par Yanick Toutain
le 21 mai 2009
en cours d'édition. Ce texte, publié hier soir n'a pas eu le temps d'être expurgé des nombreuses fautes et de la belle ânerie historique (sur 1965 et Deferre) que j'y avais commise. Erratum en cours
Cher Michel Field
Il est 17h38. Dix minutes de marche jusqu'à notre bar préféré après avoir tourné le bouton du poste radio et interrompu la litanie des âneries proférées par Jean-Pierre Luminet.
Trous de vers, trous noirs relativistes, branes et autres stupidités de l'orthodoxie avait – déjà – motivé la rédaction de ce texte – avant même que, tel deus ex machina, vous n'y interveniez. Comme caution philosophique, peut-être.
C'est, à défaut, possiblement, de pouvoir raisonnablement le faire, que je m'adresse à ce « cher Michel Field ».
C''est en effet, au porte-parole de notre mouvement de la jeunesse de 1973 que je m'adresse. Le porte-parole du mouvement de jeunes le plus démocratique qui ait jamais existé en France. C'était l'époque où la LCR respectait – même parfois – trop les rythmes de mobilisation de la jeunesse et donc son expression démocratique sous forme de délégués révocables à tout moment. Mais c'était aussi l'époque où le projet révolutionnaire n'était pas le nirvana paradisiaque – et dominical- d'une bande de réformistes cyniques, dont les zigzags les plus récents les auraient amené à voter Hindenburg en 2002 pour « barrer la route à Hitler » et à vote pour Noske en 2007 pour empêcher Scheideman d'occuper l'Afrique.
C'est, aussi, à l'auteur (co auteur avec Jean-Marie Brohm) de « Jeunesse et révolution » que je m'adresse. Cet ouvrage que je suis impatient de lire fut une des briques qui m'incita – dans la T3 d'abord, puis la T1 et la TA de la LCR – à me battre pour une organisation de la jeunesse.
Il m'est resté de tout cela la revendication du droit de vote à 7 ans, du droit à la délégation révocable à 7 ans et au projet de criminalisation de violences physiques contre les mineurs de moins de 7 ans – les non-lecteurs. Il m'est resté de tout cela les pistes théoriques fondant la révolution pédagogique à venir : 'J'apprends ce que je veux, quand je veux, comme, je veux, avec qui je veux, où je veux ». Et donc le retour à l'abolition des notes, des diplômes, des matières et des cohortes que Lindenberg nous rappelait, à cette époque, comme étant l'œuvre de la révolution russe – oeuvre que le stalinisme formois détruisit.
Ce n'est pas, pour autant, au diplômé de philosophie que j'écris. Celui dont le devoir eut été de prendre en charge le travail qui m'échut après 2000. Mais sur cela, j'argumente plus bas.
C'est par contre, aussi, à l'aimable journaliste TV, organisateur de débat public – en particulier le jour du Volcan. Débat où je vous vis donner la parole à un demi-SDF tout aussi courtoisement qu'à quiconque.
C'est aussi à celui qui m'accorda 10 minutes d'audience à la suite de ce débat. Les textes que je devais vous faire parvenir sur une actualisation du marxisme furent, détruits dans la benne à ordure du stalinien expulseur Gerard Eudes.
Il me fallu plusieurs mois et plusieurs années pour retrouver, dans des exemplaires dupliqués à leur intention, les copies de ces textes fondamentaux. En particulier concernant le concept de classe formoise et celui de classe innovoise. Ces concepts sont maintenant accessibles en ligne. L'actualité récente de la loi HADOPI nous montrant, d'ailleurs, la caractéristique contre-révolutionnaire et proto-fasciste de l'innovoisie s'étaler dans toute sa splendeur.
C'est à tous ces Michel Field que je m'adresse.
Mais je ne suis pas dupe pour autant.
En effet, si le Maxime Le Forestier de 1972 restera pour toujours dans nos cœurs, la vieilles badernes innovois et gâteuse qui vient nous traiter de fasciste, lui aussi, porte ce même nom de « Maxime Le Forestier ».
Si le génial anti-clérical Dieudonné, associé à son ami-compère Elie, continuera à nous faire rire pour le talent qui fut le sien, l'actuel clown fachoïde qui poussa l'infamie et la méchanceté stupide jusqu'à associer sa malheureuse enfant à l'un des pires propagandiste du colonialiste fasciste – Le Pen, a conservé cette même identité.
Je fus, il y a quelques années, effaré de voir un « Michel Field » apparaitre en photo, sur une double page publicitaire, associé « en équipe » au braillard stupide Saccomano.
Il me vint à l'esprit qu'ils avaient peut-être, finalement, réussi à assassiner l'être humain répondant au nom de Michel Field.
C'est, à nouveau, une crainte du même genre qui me saisit aujourd'hui : Vous entendre défendre l'obscurantiste orthodox Luminet en protestant de votre amitié m'amène à envisager une nouvelle victoire de la bourgeoisie barbare sur l'interlligence.
[Erratum 22/05 19:48 : je fais mes plus plates excuses ici à Eugène Saccomano –pour la bourde que je n'avais pas eu le temps hier de corriger en créant le lien Wikipédia. Ma connection wifi étant devenue inaccessible, c'est ma propre ignorance (et mon souvenir défectueux de cette année 1965) qui est mise en lumière. Cela ne retire rien de ce que je pense des cris d'animaux furieux après que des morceaux de cuir aient franchi les limites des buts)
Vous voir apparaître, sur une photo, comme collègue de cet abruti de Saccomano [abruti footballisitique ... mais ayant vécu 1965] ne pouvait que soulever nos plus vives inquiétudes concernant l'état de vos neurones personnels.
Mais le pire était à venir.
Si nous ne pourrions contester que Bellarmin, le bourreau de Galileo Galilei avait pour habitude de faire fonctionner davantage de neurones qu'un quelconque soudard des premières lignes des combats de guerres de religion. Si, donc, nous ne pourrions contester qu'un Jean-Pierre Luminet fait fonctionner davantage de ses neurones personnels qu'un abruti (ignorant) et braillard de stades comme Eugène Saccomano.
Pour autant, le rôle néfaste de ce Luminet comme celui de l'éveque Bellarmin est et sera attesté par l'Histoire.
« Trous de ver » dit le crétin. Invité par le bateleur de foire Philippe Bouvard.
Les trous noirs pourraient être des trous de ver et … ressortir ailleurs.
Qui dit ça ? L'abruti relativiste Luminet.
Qui PROUVE ça ? « Les équations ! »
Ce sont - ce seraient - « les équations » qui prouveraient ces équations.
Et vous, Michel Field, vous osez venir apporter votre appui, votre soutien à un abruti pareil.
Aucun fait, aucune preuve, aucuune coéhrence dans le discours.
« 10 dimensions » disent les crétins. Où les ont-il vues ?
Nulle part.
Un diplômé de philosophie comme vous, avec le passé qui est le vôtre, avec la préservation – a minima – de vos acqui, avec les efforts que vous fites pour ne pas devenir un absolu renegat, venir croire en public à de pareilles stupidités est indignes de votre rôle de 1973.
Pourquoi, au moins, n'avez-vous pas fait l'effort d'aller lire l'orthodoxe Lee Smolin.
Il nous révèle que la « théorie des cordes » avait été « théorie des élastiques » mais avait changé de nom pour des raisons médaitiques.
Tout en ne comprenant rien aux véritables thèses de Newton, Smolin en dit suffisamment pour que tout individu sérieux renonce à croire à ces foutaises de « cordes » , de « branes » , de « trous de ver », de tuyaux au travers du temps et de l'espace.
A moins que vous n'ayez jamais compris Lénine et son « matérialisme et empirioociritcieme » ?
A moins que vous ne l'ayez jamais lu.
Il serait intéressant de savoir si vous avez renoncé au matérialisme de Engels.
Cat, pour le lecteur attentif – que je fus, que je devins – tout Newton est contenu dans la philosophie de Lénine, de Engels, de Marx.
Temps absolu, espace absolu, univers en soi – existant hors de la perception de l'observateur, lieux absolus immobiles dans l'espace, passage d'un lieu absolu à un autre lieu absolu, vitesse absolues.
Toutes ces thèses sont contenues dans Democritos, dans Epicuros, dans Titus Lucretius. Toutes ces thèses sont rédigées telles quelles dans Newton. (Et celui-ci, dans son De Motu, nous fait même le cadeau historique de reprocher à … Descartes ! exactement les points fondamentaux des absurdités de ….Einstein.)
Il ne nous manque plus que le dernier étage de l'édifice conceptuel matérialiste et ses conséquences.
Il ne nous manque plus que de connaître notre vitesse absolue dans le vide.
De reconsidérer les véritables trajectoires des …. satellites, des planètes, des soleils – des étoiles, les véritables trajectoires de notre Galaxie, des galaxies, des trous noirs en leurs centres, les véritables trajectoires des amas locaux, la véritable trajectoire du Grand Attracteur – que les orthodoxes imagient IMMOBILE.
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Et sur cette base reconstruire nos notions de températures, nos notions de trajectoires électoniques. De connaître la composition des électrons, de connaître la composition des photons.
De connaître la véritable cause de la gravitation hélio-planétaire, de connaître la véritable cause de la gravitaion universelle.
Et donc de répondre aux questions – aux intuitions de Newton -, de savoir si la lumière est la brique de la matière, de savoir si la lumière est la cause de la gravitation.
Ce vaste programme est révolutionnaire.
Il l'est pour une raison simple : l'idéalisme, sous sa forme relativiste- positiviste empirsite – s'imaginant « inventer librement » les lois scientifique EST une ideologie bourgeoise.
Cette ideologie a remporté la victoire en Occident capitaliste de la même façon qu'elle remporta la victoire dans la Russie stalinienne.
Et sa victoire est tellement absolue que les objectifs ddu programme scientifique révoluitionnaire, les orthodoxes en sont arrivés à venir prétendre qu'ils étaient tellement absudes que seuls de ignares béotiens pouvaient se les fixer.
Au pied du mur on voit le maçon, et face à l' « en soi » on voit le philosophe.
Vous avez, Michel Field, un camp à choisir. Il y a celui de la philosophie. Le camp dont le fondateur – Puthagoras – récusait les infinis et la continuité. Le camp qui défend la corpuscularité absolue de l'univers. Le camp qui veut connaître le nombre des atoMos de Democritos à l'intérieur d'un photon rouge, d'un photon jaune, vert, violet etc...
Et il y a le camp de la stupidité alchimique, le camp des partisans de la continuié, les adversaires du monde ensoi, partisans de Aristoteles, partisans de Descartes.
L'imbécile Jean-Pierre Luminet tient une boutique, un fond de commerce. Une boutique concurrente de celle de Ratzinger.
Mais ces deux boutiques ont un fonds commun : négation du déterminisme absolu de l'univers et négation de l'univers « en soi ».
Leurs petits commerces ont une fonction politique : empêcher une ré-émergence d'un nouveau marxisme, d'un nouveau dia-marxisme, d'un nouveau post-marxisme.
Une fonction contre révolutionnaire.
Au service des trois bourgeoisies exploiteuses – bourgeoisie, formoisie et innovoisie. Et en particulier au service de la première, du CAC 40 et de Wall Street.
Vous avez, comme l;'eut Bogdanov-Malinovski, un camp à choisir.
Celui du matérialsiem et de la science;
Ou celui du crétinisme.
Notes supplémentaires à l'intention des chercheurs (Matérialisme et dialectique, Lénine, Hegel et les courbes de calcul) : Les notes – de 1914 - de Lénine sur Hegel et la dialectique sont extrèmement faibles. Pour « dialectiser sa gnoséologie » il ne fallait pas partir des foutaises idéalistes de Hegel, il fallait repartir de Engels en éclairant ses TROIS THESES à partir des données concrètes mesurées de la science la plus récente à l'époque.
Prendre, par exemple, la courbe de l'élévation de température d'une casserole d'eau. Calculer dérivées et intégrales. Comparer les courbes, maxima, points d'inflexion etc....
C'est un tel texte que j'avais rédigé en 1997 à partir de nombreuses notes préparatoires – y inclus le lien entre les points d'inflexions sur les courbes sociologiques et le processus de 1789.
Il y avait aussi un lien fait avec les travaux de Wilhelm Reich – et précisément sur la courbe (que j'ai néologisée sous le terme de « courbe dialectique ») qu'il présentait dans son « La fonction de l'orgasme » comme celle de l'évolution des différences de potentiels mesurés sur la peau de deux personnes pratiquant une relation physique d'amour.
Il y avait aussi, dans mes notes de l'époque, une passerelle faite avec un livre mentionnant les travaux – fin 19° - d'héritiers de Malthus, qui travaillaient sur une « courbe logistique ». L'ouvrage donnait aussi l'équation différentielle àn la base de ce modèle d'équation logistique. J'avais relevé, dans mes notes de l'époque, le fait que le modèle « logistique » correspondant à une primitive de « ma » courbe dialectique. Et donc que la quantité accumulée des courants mesurés par Wilhelm Reich allait avoir une forme « logistique », c'est à dire exponentielle ralentie tendant vers un maximum. Cet ouvrage – dont je n'ai plus le nom – a atterri dans les poubelles de Gérard Eudes.