26/09/08 02:52 16:06
La révolution ne prendra rien aux riches français pour le donner aux pauvres français.
La révolution confisquera les gros salaires et tous les avantages scandaleux des exploiteurs salariés et rendra leur dû aux salariés français les plus pauvres et à tous les autres pauvres - y compris certains petits-bourgeois qui galérent avec leur petite boutique, leur petite échoppe ou leur champ de misère.
Tous ces pauvres toucheront 1000 euros par mois, eux ainsi que leur enfants dès le collège.
Pour les plus jeunes, 500 euros supplémentaires seront versé par mois.
Une famille de deux enfants touchera donc, en moyenne 3000 à 3500 euros par mois.
C'est cela que permettra de réaliser la révolution.
Mais ce ne sera pas en prenant cet argent aux capitalistes que ce projet sera réalisé !
Ce sera la haute formoisie et la moyenne formoisie qui rendront le produit de leur vol. Ce sont les secteurs les plus élevés de la formoisie ou du salariat racketteur et parasitique qui rendront cet argent.
Ce sera un transfert à l'intérieur des 1000 euros que se partagent les salariés français, à l'intérieur des 56 % du PIB qui sont distribués aux salariés.
Les capitalistes verront toutes "leurs" richesses confisquées mais, ces 1000 autres milliards d'euros (les 44 % du PIB) qu'ils rendront retourneront en direction de leur propriétaires : nos cousins africains.
Les capitalistes française volent les travailleurs du Tiers monde, ils volent les africains. La moitié du PIB français appartient aux Africains.
Olivier Besancenot, Alain Krivine de la LCR-NPA mentent, Gérard Filoche du PS ment. Leur description de la lutte des classe est complètement fausse.
Gérard Filoche ex minoritaire trotskiste en est arrivé à défendre les pilotes d'avions et leurs gigantesques salaires de voleurs exploiteurs.
Ces voleurs rendront gorge : ils seront payés 1000 euros par mois comme tout le monde !
Gérard Filoche fait partie de tous ces menteurs qui racontent le marxisme à leur sauce : pour Marx, il était bien clair que ce n'était pas chaque patron qui exploitait ses salariés, il était bien clair que certains patrons récupéraient la plus-value produite par les salariés d'une autre entreprise que la leur.
Il y a bel lurette que les travailleurs de l'EDF, les ouvriers de Renault, tous les ouvriers des secteurs industriels ne sont plus exploités en France.
Tous ces salariés reçoivent en plus de la valeur de leur travail (inférieure à 600 euros) de la plus value produite par nos cousins camerounais dans les plantations de Bolloré.
Quand Michael Agbor et ses amis travaillent pour 50 euros par mois, il est évident, en conséquence, que la formation du prix de l'huile s'effectue en faisant glisser de la plus-value depuis ces travailleurs africains vers les poches des travailleurs formois de l'EDF, de Renault etc...
Si le marxisme a cessé de progresser depuis 1940 et la mort de Trotsky, il n'y a pas à chercher loin la cause : tous les intellectuels, un par un, se sont mis au service de la formoisie.
Les gens cultivés, les chercheurs, sont tous devenus les petits larbins de la classe formoise.
Il n'est guère surprenant que le débat sur les transferts de plus-value ait disparu pendant 70 ans, de 1938 à 2008, depuis le débat avec Yvan Craipeau et la nature de l'URSS.
Il n'y eut que pendant les années 70 qu'il failli être repris : J'en fis personnellement une petite tentative* (indirecte), dès la première année de mon adhésion à la LCR.
On me fit comprendre rapidement que tout le monde s'en foutait et que le fonctionnement ordinaire le la LCR ne justifiait aucune recherche sur ce type de question.
Je résume poliment l'arrogance des imbéciles qui me tinrent ces propos.
Seuls quelques chercheurs dans l'isolement tentèrent de clarifier cela.
On découvre des écrits d'Ernesto Che Guevara sur cette question, Arghirri Emmanuel frôlait la véritable réponse, certains comme Nikos Poulantzas, André Gorz ou Castoriadis n'étaient pas très loin de trouver la bonne réponse.
Mais la bascule qui consistait à réviser - à gauche - le marxisme, par un dépassement dialectique égalitariste et la revendication mondiale de salaire unique pour tous, aucun ne le fit.
Cela entrava la poursuite de leur recherche, la clarification de celle-ci et surtout la possibilité consécutive de construire un véritable programme révolutionnaire.
En particulier, je présume qu'aucun d'entre ceux-là - ni d'autres - n'ait compris qu'il fallait reprendre le schéma de Parvus-Trotsky de 1905 et de la révolution permanente.
Je n'ai trouvé aucune trace chez aucun auteur de l'idée de la préparation des plusieurs révolutions successives : contre la bourgeoisie, contre la formoisie et - depuis 1996 - contre l('innovoisie des droits d'auteur.
C'est ce schéma stratégique qui permit à Julie Amadis d'intervenir contre les politiciens ai service de la formoisie dans les mouvements étudiants.
C'est ce schéma stratégique qui fut le fil conducteur de ses interventions - comme un banc d'essai local d'une stratégie qu'il faudra développer au niveau mondial.
La campagne que j'ai personnellement menée en faveur de la candidature Bové sur Internet est , elle aussi, la résultante de ce schéma stratégique : le sabotage éhonté de la clique contre-révolutionnaire Krivine-Sabado-Besancenot fut la réponse de la classe exploiteuse formoise à ce schéma stratégique.
Avec l'appui de la classe bourgeoise et les manipulations que subit la girouette Bové (y compris et en particulier au sein de même de son équipe de campagne), ils réussirent à saboter toute possibilité de faire apparaître une issue politique anti-bourgeoise.
Mais ce ne sera que reculer pour mieux sauter : leur parti menchévique en construction - le NPA - ne réussira ni à empêcher la révolution anticapitaliste, ni à empêcher les deux révoltions sociales qui suivront : révolution anti-formoise et révolution anti-innovoise.
La formation d'une avant-garde de chercheurs - que ces textes ont pour but d'inciter à agir - ne fera qu'accoucher plus efficacement, avec moins de douleurs, moins de victimes - de part et d'autres - d'une nouvelle société inéluctable.
Cette inéluctabilité est inscrite dans la loi de transformation quantité qualité.
Mais tous ces imbéciles, ces crétins et leurs valets ignorent la véritable philosophie !
*Ma piste de recherche de 1974 consistait à considérer que la marchandisation de la force de travail transformait donc cette force de travail en marchandise.
Il en résultait que les enseignants considérés comme producteur de force de travail devenaient ipso facto membres de la classe ouvrière : produire une marchandise "force de travail" les rendait membres de la classe qui produit des marchandises.
Ce raisonnement de travail contenait en germe les pistes de travail que je ne développais qu’à partir de 1991 en m'interrogeant sur le statut social et donc économiques des outils pédagogiques en tant que moyen d'augmenter la productivité économique des élèves. Cette recherche conduisit deux ans plus tard à la production du concept de formoisie dans les 30 thèses pour une révolution pédagogique.