samedi 25 octobre 2008

Les crimes sarkozystes en Afrique : 3 millions de bébés chaque année


3,06 millions d'enfants Africains sont morts en 2005
AVANT d'atteindre l'âge de 1 an.
C'est 40 % du total mondial de bébés morts.
Quand nait un bébé Africain,
il a un risque sur 10
de mourir avant 1 an.


Je republie les données d'un texte du 14 février

REQUISITOIRE :
DONNEES RECENTES DE L'INED
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http://www.ined.fr/fr/tout_savoir_population/fiches_pedagogiques/duree_de_vie_deces_mortalite/mortalite_infantile_monde/
La mortalite infantile dans le monde
Dans le monde, un enfant sur 20 meurt dans sa première année (en
2005). Cela représente 7,5 millions de décès d'enfants de moins d'un
an en une année.

Une concentration dans les pays du Sud

La plupart des décès infantiles ont lieu dans les pays en
développement. L'Afrique en concentre à elle seule 40 %, alors qu'elle
n'abrite que 14 % de la population mondiale. Deux raisons
l'expliquent : il y naît beaucoup d'enfants (24 % du total mondial) et
le taux de mortalité infantile y est le plus élevé de tous les
continents : 90 pour mille.{ 9 % N d E }
Tableau mortalité infantile monde et continent
Tableau mortalité infantile monde
Le taux de mortalité infantile varie de 1 à 100 selon les pays

L'Islande a la mortalité infantile la plus faible de tous les pays :
sur mille nouveau-nés, deux meurent avant d'atteindre leur premier
anniversaire. À l'autre bout de l'échelle se trouve l'Afghanistan, où
163 nouveau-nés sur mille meurent avant un an. La mortalité infantile
est faible en général dans les pays riches et, à l'inverse, élevée
dans les pays pauvres. Mais certains font exception, le Viet Nam et la
Tunisie par exemple, où la mortalité infantile est relativement
faible. En revanche, la Turquie a encore une mortalité infantile
élevée eu égard à ses performances économiques.

Des moyens de lutte connus

La mortalité infantile était autrefois élevée partout. Elle a reculé
grâce à l'amélioration des conditions de la grossesse et de
l'accouchement et au succès de la lutte contre les maladies
infectieuses. Celle-ci repose sur des techniques simples et peu
coûteuses, notamment les vaccinations, les traitements antibiotiques
et la réhydratation en cas de diarrhée. Une des priorités
d'aujourd'hui est de les diffuser partout sur la planète, notamment
dans les régions comme l'Afrique au sud du Sahara où une partie des
enfants n'en bénéficient toujours pas.
Pour plus d'informations :
World Population Prospects. The 2006 Revision, United Nations, 2007
====================================================
Il y a trois autres pages.

Il est annoncé que
3,06 millions d'enfants Africains sont morts en 2005 AVANT d'atteindre
l'âge de 1 an.
C'est 40 % du total mondial de bébés morts.
Quand nait un bébé Africain, il a une "chance" sur 10 de mourir avant
1 an.

Bolloré, Sarkozy, Chirac et leurs généraux félons ont TUE 3 millions
de BEBES AFRICAINS en 2005.
Ces morts , ces bébés morts le sont à cause du pillage organnisé par
les marionnettes compradores que nous arrêterons et jugerons dans un
GIGANTESQUE NUREMBERG

Les Déby et autres crapules sanguinaires au service du Bolloré Power,
au service du Bouygues Power, au service de la racaille socialiste,
communiste, écologiste, gaulliste, pseudo-libéral, nationaliste qui
ont organisé et soutenu la "présence" militaire francaise en Afrique.

Tous ces Buffet, Voynet, Jospin, Fabius, Villepin, Sarkozy, Chirac, et
toutes leurs cliques ont organisé l'occupation militaire fasciste
colonialiste.

Ils ont organisé l'assassinat des patriotes qui résistaient, de
Sankara et des autres comme le furent les assassinats de Lumumba et
des autres grands Humains des années 60.

Que les Buffet, les Voynet n'imaginent pas passer au travers : ils
furent les collaborateurs du fascism antiafricain !!

Ils portent sur leurs vêtements souillés le sang et les larmes de ces
bébés !

Leur hypocrisie, comme celle du lambertiste-crypto Jospin ne sont que
larmes de crocodiles : leurs machoires tuèrent bien davantage de bébés
pendant leur règne que n'en tuèrent les veritables crocodiles.

Les Buffet, les Voyet, ont leur larmes toutes prêtes, les hypocrites
qui croient à l'existence des races comme le grand Tartuffe (dont les
citations sont sur monsyte) Noël Mamère, ces gens, ces criminels
seront jugés pour leur complicité de l'assassinat de ces 3 millions de
bébés africains .!!!! (15 millions de bébés tués sous le colonat de
Jospin-Buffet-Voynet)

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[NOUVEAU : les derniers ajouts !]

Le LHC et la révolution qui vient : Un principe de précaution "anisotropique" contre l'irresponsabilité des crétins relativistes. Quelle expérience ?




Le LHC et la révolution qui vient : Un principe de précaution "anisotropique" contre l'irresponsabilité des crétins relativistes. Quelle expérience de substitution dans l'anneau du LHC ?

par Yanick Toutain
25 octobre 2008 19:30


La révolution qui vient, les révolutions qui viennent, les six, révolutions sociales, révolution scientifique, révolution philosophique, révolution civilisationnelle vont permettre de mettre en œuvre un moratoire définitif aux imbécillités des irresponsables du CERN
Les prix Nobel que la France a compté, Charpak et le colleur, étant dépourvus de sérieux et d'intelligence, les sous-fifres imbéciles qui composent le troupeau affligeant du crétinisme relativiste ont persisté dans leur intention d'espérer un miracle en faisant construire le LHC.

"En parallèle, je me suis mis à faire de la physique, seul, en lisant les livres. Un jour, j'ai lu un ouvrage américain sur la relativité, et j'en ai pleuré. La relativité, c'est un autre monde ! Un monde intéressant." (G Charpak)


Heureusement, le miracle ne fut pas celui que cette bande d'ânes et leurs sponsors gouvernementaux espéraient : Le miracle fut la panne de leur joujou.
Et une panne tellement miraculeuse qu'elle bloqua pour tout l'hiver 2008* leurs activités d'irresponsables et dangereux apprentis sorciers.

La révolution qui vient permettra de les mettre hors d'état de nuire !

Dès que le pouvoir des capitalistes aura été interrompu par la victoire d'un soviet central formé de délégués (révocables à tout moment) représentant la population française, une équipe munie des documents légitimes et des outils dissuasifs se déplacera jusqu'au CERN, au LHC, et mettra en état d'arrestation la totalité des crétins après leur avoir enjoint de mettre un arrêt immédiat à leurs absurdes et criminelles activités d'ignorants.

Il est en effet logique que des crétins - structurés en bande organisée, au nom de leur prétendue adhésion aux absurdes thèses relativistes de Einstein, - qui ont mis à mettre l'espèce humaine en danger soient mis en accusation et soient déférés devant un tribunal.
Leur activité est bien plus dangereuse que celle d'un prétendu spécialiste qui ramasserait des champignons en fort et qui s'amuserait à les faire déguster à des enfants pris au hasard.
Il est possible que ces champignons soient inoffensifs, il est possible qu'ils soient mortels.

L'ignorance des crétins du LHC n'est pas une hypothèse : ils sont des ennemis avérés de Newton.

Ce constat est facile à faire : la quasi-totalité des prétendus scientifiques français (et certainement au-delà) sont, de façon avérée d'indécrottables adversaires de Newton.

Ils récusent l'espace absolu,(lire Newton et ses propos exacts) ils récusent les lieux absolus, ils récusent les déplacements absolus d'un lieu absolu à un autre lieu absolu, ils récusent le temps absolu, ils récusent, en conséquence, les vitesses absolues.

Ils récuseront, donc, les températures objectives [YT 2008] basées sur les énergies cinétiques absolues [YT 2008), elle-même proportionnelles aux carrés des vitesses absolues.

Toutes ces thèses forment le newtonisme, toutes ces thèses sont le socle du matérialisme, toutes ces thèses sont le socle de la science.

Les crétins relativistes du CERN, les ennemis de Newton, croient aux vitesses relatives, ils croient qu'elles sont les seules à exister, ils croient au temps qui ralentit et aux longueurs qui dépendent de la vitesse de l'observateur.
Toutes choses qui feront éclater de rire nos enfants.
Et rendront ébahis nos petits enfants.

Nos enfants et nos petits enfants connaîtront le LHC.
Mais il aura un autre nom.

LES TACHES DE LA RÉVOLUTION

La révolution ne sera pas destructrice.
Les coupables de mise en danger de la vie d'autrui seront, certes, sanctionnés, de façon pédagogique. Leur honneur sera mis en accusation comme celui de tous les empoisonneurs et criminels (tels les empoisonneurs des victimes du SIDA, tel l'ancien Premier ministre qui réapprendra à raser les murs.)
Les coupables seront sanctionnés, mais l'avenir sera, lui, reconstruit sur de nouvelles bases.

Un tel anneau construit sous terre -, bien avant que nous ne soyons capables de déterminer sérieusement la dangerosité des expériences devant s'y dérouler - trouvera une vocation extraordinaire pour une expérience constructive.



==

==

Il servira à démonter définitivement l'absurdité totale de la croyance en l'"isotropie de l'espace".

Les crétins relativistes les irresponsables constructeurs du LHC se croient immobiles.
Ils croient que les photons d'une lampe s'écartent de celle-ce, à la vitesse de 299 792 458 mètres par seconde dans toutes les directions.
Cette imbécile croyance revient à s'imaginer que le déplacement de la lampe serait ou nulle ou sans conséquence.

N'importe quel enfant sait que s'il lance une balle à la vitesse de 1 mètre par seconde et qu'il courre aussitôt vers la balle, celle-ci ne s'écartera pas à la vitesse de 1 mètre par seconde mais moins.
Tout arrière de match de rugby qui donne un coup de pied à suivre sait que la vitesse de la balle par rapport au sol n'est pas la vitesse de la balle par rapport à lui quand il se met à courir.
Les relativistes non.

Les relativistes croient que le CERN est immobile.
Cela parait absurde.
Mais c'est la plus stricte vérité.
Ces crétins vous diront que sa vitesse est nulle dans le repère "Genève".
Ils vous diront que le CERN ne s'éloigne pas de Genève et donc qu'il est immobile.

Sarkozy a échappé au ridicule d'aller inaugurer cet engin de débiles.
IL s'est épargné CE ridicule.
Dommage.
C'est la panne qui l'a rendu méfiant.
Il est vrai qu'une pareille panne lorsque des scientifiques sérieux font signer une pétition mondiale mettant en cause les compétences des promoteurs de l'engin fait plutôt tache !

Mais cela n'est que secondaire.

LE VRAI SCANDALE : LES CRÉTINS IGNORENT LA VITESSE DU CERN

Tout enfant du 21° siècle saura que la Terre double le Soleil, saura que le Soleil double le centre de la Galaxie.
Tout enfant du 21° saura que les manèges ne sont pas immobiles, que les manèges sont en déplacement.


Et que, en conséquence, les petits chevaux ou les voitures ou les hélicoptères des manèges ne cessent d'accélérer et de ralentir.
Pour se placer devant, derrière, devant, derrière.

Ils sauront, dès 8 ans, dès 6 ans, dès 4 ans que lorsque quelque chose tourne en rond, cette chose qui tourne en rond, elle est aussi en déplacement.
==

==

Des jeux vidéos, et même des manèges placés sur des rails leur permettront de comprendre, dès leur plus jeune âge ce que les crétins Charpak and C° ne comprennent toujours pas.
Cet imbécile met la main à la pâte pour engrainer la jeunesse des foutaises relativistes, des foutaises einsteiniennes, des foutaises des incompétents.
Cet imbécile usurpateur de prix Nobel croit à la relativité, il croit à la mécanique quantique du fasciste Heisenberg.
Il croit aux foutaises positivistes.*

Les positivistes sont une bande d'abrutis.
Ces abrutis ne "croient" pas à la science.
Ils ne "croient" pas que le monde existe.
Il ne "croient " pas que l'univers existe sans eux.
Ils ne "croient " pas que la science consiste à décrire les phénomènes objectifs de l'univers.
Les mouvements en soi.
Les causalités en soi.
Non.
Les positivistes sont des crétins.
Ils croient que la science consiste à recevoir des impressions (venues d'où ? Là-dessus, ils ne sont pas d'accord entre eux) et à classer ces impressions.
Pour les crétins Einstein, pour le crétin bigot Trinh Xuan Tuan, le critère est la beauté.
Si le classement des impressions venues de l'extérieur est beau, alors c'est de la science.
Vous trouvez cela absurde ?
Vous doutez de la véracité de cette assertion ?
Mais allez donc les lire !
Allez lire les textes de ces crétins.

Vous aurez des difficultés à trouver leurs textes numérisées ?
Et pourquoi, croyez-vous ?

Leurs partisans ne sont pas FIERS de leurs gourous !!!
Ce sont leurs adversaires qui doivent dactylographier leurs âneries !!!

Tous ces crétins refusent les vitesses en soi.
Tous ces crétins irresponsables refusent le fait que le CERN a une vitesse propre, une vitesse par rapport au vide.

En CONSÉQUENCE,

Ils refusent que le CERN, que le LHC ait une vitesse dans le vide. Une vitesse par rapport au vide immobile.
Les crétins refusent le fait que le LHC a une vitesse "en soi".
Ils sont trop idiots, et Charpak le premier, pour comprendre qu'il existe une vitesse objective du CERN, une vitesse absolue.

C'est en cela, à cause de son prix Nobel que Charpak figurera en tête de liste des coupables présumés. C'est à cause de sa surface médiatique que l'irresponsable Charpak sera considéré comme le chef "de facto" de ce gang relativiste.
Il croit, et toute la bande avec, que d'improbables miracles obtenus par les opérations alchimiques du LHC leur permettront d'obtenir de nouveaux subsides, de nouvelles récompense.
Ils croient pouvoir prolonger d'une décennie leur escroquerie centenaire.
Car il s'agit d'escrocs.
Il n'y a pas d'autre mot.
La mécanique quantique est une imposture : Même Planck reconnaît lui-même que la causalité ne laisse pas de place aux prétendues ruptures de la chaîne de causalités que revendique le fasciste Heisenberg.
La relativité est une imposture : Il suffit de lire le texte nécrologique que Einstein écrivit pour le décès de son apôtre Langevin.
Einstein avait honte de Langevin. Il le considérait comme un fidèle apologiste. Il écrivit que Langevin aurai pu inventer lui-même la relativité.
Mais c'était le compliment du chef escroc en direction de son disciple gaffeur : Einstein eut toujours des problèmes avec le demi-tour du jumeau de Langevin : c'était médiatique mais bien peu logique !!!!

Ces escrocs ont des salaires, ils ont des maisons, des vacances, des voitures carbone d'assassins écologiques, ils ont un train de vie largement supérieur à celui que la Terre peut fournir à l'humanité.
Ils tirent ce train de vie d'une escroquerie.
Au nom du fait que les portes s'ouvrent automatiquement grâce aux travaux qui valurent le prix Nobel à leur gourou Einstein, au nom du fait que les satellite serait - prétendument - synchronisés grâce à la relativité générale (on attend l'affichage de leurs preuves), ils auraient droit à des privilèges.

Leur privilège sera le déshonneur et la prison.

Voila ce que la révolution leur offrira.

De pareils crétins détruisent les cerveaux depuis un siècle, ils freinent la science depuis un siècle (et de façon aggravée depuis 1927). Ils veulent maintenant mettre en danger l'existence physique de la Terre, elle-même.

Ils ne savent même pas à quelle vitesse ils déplacent leurs électrons.
Ils croient qu'ils tournent en rond dans le LHC (quand il n'est pas en panne)

Ces abrutis n'ont pas compris qu'il y a une composition de mouvement entre la rotation dans l'anneau et L'AVANCEE OBJECTIVE DU LHC dans le vide absolu.
Ces crétins n'ont pas compris le B A BA de la science de Newton.

Ils sont victimes de leurs prédécesseurs qui leur ont caché la vérité.

Quand la BNF va-t-elle se décider, enfin, à NUMERISER LES PRINCIPIA.

Ce scandale participe de l'imposture capitaliste.

La bourgroisie aura couvé en son sein les pires crétins que la Terre aura porté depuis le cardinal Bellarmin, l'interneur de Galileo Galilei.
La bourgoisie aura couvé des mafias, des Joseph Kennedy, ella aura couvé des antres à gangsters ,comme Clearstream qui peut encore essayer de persécuter Denis Robert.
Qu'ils fassent vite,ces gens.
Car les Junker auront bientôt les menottes aux mains.
La révolution arrêtera tous les voleurs, les escrocs les charlantans.
Le premier ministre du Luxembourg qui vient jouer les vierges effarouché est un membre du gang capitaliste qui a mené la Terre à la catastrophe carbone : son pays est un pays criminel écologique.
Sa banque est une banque de mafieux.
Ils ont persécuté Denis Robert : ils auront des comptes, rendre bientôt.
La révolution triomphante va apurer toutes les comptes.

Ces gens connaîtront l'"enfer fiscal" : tous ces capitalistes qui auront permis aux criminels russes de trouver un abri, tous ces gens qui auront participé aux grands hold-ups qui assassinèrent nos frères du Tiers Monde connaîtront le sort des gangsters, des voleurs, des criminels.

La bande relativiste, le gang des amis du Heisenberg qui font une propagande fasciste déguisée, tous ces idéologues qui ont détruit la véritable science connaîtront le sort des idéologues fascistes !
Les probabillités de Heinsenberg qu'enseignent les "professeurs" de "physique" sont de la propagande fasciste.

Ces prétendus hasard, ces prétendues suppressions de causalité, c'est tout simplement de la propagande fasciste.

Pour qu'il y ait un Hitler il fallait un miracle, il fallait casser le déterminisme.
Heisenberg s'en chargea.
Et tous ses disciples, depuis 1927 poursuivent la tâche du maître.

Depuis 1927, tous ces crypto nazillons manipulent les cerveaux des enfants en allant leurs faire croire aux foutaises du fasciste Heisenberg, aux foutaises du papa raté de la bombe nucléaire du 3° Reich.
C'est cela la vérité.

Allez lire Heisenberg, allez lire ses véritables écrits.
Ce fasciste défend ce qu'il appelle l'Occident.

Ses texte postérieurs à la 2° guerre mondiale sont encore des appels crypto fascistes.
Il appelle encore la jeunesse à se dresser contre nos cousins du Sud.
Il prépare la contre offensive nazie.
Et tous les imbéciles de pseudo profs de physique enseignent ses idées.

Les inégalités de Heisenberg - que RIEN, JAMAIS, ne prouva, ne sont que des propagandes fascistes. Des missiles contre la science.

La révolution qui vient, les révolutions qui viennent, mettront bon ordre à tout cela.

Et des miroirs dans le LHC pour connaître notre vitesse objective !


NOTES

Et en plus Charpak est un innovois qui prend ses précautions !!!

L'homme politique que vous admirez le plus est Nelson Mandela...
On ne peut que l'admirer. Mandela, c'est la non-violence, la réponse non violente à une situation exécrable, chose qu'on n'a pas faite en Europe. J'ai un mépris total pour ceux qui ont fait la Première Guerre mondiale, ces grands généraux qui étaient tous des minables. J'ai beaucoup de mépris pour eux et j'ai une grande admiration pour des gens comme Einstein, qui a été capable de s'opposer au militarisme du Kaiser alors qu'il était membre de l'Académie des sciences de Prusse.
Georges Charpak est autant un charlatan en histoire qu'en physique : Mandela a mené son peuple à la catastrophe. Après avoir adopté une politique terroriste imbécile (avec son groupe de crapules formoises staliniennes de l'ANC) et avoir été incarcéré par les racistes, il a obtenu sa libération en échange de la trahison. Les pauvres d'Afrique du Sud ont subi les conséquences de son règne et payent tous les jours l'arrivisme des néostaliniens de l'ANC. Mandela est apparu en Grande Bretagne, récemment, pour ce qu'il est : le misérable petit larbin de l'impérialisme international.
Quant à Einstein, son pacifisme était tel qu'il s'est mis à insulter les pacifiques qui voyaient arriver la deuxième guerre mondiale. Il s'est mis, alors, à dire l'exact contraire de ce qu'il disait précédemment.
Flagorneur d'Einstein qui lui a offert la bible de son fond de commerce, on comprend son intérêt à mentir sur le déroulement de l'Histoire.


*2008 : La précision de la date est à l'intention des générations futures. Ce texte amusé fera date et fera - tout autant - l'amusement des générations futures. Les jeunes lecteurs joueront à prendre conscience de l'écart entre leur monde et ce qu'ils percevront comme une préhistoire.
Pour leur plus grande joie, j'escompte que le maximum des abrutis qui m'insultent dans les newsgroups (et ailleurs) depuis huit, trouvent là l'occasion de faire un festival.
Je souhaite de tout coeur que le maximum de ces crétins diplômés viennent ici - ainsi que dans toutes les copies de ce texte - faire le maximum de commentaires. Je souhaite de tout coeur (en ayant une pensée affectueuse pour les générations futures) que chacun des crétins qui débitent les foutaises de Einstein, des ânes -tel Lauwaert et son chien chien qui nous parlent des accélérations de la relativité restreinte- qui ignorent les thèses écrites par leur gourou, que chacun des imbéciles qui viennent m'insulter à longueur de pages sur le forum fr.sci.physique et sur le forum sci.physics. , tel le voleur d'identité, le faussaire d'email, le voleur d'images Dominique Caudron alias Oncle Dom, se fasse (provisoirement, malheureusement pour lui) une joie de venir, ici ajouter encore quelques uns de leurs borborygmes stupides et dépourvus d'argument.
Cette tâche que j'espère leur part aura une vocation pédagogique immense.
Chaque insulte, chaque hurlement, chaque mot désargumenté, sera une occasion supplémentaire pour les futures génération de mépriser davantage les diplômes, ceux qui les possèdent, et surtout ceux qui en trient argument pour vendre leur camelots et faire commerce d'escrocs de leurs incompétences notoires.
Notoires... en 2018 !
Leurs crachats télématiques sont des médailles, leurs postillons sont les postillons du cardinal Bellarmin, leurs menaces sont les menaces des ignifugeurs qui assassinèrent nos maîtres.
Leurs photos et leur dessins (je pense en particulier à l'abruti chef de meute (provisoirement anonyme...) du site "officieux" de la LCR) sont nos brevets d'anti-stalinisme viscéral.

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samedi 6 septembre 2008

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LANG=en
(((

vendredi 24 octobre 2008

Sarkozy exècre les fonctionnaires : la révolution embauchera 5 millions de chômeurs. Le capitalisme s'effondre. Il faut préparer la relève.

par Yanick Toutain


Le larbin du capital esclavagiste, le larbin du capital financier exècre les fonctionnaires et leurs syndicats.
Il y en a trop.

Celui qui croit ouvrir les yeux quand les indices boursiers signent la condamnation à mort du mode de production qui le nourrit, qui le corrompt, s'en prend violemment à ceux qui mangent encore à leur faim.
Il s'en prend à ceux qui ont un toit, il s'en prend à ceux qui connaissent encore le sens du mot vacances.
Lui et les siens ont écrasé dans l'indifférence générale 20 millions de Français.

Ce n'est plus le quart de la population qui s'écroule, c'est devenu le tiers.

Les capitalistes ont écrasé 20 millions de Français. Le Talon de Fer s'est abattu sur le tiers de la population.

Et ces gangsters organisent une nouvelle crise !

Le prétendu choc pétrolier, relayé par les mercenaires idéologiques du type de l'ex stalinien Yves Montand a servi à écraser 25 % de la population.
Mais cela ne leur suffit pas.
Ils sont en train d'accélérer l'écrasement général.

Le crétin corrompu se "demande s'ils ont bien compris dans quel monde nous vivons !"
Il parle des fonctionnaires. Il parle des grévistes.

Il aura bientôt l'occasion de s'en rendre compte. Quand il voyagera dans les airs, à bord d'un Transall, à destination de l'Afrique, avec les menottes aux poignets, il aura, lui l'occasion de se rendre compte dans quel monde il aura vécu.
En direction du Nuremberg de l'Afrique qui jugera les criminels responsables de la tragédie africaine.

Un monde de larmes, un monde de corruption. Larmes pour les pauvres et corruption pour l'oligarchie et ses valets.
Le crétin refuse les emplois publics.
Il n'a pas encore assez fait de cadeaux aux milliardaires, il n'a pas encore fait assez de cadeaux à ses amis Bernard Arnault, Vincent Bolloré and C°.
Il veut rogner sur les dépenses publiques.

La révolution, elle, créera, instantanément, dès le premier jour, 5 millions d'embauches

Dès le premier jour, la totalité des chômeurs seront appelés à devenir "tuteurs sociaux" en se mettant à la disposition de leurs concitoyens.
Quelle que soit leur spécialité !
Pour un revenu de 1000 euros par mois, 5 millions de chômeurs seront instantanément embauchés.
Cela fera un coût mensuel de 5 milliards d'euros.
Un coût annuel de 60 milliards d'euros.
Une goutte d'eau dans un PIB de 2000 milliards d'euros.

3% de la richesse annuelle suffisent à donner un avenir aux pauvres, un présent !
(Leur magouille immonde du RSA atterrira dans la poubelle !)

Les gangsters qui nous dirigent sont actuellement occupés à se goinfrer.
Ils n'en ont rien à faire ce qui se passe dans les foyers des pauvres, de ce qui se passent dans les rues, sur les cartons des SDF, sous les ponts, dans les rares coins à l'abri du vent que les crapules qui gèrent n'ont pas détruit, fermés.

"L'Etat vient de prêter 1 milliard d'euros à la Société Générale"
Daniel Bouton, le PDG engrange 1,3 millions d'euros.
François Chérèque, le larbin pro-capitaliste de la CFDT ne réclame pas la fermeture des banques, la chute du capitalisme, il demande la démission de Bouton !
Farceur !

Un financier révèle le pot aux roses :
Marc Touati directeur de "Global Equities"
"Le marché est exclusivement spéculatif. Il n'a aucun sens économique"
[France Info 24/10/08 19:02]

Il nous décrit des capricieux occupés à se goinfrer en investissant pour quelques heures dans l'espoir d'un gain gigantesque fait en urgence.

Ils se goinfrent en jouant la baisse.

Renault perd 12,55 % en une séance : Qui a joué Renault à la baisse ?
La révolution publiera les noms ! Tous les noms !
Et confisquera !
TOUT
Michelin -7.21 %

Ils augmentent leurs marges en créant du chômage, du chômage technique.
Ils disent réduire leur production de 20% :
Bravo aux ouvriers de Renault qui résistent au capitaliste qui veut leur faire payer la crise.




Des imbéciles comme Carlos Ghosn qui n'ont même pas anticipé l'urgence de cesser de vendre des engins de mort.
Il faut arrêter de vendre des voitures carbone.
En nationalisant toute l'industrie !

Tous ces vautours ne pensent qu'au fric.

L'avenir de leur système les indiffère.
Ils ont perdu toute leur humanité.
Y compris leur intelligence.
La Bourse de Paris perdait 10 % à mi-séance, en passant sous "la barre" des 3000 points.
Mais elle clôture à 3193.79 points en ne perdant "que" 3.54 % par rapport à jeudi.
Que croyez vous vous qu'il s'est passé ?

Comment justifier que la chute à 10% ait été interrompue pour regagner près de 7 % en une demi séance.
Quelles fortunes viennent de s'accroître en quelques heures ?
Quels magouilleurs ont agi en quelques heures pour truquer y compris leur propre fonctionnement ?
Les gangsters de la finance sont en train de rééditer les tristes exploits de leurs ancêtres américains du début du siècle.
Rumeurs, délits d'initié, faux délits d'initiés, trucages...
Le capitalisme passe la surmultipliée.
Les chutes de 1929 en train d'être largement battues.

Aujourd'hui le Dow Jones perd encore 2,44 % à mi-séance. Il en est à 20% de chute depuis le début du mois.

Londres, Francfort, Madrid ont joué au yo-yo toute la journée.
Qui magouille ?

Et pourquoi les médias gardent-ils le silence sur les trucages qui se produisent dans les coulisses.
Qui est derrière ce gigantesque hold-up ?

Les attaques de banques des années 70, en France, en Italie, cachaient des groupes d'extrême-droite, des groupes fascistes.
Y auraient-il un gigantesque plan international de financement de partis fascistes en prévision de l'inéluctable révolution anticapitaliste.

Nos cousins bolchéviks découvrirent les archives de l' Okhrana , les magouilles, les provocations, les noms des balances, les noms de provocateurs.
La révolution nous donnera accès à toutes les archives des gangsters capitalistes.

Bientôt !


Karl Marx met Nicolas Sarkozy et les Boursiers en accusation. "Là où la jouissance devint crapuleuse". Le capital financier au pouvoir. (Citation)


Karl Marx met Nicolas Sarkozy et les Boursiers en accusation. "Là où la jouissance devint crapuleuse". Le capital financier au pouvoir. (Citations. Extraits)


présentation :Yanick Toutain

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EXTRAIT :

Le renchérissement de la vie en 1847 provoqua en France comme sur tout le reste du continent des conflits sanglants. Face aux orgies scandaleuses de l'aristocratie financière, c'était la lutte du peuple pour les moyens d'existence les plus élémentaires! A Buzançais, on exécuta les émeutiers de la faim ~, à Paris des escrocs repus étaient soustraits aux tribunaux par la famille royale!


EXTRAIT :


L'endettement de l'État était, bien au contraire, d'un intérêt direct pour la fraction de la bourgeoisie qui gouvernait et légiférait au moyen des Chambres. C'était précisément le déficit de l'Etat, qui était l'objet même de ses spéculations et le poste principal de son enrichissement. A la fin de chaque année, nouveau déficit. Au bout de quatre ou cinq ans, nouvel emprunt. Or, chaque nouvel emprunt fournissait à l'aristocratie une nouvelle occasion de rançonner l'État, qui, maintenu artificiellement au bord de la banqueroute était obligé de traiter avec les banquiers dans les conditions les plus défavorables. Chaque nouvel emprunt était une nouvelle occasion de dévaliser le public

(..)

Le déficit budgétaire étant l'intérêt direct de la fraction de la bourgeoisie au pouvoir, on s'explique le fait que le budget extraordinaire dans les dernières années du gouvernement de Louis-Philippe, ait dépassé de beaucoup le double de son montant sous Napoléon,


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EXTRAIT :

En outre, les sommes énormes passant ainsi entre les mains de 1'État laissaient place à des Contrats de livraison frauduleux, à des corruptions, à des malversations et à des escroqueries de toute espèce. Le pillage de l'Etat en grand, tel qu'il se pratiquait au moyen des emprunts, se renouvelait en détail dans les travaux publics. Les relations entre la Chambre et le gouvernement se trouvaient multipliées sous forme de relations entre les différentes administrations et les différents entrepreneurs.

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Le texte est édité d'après un scannage [YT] de l'"édition orange" des Éditions sociales.

Il existe une version en ligne sur marxists.org ils ont un zip pour avoir le texte complet Bravo à eux!

(les italiques sont KM, les gras sont YT)


38 LES LUTTES DE CLASSES EN FRANCE


1. La défaite de juin 1848.


Après la révolution de Juillet, lorsque le banquier libéral Laffitte conduisit en triomphe son compère le duc d'Orléans à l'Hôtel de ville {1. Après la victoire de la révolution de Juillet. le duc d'Orléans (Louis-Philippe) fut proclamé “ lieutenant-général du royaume ” et plus tard roi. A l'Hôtel de ville, siégea le Gouvernement provisoire qui se constitua après le renversement de Charles X.}, il laissa échapper ces mots “ Maintenant, le règne des banquiers va commencer, ”

Laffitte venait de trahir le secret de la révolution.

Ce n'est pas la bourgeoisie française qui régnait sous Louis-Philippe, mais une fraction de celle-ci : banquiers, rois de la Bourse, rois des chemins de fer, propriétaires de mines de charbon et de fer, propriétaires de forêts et la partie de la propriété foncière ralliée à eux, ce que l'on appelle l'aristocratie financière. Installée sur le trône, elle dictait les lois aux Chambres, distribuait les charges publiques, depuis les ministères jusqu'aux bureaux de tabac.

La bourgeoisie industrielle proprement dite formait une partie de l'opposition officielle, c'est-à-dire qu'elle n'était représentée que comme minorité dans les Chambres. Son

opposition se fit de plus en plus résolue au fur et à mesure que le développement de l'hégémonie de l'aristocratie financière devenait plus net et qu'après les émeutes de 1832,

1834 et 1839 2. noyées dans le sang elle crut elle-même sa domination plus assurée sur la classe ouvrière.

{2. Le 5 juin 1832, eut lieu à Paris une insurrection organisée et préparée par la Société des amis du peuple et par d'autres associations révolutionnaires, Ce furent les funérailles du général Lamarque, chef du groupe républicain à la Chambre des députés, qui en fournirent l'occasion. Les organisations révolutionnaires voulaient uniquement faire une manifestation, mais celle-ci se termina par une émeute. Quand les manifestants déroulèrent un drapeau rouge portant l'inscription “ La liberté ou la mort", ils furent attaqués par les troupes. On éleva des barricades dont les dernières furent détruites par le feu des canons dans la soirée du 6 juin.

Le 9 avril 1834, éclata une nouvelle insurrection des ouvriers lyonnais (la première eut lieu en 1831); elle fut provoquée par un Jugement de tribunal contre quelques ouvriers qui avaient organisé une lutte à propos de salaires. Après un combat opiniâtre et sanglant qui dura plusieurs jours, l'insurrection se termina, pas la défaite.

Le 12 mai 1839, les Sociétés ouvrières secrètes disciplinées par Barbès et par Blanqui (Société des familles, Société des saisons) déclenchèrent une insurrection qui fut immédiatement noyée dans le sang et entraîna la condamnation à la réclusion de ses instigateurs.}


Grandin, fabricant de Rouen, l'organe le plus fanatique de la réaction bourgeoise, tant dans l'Assemblée nationale constituante que dans la Législative {1. L'Assemblée nationale constituante siégea du 4 mai 1848 au 26 mai 1849, et l'Assemblée nationale législative du 28 mai 1849 au 2 décembre 1851.} était, à la Chambre des députés, l'adversaire le plus violent de Guizot, Léon Faucher, connu plus tard pour ses vains efforts à se hausser au rôle de Guizot de la contre-révolution française, guerroya dans les derniers temps de Louis-Philippe à coups de plume en faveur de l'industrie contre la spéculation et son caudataire, le gouvernement~ Bastiat, au nom de Bordeaux, et de toute la France vinicole, faisait de l'agitation contre le système régnant.



La petite bourgeoisie dans toutes ses stratifications, ainsi que la classe paysanne étaient complètement exclues du pouvoir politique. Enfin, se trouvaient dans l'opposition

officielle, ou complètement en dehors du pays légal {2. C'est ainsi qu'on appelait sous la monarchie de Juillet la minorité possédante qui avait le droit de vote par opposition aux grandes masses de la population qui en étaient privées.} , les représentants idéologiques et les porte-parole des classes que nous venons de citer, leurs savants, leurs avocats, leurs médecins, etc., en un mot ce que l'on appelait les capacités,

La pénurie financière mit, dès le début, la monarchie de Juillet sous la dépendance de la haute bourgeoisie et cette dépendance devint la source inépuisable d'une gêne financière croissante. Impossible de subordonner la gestion de l'Etat à l'intérêt de la production nationale sans établir l'équilibre du budget, c'est-à-dire l'équilibre entre les dépenses et les recettes de l'État. Et comment établir cet équilibre sans réduire le train de l'État, c'est-à-dire sans léser des intérêts qui étaient autant de soutiens du système dominant et sans réorganiser l'assiette des impôts, c'est-à-dire sans rejeter une notable partie du fardeau fiscal sur les épaules de la grande bourgeoisie elle-même?

L'endettement de l'État était, bien au contraire, d'un intérêt direct pour la fraction de la bourgeoisie qui gouvernait et légiférait au moyen des Chambres. C'était précisément le déficit de l'Etat, qui était l'objet même de ses spéculations et le poste principal de son enrichissement. A la fin de chaque année, nouveau déficit. Au bout de quatre ou cinq ans, nouvel emprunt. Or, chaque nouvel emprunt fournissait à l'aristocratie une nouvelle occasion de rançonner l'État, qui, maintenu artificiellement au bord de la banqueroute était obligé de traiter avec les banquiers dans les conditions les plus défavorables. Chaque nouvel emprunt était une nouvelle occasion de dévaliser le public qui place ses capitaux en rentes sur l'État, au moyen d'opérations de Bourse, au secret desquelles gouvernement et majorité de la Chambre étaient initiés. En général, l'instabilité du crédit public et la connaissance des secrets d'État permettaient aux banquiers, ainsi qu'à leurs affiliés dans les Chambres et sur le trône, de provoquer dans le cours des valeurs publiques des fluctuations insolites et brusques dont le résultat constant ne pouvait être que la ruine d'une masse de petits capitalistes et l'enrichissement fabuleusement rapide des grands spéculateurs Le déficit budgétaire étant l'intérêt direct de la fraction de la bourgeoisie au pouvoir, on s'explique le fait que le budget extraordinaire dans les dernières années du gouvernement de Louis-Philippe, ait dépassé de beaucoup le double de son montant sous Napoléon, atteignant même près de 400 millions de francs par an, alors que la moyenne de I `exportation globale annuelle de la France s'est rarement élevée à 750 millions de francs. En outre, les sommes énormes passant ainsi entre les mains de 1'État laissaient place à des Contrats de livraison frauduleux, à des corruptions, à des malversations et à des escroqueries de toute espèce. Le pillage de l'Etat en grand, tel qu'il se pratiquait au moyen des emprunts, se renouvelait en détail dans les travaux publics. Les relations entre la Chambre et le gouvernement se trouvaient multipliées sous forme de relations entre les différentes administrations et les différents entrepreneurs.

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Ils n'allaient pas jusqu'à demander aux milliardaires d'être les parrains de leurs enfants !!!


La lecture du reste du livre est fortement conseillée aux révolutionnaires. En particulier pour ceux qui l'auraient pas encore compris que Besancenot, Krivine et toute la LCR du NPA préparent des journées de Juin contre les vrais pauvres.


jeudi 23 octobre 2008

Cornelius Castoriadis n'a pas vu la formoisie

par Yanick Toutain


Cornelius Castoriadis est interviewé par Daniel Mermet
(entendu sur France Inter ce jeudi 23 octobre 2008)

La rediffusion d'un reportage de 1996.
Des propos amusants sur les députés.

"Ils sont libres d'élire quelqu'un pour cinq ans, donc ils sont libres un jour tous les cinq ans"

Que cette interview soit l'occasion de revenir sur les théories qu'il tenta de construire dans les années 50.

CASTORIADIS LOUPA L'OCCASION DE PRODUIRE LE CONCEPT DE FORMOISIE

Castoriadis est l'un de ceux qui auraient pu, qui auraient dÜ inventer la formoisie.
Marx aurait du le faire, Engels, Lénine, Trotsky auraient eu l'envergure de le faire.
Mais, à chaque fois l'aveuglement formois - le point aveugle - les a empêchés d'acquérir la lucidité - et donc la bonne foi - nécessaire pour conscientiser cette classe exploiteuse.
Ce furent, à cette époque, les ennemis de classe, les hérauts de la haute formoisie grossissante; les Bernstein, les Kautsky, qui frôlèrent la conceptualisation de la classe formoise.
Plus tard, les théoriciens de la bureaucratisation tournèrent autour du pot. Rizzi et les autres n'avaient pas le bagage marxiste suffisant en économie pour clarifier le concept de capital humain.
Ils étaient aussi faibles sur la question du lien dialectique entre bureaucratie et classe.
Une classe sociale - quelle qu'elle soit - a ses propres gestionnaires.
Mais ces gestionnaires sont, inéluctablement, des formois.
Depuis les scribes égyptiens au PC d'URSS, en passant par les gestionnaires Lettrés de Chine et les fonctionnaires de Napoléon, la formoisie est restée proche de toutes les classes dominantes exploiteuses.

LA FORMOISIE : CLASSE ET/OU BUREAUCRATIE

Cette faiblesse théorique dans le distinguo entre classe et bureaucratie explique beaucoup de ces aveuglements, en particulier celui de Castoriadis.
D'autres faiblesses théoriques ont laissé les meilleurs opposants pratiques sur la touche.
Chliapnikov, Alexandra Kollontaï, Yvan Craipeau n'avaient pas le bagage économique suffisant pour résister théoriquement aux missiles (erronés) des chercheurs formois radicaux que furent Lénine et Trotsky.
Leur bagage sur la question de la valeur, de la plus-value, et plus généralement de la productivité les empêcha de construire la science postmarxiste.
Trotsky lui-même, insuffisant en philosophie et en économie marxistes devint même victime de ses préjugés. Dans son "La révolution trahie" il en vint même à donner une racine biologique à la différence de salaire.

CONTRADICTION DANS LA CONTRADICTION

Les cas de Marx et de Lénine sont, eux, plus complexes à traiter.
Ils mériteraient, pour chacun d'entre eux, un article spécifique.
Le niveau qui était le leur en science économique aurait dû leur faire produire le concept de formoisie dès le 19° siècle pour le premier, au début du 20° pour le second.
Mais ils furent pris en défaut philosophique : ils ne virent pas la contradiction dans la contradiction. Ils ne virent pas le jeune dans l'œuf, il ne virent pas que leur "prolétariat" était déjà devenu l'équivalent du "Tiers Etat" de 1789.
Le Tiers Etat de 1789 n'était déjà plus une classe : la bourgeoisie avait déjà fait sécession, elle roulait déjà pour ses intérêts propres.

SCISSION DU PROLÉTARIAT, NÉGATION DU PROLÉTARIAT
La formoisie du 19° siècle était encore embryonnaire, elle n'allait se développer qu'au début du 20° siècle suite aux plans de formation massifs de la bourgeoisie. De Jules Ferry en France au Mikado au Japon*, les intérêts bien compris du capitalisme réclamaient une main d'œuvre formée et donc, le développement numérique d'une classe formoise.
C'est ce développement qui entraîna le développement des partis socialistes réformistes.
La lutte de classe entre la formoisie et le formariat exploité passait à l'intérieur des partis de la 2° Internationale.
Engels le sentit, il essaya de résister à la formoisie, à ses représentants politiques, mais il ne construisit pas la théorie adéquate.(Lire le texte de Julie Amadis :)
Ni ne lutta pour le mot d'ordre fondamental : Même salaire pour tous !

"MÊME SALAIRE POUR TOUS !" :
MOT D'ORDRE FONDAMENTAL DE LA TROISIÈME RÉVOLUTION

Lénine, lui, fut focalisé sur un point où il apporta, à la fois des lumières et à la fois de la confusion.
Tout ce qu'il écrivit sur l'aristocratie ouvrière, sur les miettes distribuées par l'impérialisme sema la confusion sur le fait que la formoisie s'accaparait privativement, égoïstement quelque chose qui est le résultat de son travail.
La formoisie s'accapare les fruits de son travail.
Elle s'accapare les fruits SOCIALISES de son travail.
C'est l'existence d'un marché mondial qui abouti au fait que cette appropriation se fait en pompant le Tiers Monde.

GLISSEMENTS DE PLUS-VALUE

Les ignares en marxisme traditionnel (en particulier les imbéciles économistes du parti communiste et des eaux ignorantes du pseudo trotskysme dégénéré de la LCR-LO-OCI-PT) ne parviendront pas à comprendre cela.
Mais un Mandel, (comme un Marx) lui, aurait parfaitement compris que, de la même façon que l'entreprise pourvue de machines développées, aspire la plus value des ouvriers des entreprises les moins outillées, les moins productives, de la même façon, les détenteurs du capital humain aspirent la plus value produite par les travailleurs les moins formés.
Cela ne retire rien au fait que l'entreprise la plus moderne produit effectivement PLUS de biens. Cela, en effet, ne change rien au fait que l'entreprise la plus ancienne, la moins productive produit moins de biens par ouvrier.

CAPITAL MACHINE, CAPITAL FORMATION

La clé de cela, c'est le fait que la théorie marxiste contient INTRINSÈQUEMENT le refus de l'appropriation individuelle de la productivité, qu'elle soit issue des machines ou qu'elle soit conséquence de la formation (ou encore qu'elle provienne de l'innovation).

Le concept marxiste de plus-value considère que "une heure vaut une heure".
C'est pour cela que Marx eut autant de mal, autant de difficulté avec la formoisie, et qu'il s'en tira par une entourloupe dans les chapitres du Capital où il aurait dû ANNONCER LA PRODUCTION DU CONCEPT DE FORMOISIE.

Il aurait dû considérer le fait qu'il y avait une plus-value formation, une plus value provenant des connaissances acquises par les travail.
Marx vit bien le travail complexe, il en reprit la terminologie, il parle de "skilled labour", de unskilled labour, il comprend que le travail complexe est un multiple du travail simple, mais il ne raccorde pas cela avec le reste de sa théorie.

"TRAVAIL COMPLEXE DE LA FORMOISIE", enjeu conceptuel stratégique

Et c'est en cela que la découverte du concept de formoisie est, réellement, théoriquement, pratiquement et donc stratégiquement géniale.
C'est la mise en lumière du point aveugle de la théorie marxiste, c'est la mise sous le projecteur du passage où Marx se met à mentir, du passage où Marx quitte la bonne foi qui est la sienne.
Il a, certes, une excuse, une justification fondamentale : la formoisie de 1850 n'est pas celle de 1908.(ni celle de 1882)
La formoisie du Talon de Fer de London qui trahit le formariat pour rallier l'oligarchie et récupérer des augmentations de salaire est contemporaine du grossissement gigantesque de cette classe.
(Et en cela, Nikos Poulantzas - qui vit la formoisie en Allemagne pré-nazie mais l'appelle "petite bourgeoisie" -, est un aveugle)

NÉGATION DE LA NÉGATION

Mais cette "excuse" de Marx est contredite par un autre point : la description du prolétariat comme la dernière classe est totalement contradictoire avec la théorie marxiste en philosophie : elle est une négation de la théorie de la négation dans la négation.
Et ce troisième étage n'est pas une théorie, c'est une bêtise !
Et une bêtise qui nous fit perdre un siècle et demi !

La contradiction du prolétariat, ce fut la formoisie.
De même que la négation du Tiers Etat fut la bourgeoisie.

On a, ici, un exemple historique de l'importance de la philosophie.
C'est ce fait qui produisit la 30° thèse** qui annonçait que la formoisie pouvait ne pas être la dernière nouvelle classe exploiteuse.
C'est cette compréhension philosophique de la contradiction dans la contradiction qui produisit en 1996, la construction du concept d'innovoisie : il était apparu une nouvelle classe exploiteuse.
Il ne fallait pas refaire la même erreur anti-dialectique que Marx avait commise.



Le texte suivant montrera comment Cornelius Castoriadis refusa la formoisie pour des arguments sans valeur.





*Dans Le Thanh Khôi, l'industrie de l'enseignement, un tableau insiste sur ce point dans le développement économique du Japon : l'accroissement du capital humain commence dès la fin du 19° siècle.


** 30 Thèses pour une révolution pédagogique (1993)




Violence sur France 2 : A quand Darcos à la maternelle Varlin ?



La secrétaire d'Etat Valérie Létard est sur place
!

LES INFILTRÉS ONT DÉCLENCHÉ UNE RÉACTION

La maltraitance contre les personnes âgées suscite l'indignation.
Ou est-ce le passage à la télévision ?
Car pour ce qui concerne la fessée qu'a reçue le petit Kévin, l'administration laisse courir...
Pas de visite de Darcos à l'école maternelle Varlin pour interroger la coupable ATSEM;

Ni de convocation de la témoin Julie Amadis !

Car pour ce qui concerne la vantardise de la directrice Véronique Combret qui se vantait de taper le petit Luciano, pas de visite de Darcos à l'école Varlin de Caucriauville !

Ni de convocation de la témoin Julie Amadis.

Car pour ce qui concerne l'enfant battu qui s'était plaint d'avoir été jeté à terre par sa mère, pas de visite du ministre Darcos à l'école Varlin.

Ni de convocation de la témoin Julie Amadis qui demanda aux instits si elles avaient fait un signalement.

Car pour ce qui concerne l'enfant qui s'était fait tirer les cheveux... aucune réaction de l'administration.

Pourtant l'Inspecteur d'Académie du Havre avait annoncé aux syndicats qu'il allait convoquer Julie Amadis !!!

Quelle infamie !

Pourtant deux lettres en recommandé ont été postées par Julie Amadis au mois de juin à destination du Recteur de Seine Maritime (en sus de la transmission par voie hiérarchique)

Julie Amadis demandait - en sus de la reddition des comptes et de la chronologie des faits - à quelle école elle pourrait postuler où elle ne risquerait pas de voir des violences physiques ou psychologiques (comme à la maternelle Varlin, comme au collège Léo Lagrange - qu'elle avait déjà signalées en juin 2006)


La violence est acceptée par le Recteur de Seine Maritime.
Il a trouvé une solution pour cela :
Julie Amadis, le témoin a été victime d'un licenciement déguisé : son contrat d'un an n'a pas été renouvelé par la complice des brutes, la principale Carole Hervieu.
Vous êtes prévenu : vous êtes témoin, donc vous allez vous retrouver à l'ANPE, aux ASSEDIC - comme Julie Amadis (qui de plus subi la vengeance hypocrite de l'administration : pas un centime versé depuis la fin août !!! et cela pour quelqu'un qui touchait 534 euros par mois)


Ces gens ont des comportements abjects, infâmes.

Les violences contre les personnes âgées que la télévision a mises en lumière sont indignes.
Les coupables devront être sanctionnées.
Elles devront être purement et simplement licenciées et interdites de se trouver en position de réitérer leurs actes délictueux.

Les coupables des mauvais traitements à l'encontre des enfants de la maternelle Varlin du Havre, les enseignants infâmes, la maîtresse qui tire les cheveux du petit Oussine, la directrice qui se vante de taper le petit Luciano, doivent être purement et simplement licenciées.
Elles doivent être interdites de travailler en présence d'enfants.


Et toute la chaîne hiérarchique qui a protégé les brutes, depuis la principale du collège Carole Hervieu jusqu'au Recteur de Seine Maritime - en passant par l'Inspecteur local IDEN Patrick Deplanque qui a tout couvert en protégeant avec acharnement Véronique Combret - doivent être licenciée et interdite de travailler en situation de réitérer leurs délits.

Et toute la chaîne des coupables et de leurs protecteurs devra voir la totalité de ses droits civiques supprimée.
Taper des enfants de moins de sept ans sera un crime dans la législation révolutionnaire.

Ce que la bourgeoisie ne fera pas dans le cadre de son administration, les classes exploitées, les classes dominées, les classes humiliées le feront.

La colère du peuple sera terrible !

Rien ne sera oublié !

L'auteur de ce texte a été convoqué à la police (ainsi que Julie Amadis) pour répondre d'une menace d'inculpation en diffamation.
Une plainte déposée par deux coupables - Véronique Combret et sa protectrice en violence Carole Hervieu.
Au mois de juin.
Aucune nouvelle n'a été reçue de cette plainte.
A moins qu'une décision de classement sans suite n'ait été prise dans la clandestinité.

Ce serait bien dans les traditions d'un tribunal où la transmission de faux en écritures publiques ne semble pas gêner cette hiérarchie judiciaire locale, tradition qui aurait fait éclater de rire notre chère Antigone !

Nous serons dignes de son combat !

L'illégalisme ne dérange pas une administration qui garde à sa tête un Xavier Darcos qui se faisait l'avocat d'une brute alcoolique qui frappa le jeune Alexandre (le fils du gendarme qui eut le courage de faire son devoir – lui !).
La - faible - condamnation de cet agresseur à une ridicule peine d'amende aurait du inciter le défenseur de celui-ci à démissionner de son poste.


Toutes les brutes inhumaines seront sanctionnées !




NOTES

La chronologie des faits (lettre recommandée au Recteur de Seine Maritime)



mercredi 22 octobre 2008

Solidarité avec Romain Dunand : La politique sarkozyste contre l'Afrique n'est pas vichyste, elle est nazie. Ce sont 3 millions de bébés qui meurent c



Solidarité avec Romain Dunand : La politique sarkozyste contre l'Afrique n'est pas vichyste, elle est nazie. Ce sont 3 millions de bébés qui meurent chaque année. Plus que les 2,6 millions de morts de 1942.

par Yanick Toutain
22 octobre 2008


Le militant de RESF, organisation formoise, militant de la CNT, syndicat formois radical, Romain Dunand a été condamné (l'objet du prétendu délit est ici).
Des juges aveugles ou corrompus l'ont condamné en première instance

"Le 14 février, le tribunal correctionnel de Paris avait reconnu ce militant coupable d'outrage à personne dépositaire d'une autorité publique et l'avait condamné à payer une amende de 800 euros ainsi qu'à verser un euro de dommages et intérêts à verser à M. Sarkozy, partie civile au procès."

Un président de la République, coupable de forfaiture, martyrise l'Afrique en soutenant des gangsters déguisés en présidents de la République : Idriss Déby, Paul Biya et autres gangsters larbins de la France A Fric.

Il n'y a jamais de bandes de gangsters dans les tribunaux africains : les gangsters sont les pouvoirs !

Ce président Sarkozy, corrompu par Vincent Bolloré remercie son corrupteur en protégeant le camp de travail.
Au Cameroun, le gangster local, le Pétain-Laval du coin, Paul Biya, menace de mort le syndicaliste Michael Agbor.
Les juges français ne voient rien.
Ils sont aveugles.

Ces menaces sont proférées parce que ce syndicaliste (et 10 000 autres travailleurs) réclame de gagner plus que le salaire d'esclave qui leur est versé par le corrupteur Bolloré (et la famille esclavagiste belge Fabri).
Mais les juges français sont aveugles.

Et en appel, l'avocat général, aux ordres de la barbarie esclavagiste réclame une aggravation de la peine contre Romain Dunant, il réclame une amende de 1000 euros.

1000 euros, c'est le travail mensuel de 20 esclaves de Bolloré.
Mais ce fait, l'avocat général ne le voit pas, il est aveugle.

Il plaiderait pour l'ordre public ?
Quel ordre ?
L'ordre néonazi qui règne en Afrique?
Un ordre qui fait 3 millions de victimes par an.
Le procureur XXX plaide pour l'ordre colonialiste esclavagiste.
Il réclame 1000 euros à Romain Dunand.
1000 euros, ce sont deux mois de travail des nouveaux enseignants embauchés par le sarkozysme triomphant !
1000 euros ce sont deux fois 534 euros que gagnent en un mois les nouveaux enseignants déguisés sous le nom d'assistants pédagogiques.

Mais 1000 euros, ce sont des miettes dans la poubelle du bateau du milliardaire Vincent Bolloré.

Le procureur au service du sarkozysme triomphant réclame à Vincent Dunant qu'il paye le prix d'une miette de la poubelle du bateau de Vincent Bolloré.
Une miette que le président corrompu a trouvée sur l'île de Malte.

Une miette de 1000 euros que le corrupteur Bolloré peut jeter dans sa poubelle.
1000 euros, ce sont 20 mois de travail d'un esclave camerounais exploité par Bolloré.
Ce corrupteur peut jeter 1000 euros de miettes dans sa poubelle : ce n'est pas un travailleur qu'il exploite. Ce sont 10000 exploités qui sont rendus en esclavage par Vincent Bolloré. 10000 exploités sur le seul site de Kienké.
Combien d'autres esclaves ailleurs ? Dans toute l'Afrique ?





Ce gangster esclavagiste qu'est Vincent Bolloré - qui sera condamné pour ce crime après la révolution triomphante - utilise l'armée française pour organiser, pour protéger ses crimes.

L'exécuteur Déby (le terme est de François Xavier Verschave), l'exécuteur Déby est protégé par l'armée française.
Au Tchad comme au Cameroun, l'armée française défend les gangsters déguisés en présidents.
Comme le gangster Laval, comme le gangster Pétain (gangster en 1940, gangster en 1917), les gangsters Déby, Biya et leurs collègues sont protégés par une armée d'occupation, une armée d'invasion.
Ces gangsters sont protégés par l'étranger.

La France n'est pas comparable à Vichy, la France est comparable à Berlin.
L'armée nazie a envahi la France.
L'armée française a envahi l'Afrique.
Et cela dure encore !


L'armée française est comparable à l'armée nazie.
Les envahisseurs font 3 millions de bébés africains morts chaque année.
3 millions de bébés morts par assassinat sanitaire.

Et le coupable de cet assassinat sanitaire a un nom et un statut.
Son nom est Nicolas Sarkozy.
Son statut est celui de corrompu.
Il est le corrompu de Vincent Bolloré.

Qu'un avocat général, tel un nouveau Créon, veuille laisser son nom à la postérité comme le défenseur d'un corrompu notoire, libre à lui.
Que le procureur XXXX vienne laisser son nom comme le nom du larbin du corrompu Sarkozy, libre à lui.
Comme tant d'autres, en échange d'un salaire d'exploiteur, il a renié toute son éducation, ses idéaux d'enfant, il a renié le message de l'idéologie chrétienne qui fut sans doute la trame des enseignements qu'il reçut : il défend la barbarie, le crime, l'esclavagisme. Il défend les puissants, la corruption, l'assassinat sanitaire dont sont victimes 3 millions de bébés africains.

Il est aveugle ?

Que nenni !
3 millions, ce chiffre est celui d'un rapport de l'INED, institut gouvernemental, chargé d'informer le Premier ministre.
L'avocat général laissera son nom pour la postérité comme celui qui a poursuivi le défenseur des esclaves en fuite.
Car il s'agit de cela.

Il s'agit d'esclaves en fuite !

RESF et Romain Dunant sont pareils à l'Américain Henry David Thoreau qui défendu la cause des militants antiesclavagistes.
Nous sommes des millions de John Brown, nous sommes des millions de Henry David Thoreau.

ET LA CHASSE AUX ENFANTS CONTINUE (Ecoutez la chanson)




Et tous les juges expulseurs, et tous les procureurs auront leurs noms inscrits sur un mausolée télématique.
Pour l'éternité électronique.

Le procureur rejoindra le tristement célèbre Edward Greely Loring (1902-1890), l'infâme juge du Massachusetts qui a acquis la célébrité en ordonnant que les esclaves Thomas Sims et Anthony Burns soient rendus à leurs maîtres, dans le cadre de la Loi contre les Fugitifs.
Ce misérable fut contraint de démissionner grâce à la campagne menée sous le leadership de l'abolitionniste Lloyd Garrison (1805-1879).

Nous sommes les abolitionnistes du 21° siècle !

Nous sommes les militants qui renverseront le système esclavagiste Sarkozy-Bolloré.
Nous renverserons la barbarie capitaliste, nous jugerons les capitalistes esclavagistes. Et tous leurs larbins !

Il n'y a pas de comparaison avec Vichy en France.
Vichy était le territoire occupé.
En 2008, le territoire occupé est l'Afrique.

Tous ceux qui disent stop, tous ceux qui décident de suivre l'huile de palme de la plantation Bolloré à Kienké, qui décident de suivre le produit de leur travail, ils arrivent en France.
Ils fuient le camp de travail Bolloré-Sarkozy qu'est devenu le Cameroun, que sont devenus tous ces pays où les Bolloré, les Bouygues et tous ces gangsters esclavagistes font travailler les gens pour moins que le SMIC.




Car c'est de cela qu'il s'agit : le SMIC est une loi d'ordre public !
Tout français qui fait travailler quelqu'un sur terre pour moins que le SMIC est un délinquant.

Il ne rime à rien de décréter des lois qui cesseraient de s'appliquer hors des frontières.
Au nom de quelle légitimité, un Bolloré pourrait-il s'affranchir de la loi française et devenir un esclavagiste ailleurs.

Les crimes que la morale réprouve en France ne sauraient devenir des actes autorisés par la loi naturelle, la coutume ou tout autre paravent rhétorique.
Les crimes en France sont des crimes hors de France.
Les délits en France sont des délits hors de France.

Comment un citoyen français pourrait-il prétendre bénéficier des avantages des Lumières, de la révolution de 89, de 93 et aller prétendre exercer son droit imprescriptible à l'esclavagisme.

Il serait certes, dans la tradition de l'esclavagiste Napoléon !!!

Mais nous parlons de la loi actuelle.

La loi actuelle bannit, réprouve condamne, sanctionne l'esclavagisme.

Comment des citoyens français pourraient-ils devenir des marchands d'esclaves hors des frontières.

Seuls des juges corrompus, des juges aveugles, des imbéciles pourraient ne pas comprendre cela.

Car enfin !

Qu'un royaume quelconque, qu'une île Cayman quelconque se mette à autoriser le crime, en invitant les riches étrangers à venir s'y amuser, et la France expulserait les citoyens de ces pays qui viendrait, en France, chercher un refuge.
Un refuge contre les crimes d'un Bolloré, d'un Sarkozy.

Car il s'agit de crime !
Il s'agit d'assassinat.

Vincent Bolloré et Nicolas Sarkozy, le corrupteur et le corrompu sont solidairement coupables d'assassinat sanitaire, de délinquance économique, de meurtres de masse.

Tous ces Africains assassinés par les gangsters gouvernementaux d'Afrique sont les marionnettes des corrupteurs, ils sont les marionnettes des généraux français.

L'armée française, comme armée d'occupation a froidement assassiné des citoyens ivoiriens : la vidéo de l'hôtel Ivoire le prouve.
Les papiers d'identité de plusieurs des assassins en uniforme apparaissent même sur certains document.
Il s'agissait de mettre au pas un peuple en révolte.
En révolte contre la France A Fric, en révolte contre les esclavagistes venus de l'éttranger.
Et la France en uniforme a tué !

Et des juges ne voient rien ?

Des juges sont aveugles !

Des juges auraient peur ?

Ils auraient peur qu'il leur arrive le sort du juge Borrel ?




Ils auraient peur de suivre l'exemple de ce juge courageux assassiné par des ordres venus de Paris, assassiné par des ordres venus de la France A Fric, assassiné tous les jours encore par les truqueurs, les délinquants, infiltrés dans l'appareil étatique français et qui protègent tous les jours les assassins directs

Mais enfin, qui sommes-nous ?

Sommes-nous des dégénérés, des barbares, des infâmes ?

Allons laisser notre humanité disparaître sous la pression, la voix, les menaces des barbares.

Les barbares sont les héritiers de Charlemagne, massacreurs de Saxons, les héritiers de Julius Caesar - qui mit en esclavage 1 million de Gaulois -, les héritiers de Napoléon qui mis aux fers la petite Rose âgée de 8 ans, née libre.

Depuis la Françafrique Arrivent vos remplaçants
Quittez le moindre doute Vos morts pour Richepance
C'est la suite logique En vous exterminant

Rose avait six ans ( Séparée de sa mère )
La fille de Praxelle ( Acte juridictionnel )
Vendue au plus offrant ( Par contrat à Basse-Terre )
Elle fut vendu parce que métisse ( 19 décembre 1806 )


Les barbares, ce sont les esclavagistes.
Ce sont les policiers qui courent à la chasse aux esclaves en fuite.
Ce sont les policiers rendus fous par des années de politique sarkozyste et qui pratiquent la "justice" du KKK dans les cages d'escaliers.




Les barbares, ce sont les juges qui renvoient chez eux les esclaves en fuite - esclave fuyant la violence de Bolloré, la violence de ces néonazis qui considèrent l'Afrique de la même façon que les patrons hitlériens considéraient la main d'œuvre offerte à eux par Hitler.
Quand Hitler offrait une main d'ouvre quasi gratuite à Hitler, Sarkozy, à la suite de Chirac, de Mitterrand, de Giscard, de Pompidou, du général esclavagiste De Gaulle, met à la disposition des patrons esclavagistes une main d'œuvre quasi gratuite.

Le nom du procureur ne sera jamais oublié.

Il sera rejoint, par les noms de tous ceux qui oseront s'en prendre aux amis des esclaves en fuite.

Il sera temps, bientôt, que la classe formoise, prenne conscience que son combat est un tonneau des Danaïdes.
Il serait temps que les militants formois de RESF, de la CNT finissent par comprendre que seule l'abolition de l'esclavage permettra la fin de ces fuites, la fin de ces poursuites.
Seule l'abolition de l'esclavage néocolonial permettra aux Africains de rester là où ils veulent vivre.
En échange d'un salaire décent.
En échange de 1000 euros par mois.

Cela implique que la revendication "Troupes françaises hors d'Afrique" prenne vie sociale.
Cela implique la chute de la barbarie capitaliste.
Nous y travaillons.
Les vautours de la Bourse, nous procurent, actuellement, une aide considérable.
Réjouissons-nous-en.



PS Le distinguo de l'avocat du mis en examen est lamentable : Sarkozy est corrompu, à la fois comme personne ET comme président. Il est coupable de forfaiture, privativement pendant ses vacances - en tant que corrompu (Malte ET Égypte - pour ce qui est déjà rendu public) - et lorsqu'il envoie des troupes au Tchad pour remercier son corrupteur Bolloré, l'ami de Déby.
Le délit d'outrage implique que l'outragé ait un honneur à défendre.
Il y a belle lurette que Nicola Sarkozy a perdu le sien.
Lorsqu'il se préoccupait de trouver des aéroports disponibles au Rwanda quand le génocide (et les livraisons d'armes de la France à l'intention des génocidaires) continuait, sa conduite lui valait déjà la perte définitive de son honneur.
Les tribunaux révolutionnaires clarifieront ce qui le préoccupait le plus : exfiltrer les criminels génocidaires, fournir des armes aux troupes françaises d'appui aux criminels du Hutu Power ou fournir, à nouveau, des armes aux criminels génocidaires.
Mais quelque que soit la gamme des appuis qu'il organisait à ces crimes barbares, la question de son honneur a autant d'importance historique que celle des criminels Julius Caesar, Charlemagne, Napoléon, Hitler ou Pétain.
Il y a juste une différence : il ajoute à cela une particularité très spéciale.
C'est un crétin.
Il a réussi à duper les stupides électeurs français.
Ils ont ouvert les yeux depuis.
Il dupe actuellement les dirigeants européens.
Ils ouvriront tôt ou tard les yeux.

Souhaitons aux personnels juridiques de cesser rapidement de se ridiculiser en laissant supposer qu'ils ne se sont pas rendu compte, ni de la perte de l'honneur de ce personnage, ni de son profond crétinisme.
Il semble que les derniers événements syndicaux prouvent que la bonne voie est choisie (il est vrai que l'imbécile Dati - la sœur du trafiquant protégé - aide bien)


Souhaitons que nos cousins Africains puissent rapidement bénéficier de cet état de fait.


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Lire aussi

CODEDO (COllectif pour une DEpénalisation du Délit d'Outrage)




mardi 21 octobre 2008

Frédéric Lordon, le clown du SLAM ou encore un autre idéologue au service de la formoisie exploiteuse.



par Yanick Toutain

21/10/08 21:14


J'avais pris des notes hier lundi 20/10, lors de la rediffusion sur France Inter, de l'interview de Frédéric Lordon par Daniel Mermet.(31/1/2008) afin de démasquer l'imposteur.

Un transcripteur courageux découvert sur le site de Là-bas donna la copie complète du texte.

En voici donc la critique complète.

(on peut lire aussi)


Frédéric Lordon est un idéologue formois.

Il produit, il fabrique des idées, des pseudo-analyses.

C'est son métier.

Il est très bien payé pour cela. Il touche bien plus que 1000 euros par mois.

Frédéric Lordon est un exploiteur.

Il vit sur le dos de ses contemporains. Il exploite la partie pauvre des salariés français.

Et, en échange de cette plus-value extorquée aux salariés français pauvres, aux Français pauvres, il fabrique des élucubrations.

Il a une petite usine, une petite entreprise à produire des pseudo-analyses.

Ces analyses ont un but simple.

Défendre et augmenter les privilèges de la classe formoise, reproduire et élargir la quantité de plus-value que vole la classe formoise aux autres salariés.

Actuellement, il mène une campagne politique : il veut que les capitalistes reversent à la classe formoise une grande partie du travail volé au Tiers Monde.

Ce petit monsieur, ce petit idéologue aurait des idées géniales.


Il invente des acronymes programmatiques : le SLAM serait son œuvre majeure.

C'est en réalité la MALA.

Mais Frédéric Lordon est un économiste.

Parler français n'est pas assez stylé. Et, de plus, si ses analyses économiques feraient rire Marx (et Jack London), il a - pour compenser le risque d'hilarité qu'il pourrait déclencher chez les postmarxistes (et les vrais marxistes) - une capacité de communication efficace.

De la même façon que la "théorie des élastiques" des charlatans de la "science" physique a acquis un vernis de sérieux en devenant "théorie des cordes ", et a acquis la notoriété sous ce déguisement plus noble, de la même façon, la MALA de Frédéric Lordon, la "Marge Actionnariale Limite Autorisée" est devenue SLAM !

Style ! [staj:l] Style ! [staj:l]

"C’est ça que j’appelle le SLAM. Le SLAM c’est un acronyme formé d’après une locution anglaise ça veut dire : Shareholder Limited Authorized Margin, donc en bon français, ça serait Marge Actionnariale Limite Autorisée"

Frédéric Lordon a inventé le taux de profit maximum autorisé.

Karl Marx serait plié de rire en deux devant pareille absurdité.

On serait allé expliquer aux patrons de Google que l'auto-investissement leur était interdit et qu'ils devaient tout reverser à l'administration.

Il est extraordinaire de constater que dans chaque pseudo-rebelle formois sommeille un stalinien qui s'ignore.

Ce stalinien qui rêve d'un socialisme capitaliste géré par la bureaucratie formoise veut limiter les profits et.... en contrôler l'affectation.

Pour parvenir à ce délire néo-planiste (car ce profit accaparé par la bureaucratie il faudra bien en déterminer l'usage), ces foutaises menchéviques, il construit tout un itinéraire pseudo-logique destiné à mettre en valeur le capitalisme industriel.

Sa stratégie consiste à poser les jalons d'une scission entre le capitalisme actionnarial (le méchant) et le capitalisme industriel (les gentils).

Il faut construire les bases de la nouvelle alliance historique entre la formoisie et la bourgeoisie des entreprises.

Cette perspective lumineuse - qui nous permettra d'échapper , dans les rêves de Lordon, à la révolution bolchevique,- nous est présentée dans un dialogue entre Daniel Mermet, le génial concierge des repaires de la formoisie exploiteuse et le génial inventeur du SLAM.

Tout partirait de 1986.

La bourgeoisie actionnariale, confinée dans sa cavernes; dans sa grotte tout au long du 20° siècle (depuis Hilferding) aurait été réveillée par le misérable Ulysse Bérégovoy.

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"DM : pour vous FL il y a une date très importante dans l’histoire récente de notre beau pays, c’est 1986, c’est la loi de déréglementation financière, et vous considérez qu’un certain “ journalisme décérébré ”, c’est vous qui le dites, ne met pas assez en avant cette date que vous considérez comme une charnière. Pourquoi ? parce que c’est le moment où par cette loi de déréglementation financière on a vu la finance “ actionnariale ”, je vous cite, prendre le pouvoir et ce pouvoir vous le comparez à ce que peut être, ou ce qu’a pu être le pouvoir dans certaines sociétés sur certaines sociétés : tantôt de l’église, tantôt du parti unique, tantôt de l’armée, donc nous vivrions, selon vous, sous l’empire et l’emprise de cette finance actionnariale.

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Le génial découvreur Lordon a l'insulte facile : "décérébrés" seraient ses opposants.

Il faudrait avoir été privé de cerveau pour ne pas voir que l'année 1986 serait le tournant du siècle.

Il est drôle de voir la formoisie française devenir le centre du monde.

La défaite politique de la classe ouvrière anglaise sous Thatcher, il ne la voit pas, la défaite politique de la formoisie exploiteuse russe et donc de la classe formoise mondiale, il ne la voit pas !

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FL : Oui, c’est vrai qu’il y a un certain journalisme qui a une inclination pour la commémoration débile et insignifiante, qui fête toutes les choses anecdotiques et parfaitement secondaires et qui oublie toutes les choses importantes - pourtant elles ne sont pas en si grand nombre... - mais il y en a certaines tout de même qu’on ne peut pas louper. J’aime beaucoup rappeler cette date de 1986 qui est la loi de déréglementation financière, loi votée à l’époque des socialistes, c’est Pierre Bérégovoy qui en avait eu l’initiative - ça aussi je ne me lasse pas de le répéter - et dont je soutiens qu’elle est l’évènement peut-être le plus important qu’ait connu la société française dans le demi-siècle écoulé.

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Quel farceur !

Il est évident que le principal évènement de la société française des années soixante fut la décolonisation - c'est à dire la défaite provisoire de la classe capitaliste dans sa composante esclavagiste -, et il est aussi que le principal évènement de la société française des années 90 fut la défaite de la formoisie russe.

Seuls les crétins chauvins croient encore le principal évènement de leur pays se produit DANS leur pays.

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Lorsque cette loi est votée on change de monde.

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rien que ça !!

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Alors évidemment comme disait, un philosophe moustachu, je veux parler de Nietzsche, les idées révolutionnaires arrivent sur des pattes de colombe, et à l’époque personne ne s’en est aperçu mais en fait c’était la première étape d’une transformation de première grandeur, qui allait emporter toute la société française, et aussi tout les sociétés occidentales, et qu’on a résumée sous le nom de “déréglementation financière ”.

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Le malheureux Bérégovoy, avant de se laisser suicider par des officines fascistes eut le bon goût d'agir pour emporter "toute la société française, et aussi tout les sociétés occidentales, et qu’on a résumée sous le nom de “ déréglementation financière ”.

Au-delà de l'arrogance du franco-français, il fallait démontrer par la bande l'importance historique de la loi.

Comme si la loi était ce qui change l'histoire !

Comme si la loi n'était pas la rédaction sur le papier d'un rapport de force momentané (ou d'un rapport de force espéré" comme dans le cas des lois "clandestines" : le texte d'EDVIGE sanctionnait un rapport de force espéré... mais que n'avaient pas ses rédacteurs).


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"Alors la loi de 1986 c’est le premier étage de la fusée. Qu’est ce qu’elle fait cette loi, outre qu’elle introduit de la concurrence dans le petit milieu des agents de change etc... - mais ce n’est pas le plus important - ? Elle abolit surtout les restrictions qui existaient jusqu’ici à la liberté de mouvements des capitaux. Donc les capitaux internationaux peuvent maintenant aller et venir sans la moindre entrave. En particulier tous les capitaux de la finance américaine - parce que c’est un haut lieu de concentration du capital financier - vont pouvoir se déverser sur le marché français, en repartir comme bon leur semble, et tout le monde à l’époque pense que ça va être une bénédiction pour notre économie. "

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Tout cela est présenté comme si l'impérialisme américain n'avait jamais existé. Comme si les entreprises cotées en bourse avaient été interdites aux financiers américains !






Même le pédagogue Jack London l'a écrit :


"Aujourd'hui, les capitalistes des États-Unis possèdent des centaines et des centaines de millions de dollars d'obligations mexicaines, russes, italiennes ou grecques." (Le Talon de Fer Hachette Diderot page 169)


Qu'il y ait une modification sanctionnant les défaites de la classe formoise, qu'il y ait eut, effectivement des facilités, au niveau international, apportées au capital financier US, mais que pour autant cela ait eu un rôle historique, relève de la farce.

Il est évident que la création de Apple, de Microsoft, de Google (et des Beatles, et des ... Simon and Garfunkel) auront eu, dans l'histoire humaine un rôle incommensurablement plus grand que la "loi Bérégovoy".

Mais Lordon ne comprend ni la lutte de classes (ou alors celle qui rapporte plus de fric a SA classe d'exploiteurs) ni la lutte de strates.

Il ne voit pas le fait que le leadership mondial est progressivement accaparé par les secteurs les plus innovants de la société.

Il ne voit pas la formoisie (dont il est le petit larbin) , il voit encore moins l'innovoisie.

Il ne voit pas la classe innovoise formée des membres corrompus de la strate des innovants.

Frédéric Lordon ne voit pas que la classe des détenteurs de droits d'auteur, des détenteurs de brevets est le phénomène économique et sociologique le plus marquant du siècle.

Cette irruption d'une nouvelle classe, dans la seconde moitié du 20° siècle est un évident historique de portée bien plus élevée que la circulation de capitaux financiers - et des facilités légales à cette circulation.

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"DM : En 86 est-ce que la France avait le choix de ne pas le faire, de ne pas promulguer cette loi, de ne pas l’adopter ?

FL : A l’époque le choix était encore ouvert mais le débat s’était goupillé dans des termes tels qu’évidemment cette affaire nous était présentée comme une nécessité absolument inéluctable. En l’espèce l’un des grands arguments qui était fourni par les géniteurs de la réforme en question avait déjà trait aux arguments de la concurrence puisqu’on nous disait : “ écoutez, regardez, les américains ont fait leur déréglementation financière, les anglais sont sur le point de la faire à leur tour et voilà, les places boursières vont entrer en concurrence internationale, par conséquent, il est de la plus haute importance que la place de Paris s’aligne. ” Ça c’était un argument parmi tant d’autres. Il y en avait d’autres qui ont peut-être pesé plus encore mais, qui sont des arguments plus techniques, je ne sais pas s’il est très utile de s’y attarder. Mais l’essentiel c’est qu’encore une fois cette date de 1986 est la première étape, qui va être suivie par deux autres qui sont, à mon avis, au moins aussi importantes. Et ce sont ces trois choses qui forment cette espèce d’ensemble qu’on appelle la déréglementation financière. "

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Pour la construction de son argumentaire, qui a pour fonction de faire croire que la loi est plus importante que le rapport de force, qui a pour fonction de faire croire que l'économie est plus importante que la politique, il passe sous silence les étapes de sa thèse hors de France.

Il glisse rapidement sur la Grande Bretagne et la victoire POLITIQUE du thatcherisme.

Ce faisant, il nie la responsabilité historique de sa propre classe sociale.

Il nie la trahison de la formoisie dont les sommets décidèrent sous Mitterrand de laisser les petits formois glisser vers la rue, la misère et la mort.

1986, en France, c'est aussi l'année où les guignoleries de Julien Dray et de l'aile droite dégénérée de la LCR détournent la jeunesse de la révolution avec leur magouille SOS racisme : les petits poissons pilotes du gangster Mitterrand.

C'est aussi l'accumulation des obstacles posés par les socio-colonialistes et les stalino-colonialistes pour empêcher la juste révolte de la population.

C'est aussi la marionnette Le Pen agitée par les héritiers de Scheidemann et de Noske.

Mais c'est aussi la défaite politique de la formoisie entérinée aux élections législatives du printemps, qui va voir une résurgence de la proto-formoisie étudiante, à l'automne et en décembre, après 10 ans de léthargie, la mort de Malek Oussekine par les troupes fascistes du trafiquant de drogue Charles Pasqua.

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"La deuxième de ces choses, c’est le processus de concentration de l’épargne des salariés sous une forme financiarisée dans le bilan de ces grands investisseurs institutionnels que sont les fonds de pension et les fonds mutuels. L’épargne du petit investisseur, l’épargne du petit retraité, isolé, tout seul, ça n’est rien, ça ne compte pour rien, c’est une goutte d’eau dans l’océan des mouvements de capitaux. Par contre l’épargne agrégée, concentrée par ces grands captateurs que sont les investisseurs institutionnels, alors ça c’est la force de frappe financière par excellence dans le système. Et donc ce sont les mouvements de cette épargne agrégée qui vont faire la dynamique des cours des actifs, leur hausse, leur écroulement parfois etc..."

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Une nouvelle fois, le charlatan Lordon, pour défendre sa classe , en vient à nier les détails. Ces détails donnent le grain du tableau. Il est bien différent de la vision "globale" que cherche à imposer le formois Lordon : ce sont les formois US, les salariés exploiteurs de Dallas et d'ailleurs qui viennent martyriser leurs "frères de classe" au niveau international.

Le problème n'est pas le niveau d'agrégation de l'épargne des salariés qui pose problème, c'est le fait que l'accumulation de plus-value accumulée par les sommets de la formoisie transforme les exploiteurs de cette classe en exploiteurs capitalistes.

Les veuves de pompiers de Dallas (excellent reportage chez Mermet : Là-bas si j'y suis) qui viennent, avec leurs complices français, acheter le tout le centre de Marseille, la rue de la République, en poussant les pauvres marseillais vers les taudis et vers la rue sont des crapules formoises.

Il serait temps que Lordon (et Mermet) se décident à comprendre le fait que leurs collègues "placent leur argent" révèle le fait qu'ils fréquentent des gangsters exploiteurs.

Aucun humain honnête sur Terre ne peut "placer" d'argent.

Quand on gagne 1000 euros par mois, on n'a pas d'argent "à placer".

L'importance de ces placements est le résultat du fait que les veuves des pompiers de Dallas sont des gangsters qui ont volé les Afro-Américains homeless des rues de New York et tous les pauvres qui les ont rejoints.

Ces dames sont une mafia, un gang nourri et structuré au sein de la classe formoise que défend le valet Frédéric Lordon.

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"DM : c’est ce qu’on appelle les fonds d’investissement ?

FL : Non, les fonds d’investissement c’est encore une autre sorte de bestiole. Les fonds d’investissements sont des fonds qui investissent mais hors la Bourse, hors les marchés de capitaux. D’une certaine manière, il y a beaucoup d’entreprises qui ont finalement expérimenté de manière très douloureuse la contrainte actionnariale, celle qu’elles vivent en étant cotées en Bourse, et qui ont imaginé qu’elles pourraient retrouver des marges de liberté et vivre mieux en sortant de la Bourse précisément - ceci pour dire tout de même que la cotation boursière n’est pas le meilleur des mondes économiques, contrairement à ce qu’on nous raconte d’habitude... Ces entreprises qui ont imaginé vivre mieux en sortant de la Bourse, ce faisant, se sont jetés dans les pattes d’un certain type d’investisseur, assez particulier, qu’on appelle les fonds d’investissement - en anglais “ private equity ” -... et elles ont troqué la peste contre le choléra. Les fonds d’investissement, c’est la grande tendance actuelle de la finance, et les entreprises souffrent mort et passion sous la tutelle de ces fonds, dans des formes légèrement différentes, mais finalement pas tellement, que lorsqu’elles étaient sous la contrainte actionnariale proprement boursière. "

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Qu'il ose le dire : les fonds d'investissement sont, pour une bonne part, des agences d'exploitation de la formoisie à l'encontre des classes inférieures.

les pilotes d'avion - les chouchous du renégat ex-trotskiste Gérard Filoche qui ont leur retraite ou leurs économies placées dans de tels fonds vont chercher à pressurer le maximum de salariés.

Ils vont même réussir à transformer leurs frères formois en formariat, en salariés exploités, en salariés chômeurs, en salariés SDF, en chômeurs... morts...

Ces pilotes d'avion sont des gangsters.

Ils sont des formois-bourgeois, de la même façon qu'il existe des innovois-bourgeois dont les droits d'auteur sont devenues des actions.

Les fonds de pension et les fonds d'investissment contiennent le racket de la haute formoisie à l'encontre des classes exploitées.

Ca, à cette échelle, c'est un phénomène nouveau !

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Daniel MERMET : Alors ça a entraîné quoi cette financiarisation de l’économie ?

Frédéric LORDON : Ca a entraîné la libéralisation d’une des puissances du capital qui maintenant a le pouvoir de faire valoir ses exigences sans qu’on puisse lui opposer la moindre résistance. C’est la raison pour laquelle, vous le rappeliez à l’instant, j’évoquais des situations qui vont paraître extrêmement différentes, mais qui sont dans leur fond semblables, par exemple celles de sociétés entièrement dominées par un certain type d’institution. Il y a des sociétés qui vivent sous la tyrannie d’une institution théocratique, par exemple d’une église, où c’est l’église qui régente tout, qui a le dernier mot sur tout. Il y a d’autres sociétés où c’est un parti unique qui règne en totalité. Il y en a d’autres enfin où c’est l’armée l’institution qu’on craint par excellence, celle qui en dernière analyse aura le dernier mot. Et bien, toutes démocratiques qu’elles s’imaginent, les sociétés capitalistes contemporaines vivent sous le joug d’une puissance de cette nature qui est évidemment très différente dans sa forme, c’est la puissance financière actionnariale. La puissance financière actionnariale est celle qui a désormais les moyens - et ces moyens sont inscrits dans des structures, dans un certain état des structures, celle de la libéralisation financière précisément -, la puissance actionnariale, donc, est celle qui a les moyens d’imposer à tout le corps social la satisfaction pleine et entière de son désir. Or une puissance va toujours au bout de ce qu’elle peut, elle ne s’arrête que lorsqu’elle rencontre une force opposée et supérieure à la sienne. Mais nulle part la finance actionnariale ne rencontre une telle force, par conséquent à aucun moment il ne lui vient à l’idée de modérer ses propres réclamations, à aucun moment il ne lui vient à l’idée de réguler ses propres exigences.

Il en résulte une dérive absolument sans fin de ce que la finance réclame et obtient. Et cette dérive, on peut en donner une mesure tout à fait précise : ça se voit par exemple dans les contraintes de performance que l’actionnariat institutionnalisé impose aux entreprises. Cette performance, on la mesure avec un indicateur très particulier qu’on appelle le “ ROE ”, le Return on Equity en mauvais anglais financier, qui signifie en gros taux de rendement des capitaux propres investis, le taux de rentabilité des capitaux. Il faut savoir qu’à la fin des années 80, pour le taux de rendement des capitaux, la norme était autour de 2-3% pour les entreprises françaises, pour certaines des plus grandes - et puis elles ne se portaient pas si mal à l’époque d’ailleurs... A partir du milieu des années 90, la contrainte financière commence à produire tous ses effets et la finance réclame, non plus 2-3 %, mais 10%. Et puis quelques années plus tard elle réclame 15 %, les fameux 15% dont on a beaucoup parlé d’ailleurs mais qui appartiennent au passé ! Maintenant ça serait plutôt 20% qu’il faudrait sortir pour être vraiment dans le haut du panier. Il y a même un numéro récent de l’hebdomadaire anglais ami des marchés, The Economist, qui tombe en pâmoison sur le cas de la banque Goldman Sachs qui sort un “ ROE ” de 40% ! Alors bien sûr The Economist s’aperçoit que c’est un cas un peu exceptionnel, mais enfin la question qu’il faut se poser c’est : quelles sont les forces qui vont interdire que l’exception d’aujourd’hui ne devienne la norme de demain ?

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Tout cela n'est que du délire : c'est l'instance politique qui décide de l'évolution des sociétés.

C'est la trahison historique de la formoisie qui a décidé de composer avec le capital depuis 40 ans qui explique la situation.

La quantité de fric qu'accumule le capital - financier ou industriel - n'est que la conséquence de cela.

Quand Michael Moore** nous indique que le niveau des revenus des patrons américains est passé de 45 fois le niveau des salaires de leurs employés à 254 en 2003 et plus de 400 fois maintenant, c'est le même phénomène : une contre révolution politique. Point n'est besoin de loi pour ce résultat.

Tout cela provient de ce que la formoisie a renoncé à ses tâches historiques pour venir lécher les bottes du Capital.

Le larbin DSK qui a renoncé aux présidentielles françaises pour accepter de devenir président du FMI est le lécheur de bottes délégué par sa classe sociale formoise.

Sa classe lèche les bottes et leurs politiciens les lèchent aussi.

Qu'un traquenard le contraigne à lécher encore plus bas, tellement bas qu'il finisse par devoir renoncer à son poste n'est que le symbole de la chute de la formoisie répétante, classe à bout de souffle.


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DM : Frédéric LORDON est-ce qu’il y a un effet de vases communicants, ces 15%, 30, 40 % etc... voilà des actionnaires qui s’enrichissent c’est des rentiers d’autrefois qui s’enrichissent mais est-ce que ça a une incidence sur l’emploi, sur... Vous citez le cas de l’usine Nestlé de Saint Menet qui ferme en 2005, selon vous, parce que le taux de profit dégagé n’était que de 9% alors que les actionnaires exigeaient 13%.

FL : Ce n’est même pas moi qui le dis, c’est l’entreprise Nestlé qui l’a avoué avec une naïveté confondante, mais ça s’est une impudence qui est un signe des temps. Il y a des arguments obscènes qu’on ne prend même plus la peine de dissimuler. Il y a eu une époque tout de même où le capital ne fermait ses établissements que lorsque ceux-ci étaient déficitaires. Mais ça c’est une époque révolue et qui s’enfonce dans un passé lointain maintenant. Désormais le capital exige non seulement, évidemment, que ses établissements soient profitables, mais qu’ils le soient au-dessus d’une norme elle-même en constant relèvement. Donc, en effet, l’usine de Saint-Menet ne dégageait qu’un taux de profit de 9% - il faudrait mettre “ que de 9% ” avec plein de guillemets tout de même -, alors que la norme du groupe, évidemment sous la pression actionnariale, c’est désormais 13 %. Et c’est là qu’on voit les effets de la finance sur l’emploi. Car en effet la finance désormais n’autorise que des investissements qui dépassent une certaine norme de rentabilité financière de plus en plus exigeante. Par conséquent, il y a un très grand nombre d’investissements qu’on faisait par le passé, parce qu’ils dégageaient une rentabilité qui était ce qu’elle était, qui était parfois pas extravagante mais qui était suffisante, ou on en tout cas dont on se suffisait, et qui permettait d’alimenter des projets de croissance d’emploi etc... Donc, comme l’ont noté pas mal d’observateurs, on est dans un régime du capitalisme qui est notoirement “ sous-investissant ”. Alors évidement il en résulte des pertes de croissance et d’emplois phénoménales.


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La place manque pour épingler les idioties de Lordon dans le détail ici.

En effet, le capital machine n'est qu'un capital secondaire.

Le principal capital est devenu d'abord le capital formation.

Ce qui entraîna le grossissement de la classe formoisie, détentrice de ce capital.

Mais, de nos jours, le principal capital, celui qui produit le maximum de gains de productivité, c'est le capital innovant.

Le sous-investissement fondamental n'est donc pas machine, il est la persistance d'un système scolaire qui a plus de 25 ans de retard.

Ce que je voyais mes élèves de cours moyen faire en janvier 1982, il y a 26 ans, bien peu d'élèves le font en 2008, en France : JOUER à faire du calcul mental, JOUER à inventer des contes, JOUER au jeu du blé (ancêtre de Age of Empires), etc etc...

C'est cela le principal sous-investissement.

Combien d'élèves écrivent des poèmes, inventent des histoires, apprennent l'histoire avec des jeux de simulation, inventent des airs de musique ?

C'est cela le principal sous-investissement.

Un sous-investissement en formation qui se double d'un dramatique sous-investissement en capacités innovantes.

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DM : Parce que Frédéric LORDON, dans nos esprits, il y a deux forces qui s’opposent, il y a le capital et il y a le travail, c’est la vision qu’on a du monde depuis pas mal de temps, depuis le début du XIXème siècle par exemple, il y a deux forces qui s’opposent. Et aujourd’hui vous dites non il y a une troisième force c’est-à-dire qu’entre le capital dans le sens de l’entreprise avec le Chef d’Entreprise, avec cette aventure que constitue l’entreprise, il y a une force qui contrecarre et qui s’oppose à cette force là c’est le travail et l’intérêt des travailleurs, bon, or ce que vous dites c’est qu’à partir de cette foutue date de 1986 arrive un autre, un troisième élément qui est ce que De Gaulle disait “ la politique ne se fait pas à la corbeille ” et tout d’un coup c’est la corbeille qui fait la politique.

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Inénarrable Daniel Mermet. Journaliste fabuleux. Scientifique charlatan. Ignare en hsitoire de l'économie.

Retournons lire Jack London (c'est encore plus amusant que d'aller chercher chez le vieux Karl)


"Alors, je vais vous montrer quelque chose qui n'est pas un rêve, répondait Ernest. - Et ce quelque chose, je l'appelle l'Oligarchie. Vous l'appelez Ploutocratie. Nous entendons par-là les grands capitalistes et les trusts. Examinons où est le pouvoir aujourd'hui.

"Il y a trois classes dans la société. D'abord vient la ploutocratie, composée des riches banquiers, magnats des chemins de fer, directeurs de grandes compagnies et rois des trusts. Puis vient la classe moyenne, la vôtre, Messieurs, qui comprend les fermiers, les marchands, les petits industriels et les professions libérale. Enfin, la troisième et dernière, vient ma classe à moi, le prolétariat, formé des travailleurs salariés"

(La note de bas de page du livre donne la composition aux USA en 1900 : classe des ploutocrates 250 251; classe moyenne, 8 429 845; classe du prolétariat, 20 393 137.) (Talon de Fer Hachette Diderot page 179)


On peut remarquer que la haute formoisie des Lordon, des médecins, des pilotes d'avion, des ingénieurs, etc, s'est glissé au sommet de la classe moyenne.

Ces pleureurs et leurs larbins idéologues (tel Frédéric Lordon, tel Daniel Mermet, tel François Ruffin et tous les idéologues du Monde Diplomatique et des sphères pseudo-trotskistes) viennent se faire passer pour des prolétaires ainsi que les bourgeois de 1789 prétendaient être le Tiers Etat.

Cet unanimisme n'a plus de sens depuis que le jaune de la corruption formoise a réussi à fabriquer un vilain méchant gros canard formois qui se nourrit sur le dos des autres salariés.


Mermet voit trois classes. Il y aurait donc "unité" du prolétariat. Depuis le "chercheur" (chercheur pas trouveur) du CNRS qui va gagner 7500 euros jusqu'à Michael Agbor qui gagne 50 euros en ramassant l'huile de la SOCAPALM.

Le premier gagne 150 fois plus que le travailleur camerounais.

Le premier exploite plus de cent ouvriers.

Qu'importe !

Pour Mermet c'est une seule classe !

La classe des exploités !!

Rigolons.


Je n'essaye plus de laisser des messages pour son émission : seule la formoisie peut s'y exprimer !


LA mise en valeur de la scission au sein de la classe bourgeoise participe de la campagne d'embrouillamini. Daniel Mermet craint la révolution. Il craint l'égalitarisme. Il craint le salaire à 1000 euros imposés à tous les Terriens.

Il faut donc semer la confusion !


"ce que vous dites c’est qu’à partir de cette foutue date de 1986 arrive un autre, un troisième élément"

Énorme farce !


FL : Ah oui, c’est le propre de son hégémonie, c’est à ça qu’on voit le degré de domination qu’elle a acquis sur le corps social, c’est qu’effectivement, une fois de plus, elle a les moyens d’imposer ses réquisits à toute la société, pas seulement à la politique au sens des politiques publiques, ça d’ailleurs ça fait belle lurette, mais évidemment à la politique industrielle des entreprises elles-mêmes, et bien sûr ça fait considérablement changer la configuration sociale du capitalisme. En effet, on passe pour ainsi dire d’une configuration, disons, binaire, où la lutte des classes s’exprimait en un affrontement entre le capital et le travail, à ce qu’on pourrait appeler un problème à trois corps. Finalement il y a trois entités qui sont en interaction : il y a le travail, et le capital si vous voulez est subdivisé en deux sous-espèces : le capital industriel et le capital financier. Alors un problème à trois corps c’est intéressant parce que ça ouvre plein de possibilités stratégiques nouvelles, des possibilités d’alliances parfois bizarres mais qu’il faudrait pourtant envisager, on va peut être y venir dans un instant. Mais le point important c’est qu’en effet le capital ne doit pas être saisi comme une entité homogène. Bon on savait déjà qu’il y avait des petites entreprises et puis des grosses, elles n’avaient pas les mêmes intérêts, elles ne répondaient pas nécessairement aux mêmes logiques etc... Mais le clivage essentiel qui fracture le capital, c’est bien celui qui oppose la logique industrielle qui est celle du développement, de la construction de l’empire, de la réalisation de choses, et puis celle qui est la logique du capital patrimonial qui ne connaît pas autre chose que l’accumulation financière et la rentabilité pour la rentabilité. Le capital financier, à la limite, ça lui est tout à fait équivalent d’investir dans une usine de yaourts ou dans un fabricant de centrales nucléaires, la seule chose qui compte pour lui c’est, au bout du compte quel est le taux de rentabilité qui va sortir de ce tuyau là ? Et si le taux qui sort du tuyau “ centrale nucléaire ” baisse, qu’à cela ne tienne, on se rabattra sur le tuyau des yaourts et ceci sans le moindre affect, dans la plus parfaite indifférence aux choses faites.

Il a fallu toutes ces lignes à Lordon pour en arriver à la pierre philosophale :

"En effet, on passe pour ainsi dire d’une configuration, disons, binaire, où la lutte des classes s’exprimait en un affrontement entre le capital et le travail, à ce qu’on pourrait appeler un problème à trois corps. Finalement il y a trois entités qui sont en interaction : il y a le travail, et le capital si vous voulez est subdivisé en deux sous-espèces : le capital industriel et le capital financier."


Grâce à cette entourloupe où la formoisie disparaît, où l'innovoisie n'existe pas, où ni l'innovoisie bourgeoisie (Mc Cartney) ni la bourgeoisie innovoise (Bill Gates) ne sont apparues, Lordon peut inventer un pays magique à trois corps où son programme miracle va faire merveille !!!


On va pouvoir commencer à zapper pour aller à l'essentiel :



DM : quelle que soit la casse sociale éventuellement, ça, ça n’a aucune importance.

FL : Alors là c’est carrément la dernière roue du carrosse, effectivement, là c’est une considération de quatrième ordre pour ces gens là....

DM : ...Alors que dans le capitalisme industriel et celui qu’on va regretter dans un instant c’est-à-dire le capitalisme paternaliste, les patrons, pour reprendre cette catégorie avec évidemment un chapeau huit reflets et un gilet avec une chaîne de montre en or est obligé, quand même de tenir compte de ses employés, de ses salariés, de ses travailleurs...


Mermet pense sans doute à Bolloré qui paye 50 euros par mois au Cameroun, à l'excellent reportage sur les clandestins de Bouyghes qui bossent sous le SMIC en France ?

Ils tiennent compte de leurs travailleurs plus que les financiers !!!


FL : D’abord je pense que l’analyse de la configuration actuelle du capitalisme - qui est tout de même tellement rude pour le salariat d’aujourd’hui - ne doit pas conduire à une relecture enjolivante ou mythificatrice, du capitalisme du passé. Ce n’est pas tant que le capitalisme industriel porterait en soit, une espèce de vertu intrinsèque du dialogue social, c’est plutôt que, sans la contrainte financière actionnariale, le capitalisme industriel peut s’adonner plus librement à ses propres pulsions de développement, de croissance et d’expansion, et que dans cette pulsion là, dans une certaine mesure, le salariat peut y trouver son compte.

Tout ce délire et le délire qui suit provient de ce que Lordon n'a rien compris à la lutte des strates.

Il est évident que la classe capitaliste, elle-même, est scindée en trois strates : capitalistes innovants, capitalistes répétants et capitalistes parasites.

Les derniers prennent leur coupon.

Mais les deux premiers, qui travaillent, ont un rôle positif ou négatif, plus ou moins grand concernant le processus de productivité historique.

Un Edison est l'exemple de capitaliste innovant.

Son travail d'inventeur et son travail d'industriel aura rapproché l"humatnité du jour où nous serons 6 milliards d'innovants, de créateurs, de chercheurs, d'artistes, sur Terre.

Ce critère de productivité historique est le critère qui détermine les capitalistes innovants.

Il est évident que ce critère de productivité historique comme celui de productivité locale ont un rôle à jouer quant aux marges de plus-value à redistribuer.

C'est le capitaliste le plus innovant qui aspire la plus-value des secteurs les plus rétrogrades.

Quand, étudiant, je fréquentais les marchands de viande, dans les petits matins d'hiver, quand les racistes venaient prendre livraison de leur contingent de travailleurs immigrés pour nous conduire sur la zone industrielle afin de nettoyer des secteurs pourris d'une usine chimique ou transbahuter des bouteilles de gaz, nous avions affaire aux capitalistes industriels et à leurs larbins sous traitants.

Le paternalisme dont parle Mermet n'était là que le vernis raciste du colonial indécrottable.



Il peut y trouver son compte sous la forme d’investissements de croissance, c’est-à-dire d’emploi pour ce qui le concerne en dernière analyse. Donc le capitalisme industriel, tant qu’il n’est pas borné par la finance et limité à produire des investissements d’une rentabilité faramineuse, est plus généreux en emplois et en projets de croissance dans lequel le salariat trouve à s’inscrire, mais d’une manière qui ne fait pas faire - de quelque façon qu’on attrape les problèmes - qui ne fait pas faire l’économie des luttes sociales - mais ces luttes sociales sont toutes choses égales par ailleurs, rendues plus faciles.


Il n'y a RIEN à voir entre Wall Mart et l'industrie du jeu vidéo.

Cette description n'en rend pas compte.

IL n'y a rien à voir entre les entreprises de robotiques et les plantations de Bolloré.

Cette description n'en rend pas compte !


Aujourd’hui les agents du capital industriel sont un peu retors et hypocrites à leur manière : maintenant qu’ils vivent objectivement sous la contrainte actionnariale ils savent très bien renvoyer la patate chaude aux étages supérieurs. C’est-à-dire que lorsque le salarié vient négocier une amélioration des conditions de travail, des temps, des cadences, des augmentations salariales ou quoi que ce soit de cette nature, désormais le patron a beau jeu - et objectivement il y est fondé - de répondre, “ écoutez je voudrais bien mais j’ai mes actionnaires sur le dos et les ordres ne viennent pas de moi ”.

DM : C’est ça il est dépossédé et il a plus de pouvoir le patron...

FL : ... Voilà, alors le patron peut raconter qu’il n’a plus de pouvoir.

DM : Vrai ou faux ?

FL : Ne nous exagérons pas les choses, il n’est pas une petite chose fragile et vulnérable tout de même, mais il est exact que le patron industriel n’est plus absolument maître chez lui comme il l’était auparavant. Il doit rendre des comptes à une puissance nouvelle, qui, elle, est en pleine expansion, très agressivement d’ailleurs, c’est la puissance actionnariale. Et pourquoi ceci ? Parce que la puissance actionnariale a les moyens de le débarquer, c’est ça la grande menace, n’est-ce pas ! Le patron dans cette affaire, lui aussi à sa manière, joue ses intérêts vitaux.


Les gentils industriels, homogènes sont bien embêtés par les vilains financiers !

Quel charlatan !

Heureusement qu'on pourra retourner relire Daniel Guérin pour comprend pourquoi l'industrie lourde allemande finançaient les nazis !


DM : Alors Frédéric, on en est où aujourd’hui de cette emprise de la finance sur l’économie ? On est dedans ? on en sort, ça commence on en est ou ?

FL : Elle s’approfondit, elle ne cesse de s’approfondir depuis deux décennies qu’elle a été lancée, et on n’en voit pas le bout. Et c’est ça qui m’impressionne le plus parce que, finalement, on est toujours voué par le libéralisme à re-parcourir les leçons du passé, et d’un passé qu’on doit revisiter maintes et maintes fois. Les configurations libérales du capitalisme, on a expérimenté ça dans les années 20-30, on sait quels dégâts ça avait fait et évidemment il serait...

DM : où ça ? Aux États-Unis vous pensez ?

FL : Oui aux États-Unis, la crise financière et la grande récession avaient traversé l’Atlantique s’étaient propagées à l’Europe. Évidemment il serait extrêmement schématique de rabattre une période sur l’autre et de dire qu’on est dans la répétition pure et simple, mais tout de même : il y a des traits communs qui ne peuvent pas manquer de frapper les esprits. Et donc ce qui m’impressionne énormément c’est que nous redécouvrons - je dis pas nous découvrons - nous redécouvrons les méfaits de la finance et notamment son instabilité intrinsèque.



Tout à coup, le passé libéral financier ressurgit dans son analyse.

Mais il ne nous explique pas ce qui se serait passé entre deux : Il serait obligé d'expliquer que le keynésianisme n'était PAS un phénomène économique mais un phénomène POLITIQUE.

La bourgeoisie US avait décidé de passer une ALLIANCE avec la classe formoisie.

Les mécanismes économiques, la relance de Roosevelt etc ... tout cela n'était que la construction d'une sorte de front populaire, une sorte de coexistence pacifique , c'est à dire une ALLIANCE PROVISOIRE ENTRE LA CLASSE BOURGEOISIE ET LA CLASSE FORMOISE

C'est cela que les deux aveugles rivés sur leur guidon ne veulent surtout pas voir !


Et c'est dans le cadre de cette alliance que le poids politique de la branche financière de la bourgeoisie a été quelque peu restreinte.


Car depuis deux décennies que la libéralisation financière a été lancée sur les rails, on ne cesse de passer d’une crise financière ou monétaire monumentale à une autre. Depuis le début des années 90 c’est extraordinaire, on ne peut pas passer quatre ans d’affilée sans un accident majeur. En 92-93 il y a eu les deux crises du système monétaire européen, on n’est pas dans l’ordre de la finance actionnariale mais on est toujours quand même dans le domaine de la finance déréglementée. 97 : première crise financière internationale. 98 : resucée. 2000-2001 : éclatement de la bulle internet. Et à chaque fois le choc se transmet inévitablement par un certain nombre de canaux bien connus à l’économie réelle, et donc les amusements de la finance quand ils se terminent mal, c’est-à-dire dans le mur, ont des conséquences extrêmement lourdes : en termes de restriction du crédit, de fermetures d’entreprises, de plans de licenciements ; et c’est toujours l’emploi qui est la variable d’ajustement en dernière analyse. Et ce qui me frappe, c’est qu’en dépit de la récurrence de ces crises monumentales, dont certaines peuvent être candidates à entrer dans les livres d’histoire, en dépit de cette récurrence je ne vois aucun processus d’apprentissage. Et là je dois dire également que le capitalisme est un bestiaux impressionnant par ses capacités de résilience tout de même. A chaque fois on croit qu’il va finir par terre ou dans un grand fracas, et l’énorme chose tremble sur son piédestal et puis, broum, se remet d’aplomb et c’est reparti pour un tour.


Le culot !

L'énorme chose barbare reprend sa place parce que la classe formoise la laisse faire.

Ce sont Lordon et ses pareils, tous les hypocrites du Monde Diplomatique et tous les idéologues corrompus qui permettent à la bourgeoisie de ne pas payer ses crises.

Rien qu'en France, tout observateur honnête peut comprendre comme Krivine, Besancenot et la LCR, depuis décembre 1995, sabotent systématiquement les luttes sociales , luttes qui posent directement la question du renversement du capitalisme !

Ces Lordon and C° sont la petite musique idéologique pour huiler les cerveaux de ces crapules saboteurs. Ils sont la petite fanfare pour aligner des mots susceptibles d'adoucir les mauvaises consciences : il y a tout de même 3 millions de bébés africains qui meurent annuellement.



DM : Et pourquoi ? si vous nous dites pourquoi on va s’en sortir là (rires)

F L : Et bien parce que le capitalisme fait payer ses pots cassés par le salariat.


MENTEUR !

C'est le Tiers Monde qui paye la principale note !!!

Ce que perd la haute formoisie, elle veut le récupérer sur le dos des Sénégalais, des Ivoiriens : les partis socialistes de ces pays sont les chiens de garde de la haute formoisie française. Rien d'autre !


Ce sont des dégâts qu’il passe par profits et pertes sans même y penser, et n’y a aucun réaction politique face à l’enchaînement de ces évènements, dont on peut se dire quand même qu’un jour il en surviendra un de plus forte taille et qui entraînera des destructions telles que, cette fois-ci, il faudra bien se décider à faire quelque chose. Et donc le but de la manœuvre, si possible, ça serait quand même d’avoir une petite idée pour mettre un terme à cette instabilité financière et aux dégâts qu’elle ne cesse de répandre au travers des sociétés avant qu’il ne se produise une de ces catastrophes de très grande ampleur, dont l’expérience historique montre qu’en général elles se finissent mal.

DM : Solution donc contrefeux


"Mal finir", surtout pour les privilégiés formois !!!

Mais Frédéric Lordon fait roule le tambour !

Il va nous soumettre son idée génialissime !

FL : Voilà l’idée que je soumets au débat et qui, encore une fois, part de cette prémisse que le capitalisme n’est pas une espèce de cosmos harmonieux où s’ajustent dans une cinématique bien ordonnée les offres et les demandes....

DM : c’est pourtant ce que croient pas mal de...

FL : C’est ce que croient beaucoup de gens en effet et c’est ce qu’on essaye de nous faire croire aussi : c’est que c’est l’harmonie réalisée à quelques petits cahots près mais insignifiants... Non ! le capitalisme est une arène où s’affrontent des puissances, et des puissances inégales bien sûr ; et là maintenant il y a une puissance qui surpasse toutes les autres, qui maltraite toutes les autres et à laquelle il va falloir mettre le holà. Et à une puissance on n’oppose rien d’autre qu’une autre puissance. Laquelle ? Ben écoutez ce n’est pas difficile, quelle est la puissance qui reste à notre disposition ? C’est celle de la loi, tout simplement, et en l’espèce c’est celle de l’impôt. Alors la proposition que je fais est la suivante - car, depuis qu’on se penche sur ce problème d’enrayer cette espèce d’avancée fantastique de la finance, on tourne toujours d’habitude autour de la question des restrictions à la liberté de mouvements des capitaux. C’est une excellente idée sur le fond. Elle n’a qu’un inconvénient politique pour l’heure, c’est que le principe de la parfaite liberté de mouvement des capitaux est inscrit dans les textes les plus sacrés, à savoir les traités européens... Je rappelle en passant, tout de même, parce que c’est une ironie mais tragique et douloureuse, que le projet de constitution européenne se proposait ni plus ni moins que d’inscrire le principe de la liberté de mouvement des capitaux dans le titre 2, c’est-à-dire, la charte des droits fondamentaux... Quand on a dit ça on a rêvé, on croit qu’on a rêvé, mais non c’est .... Bon. Alors comment faire autrement puisque si l’on veut contourner l’obstacle de la liberté des mouvements de capitaux il faudra le faire au niveau européen, et puis on voit très bien que, beaucoup d’Etats-membres ne seront pas d’accord avec nous sur ce sujet, en particulier la Grande Bretagne. Je propose donc de mettre en place un dispositif fiscal qui bornerait autoritairement et réglementairement la rémunération maximale des actionnaires et tout ce qui dépasse, on ratiboise. Alors j’aimerais répéter en les articulant bien, tous ces mots de “ lois ”, de “ taxes ”, de “ réglementaires ” et de “ ratiboiser ”, parce que dans l’air du temps qui est le nôtre, ce sont des gros mots absolus, n’est-ce pas. Il y a rien de mieux pour écorcher des oreilles délicates de nos amis néolibéraux ; et pourtant ce sont des mots dont on a perdu l’usage et qu’il faudrait retrouver, mais très très vite, car ils n’ont rien d’obscène. Enfin ! ça n’est pas moins obscène d’inscrire la liberté de mouvement des capitaux dans un chapitre des droits fondamentaux ! Alors il s’agirait de fixer cette borne limitant réglementairement la rémunération actionnariale et c’est ça que j’appelle le SLAM. Le SLAM c’est un acronyme formé d’après une locution anglaise ça veut dire : Shareholder Limited Authorized Margin, donc en bon français, ça serait Marge Actionnariale Limite Autorisée... Voilà, c’est ça l’idée. Il s’agit de trouver une norme, une norme de rémunération que les actionnaires ne seraient pas autorisés à dépasser. Et cette norme finalement on peut la trouver assez simplement en revenant à cette idée rustique, et bien connue de la science économique, que la rémunération du travail c’est le salaire, la rémunération du capital c’est le taux d’intérêt. Alors je ne veux pas en faire une loi de la nature économique gravée dans le marbre. Il y a des époques où le taux d’intérêt a été très élevé, et donc, simplement en se rémunérant au taux d’intérêt, la rente financière s’en mettait pas mal dans les poches, en tout cas beaucoup plus que le salariat. Mais il se trouve qu’en l’état actuel des choses les taux d’intérêts sont bas. Profitons-en, si ça change, on révisera notre affaire, mais pour l’instant, ça fait une norme assez sympathique. Les taux d’intérêt qu’est ce que c’est par les temps qui courent, c’est 3% ; rajoutons une prime de risque, allez 2 %, ça va nous mettre dans les 5-6 % à tout casser. Bon ben écoutez c’est mieux que les 20% dont se goinfrent les actionnaires aujourd’hui. Or, si on les prive fiscalement de tout ce qui excède cette norme, alors, par le fait même, on fait disparaître toute incitation à la surexploitation des entreprises et en dernière analyse des salariés, puisque cette surexploitation devient sans objet : tout le surplus tombera dans la poche de l’Etat.


Miracle !

Non ?



DM : Ce que vous dites là Frédéric LORDON ça intéresse aussi bien les salariés, parce qu’on se dit, F Lordon il défend les petits, il défend les ouvriers, mais vous défendez aussi les patrons là... ça nous fait drôle à nous...

Daniel Mermet, quand même moins bête que François Ruffin, tique un peu, là ! Il ne faudrait tout de même pas exagérer : la ficelle est trop grosse !



FL : Alors là oui on en revient à l’histoire de tout à l’heure... Qu’est ce que vous voulez, c’est à ça qu’on voit qu’on vit des temps difficiles, c’est à la nature baroque des alliances qu’on est prêt à envisager. Mais, encore une fois, c’est bien la configuration actuelle à trois pôles - je le redis, salariat, capital industriel et capital financier - qui ouvre des possibilités de cette nature. Car l’ironie de l’époque c’est que vous trouveriez bon nombre de patrons, bon nombre de représentants, et des plus notoires, du capital industriel pour vous dire, mais évidemment en privé, que la contrainte financière actionnariale, eux-mêmes ils en ont soupé ! Tout simplement parce qu’elle vient brider leurs propres pulsions de croissance, de développement, de réalisations etc... Et qu’elle leur impose une surveillance tatillonne, tyrannique, de tous les instants, qu’elle rétrécit formidablement leurs horizons temporels, qu’elle les empêche, par là de mener des grands projets, par exemple de développement ou d’innovation technologique, puisque la finance est impatiente. La finance, elle va vous donner un an ou dix huit mois à tout casser, et puis si les résultats ne sont pas là, elle vous fera sentir que vous avez failli et que vous devrez changer votre fusil d’épaule et renoncer à vos projets. Donc il y a beaucoup de patrons qui seraient prêts à, me semble-t-il, accueillir assez favorablement - certes ils ne le diraient pas à très grand bruit - mais à accueillir assez favorablement un dispositif qui viendrait mettre des bâtons dans les roues et mettre le holà aux exigences sans limite de la finance. Donc je pense que c’est une solution qui mérite d’être étudiée. Je n’ai pas la prétention de soutenir que c’est un projet clé en mains absolument ficelé, terminé, achevé sans discussions possibles, immun à toute objection, mais j’aimerais en faire le point de départ d’un programme de travail collectif. Ce serait extrêmement suffisant de ma part de prétendre qu’à moi tout seul j’ai fini par trouver la solution et que plus aucun problème ne se pose. Par contre ce que je sais, c’est que si on s’y met à plusieurs, et même avec un plusieurs assez nombreux, et en convoquant toute une série de compétences... Il doit bien s’en trouver chez les juristes, notamment, et chez les fiscalistes qui sont au premier chef intéressés par cette proposition. Finalement, j’en ai fait l’analyse, pour ainsi dire, économique, micro- et macroéconomique, mais il y a des boulons fiscaux et juridiques à bien visser. Je pense que en en faisant un programme de travail collectif on devrait pouvoir arriver à quelque chose qui mérite le coup d’œil.

Un bon baratin pour noyer le poisson.

Son SLAM imbécile, son plafond de profit ridicule est noyé sous la convocation de spécialistes de la chose.

Des experts SLAMMEURS.

Des spécialistes de la MALA.

Des MALA prix (Nobel ?)


DM : Vous êtes un économiste hérétique ou bien est-ce que vous êtes un économiste à qui on ne donne pas souvent la parole ?

FL : .... Euh.... Les deux mon général, par définition....

DM : ...parce que les économistes ne parlent pas comme vous, ceux qu’on entend ne parlent pas comme vous...

FL : Oui, oui...

DM : ....Ceux qui écrivent dans certains journaux, ceux qu’on entend dans le poste, ne parlent pas tellement comme ça....

FL : Oui oui, c’est exact et je leur conseille de ne rien changer parce que leur trajectoire de respectabilité en souffrirait beaucoup... Mais voilà, il faudrait raconter, ça ne serait pas très intéressant parce que ça aurait un caractère personnel assez secondaire, quelle trajectoire sociale m’a déterminé à tenir ce genre de propos et quelle position particulière j’occupe dans ce que Bourdieu aurait appelé “ le champs de la science économique ” qui se caractérise par un certain nombre de renoncements, notamment ceux à la respectabilité, d’où on tire, pas une certaine liberté, je n’aime pas trop invoquer cette catégorie là qui a des relents métaphysiques qui ne me plaisent pas beaucoup, mais d’où on peut escompter en tout cas quelque chose qui est de l’ordre d’un effet de libération.

DM : Parce que, quand même, quand on dit économiste on dit : libéral, on dit même pas un économiste libéral, on dit c’est une économiste et là, tout d’un coup on a visiblement, si j’ai bien tout compris, un économiste qui n’est pas libéral.

FL : Oui qui ne l’est pas... oui je crois qu’on peut le dire, oui. Mais grâce au ciel je ne suis pas seul de mon espèce, il y en a un certain nombre d’autres, mais qui ont aussi peu la parole que moi. Parce que, sous couleur de neutralité ou d’objectivité de la science, il est vrai que la très grande majorité de la profession travaille plutôt à défendre des idées, qui lorsqu’on les raccorde à des enjeux de politique publique ou de politique économique, ont curieusement la propriété de fournir des arguments au libéralisme ou à l’orthodoxie de politique économique.


Il est vrai que certains idéologues, planqués au CNRS, et largement rétribués pour cela, font, eux profession, de fabriquer - sur mesure - le prêt à porter de l'idéologie formoisie.

Ils ont le culot, après leur petit boulot conformiste, de réclamer le statut de "rebelle".


Ils auront plutôt la joie et l'allégresse d'apprendre que, à l'instar de certains pseudo-chercheurs (relativistes et mécaniciens quantiques) de la science physique, ils sont dorénavant dotés de l'apostrophe léniniste : des "clowns titrés professeurs".

Il s'agissait de philosophie pour Lénine, il s'est agit de physique pour les suivants. La philosophie mérite, elle aussi, d'être pourvue de sa cohorte de charlatans.


Le clown Frédéric Lordon et son taux de profit plafonné (TPP) rebaptisé SLAM-MALA* sera honorablement, le héraut de cette catégorie méritante.

Il nous faudra bien rire un peu en attendant le déclenchement de la révolution prochaine !




*LA victoire de la révolution en Algérie et la défaite de l'idéologie formoise des Lordon and C° me donnera l'occasion - j'en découvre, en fin de texte, la possibilité - de faire plaisir à René Goscinny et de proclamer la prise de la SLAM-MALA d'Abd El Kader.

Cet hommage relaxant sera aussi celui dédié à Pierre Dac et Francis Blanche.

La quantité importante de révolutions à faire (en retard) - SIX - rend nécessaire d'aller rechercher un parrainage nombreux et important !


**Le farceur innovois Michael Moore a lui aussi sa solution miracle [lire Vendredi 17/10/2008 page 5] : plafonner les revenus des patrons à 40 fois le revenu d'un salarié.

Son talent -réel - de journaliste de terrain ne l'empêche pas d'être un imbécile en science et en propositions programmatiques !

Après la révolution, on organisera un débat Moore-Lordon !

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Les photos - splendides - proviennent du site london.sonoma.edu

(Site maintained by Roy Tennant and Clarice Stasz, PhD.)





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