique !! C'est sans doute dans les meilleures écoles que l'ont apprend de pareilles âneries !!!
C'est une histoire qui ne fait pas de moi le candidat le plus plausible. Mais c'est une histoire qui a gravé au plus profond de moi l'idée que cette nation est plus que la somme de ses parties, que de plusieurs nous ne faisons qu'un.
YT : Un avec le trader ? Un avec Rockfeller ? Un avec le fasciste Henry Ford le protecteur, le financier de Hitler ? Un avec les envahisseurs d' Irak, avec les destructeurs des rêves de l'Amérique du Sud ? Un avec les amis de Pinocher ? Un avec le gang Friedman ?
Tout au long de cette première année de campagne, envers et contre tous les pronostics, nous avons constaté à quel point les Américains avaient faim de ce message d'unité.
YT : Unité pour perpétuer l'exploitation des autres Terriens ?
Bien que l'on soit tenté de juger ma candidature sur des critères purement raciaux, nous avons remporté des victoires impressionnantes dans les états les plus blancs du pays.
YT : Les critères "raciaux" sont dans la tête des racistes !
En Caroline du Sud, où flotte encore le drapeau des Confédérés, nous avons construit une coalition puissante entre Afro-Américains et Américains blancs. Cela ne veut pas dire que l'appartenance raciale n'a joué aucun rôle dans la campagne. A plusieurs reprises au cours de la campagne, des commentateurs m'ont trouvé ou " trop noir " ou " pas assez noir ".
YT : Il n'a qu'à comprendre qu'il est rose ! Comme tous les membres de la famille humaine !
Nous avons vu surgir des tensions raciales dans la semaine qui a précédé les primaires de la Caroline du Sud. Les médias ont épluché chaque résultat partiel, à la recherche de tout indice de polarisation raciale, pas seulement entre noirs et blancs mais aussi entre noirs et bruns. Et pourtant ce n'est que ces deux dernières semaines que la question raciale est devenue un facteur de division. D'un côté on a laissé entendre que ma candidature était en quelque sorte un exercice de discrimination positive, basé seulement sur le désir de libéraux [Ndt : gens de gauche] candides d'acheter à bon marché la réconciliation raciale.
YT : Non : sa candidature était prévue pour donner un nouveau répit à la dictature capitaliste, comme celle de Kennedy, celle de Carter - choisi par la Trilatérale (avec Raymond Barre dans la commission) Un complot de l'oligarchie ! Un complot du Talon de Fer !!
D'un autre côté on a entendu mon ancien pasteur, le Rev. Jeremiah Wright, exprimer dans un langage incendiaire des opinions qui risquent non seulement de creuser le fossé entre les races mais aussi de porter atteinte à ce qu'il y a de grand et de bon dans notre pays. Voilà qui, à juste titre choque blancs et noirs confondus.
YT : "Fossé entre les "races" ? Que cherche-t-il avec ce discours ?
J'ai déjà condamné sans équivoque aucune les déclarations si controversées du Rev. Wright. Il reste des points qui en dérangent encore certains. Est-ce que je savais qu'il pouvait à l'occasion dénoncer avec violence la politique américaine intérieure et étrangère ? Bien sûr. M'est-il arrivé de l'entendre dire des choses contestables quand j'étais dans son église ? Oui. Est-ce que je partage toutes ses opinions politiques ? Non, bien au contraire ! Tout comme j'en suis sûr beaucoup d'entre vous entendent vos pasteurs, prêtres ou rabbins proférer des opinions que vous êtes loin de partager. Mais les déclarations à l'origine de ce récent tollé ne relevaient pas seulement de la polémique. Elles n'étaient pas que l'indignation d'un leader spirituel dénonçant les injustices ressenties. Elles reflétaient plutôt une vue profondément erronée de ce pays -une vue qui voit du racisme blanc partout, une vue qui met l'accent sur ce qui va mal en Amérique plutôt que sur ce qui va bien. Une vue qui voit les racines des conflits du Moyen-Orient essentiellement dans les actions de solides alliés comme Israël, au lieu de les chercher dans les idéologies perverses et haineuses de l'Islam radical.
YT : "solide allié" ? L'Etat raciste d'Israël , Etat basé sur la prétention d'un peuple juif génétique !!!
Le Rev. Jeremiah Wright ne fait pas que se tromper, ses propos sèment la discorde à un moment où nous devons trouver ensemble des solutions à nos énormes problèmes : deux guerres, une menace terroriste, une économie défaillante, une crise chronique du système de santé, un changement climatique aux conséquences désastreuses. Ces problèmes ne sont ni noirs ni blancs, ni hispaniques ni asiatiques mais ce sont des problèmes qui nous concernent tous.
YT : "qui nous concernent tous." ??? Il oublie de signaler la responsabilité criminelle de son pays dans le désastre écologique, dans le couvercle carbone. Ce pays devra PAYER LES DÉGÂTS !!! DES MILLIERS DE MILLIARDS DE DOLLARS POUR DÉDOMMAGER LES VICTIMES DU RÉCHAUFFEMENT !
Au vu de mon parcours, de mes choix politiques et des valeurs et idéaux auxquels j'adhère, on dira que je ne suis pas allé assez loin dans ma condamnation. Et d'abord pourquoi m'être associé avec le Rev. Jeremiah Wright, me demandera-t-on ? Pourquoi ne pas avoir changé d'église ? J'avoue que si tout ce que je savais du Rev. Wright se résumait aux bribes de sermons qui passent en boucle à la télévision et sur YouTube, ou si la Trinity United Church of Christ ressemblait aux caricatures colportées par certains commentateurs, j'aurais réagi de même. Mais le fait est que ce n'est pas tout ce que je sais de cet homme. L'homme que j'ai rencontré il y a plus de vingt ans est l'homme qui m'a éveillé à ma foi. Un homme pour qui aimer son prochain, prendre soin des malades et venir en aide aux miséreux est un devoir.
YT : En devenant le larbin de Wall Street ? En distribuant 700 milliards de dollars ? En allant faire l'aumône aux voleurs, aux truqueurs, aux manipulateurs de la Bourse, ces bearish, ces Krach Boum voleurs, ces voleurs de grands chemins qui sont venus, grâce à une (mal nommée) prétendue volatilité ratisser la mise sur la casino de l'économie.
Voilà un homme qui a servi dans les Marines, qui a étudié et enseigné dans les meilleures universités et séminaires et qui pendant plus de trente ans a été à la tête d'une église, qui en se mettant au service de sa communauté accomplit l'œuvre de Dieu sur terre : loger les sans-abris, assister les nécessiteux, ouvrir des crèches, attribuer des bourses d'études, rendre visite aux prisonniers, réconforter les séropositifs et les malades atteints du sida.
YT : Le lecteur honnête remarque que tout cela, tout la liste des actions du gourou, vise, en fait, à pallier aux déficiences d'un Etat qui est au service des milliardaires. Un Etat qui a besoin de ses Saint Vincent de Paul ! Comme nous avons des Goldman, des Coluche, pour cacher l'organisation de la misère !
Dans mon livre, Les Rêves de mon père, je décris mes premières impressions de l'église de la Trinity: " L'assistance se mit à crier, à se lever, à taper des mains, et le vent puissant de son souffle emportait la voix du révérend jusqu'aux chevrons (...). Et dans ces simples notes - espoir ! - j'entendis autre chose. Au pied de cette croix, à l'intérieur des milliers d'églises réparties dans cette ville, je vis l'histoire de noirs ordinaires se fondre avec celles de David et Goliath, de Moïse et Pharaon, des chrétiens jetés dans la fosse aux lions, du champ d'os desséchés d'Ezékiel.
YT : Il nous joue du Billy Graham !
Ces histoires -de survie, de liberté, d'espoir- devenaient notre histoire, mon histoire ; le sang qui avait été versé était notre sang, les larmes étaient nos larmes. Cette église noire, en cette belle journée, était redevenue un navire qui transportait l'histoire d'un peuple jusqu'aux générations futures et jusque dans un monde plus grand.
YT : Le baratin du prêcheur ! C'est cela son programme ?
Nos luttes et nos triomphes devenaient soudain uniques et universels, noirs et plus que noirs. En faisant la chronique de notre voyage, les histoires et les chants nous donnaient un moyen de revendiquer des souvenirs dont nous n'avions pas à avoir honte (...), des souvenirs que tout le monde pouvait étudier et chérir - et avec lesquels nous pouvions commencer à reconstruire. "
YT : Les souvenirs ? Les nôtres ? Ce sont le souvenir de Patrice Lumumba assassiné par les forces impérialistes en armant le bras des assassins compradores. Les USA seront, un jour, condamnés à verser des dommages et intérêts au Congo pour ce crime. Pour ces crimes. Tous les crimes. Nos souvenirs, ce sont les combats de Denmark Vesey, les combats de Thomas Sankara, les combats de Toussaint Louverture. Ils combattaient tous les Obama de l'époque, ils combattaient tous les traîtres de leurs époques. Ils combattaient tous les valets de l'impérialisme !
Telle a été ma première expérience à Trinity. Comme beaucoup d'églises majoritairement noires, Trinity est un microcosme de la communauté noire : on y voit le médecin et la mère assistée, l'étudiant modèle et le voyou repenti. Comme toutes les autres églises noires, les services religieux de Trinity résonnent de rires tapageurs et de plaisanteries truculentes. Et ça danse, ça tape des mains, ça crie et ça hurle, ce qui peut paraître incongru à un nouveau venu
YT : Surtout à un double face venant des "meilleurs écoles" de l'impérialisme WASP !
L'église contient toute la tendresse et la cruauté, l'intelligence l'extrême et l'ignorance crasse, les combats et les réussites, tout l'amour et, oui, l'amertume et les préjugés qui sont la somme de l'expérience noire en Amérique. Et cela explique sans doute mes rapports avec le Rev. Wright. Si imparfait soit-il, je le considère comme un membre de ma famille. Il a raffermi ma foi, célébré mon mariage et baptisé mes enfants. Jamais dans mes conversations avec lui ne l'ai-je entendu parler d'un groupe ethnique en termes péjoratifs, ou manquer de respect ou de courtoisie envers les blancs avec qui il a affaire. Il porte en lui les contradictions - le bon et le mauvais- de la communauté qu'il sert sans se ménager depuis tant d'années.
YT : Quand on lit cela, on a envie de respirer en retournant lire les derniers discours de Malcolm X ! Malcolm X fut assassiné par une secte au service de l'impérialisme, une secte de prétendus "noirs" qui firent les basses oeuvres de la CIA. Malcolm X fut assassiné par ceux qui négociaient avec le KKK, avec le Ku Klux Klan. Il fut assassiné parce qu'il commençait à travailler pour la révolution mondiale. Il fut assassiné parce qu'il travaillait à chasser les maitres de Obama, à chasser la classe capitaliste dont Barack Obama est devenu le larbin, le laquais !
Je ne peux pas plus le renier que je ne peux renier la communauté noire, je ne peux pas plus le renier que je ne peux renier ma grand-mère blanche, une femme qui a fait tant de sacrifices pour moi, une femme qui m'aime plus que tout au monde, mais aussi une femme qui m'avouait sa peur des noirs qu'elle croisait dans la rue et que, plus d'une fois, j'ai entendu faire des remarques racistes qui m'ont répugné.
YT : Il se serait rendu au chevet d'une malade raciste, d'une crapule qui lui aurait cassé son enfance en l'humiliant pour sa prétendue "couleur" "noire". Il aurait une rédemption possible en conscientisant cela ? Il aurait une rédemption possible en comprenant qu'il se serait rendu au service de ses maîtres capitalistes pour satisfaire aux préjugés d'une vieille folle raciste ?
Ces personnes sont une partie de moi. Et elles font partie de l'Amérique, ce pays que j'aime.
YT : La folle raciste ?
D'aucuns verront ici une tentative de justifier ou d'excuser des propos tout à fait inexcusables. Je peux vous assurer qu'il n'en est rien. Je suppose qu'il serait plus prudent, politiquement, de continuer comme si de rien n'était, en espérant que toute l'affaire sera vite oubliée.
YT : Pourquoi en parler pour ajouter cela ? Il a raison d'en parler. Mais il doit ajouter qu'il faut cracher à la figure de ces fous racistes ! Donner un asile aux enfants qui subissent, en 2008, de telles vieilles folles !
Nous pourrions faire peu de cas du Rev. Wright, et ne voir en lui qu'un excentrique ou un démagogue, tout comme certains l'ont fait dans le cas de Geraldine Ferraro, l'accusant, à la suite de ses récentes déclarations, de préjugé racial. Mais je crois que ce pays, aujourd'hui, ne peut pas se permettre d'ignorer la problématique de race. Nous commettrions la même erreur que le Rev. Wright dans ses sermons offensants sur l'Amérique -en simplifiant, en recourant à des stéréotypes et en accentuant les côtés négatifs au point de déformer la réalité.
YT : Pourquoi avoir, utiliser la moitié de son disccours pour faire de telles proclamations ? L'explication se trouve dans la technique du nuage de fumée ! Il va devoir enlever son masque et apparaitre comme le petit larbin des Lehman Brothers de la planète !
Le fait est que les propos qui ont été tenus et les problèmes qui ont été soulevés ces dernières semaines reflètent les aspects complexes du problème racial que n'avons jamais vraiment explorés - une partie de notre union qui nous reste encore à parfaire.
YT : Union de qui avec qui ?
Et si nous abandonnons maintenant pour revenir tout simplement à nos positions respectives, nous n'arriverons jamais à nous unir pour surmonter ensemble les défis que sont l'assurance maladie, l'éducation ou la création d'emplois pour chaque Américain.
YT : Il lui a fallut tout ce temps pour prononcer ces mots : "éducation", "emploi", "maladie!"
Pour comprendre cet état de choses, il faut se rappeler comment on en est arrivé là. Comme l'a écrit William Faulkner : " Le passé n'est pas mort et enterré. En fait il n'est même pas passé. " Nul besoin ici de réciter l'histoire des injustices raciales dans ce pays
YT : Et la machine rhétorique redémarre !
Mais devons nous rappeler que si tant de disparités existent dans la communauté afro-américaine d'aujourd'hui, c'est qu'elles proviennent en droite ligne des inégalités transmises par la génération précédente qui a souffert de l'héritage brutal de l'esclavage et de Jim Crow.
YT : "la communauté afro-américaine" pour Barack Obama ne comprend pas ses cousins, nos cousins d'Afrique. Parce que le train de vie des USA est largement conquis sur l'exploitation 2008 des travailleurs africains et de leurs cousins travailleurs chinois !
La ségrégation à l'école a produit et produit encore des écoles inférieures. Cinquante ans après Brown vs. The Board of Education, rien n'a changé et la qualité inférieure de l'éducation que dispensent ces écoles aide à expliquer les écarts de réussite entre les étudiants blancs et noirs d'aujourd'hui.
YT : faux ! C'est l'humiliation qui est le moteur numéro UN. La violence psychologique que contient le mot "noir" et toutes les agressions qui en découlents (policières, scolaires etc ...) Ces agressions, Obama les perpétue ! Le moteur numéro DEUX est le refus de l'investissement démocratique, le fait que les capitalistes confisquent le droit d'investir librement aux pauvres.
La légalisation de la discrimination -des noirs qu'on empêchait, souvent par des méthodes violentes, d'accéder a la propriété, des crédits que l'on accordait pas aux entrepreneurs afro-américains, des propriétaires noirs qui n'avaient pas droit aux prêts du FHA [Ndt : Federal Housing Administration, l'administration fédérale en charge du logement], des noirs exclus des syndicats, des forces de police ou des casernes de pompiers, a fait que les familles noires n'ont jamais pu accumuler un capital conséquent à transmettre aux générations futures.
YT : Plaidoyer pro-capitaliste ! Il commence à enlever son masque : il veut construire une BOURGEOISIE AFRO-AMÉRICAINE !!! Il veut augmenter le nombre de traîtres à l'Afrique !
Cette histoire explique l'écart de fortune et de revenus entre noirs et blancs et la concentration des poches de pauvreté qui persistent dans tant de communautés urbaines et rurales d'aujourd'hui.
YT : Et les non capitalistes de couleur rose claire ?
Le manque de débouchés parmi les noirs, la honte et la frustration de ne pouvoir subvenir aux besoins de sa famille ont contribué a la désintégration des familles noires -un problème que la politique d'aide sociale, pendant des années, a peut-être aggravée. Le manque de service publics de base dans un si grand nombre de quartiers noirs -des aires de jeux pour les enfants, des patrouilles de police, le ramassage régulier des ordures et l'application des codes d'urbanisme, tout cela a crée un cycle de violence, de gâchis et de négligences qui continue de nous hanter.
YT : Le talon de fer ne date pas d'hier. Il oublie le fait que le New Deal a été la trahison des ouvriers appelés "blancs" à l'encontre de leurs camarades afro-américain. C'est cette alliance de la formoisie WASP avec la bourgeoisie de Roosevelt qui a fait l'Histoire des années 1933-1990
C'est la réalité dans laquelle le Rev. Wright et d'autres Afro-Américains de sa génération ont grandi. Ils sont devenus adultes à la fin des années 50 et au début des années 60, époque ou la ségrégation était encore en vigueur et les perspectives d'avenir systématiquement réduites. Ce qui est extraordinaire, ce n'est pas de voir combien ont renoncé devant la discrimination, mais plutôt combien ont réussi à surmonter les obstacles et combien ont su ouvrir la voie à ceux qui, comme moi, allaient les suivre.
YT : Malcolm X ? Les Black Panthers ? Les révolutionnaires Sud Américains ? Les révolutionnaires antillais ?
Mais pour tous ceux qui ont bataillé dur pour se tailler une part du Rêve Américain, il y en a beaucoup qui n'y sont pas arrivés - ceux qui ont été vaincus, d'une façon ou d'une autre, par la discrimination.
YT : La principale défaite des pauvres, donc des Afro-américains est la TRAHISON des diplômés ! La trahison de ceux qui eurent accès au savoir !
L'expérience de l'échec a été léguée aux générations futures : ces jeunes hommes et, de plus en plus, ces jeunes femmes que l'on voit aux coins des rues ou au fond des prisons, sans espoir ni perspective d'avenir. Même pour les noirs qui s'en sont sortis, les questions de race et de racisme continuent de définir fondamentalement leur vision du monde.
YT : C'est voulu ! C'est délibéré ! Malcolm X fut assassiné parce qu'il commençait à analyser le problème en terme de classes, en terme d'impérialisme !
Pour les hommes et les femmes de la génération du Rev. Wright, la mémoire de l'humiliation de la précarité et de la peur n'a pas disparu, pas plus que la colère et l'amertume de ces années. Cette colère ne s'exprime peut-être pas en public, devant des collègues blancs ou des amis blancs. Mais elle trouve une voix chez le coiffeur ou autour de la table familiale. Parfois cette colère est exploitée par les hommes politiques pour gagner des voix en jouant la carte raciale, ou pour compenser leur propre incompétence.
YT : La carte "raciale" est une expression raciste pour tisonner le feu du racisme ! Obama tisonne ! Malcolm X préparait l'avenir !
Et il lui arrive aussi de trouver une voix, le dimanche matin à l'église, du haut de la chaire ou sur les bancs des fidèles. Le fait que tant de gens soient surpris d'entendre cette colère dans certains sermons du Rev. Wright nous rappelle le vieux truisme, à savoir que c'est à l'office du dimanche matin que la ségrégation est la plus évidente. Cette colère n'est pas toujours une arme efficace. En effet, bien trop souvent, elle nous détourne de nos vrais problèmes, elle nous empêche de confronter notre part de responsabilité dans notre condition, et elle empêche la communauté afro-américaine de nouer les alliances indispensables à un changement véritable.
YT : La communauté afro-américaine comprend les Africains !
Mais cette colère est réelle, et elle est puissante, et de souhaiter qu'elle disparaisse, de la condamner sans en comprendre les racines ne sert qu'à creuser le fossé d'incompréhension qui existe entre les deux races.
YT : "LES DEUX RACES" ???? Quelle abomination !!! La vieille folle raciste parle encore par la bouche de Obama !
Barack Obama, marabouté par sa grand-mère raciste prononce les mots de la morte : "races" !!!!
Et de fait, il existe une colère similaire dans certaines parties de la communauté blanche. La plupart des Américains de la classe ouvrière et de la classe moyenne blanche n'ont pas l'impression d'avoir été spécialement favorisés par leur appartenance raciale.
YT : Cela devient une habitude dans l'abjection ! Il tisonne son fond de commerce !!!
Leur expérience est l'expérience de l'immigrant -dans leur cas, ils n'ont hérité de personne, ils sont partis de rien. Ils ont travaillé dur toute leur vie, souvent pour voir leurs emplois délocalisés et leurs retraites partir en fumée.
YT : Les retraites parties en fumée sont le produit accumulé du vol du Tiers Monde. Les gangsters de la formoisie qui jouaient en Bourse n'ont eu que ce qu'ils méritaient. Les veuves des pompiers de Dallas qui expulsaient les pauvres du centre de Marseille, ces canailles capitalistes formoises qui spéculaient sur les logements de nos cousins n'ont eu que ce qu'elles méritaient !!! Les entreprises délocalisées sont des investissements pour nos cousins chinois ! Obama raisonne comme un crétin syndicaliste formois ! Un crétin incapable d'aider l'ouvrier chinois à s'organiser pour avoir de meilleurs salaires !
Ils sont inquiets pour leur avenir, ils voient leurs rêves s'évanouir; à une époque de stagnation des salaires et de concurrence mondiale, les chances de s'en sortir deviennent comme un jeu de somme nulle où vos rêves se réalisent au dépens des miens.
YT : "s'en sortir" ? Polluer plus que 19,6 kilos de carbone ?
Alors, quand on leur dit que leurs enfants sont affectés à une école à l'autre bout de la ville, quand on leur dit qu'un Afro-Américain qui décroche un bon job ou une place dans une bonne faculté est favorisé à cause d'une injustice qu'ils n'ont pas commise, quand on leur dit que leur peur de la délinquance dans les quartiers est une forme de préjugé, la rancœur s'accumule au fil du temps.
YT : Que cherche-t-il par ce discours ? Sur quelles braises est-il en train de souffler ? Il parle d'unité en décrivant tout ce qui divise les travailleurs !!! Il appelle le KKK à renaître ?
Comme la colère au sein de la communauté noire qui ne s'exprime pas en public, ces choses qui fâchent ne se disent pas non plus. Mais elles affectent le paysage politique depuis au moins une génération. C'est la colère envers la politique d'assistance de l'Etat-Providence et la politique de discrimination positive qui ont donné naissance à la Coalition Reagan. Les hommes politiques ont systématiquement exploité la peur de l'insécurité à des fins électorales. Les présentateurs des talk-shows et les analystes conservateurs se sont bâti des carrières en débusquant des accusations de racisme bidon, tout en assimilant les débats légitimes sur les injustices et les inégalités raciales à du politiquement correct ou du racisme a rebours.
YT : "Etat providence" ? Quel menteur !!! Chaque homme mérite la part des droits d'auteur de ses ancêtres : 1000 dollars par mois ! Où est la "providence" ?
Tout comme la colère noire s'est souvent avérée contre-productive, la rancœur des blancs nous a aveuglés sur les véritables responsables de l'étranglement de la classe moyenne -une culture d'entreprise où les délits d'initiés, les pratiques comptables douteuses et la course aux gains rapides sont monnaie courante ; une capitale sous l'emprise des lobbies et des groupes de pression, une politique économique au service d'une minorité de privilégiés.
YT : Ce sont ses conseillers de la Banque qui lui ont soufflé ce passage ? Ses riches financiers ? Ceux qui ont encaissé les 700 milliards de dollars ?
Et pourtant, souhaiter la disparition de cette rancœur des blancs, la qualifier d'inappropriée, voire de raciste, sans reconnaître qu'elle peut avoir des causes légitimes -voila aussi qui contribue à élargir la fracture raciale et faire en sorte que l'on n'arrive pas à se comprendre.
YT : "fracture raciale" ? Elle n'existe que dans le cerveau malade des racistes WASP ! et leurs larbins !
Voilà où nous en sommes actuellement : incapables depuis des années de nous extirper de l'impasse raciale. Contrairement aux dires de certains de mes critiques, blancs ou noirs, je n'ai jamais eu la naïveté de croire que nous pourrions régler nos différends raciaux en l'espace de quatre ans ou avec une seule candidature, qui plus est une candidature aussi imparfaite que la mienne.
YT : Nous y voilà ! Il prépare l'opinion à la vacuité de son programme social !
Mais j'ai affirmé ma conviction profonde-une conviction ancrée dans ma foi en Dieu et ma foi dans le peuple américain-qu'en travaillant ensemble nous arriverons à panser nos vieilles blessures raciales et qu'en fait nous n'avons plus le choix si nous voulons continuer d'avancer dans la voie d'une union plus parfaite.
YT : "foi en Dieu" ? Quelle négation de la science ! En quoi son "dieu" pourrait-il faire des miracles sans mettre à bas la classe capitaliste. Un vrai croyant sait que tout est déterminé et qu'il n'existe aucun miracle, aucune conséquence de quelque acte de "foi" qui soit !
Pour la communauté afro-américaine, cela veut dire accepter le fardeau de notre passé sans en devenir les victimes, cela veut dire continuer d'exiger une vraie justice dans tous les aspects de la vie américaine. Mais cela veut aussi dire associer nos propres revendications -meilleure assurance maladie, meilleures écoles, meilleurs emplois-aux aspirations de tous les Américains, qu'il s'agisse de la blanche qui a du mal à briser le plafond de verre dans l'échelle hiérarchique, du blanc qui a été licencié ou de l'immigrant qui s'efforce de nourrir sa famille.
YT : 1000 dollars pour tous ! Un loyer à 5 dollars le mètre carré pour tous. Expropriation de voleurs. Investissement démocratique: 400 dollars par mois. Délégation révocable. A bas les gouvernants non révocables. Non aux dictatures !
Cela veut dire aussi assumer pleinement nos responsabilités dans la vie - en exigeant davantage de nos pères, en passant plus de temps avec nos enfants, en leur faisant la lecture, en leur apprenant que même s'ils sont en butte aux difficultés et à la discrimination, ils ne doivent jamais succomber au désespoir et au cynisme : ils doivent toujours croire qu'ils peuvent être maîtres de leur destinée.
YT : L'usage du verbe "croire" s'il est confirmé dans le texte original est plus que révélateur. Un acte manqué !
L'ironie, c'est que cette notion si fondamentalement américaine -et, oui, conservatrice-de l'effort personnel, on la retrouve souvent dans les sermons du Rev. Wright. Mais ce que mon ancien pasteur n'a pas compris, c'est qu'on ne peut pas chercher à s'aider soi-même sans aussi croire que la société peut changer.
YT : "croire" n'est pas "vouloir", ni "travailler pour".
L'erreur profonde du Rev. Wright n'est pas d'avoir parlé du racisme dans notre société. C'est d'en avoir parlé comme si rien n'avait changé, comme si nous n'avions pas accompli de progrès, comme si ce pays -un pays ou un noir peut être candidat au poste suprême et construire une coalition de blancs et de noirs, d'hispaniques et d'asiatiques, de riches et de pauvres, de jeunes et de vieux-était encore prisonnier de son passé tragique. Mais ce que nous savons - ce que nous avons vu-c'est que l'Amérique peut changer. C'est là le vrai génie de cette nation. Ce que nous avons déjà accompli nous donne de l'espoir -l'audace d'espérer -pour ce que nous pouvons et devons accomplir demain.
YT : Le gourou croit aux miracles parce que son statut social en est la preuve. La quantité de disciples est proportionnelle à la véracité du pouvoir du gourou : plus il récupère de naïfs et plus il est convaincu de son pouvoir, plus il est convaincu de ses capacités à faire des miracles. Malinowski en parlait, il y a longtemps !
Pour ce qui est de la communauté blanche, la voie vers une union plus parfaite suppose de reconnaître que ce qui fait souffrir la communauté afro-américaine n'est pas le produit de l'imagination des noirs ; que l'héritage de la discrimination -et les épisodes actuels de discrimination, quoique moins manifestes que par le passé- sont bien réels et doivent être combattus.
YT : Collectivisation de la propriété immobilière !
Non seulement par les mots, mais par les actes -en investissant dans nos écoles et nos communautés ; en faisant respecter les droits civils et en garantissant une justice pénale plus équitable ; en donnant à cette génération les moyens de s'en sortir, ce qui faisait défaut aux générations précédentes.
YT : 1000 dollars pour tous !
Il faut que tous les Américains comprennent que vos rêves ne se réalisent pas forcément au détriment des miens ; qu'investir dans la santé, les programmes sociaux et l'éducation des enfants noirs, bruns et blancs contribuera à la prospérité de tous les Américains.
YT : Sur le dos du Tiers Monde. En polluant au carbone jusqu'à détruire la Terre.
En fin de compte, ce que l'on attend de nous, ce n'est ni plus ni moins ce que toutes les grandes religions du monde exigent -que nous nous conduisions envers les autres comme nous aimerions qu'ils se conduisent envers nous. Soyons le gardien de notre frère, nous disent les Ecritures. Soyons le gardien de notre sœur. Trouvons ensemble cet enjeu commun qui nous soude les uns aux autres, et que notre politique reflète aussi l'esprit de ce projet.
YT : C'est une déclaration révolutionnaire anticapitaliste. Quand c'est dit par quelqu'un de sincère !
Car nous avons un choix à faire dans ce pays. Nous pouvons accepter une politique qui engendre les divisions intercommunautaires, les conflits et le cynisme. Nous pouvons aborder le problème racial en voyeurs -comme pendant le procès d'O.J. Simpson -, sous un angle tragique - comme nous l'avons fait après Katrina - ou encore comme nourriture pour les journaux télévisés du soir. Nous pouvons exploiter la moindre bavure dans le camp d'Hillary comme preuve qu'elle joue la carte raciale, ou nous pouvons nous demander si les électeurs blancs voteront en masse pour John McCain en novembre, quel que soit son programme politique. Oui, nous pouvons faire cela. Mais dans ce cas, je vous garantis qu'aux prochaines élections nous trouverons un autre sujet de distraction. Et puis un autre. Et puis encore un autre. Et rien ne changera. C'est une possibilité. Ou bien, maintenant, dans cette campagne, nous pouvons dire ensemble : " Cette fois, non ". Cette fois nous voulons parler des écoles délabrées qui dérobent leur avenir à nos enfants, les enfants noirs, les enfants blancs, les enfants asiatiques, les enfants hispaniques et les enfants amérindiens. Cette fois nous ne voulons plus du cynisme qui nous répète que ces gosses sont incapables d'apprendre, que ces gosses qui nous ne ressemblent pas sont les problèmes de quelqu'un d'autre. Les enfants de l'Amérique ne sont pas ces gosses-là, mais ces gosses-là sont pourtant bien nos enfants, et nous ne tolérerons pas qu'ils soient laissés pour compte dans la société du vingt-et-unième siècle. Pas cette fois.
YT : Il travaille à la reproduction des classes sociales. Son baratin n'y change rien.
Cette fois nous voulons parler des files d'attente aux urgences peuplées de blancs, de noirs et d'hispaniques qui n'ont pas d'assurance santé, qui ne peuvent seuls s'attaquer aux groupes de pression mais qui pourront le faire si nous nous y mettons tous. Cette fois nous voulons parler des usines qui ont fermé leurs portes et qui ont longtemps fait vivre honnêtement des hommes et des femmes de toute race, nous voulons parler de ces maisons qui sont maintenant à vendre et qui autrefois étaient les foyers d'Américains de toute religion, de toute région et de toute profession.
YT : Un honnête Terrien ne peut pas acheter une maison. 1000 dollars par mois ne suffisent pas.
Cette fois nous voulons parler du fait que le vrai problème n'est pas que quelqu'un qui ne vous ressemble pas puisse vous prendre votre boulot, c'est que l'entreprise pour laquelle vous travaillez va délocaliser dans le seul but de faire du profit. Cette fois, nous voulons parler des hommes et des femmes de toute couleur et de toute croyance qui servent ensemble, qui combattent ensemble et qui versent ensemble leur sang sous le même fier drapeau. Nous voulons parler du moyen de les ramener à la maison, venant d'une guerre qui n'aurait jamais dû être autorisée et qui n'aurait jamais dû avoir lieu, et nous voulons parler de la façon de montrer notre patriotisme en prenant soin d'eux et de leurs familles et en leur versant les allocations auxquelles ils ont droit.
YT : Il veut attaquer le peuple afghan sous le prétexte des islamo-fascistes !
Je ne me présenterais pas à l'élection présidentielle si je ne croyais pas du fond du cœur que c'est ce que veut l'immense majorité des Américains pour ce pays. Cette union ne sera peut-être jamais parfaite mais, génération après génération, elle a montré qu'elle pouvait se parfaire. Et aujourd'hui, chaque fois que je me sens sceptique ou cynique quant à cette possibilité, ce qui me redonne le plus d'espoir est la génération à venir -ces jeunes dont les attitudes, les croyances et le sincère désir de changement sont déjà, dans cette élection, rentrés dans l'Histoire. Il y a une histoire que j'aimerais partager avec vous aujourd'hui, une histoire que j'ai eu l'honneur de raconter lors de la commémoration de la naissance de Martin Luther King, dans sa paroisse, Ebenezer Baptist, à Atlanta. Il y a une jeune blanche de 23 ans, du nom d'Ashley Baia, qui travaillait pour notre campagne à Florence, en Caroline du Sud. Depuis le début, elle a été chargée de mobiliser une communauté à majorité afro-américaine. Et un jour elle s'est trouvée à une table ronde où chacun, tour à tour, racontait son histoire et disait pourquoi il était là. Et Ashley a dit que quand elle avait 9 ans sa maman a eu un cancer, et parce qu'elle avait manqué plusieurs jours de travail elle a été licenciée et a perdu son assurance maladie. Elle a dû se mettre en faillite personnelle et c'est là qu'Ashley s'est décidée à faire quelque chose pour aider sa maman. Elle savait que ce qui coûtait le plus cher c'était d'acheter à manger, et donc Ashley a convaincu sa mère ce qu'elle aimait par-dessus tout, c'était des sandwichs moutarde-cornichons. Parce que c'était ce qu'il y avait de moins cher. C'est ce qu'elle a mangé pendant un an, jusqu'à ce que sa maman aille mieux. Et elle a dit à tout le monde, à la table ronde, qu'elle s'était engagée dans la campagne pour aider les milliers d'autres enfants du pays qui eux aussi veulent et doivent aider leurs parents. Ashley aurait pu agir différemment. Quelqu'un lui a peut être dit a un moment donné que la cause des ennuis de sa mère c'était soit les noirs qui, trop paresseux pour travailler, vivaient des allocations sociales, soit les hispaniques qui entraient clandestinement dans le pays. Mais ce n'est pas ce qu'elle a fait. Elle a cherché des alliés avec qui combattre l'injustice. Bref, Ashley termine son histoire et demande a chacun pourquoi il s'est engagé dans la campagne. Ils ont tous des histoires et des raisons différentes. Il y en a beaucoup qui soulèvent un problème précis. Et pour finir, c'est le tour de ce vieillard noir qui n'a encore rien dit. Et Ashley lui demande pourquoi il est là. Il ne soulève aucun point en particulier. Il ne parle ni de l'assurance maladie ni de l'économie. Il ne parle ni d'éducation ni de guerre. Il ne dit pas qu'il est venu à cause de Barack Obama. Il dit simplement : " Je suis ici à cause d'Ashley. " " Je suis ici à cause d'Ashley ". A lui seul, ce déclic entre la jeune fille blanche et le vieillard noir ne suffit pas. Il ne suffit pas pour donner une assurance santé aux malades, du travail à ceux qui n'en n'ont pas et une éducation à nos enfants.
YT : Le coup de l'anecdote signifiante est un vieux coup du baratin états-unien. La littérature est à 98 % faite de cela. Même les livres de sciences commencent par l'anecdote signifiante. Tout cela n'est que pur baratin au service de la banque, de l'innovoisie et de la haute formoisie.
Mais c'est par là que nous démarrons. Par là que notre union se renforce. Et comme tant de générations l'ont compris tout au long des deux cent vingt et une années écoulées depuis que des patriotes ont signé ce document a Philadelphie, c'est par là que commence le travail de perfection. "


Traduction de Didier Rousseau et de Françoise Simon
Ammon & Rousseau Translations, New York


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