mercredi 4 novembre 2009

Réponse à Yves Threard sur le Figaro : Alliot-Marie, Hôtel Ivoire, Nuremberg, Sarkozy, Bolloré

Une réponse (non encore publiée) sur le blog de Yves Threard du Figaro
Bonjour
Je ne peux qu'acquiescer aux propos de Alice :
"Je lisais encore hier dans « The Times » que la presse anglo-saxonne considère que le Figaro est le journal officiel de Sarkozy. Lorsque je lis la partie de l’édito de Yves Thréard concernant le juge d’instruction, je me range à leur avis."

Quand l'Afrique se réveillera et qu'elle exigera l'extradition des responsables des crimes de l'Hôtel Ivoire en novembre 2004, la planète entière se gaussera d'un pays qui aura osé nommer ministre de la "Justice" une dame que les Africains appelleront "criminelle de guerre" et "criminelle de l'humanité" après le Nuremberg de l'Afrique qui nettoiera les écuries d'Augias de la pourriture france-à-fric-haine.
Il est vrai que ce même procès historique, que ce même Nuremberg anticolonial mettra en examen et condamnera le corrompu et le corrupteur.
Condamnera celui qui partait en vacances à Malte avec l'argent de la corruption colonialiste.
Qu'il condamnera Nicolas Sarkozy - le corrompu et chef des Armées "Nationales", de facto, Troupes d'Occupation Coloniales -, comme il condamnera le nouveau Crassus qui aura bati sa fortune à partir de la banque Rivaut - les égouts du butin du pillage colonial - et par l'instrumentalisation de tous les Pétain-Laval que sont les fantoches et compradores "présidents" africains, chargés d'une double besogne : maintenir à 50 euros par mois le niveau des salaires africains tout en batissant une chape de plomb silencieuse sur le génocide sanitaire qui - selon le site d'information du gouvernement français INED - fait, annuellement 3 millions de victimes chaque année.
3 millions - uniquement parmi les bébés.
3 millions, c'est 400 000 victimes de plus que les 2,6 millions de victimes de la Shoah au pic du crime nazi, en 1942.

Michèle Alliot-Marie en est réduite à construire rideau de fumée après rideau de fumée pour différer l'échéance de sa condamnation.
Elle a tort.
Les forces progressistes ont, chaque jour, de plus en plus de difficultés à canaliser la colère des opprimés et des exploités.
La condamnation -pacifique- qui sera l'aboutissement de sa trajectoire dans l'"inhumanisme" ne pourra le rester que si le délai entre le crime et la peine n'a pas rendu la colère des victimes survivantes et de leurs proches irrationnelle.

NB : La longueur d'onde commune des propositions barbares d'un barbare séquestreur et d'une responsable "politique" n'est qu'un symptôme de plus de la gesticulation désespérée de ceux qui ont quitter les bornes du genre humain.


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