samedi 18 avril 2009

C'est la formoisie qui a assassiné Trotsky


La classe formoise veut toujours plus.
La bourgeoisie des diplômes, la bourgeoisie du capital humain veut toujours consommer davantage.
Elle sabote les révolutions depuis les sabotages de Bersntein, Noske et autres crapules sociales démocrates.

Elle sabote les révolutions comme elle sabotait la révolution russe sous le déguisement menchévik.
Elle organisa la contre-révolution stalinienne à partir de janveir 1922 pour augmenter au maximum les écarts de salaire.

Mais cette classe d'exploiteurs dont le quartier général - après 1927 - était à Moscou (comme le quartier général de la classe capitaliste est à Langley) , alla jusqu'au crime pour préserver son pouvoir.

Le sabotage de la révolution allemande, le sabotage de la révolution chinoise avortée de 1927 ne lui suffisait pas : il fallut massacrer la totalité du parti bolchévique.

La crainte de l'égalitarisme augmentait les pathologies de Joseph Staline, le grand leader de la formoisie dans des proportions considérables.

Ce fut le fils de la criminelle stalinienne Eustacia María Caridad del Río Hernández
(qui aurait assassiné 20 militants trotskystes espagnols), lui-même agent du NKVD, qui sera chargé du meurtre de Trotsky.
Pour protéger les intérêts de la bourgeoisie de la formation, il fallait empêcher la construction d'une véritable Quatrième Internationale égalitariste. Il fallait empêcher de nouvelles révolutions bolchéviques, il fallait empêcher de nouvelles révolutions égalitaristes.



L'assassinat de Trotsky au Mexique devenait une urgence.
Le crime sera perpétré le 20 août 1940 dans la banlieu de Mexico.
Sous le double pseudonyme de Jacques Mornard et de Franck Jackson, l'agent stalinien Ramón Mercader commis le crime formois après avoir séduit une sympathisante troskyste.





STALINE CONTRE L'EGALITARISME

La lutte acharnée de la formoisie et de son chef contre l'égalitarisme rendait nécessaire le meurtre contre Trotsky.
La lutte de juillet 1917 des menchéviks, des socio-révolutionnaires et de leur chef Kerensky contre l'égalitarisme les avait entrainé les leaders formois jusqu'à passer alliance avec les fascistes des groupes racistes pro-tsaristes.
En août 1917, Kérensky complotait avec le général Kornilov.
Le but de la classe formoise était alors d'empêcher à tout prix le reversement de la classe capitaliste.



C'était la même crainte qu'avait la classe formoise - dans sa composante russe et internationale -. La bourgeoisie du capital humain craignait le renversement de la classe capitaliste et l'aspiration à l'égalitarisme qui allait monter.
Il avait fallu assassiner en Espagne et détruire la révolution anticapitaliste.
Les staliniens étaient allé jusqu'aux meurtres : assassinat des militants du POUM et des anarchistes.

L'inégalité des salaires que revendique le NPA et Olivier Besanenot est le point fondamental du programme de cette classe exploiteuse criminelle.
Cette classe formoisie profite des miettes distribuées par les esclavagistes tel Vincent Bolloré.
Miettes volées sur le dos des Africains.

Cette tradition du vol colonial, la direction pseudo-trotskyste du SWP la reprit : Ils soutinrent - avec l'aide de Krivine Mandel Sabado and Co, la répression contre le groupe "Brigade Simon Bolivar" de soutien à la révolution nicaraguayenne, groupe internationaliste créé à l'initiative de Nahuel Moreno.
La ligne politique du SWP qui évalua de plus en plus en faveur de Cuba était logique : Il fallait que les faux trotskystes de la formoisie étasunienne passent alliance avec l'ami de l'assassin de Trotsky.

Il était logique que la formoisie, base sociale de Krivine et de Besancenot glisse peu à peu en direction de Fidel Castro, le protecteur de Ramon Mercader.

Les Jeannette Habel et les autres - crypto staliniens déguisés en faux-trotskystes - sont bien les fidèles amis du protecteur de l'assassin de Trotsky.
Faire le grand écart n'a jamais gêné Jeannette Pienkny.
Mais, à la LCR, parfois, une voix sincère dévoile le pot aux roses.


Ils sont "trotskystes" comme le moyen d'emêcher la croissance de groupes égalitaristes. Ils sont "trotskystes" comme Jospin est "socialiste" et Buffet "communiste".
Des menteurs qui crachent sur Trotsky et le marxisme.

Une seule et unique chose compte pour eux : la défense acharnée des intérêts de la bourgeoisie des diplômes.


On lira avec intérêt le récit de la mort de Léon Trotsky par sa compagne, 

vendredi 17 avril 2009

sur Rue89 : Résistance nécessaire au prosélytisme islamo-fasciste : Révolution anticapitaliste !

A LA UNE

Une doctorante licenciée pour port du voile islamique

Propagande islamo-fasciste délibérée. 
Signe ostentatoire de l'oppression et de la soumission de la femme ! 
Pourquoi pas de "foulards islamique" pour les hommes ? 
Mes élèves à ma demande ont, pendant 17 années, caché sous leurs pull leurs croix, étoiles de David etc ...  

L'offensive actuelle part des bigots michetons coupeurs de mains de l'Arabie Saoudite. 
Elle part de ces égoïstes dont le PIB aurait dû servir à aider les Palestiniens à développer leur économie.
wikipédia:http://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_%C3%A9conomique_de_l%27Arabie_saoudite "Néanmoins, la majeure partie du développement s'est faite sous l'égide de plans quinquennaux, par l'intermédiaire de l'attribution de budgets d'État, culminant lors du second plan couvrant la période 1975-1980 où 195 milliards de dollars furent attribués et permirent la construction de 28 barrages, 4 ports, 175 000 nouvelles maisons, 24 000 km de routes et l'aéroport de Jeddah qui fut le plus grand du monde jusqu'à l'ouverture de l'aéroport de Riyadh. Avant et après cette période, des centaines de projets liés à la maîtrise de l'eau, servant au développement industriel ou à celui de l'infrastructure (comme la route d'un milliard de dollars desservant Bahreïn) furent menés à bien." 

Ils préfèrent attendre d'utiliser leur fric pour combattre la formoisie laïque de l'OLP d'Arafat
Mais l'offensive principale vint de Langley et de la CIA : développer des sectes protestantes ne leur suffisait pas. 
L'islamo-fasciste est le produit direct de l'offensive anti-URSS à partir de 1979 et de l'alliance avec les Ben Laden - ex hippies aux pattes d'eph reconvertis en machistes dont les femmes gardent le monnaie des (très gros) billets que leurs capitalistes de maris leurs accordent en aumône
Le livre de la belle-soeur de Ben Laden nous renseigne sur les moeurs médiévales de ces archéo-machistes dont le pouvoir est assis sur les braillements des bigots névrotiques de la fausse croyance en un dieu persécuteur des femmes. 

Le musulman peut tromper sa femme .... si c'est avec une esclave.  
Voilà la réalité livresque de ce qu'est l'islamo-fascisme.  

Que des imbéciles et des hypocrites bigots cherchent à nous faire croire le contraire , avec leur prosélytisme pro-fasciste, il n'y aura que la révolution anticapitaliste qui pourra en finir avec le véritable maître de tous ceux-là : le Dow Jones.  
Islamo-fascsistes, fascisto-sionistes, fascisto-catholiques, protestanto-fascistes: toutes boutiques concurrentes dont les filsl convergent à Langley, quartier général de la CIA.

Crétinisme relativiste sur Wikipédia : les référentiels inertiels

Pour un matérialiste, pour un partisan de Newton, un newtoniste, le seul référentiel possible est le vide : Tous les mouvements sont des déplacements d'un lieu objectif (lieu absolu) à un autre lieu objectif.
Les déplacements d'un endroit à l'autre doivent être rapportés aux lieux que ces endroits ont occupé.
Mais les crétins relativiste s'obstinent à défendre Descartes (sans le savoir) et les imbécilités de Einstein.
INERTIE ET CENSURE SUR FUTURA SCIENCES : 
Les relativistes stalino-fascistes

J'ai été censuré sur ce site de crétins pour avoir expliqué que l'inertie, la persistance du mouvement en ligne droite et à vitesse constante, était pour Newton un phénomène devant se rapporter au référentiel vide.
Les abrutis stalino-fascistes qui contrôlent - au mépris de toute légalité - ce site Futura Sciences m'ont banni après avoir effacé le message.

On voit maintenant leurs jumeaux déblatérer leurs âneries sur Wikipédia.

A la suite de Einstein, ils défendent l'idée d'un référentiel en mouvement (en mouvement par rapport à QUOI ?, ils ne le précisent pas) et qui serait un "référentiel d'inertie".

Goutons le plaisir de voir l'étalage de pareille bétise relativiste : En gras l'étalage de bêtise. En vert les évidences tautologiques ! En orange ce qui confine au crétinisme et en rouge ce qui l'atteint et ... le dépasse.

Recherche d'un référentiel inertiel

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Un référentiel est un système permettant de repérer les événements. Le choix du référentiel détermine la forme des lois utilisées pour décrire les événements. Parmi tous les référentiels utilisés en mécanique, certains permettent d'avoir des lois, des équations plus simples, ce sont les référentiels inertiels, appelés aussiréférentiels galiléens.

Comment faire pour qu'un point matériel y soit isolé, compte tenu de la gravitation ? Comment vérifier que son mouvement est vraiment rectiligne uniforme, sans appareillage qui ne trouble l'isolement ? Autant de questions, qui en pratique relève d'une décision: on décide à tel ou tel degré d'approximation de considérer tel référentiel comme inertiel.

Exemple de référentiels [modifier]

Le premier référentiel possible est celui du laboratoire, donc en principe lié au solide Terre. L'expérience du pendule de Foucault a montré que la Terre n'était pas un référentiel inertiel, il est lui-même en rotation par rapport à un référentiel inertiel. Considérer le référentiel du laboratoire comme inertiel, cela veut dire que l'on néglige les effets des forces d'inertie induites par la rotation de la terre (force de Coriolis,force centrifuge). C'est impossible en météorologie, en dynamique des océans ou pour lancer des fusées, mais pour les sciences industrielles, cela suffit bien ; la précision des résultats étant généralement suffisante car l'espace concerné par le référentiel local est assez petit, que les forces (accélérations) développées par les mécanismes et la gravité sont grandes par rapport à celles qui sont dues à la rotation de la Terre.

Le deuxième possible est le référentiel géocentrique, d'origine le centre de masse Tde la Terre et d'axes dirigés vers la sphère des fixes (qu'on va expliquer ci après). Dans ce cas, on néglige la rotation de la Terre autour du Soleil par rapport à un référentiel inertiel idéal.

Le troisième possible est le référentiel héliocentrique, d'origine le centre de massedu Soleil et d'axes dirigés vers la sphère des fixes, ou encore plus précisément, le référentiel de Copernic ayant pour origine le barycentre du système solaire et des axes dirigés vers la sphère des fixes. Dans ce cas, on néglige le mouvement du Soleil dans la Voie lactée par rapport à un référentiel inertiel idéal. Son accélération, a, est de l'ordre de 10-12 m·s-2. On pourrait bien sûr prendre le centre de masse galactique comme origine, mais à quoi servirait un référentiel dont on ne saurait pas trouver l'origine expérimentalement ? On se contente donc du Référentiel de Copernic pour tous les besoins spatiaux actuels.

Sphère des fixes [modifier]

La question de sphère des fixes est à résoudre, car les étoiles sont toutes mobiles, par exemple le Soleil file à 70 km/s par rapport au référentiel du rayonnement cosmique fossile. Et plus elles sont loin et plus elles vont vite (récession des galaxies). Mais ce qui est pris en compte dans la pratique est leur angle vu de la Terre (voir l'article sur la parallaxe).

On rattache au mieux (on dit qu'on opère une réduction des observations) les étoiles les plus facilement observées au Soleil. Cela commença par le catalogue de 14 étoiles de Bessel. Puis 36. Puis en 1963, le Fundamental Katalog 4 (FK4) comprenait 1 535 étoiles, et en 1966 le FK5 donnait une meilleure définition de 50 mas (0,001 seconde d'arc). La mission Hipparcos fut réussie gràce à un exploit de J. Kovalewski : 120 000 étoiles à 1 mas, et surtout la comparaison des positions des radiosources mesurées enVLBI (very long base interferometry) et visibles par Hipparcos permit de rattacher le catalogue Hipparcos au référentiel des quasars supposés eux être suffisamment loin pour être vus sous un angle constant. On obtient la matrice de rotation et sa dérivée annuelle, à quelques mas près.

Ceci peut être considéré comme un acte de foi : croire que ce système ne tourne pas (par rapport à quoi ?). Mais aussi un point de vue logique : tant qu'aucun effet (accélération), conséquence d'une rotation, ne peut y être mesuré, un référentiel peut être considéré comme inertiel.

A cette question de l'espace galiléen, fait pendant la question du temps absolu.

La recherche d'un référentiel « de plus en plus galiléen », c'est-à-dire dans lequel les effets écarts aux lois de Newton sont de plus en plus faibles, perd son sens lorsqu'il faut prendre en compte les effets relativistes : l'évolution de la théorie de la relativitéa montré que les lois de Newton n'étaient que des approximations.


Les anonymes abrutis qui ont fait l'étalage d'un pareil obscurantisme méritent bien que les épistémologues de l'avenir se donnent la peine de placer en commentaires de ce blog leurs véritables patronymes. L'escroquerie relativiste sera démasquée comme la propagande stupide d'un gang de crétins contrôlant les examens, contrôlant les dilpômes, contrôlant l'accès aux bonnes places.
Après une prose pareille, au sujet de laquelle n'importe quel individu de bonne foi conclurait à l'impossibilité d'un "référentiel intertiel" en dehors d'un référentiel immobile dans le vide ou d'un référentiel possédant une vitesse rectiligne et uniforme CONNUE par rapport au vide, l'abruti signataire ose écrire :
La recherche d'un référentiel « de plus en plus galiléen », c'est-à-dire dans lequel les effets écarts aux lois de Newton sont de plus en plus faibles, perd son sens lorsqu'il faut prendre en compte les effets relativistes : l'évolution de la théorie de la relativitéa montré que les lois de Newton n'étaient que des approximations.
Les fameuses "lois de Newton" ne sont rien d'autres que les briques fondamentales de la science. Et ces briques sont construites sur le concept de vide, d'inertie.
Mais cela ne gène pas l'abruti relativiste.
Son incapacité à l'honnêteté l'entraîne à écrire que ce serait la théorie de la rélativité qui permettrait de s'affrranchir de l'obligation de connaître une véritable "repère intertiel".

SAUF QUE

Sauf que la relativité est construite conceptuellement sur ce "fameux" remère inertiel.
C'est en effet la condition sine qua non de la relativité restreinte : elle est définie comme applicable aux mouvements rectilignes (en ligne droite) uniforme (à vitesse constante).
Mais .... "ligne droite" par rapport à QUOI ?
Mais.... "vitesse uniforme" par rapport à quel repère autre que le vide objectif.

IGNORANTUS RELATIVISTUS

Mais l'ignorance et la mauvaise foi étant l'apanage du crétin relativiste, on peut , de surcroît, découvrir des perles dans ce texte.
Quand la vitesse de révolution du Soleil dans la Galaxie est, officiellement chez les orthodoxes, d'enviton 250 kilomètres par seconde.
Quand il existe, chez les orthodoxes, un déplacement de la Galaxie- Voie Lactée, une vitesse de 600 kilomètress par seconde , "par rapport au fond cosmique" en direction du "Grand Attracteur".... on peut lire ici

La question de sphère des fixes est à résoudre, car les étoiles sont toutes mobiles, par exemple le Soleil file à 70 km/s par rapport au référentiel du rayonnement cosmique fossile. 


Il est plus qu'urgent que les matérialistes s'organisent au niveau mondial et parviennent à construire les protocoles pour connaître enfin notre vitesse objective, notre vitesse absolue.
Une "guerre Wikipédia" avec cette bande de crétins serait-elle la précondition chronologique d'une pareille victoire.
C'est en effet propagande obscurantiste que ces abrutis de partisans de Einstein persistent à déposer dans les textes concernant Isaac Newton.



COMPLEMENT : sur YouTube, Croyance en l'isotropie

Critiques (partielles) de "Fondements d'une théorie newtonienne des mouvements relatifs" de Jean-Jacques Gruffat


Je viens de lire 28 pages de ce livre.
Je suis choqué par l'impossibilité de ne pouvoir le consulter entièrment en ligne.
La révolution scientifique historique contenue dans la remise en cause de l'absurdité de la relativité fait apparaître comme mesquinerie stupide la prétention d'un auteur et/ou d'un éditeur à faire du fric sur un ouvrage pareil.
La revendication d'un Newton défendant les transmissions instantanése est historiquement fausse : Hypotheses non fingo. Newton dit avoir décrit "mathématiquement" ce qui se passe.
Il ne prétend pas qu'une cause physique instantanée serait la cause de la gravitation.
De plus, pour que la distance joue un rôle à la puissance deux, cela implique le fait que le signal gravitationnel se répande sur une surface. et donc avec le délai nécessaire à toute propagation de signal.
Des écrits du jeune Newton - cité par François de Gandt - nous le montre s'interrogeant sur la gravitation comme "le vent dans les ailes des moulins". Isaac Newton se demandai
"si la lumière ne pourrait pas mouvoir un corps comme le vent meut la voile des moulins"
C'est donc bien évidemment les photons qui sont cause des chocs gravitationnels.
Newton, dans d'autres écrits, les définissait comme les briques de la matière.
Les 28 pages que l'auteur - dans son infinie bonté commerciale - veut bien nous laisser consulter, ne nous laisse même pas constater s'il reste quoi que ce soit d'utile au matérialisme dans les critiques qu'il fait contre la relativité restreinte.
LIRE EN COMPLEMENT :
La véritable équation de la gravitation hélio-planétaire
(consultable gratuitement par recherche Google)

le 17/4/2009
Yanick Toutain

mercredi 15 avril 2009

Un courrier (public) à Jean-Philippe Divès (LIT, morenisme, LCR, NPA, égalitarisme)

Je finis actuellement le texte de ma critique de votre brochure sur la LIT et le morenisme.
Je viens de publier le début.

Je crains que mon analyse de votre possible égalitarisme et de votre potentielle évolution en faveur d'une révolution anti-formoise ne soit une erreur.
Ne débattant pas dans les couloirs, cette missive aura copie sur mon blog.
Merci de me répondre publiquement.

Salutations égalitaristes

Une analyse critique de l'analyse faite par Jean-Philippe Divès sur la LIT (1)

L'égalitarisme donne la lucidité scientifique sur le déroulement des évènements du 20° siècle.

1) A propos de « trotskysme et révisionnisme »



Pour une clarification de la dégénérescence de la 4° Internationale fondée en 1938 par Léon Trotsky, il faut clarifier le trajet suivi par Moreno et ses compagnons trotskystes sud-américains. Leur résistance aux renégats opportunistes de la clique SWP-LCR connu son apogée dans la Brigade Simon Bolivar réprimée en 1979 par les formois-bourgeois du Front sandiniste. En mettant en lumière toutes les lacunes formoises de leur positions politiques il faut relever le fait que leurs confusions les entrainaient parfois vers le chemin de l'égalitarisme.



Le texte qui va être l'objet d'une analyse critique ci-dessous a été publié sous le nom de « Eléments pour un bilan de la LIT et du morénisme » et signé par JEAN-PHILIPPE DIVÈS.



Son chapeau introductif mentionnait les circonstances de sa rédaction, de sa publication et de sa numérisation sur Internet :

Avant-propos


Le texte reproduit ici a été écrit au milieu de 1999 pour un débat organisé au sein de l’un des secteurs issus de la crise et de l’éclatement de la LIT, l’organisation internationale « moréniste ». Il a été publié en France en brochure (par les militants de l’ex-Ligue socialiste des travailleurs, alors intégrés à Voix des travailleurs) et en Argentine dans le cadre d’un livre collectif édité par le MAS.

(…)

Si l’auteur s’est néanmoins laissé convaincre (par le camarade d’Avanti ! qui a pris la peine de scanner la brochure française – merci à Sylvestre Jaffard) de remettre ce texte à disposition, c’est qu’il semblerait présenter un intérêt autre que simplement « historique » au regard de la trajectoire particulière d’un courant spécifique du trotskysme. En premier lieu, parce qu’y sont développées des analyses ou tentatives d’analyses plus générales sur des sujets restant actuels. Et deuxièmement, parce que malgré son éclatement le « morénisme » reste plus que jamais présent : les militants qui s’en réclament ou en sont issus continuent d’agir dans nombre de pays, principalement en Amérique Latine où ils sont la majorité de « l’extrême gauche » – parfois pour le pire, et parfois pour le meilleur.





Ce qui est frappant, c'est l'incapacité à atteindre un point de vue égalitariste anti-formois : la question de l'analyse de classe de l'URSS reste constamment suspendue dans le vide.
Elle n'est accompagnée d'aucune interrogation sérieuse sur la nature du capital possédé – capital humain réellement détenu par la formoisie exploiteuse d'URSS.
Cette analyse de classe n'est accompagnée d'aucune interrogation réelle sur l'existence – hors des pays de l'Est – de classes jumelles de cette « classe exploiteuse » russe.

Et tout cela va de pair avec l'absence d'interrogation réelle sur les stratégies inégalitaristes adoptées par les partis radical-formois d'Amérique du Sud. D'aucune interrogation sur l'acharnement de ceux-ci à préserver les hiérarchies des salaires et les privilèges salariaux des diverses couches des classes formoises de chaque pays de ce sous-continent.


L'égalitarisme pourra-t-il, en défense du marxisme, en défense du dia-marxisme, en défense du post-marxisme, philosophiquement matérialiste dialectique, parvenir à imposer le véritable débat théoriques aux courants gauche issus du moreniste.

Rien n'est moins sur.

Pour l'instant, ils auraient plutôt tendance à répondre aux abonnés absents.

La routine intellectuelle, la sclérose pseudo-conceptuelle sont – pour certains « intellectuels » (entre guillemets) « révolutionnaires (entre guillemets) plus pesantes que l'urgence de donner un cadre conceptuel, un socle théorique à notre combat pour le partage mondial des richesses.


Les séquelles formoises, l'arrogance du diplôme, l'arrogance du petit chef que l'ancien militant OCI-PCI Vincent Présumey dénonce par ailleurs de façon drôlissime, exercent toujours leurs ravages.

La rupture de Natalia Trotsky avec les formois favorables au passage du (faux) trotskysme, sous le terme d'entrisme sui generis, dans les jupes de la formoisie mondiale reste toujours un acte sans suite réelle.

Ce ne sera que la construction d'un nouveau collectif intellectuel révolutionnaire mettant en oeuvre un nouveau combat théorique qui sera le pendant positif de ce geste révolutionnaire qu'elle accomplit le 9 mai 1951 par sa déclaration de rupture avec la 4° Internationale.

Ce collectif intellectuel révolutionnaire – instrumentalisant les concepts dia-marxistes de « capital humain », de « plus-value formation », de « formoisie », d' « innovoisie », de « productivité historique », de « potentiel productif machine », de « potentiel productif humain », pourra commencer à construire l'arsenal de nos « missiles théoriques » au sens que donna Marx à cette expression.

Ce collectif intellectuel révolutionnaire – instrumentalisant les concepts post-marxistes de « Lutte des strates », de « strate des répétants », de « strate des innovants », de « strate des parasites », de « productivité historique », pourra commencer l'édification de notre nouvelle encyclopédie.

Ce travail aura pour socle la construction d'une nouvelle science philosophique accompagnant la révolution scientifique dont les contours se résuméront à un retour au Newton physicien et au Lénine de « Matérialisme et empiriociriticisme ».



Tout le monde sait que le renouveau de l'héritage révolutionnaire de 1789, de 1793 ne s'est pas construit sur les décombres de l'héritage napoléonien. Tout le monde sait que le marxisme de 1848 ne s'est pas construit sur les décombres du robespierrisme, ni de l'hébertisme, ni du babouvisme. L'invention de la lampe électrique ne s'est pas faite par un perfectionnement de la technologie de la bougie.

La construction des bases, du socle du marxisme s'est faite par un chemin radicalement différent.

En conséquence, on peut s'interroger sur le fait que le morenisme, tout entaché de préjugés formois, de carences formoises, de lacunes formoises, et de revendications formoises, puisse devenir un point d'appui pour la construction du parti mondial égalitariste.

On peut s'interroger sur le fait que les décombres du morenisme agonisant produisant tout à la fois de l'opportunisme réformiste formois et du sectarisme passivement apocalyptique – tout autant formois – puissent apporter quoi que ce soit au renouveau du dia-marxisme, du post-marxisme.

Mais il y a une différence à prendre en compte : Ni Robespierre, ni Hébert, ni même Babeuf, n'avaient de prétentions , de revendications, théoriques, conceptuelles.

Tandis que la formoisie infiltrée dans les organisation prétendument trotskystes, bolchéviques, non seulement revendique l'héritage de Octobre 1917, mais surtout – et c'est cela qui nous importe – elle revendique un statut de scientifique pour ses analyses.


C'est la raison pour laquelle, les militants égalitaristes ont tout à gagner d'une liberté d'expression absolue dans les débats avec les résidus du désastre formois des organisations se prétendant « trotsksytes ».

Nous - qui avons la conviction d'emporter l'accord d'un Trotsky de 1938, quant à l'existence d'un capital humain servant de socle à une nouvelle classe exploiteuse, nous qui avons la conviction de la continuité de notre combat avec celui de Natalia Trotsky, celui de l'Alexandra Kollontai d'avant sa mort politique, celui de Chliapnikov, celui de tous les Bolchéviks morts pour défendre l'URSS égalitariste d'avant 1922, - nous avons tout à gagner au débat avec tous ceux qui se veulent agents pratiques appliquant sur le terrain de la lutte des classes, les concepts scientifiques historiques, sociologiques, économiques, psychologiques les plus élaborés, les plus pertinents, les plus scientifiques.

Les formois de la LCR ne s'y sont pas trompé en bannissant de leur site officieux « revolution celeonet » quiconque critique les gangsters trafiquants de drogue des FARC. Leur militant Toussaint tient le porte-voix de la LCR pour appeler à l'assassinat de quiconque voudrait quitter les FARC, nous sommes avertis ! Quiconque critique le positiviste antimatérialiste Einstein, quiconque revendique le matérialisme sera, tant qu'ils y auront le pouvoir, banni par ces gens-là. Et surtout seront bannis ceux qui démasquent leur véritable motif : ils luttent contre quiconque combat pour l'égalitarisme et le véritable partage des richesses.

Que ce texte incite les militants et sympathisants honnêtes de la LIT à remettre en cause positivement ce qu'ils considèrent encore être l'héritage du marxisme et qui n'est qu'accumulation de préjugés formois, d'ignorances formoises et de réclamations formoises.

Il n'existe pas de science formoise. Cette classe exploiteuse se contente de secréter de l'idéologie.

Le discours stupide, limité, et arrogant d'un Olivier Besancenot est parfaitement représentatif du point actuel de dégénérescence de cette classe sociale politiquement à l'agonie.


Ce n'est qu'aux trois quarts de la rédaction de ce texte que je découvris sur Internet que l'auteur de ce texte était militant du NPA.

Cela ne fait que reforcer les doutes que je pouvais avoir sur l'évolution vers l'égalitarisme de son auteur.
L'avenir nous éduquera et nous donnera la réponse.

A propos de « trotskysme et révisionnisme »

L'idée maîtresse ayant présidé à la formation de la Quatrième Internationale (Comité international) – et reprise ensuite lors de la fondation de la LIT – était en effet que la crise historique du mouvement trotskyste pro­venait de la pression exercée sur ses rangs par des forces politiques et sociales hostiles, incarnées dans le phénomè­ne du « révisionnisme », et que la tâche des courants authentiquement trotskystes était en conséquence de « réorganiser ou reconstruire » la Quatrième Internationale en défaisant politiquement ce révisionnis­me.

YT : Il est clair que c'est la classe formoise qui – sous différents déguisements et de façon parfaitement hypocrite – pèse sur la 4° Internationale pour détruire toute possibilité qu'elle évolue vers l'égalitarisme. C'est le même processus que celui que combattait Engels dans la 2° Internationale contre les forces formoises cachées derrière Bernstein puis Kautsky..



Ce dernier aurait commencé à surgir, du vivant de Trotsky, sous la forme du courant « antidéfensiste » au sein du SWP nord-américain (affirmation reprise dans l’Actualisation…, dans les Thèses de la QI-CI et ensuite dans celles de la LIT), et aurait pris après la Deuxième Guerre mondiale la forme du pablisme, du mandélisme et finalement du philo-castrisme du SWP.


YT : Bien au contraire : l'analyse de l'URSS en tant qu'Etat formois, en tant qu'Etat structurant l'exploitation des non-diplômés par la classe formoise donne les clés de son évolution.

Nous savons maintenant que tel n'était pas le cas, que la réponse était erronée parce que le problème était mal posé.


YT : Oui, mais à la condition de retourner poser le problème à partir de l' »erreur de Marx » quant au travail complexe.

Le problème était beaucoup plus vaste et global, il résidait dans les limites mêmes du trotskysme, dès sa formation en tant que courant politique indépendant, limites auxquelles n'a échappé aucun des courants qui en sont issus, quoiqu'il y ait eu de notables différences, notamment entre ceux qui tentaient de maintenir une politique d'indépendance de classe et ceux qui se sont effectivement adaptés à des forces de classe étrangères au prolétariat.


YT : L'auteur JEAN-PHILIPPE DIVÈS persiste à utiliser le terme « prolétariat ». Comment pourra-t-il espérer mettre la lumière quand il procède comme le ferait un critique de 1948 qui débattrait avec Marx et Engels en persistant à utilisant le terme de « Tiers Etat », sans voir les fractures de classe à l'intérieur de ce groupe hétérogène.

Ces limites ont leur origine dans l'incapacité de l'Opposition de gauche puis de la Quatrième Internationale à comprendre théoriquement et politiquement jusqu'au bout le phénomène du stalinisme, c'est à dire les formes totalement inédites et imprévues prises par la contre-révolution en URSS, et à délimiter en conséquence un projet clairement alternatif.


YT : L'auteur se trompe quand il suppose que le « stalinisme » serait la clé globale. En effet, le poids de la formoisie sur le groupe des travailleurs a commencé à peser bien avant que Staline en devienne le chef russe.
Le livre « Que faire » était déjà une lutte contre la formoisie russe. La lutte contre les méncheviks était une lutte contre la formoisie. Etc...

Ces luttes en Russie prolongeait les luttes de Engels contre la formoisie allemande. Elles prolongeaient les luttes des anarcho-syndicalistes français contre la formoisie qui défendait ses syndicats de métiers contre les syndicats d'industrie.

Elles se sont expri­mées dès les fin des années vingt, lorsque Trotsky et l'Opposition de gauche appuyèrent en URSS les mesures de « collectivisation » des campagnes, d'étatisation et d'industrialisation à marche forcée (en en critiquant uni­quement les méthodes), qui furent engagées simultané­ment à la suppression de tous droits démocratiques pour les travailleurs.


YT : Non, sur cet aspect, on peut constater que Alexandra Kollontai et Chlianikov, dès l'année 1918 relevaient déjà des erreurs de Lénine (et de Trotsky) sur les concessions faites à la formoisie. Les spetz – pour ceux qui n'étaient plus en grève contre la révolution – étaient déjà à l'offensive et ce fut l'opposition ouvrière qui commença la résistance avant que Trotsky ne prenne conscience de ses propres bourdes. Les questions d'écarts de revenus (qui vont se creuser à partir de janvier 1922) et la question de « Qui dirige ? » dans les entreprises seront les lieux du combat de classe de la formoisie pour défendre ses privilèges.

Le trotskysme ne réussit pas à comprendre que cette transformation, non seulement ne marquait pas un « tournant à gauche » de la bureaucratie comme il l'interpréta de façon grossièrement erronée, mais signifiait la liquidation définitive de l'« Etat ouvrier » (ou dictature du prolétariat, ou transition au socialisme).


YT : Idem. L'auteur met la charrue avant les boeufs : il faudrait commencer par l'analyse de quelles sont les classes en présence pour clarifier. Il critique Trotsky en restant dans le cadre théorique de ses erreurs.

En effet, l'étatisation bureaucratique de toute l'économie, concomitamment à l'extension du contrôle totalitaire de tous les aspects de la vie sociale et politique, donnait à la nouvelle caste (ou classe) dominante la base économique d'un nou­veau mode bâtard d'exploitation des travailleurs (d'ap­propriation de la plus-value par l'intermédiaire de l'Etat), qu'elle parvint à stabiliser pour des décennies et même à étendre internationalement.


YT : L'expression confuse « nouvelle caste (ou classe) dominante » revèle le fait que le texte de JEAN-PHILIPPE DIVÈS est un brouillon. Il est le brouillon du texte que cet auteur devra écrire lorsqu'il aura compris la nature de la classe du groupe qui choisit Staline comme leader.

Toute la volonté révolutionnaire authentique du trotskysme s'en trouva bridée, souvent déformée, et parfois annulée.


YT : Il est certes vrai que beaucoup de formois et de membres d'autres classes adhérèrent au Trotskysme avec une réelle volonté révolutionnaire humaniste. Beaucoup de militants trotskystes – à commencer par Trotsky lui-même – auraient été gagnés à l'égalitarisme.

La conception schizophrénique selon laquelle l'URSS était sur le plan politique une dictature de la bureaucratie, mais demeurait sur le plan socio-écono­mique une dictature du prolétariat, empêchait de déve­lopper une politique révolutionnaire totalement indépen­dante.


YT : Oui.

L'une des expressions hautement négatives de cette contradiction fut le soutien apporté par Trotsky et Cannon, en 1939-40, à l'invasion par l' « armée rouge » de la Finlande, des Pays Baltes et de la Pologne (cette fois encore, en n'en critiquant que les méthodes).



YT : Je souhaiterais disposer des textes de chacun de ces deux auteurs pour me prononcer.



Il n'y a aucun doute qu'au cours du débat que cette question pro­voqua dans le SWP, c'est le courant de Shachtman et Draper qui, indépendamment des erreurs théoriques et politiques qu'il commit également, défendit alors une position marxiste révolutionnaire de principes.

YT : C'est en effet le courant qui devint ensuite le plus droitier qui se rapprochait le plus du concept de classe formoise. La position de Shachtman faisait suite à celle de l'italien WWW.

Il est amusant de constater qu'une lettre de 1931 à l'intention de ce même Shachtman donnait l'occasion à Trotsky de décrire le poids de la formoisie dans les groupes sectaires et opportunistes qui se faisaient et se défaisaient autour de lui.

Lettre à M. Shachtman

2 août 1931

Cher camarade Shachtman,


Merci pour les deux dernières brochures, qui sont bien arrivées. Je n'ai rien à redire à un changement de titre de la brochure espagnole. Au contraire, celui-ci est bien meilleur que le titre d'origine. Je me réjouis fort que les brochures marchent si bien.

Quelques mots sur Naville. Vous mentionnez le fait que son article critique sur la grève est resté sans réponse. Je dois avouer que je ne l'ai pas lu. Naville a longtemps biaisé pour ne pas prendre position sur les questions essentielle car toujours et partout , il se trouvait être lié au groupe qui avait une position erronée. Il est toujours resté embusqué, sortant son article critique pour gonfler des erreurs tactiques réellement commises par l'autre côté, ce qui lui permet de rester lui-même masqué. Il ne faut pas exagérer en recherchant dans chaque cas une ligne de principe. Il existe des groupes et des individus qui n'ont pas de ligne principe et qui n'en ressentent pas le besoin mais qui veulent seulement se promener aux alentours de la révolution, mener un combat idéologique, jouer un rôle. On peut également trouver à cela une base sociale : la société capitaliste produit d'assez nombreuses nuances d'intelligentsia petite-bourgeoise, n'ayant que des qualités purement formelles, sans racines sociales profondes et dénuées de toute conscience de leurs responsabilités. Il faut hélas faire sans cesse la même constatation : certains nous ont rejoint, non pas parce que nous sommes une opposition marxiste, mais parce que nous sommes une opposition tout court, et parce qu'ils n'ont ni la volonté ni la possibilité de soumettre leurs vaines capacités à la discipline qu'exige une cause sérieuse. Par exemple pour la clique de Landau, le groupe "Mahnruf", il est impossible de juger d'après leur plate-forme, car ce groupe se pare des plate formes les plus diverses. On ne peut les combattre sur la base d'idées bien précises, mais seulement en raison de leur absence d'idées. Cela semble également valoir pour Naville. Avec le petit cercle qui l'entoure, il voyage en nomade, du communisme à la Révolution surréaliste, de la Révolution surréaliste à l'opposition; il oscille de la droite à la gauche, se rallie à nous sans vraiment se rallier, et reste à la ligue tout en maintenant des liens avec Landau et Gourget. Il ne gagne personne à lui, au contraire; chemin faisant, il perd même ses amis les plus proches. Gourget se rebiffe maintenant avec énergie contre lui et veut faire machine arrière.

Vous demandez quelle est la position politique de Rosmer. On ne peut guère dire qu'il en adopte une. Mais il est lié à Naville et Landau, et s'est mis dans une situation très fâcheuse. Il a écrit à l'Opposition belge une lettre fort désagréable leur reprochant leurs méthodes zinoviévistes, etc... A la demande des camarades belges, il m'a fallu répondre directement, et donc sortir de ma réserve. Cela rend la situation plus difficile, bien sûr mais je n'y peux vraiment rien.(L Trotsky Oeuvres 1931)



YT : Trotsky ne comprit pas qu''il fut victime, dans cette affaire, des magouilles du groupe formois autour des Cannon and Co.

Son acharnement à défendre l'« oeuvre de sa vie » que fut l'URSS, ses lacunes en philosophie, ses carences en économie virent s'ajouter à cela la flagornerie des groupes dont l'objectif réel était la défense des intérêts de la formoisie étasunienne, comme l'avenir le montrera.

Cela lui valut cependant d'être exclu pour « révisionnisme », dans ce qui constitua au sein de la Quatrième Internationale – depuis la conférence de fondation de 1938 – la première scission d'ampleur d'une suite qui devint ininterrompue.

YT : L'usage de méthodes stalinienne était et est typique de la classe formoise. Son appartenance à la strate des répétants la caractérise comme toujours préférant les méthodes administratives et la répression plutôt que la pédagogie, le libre débat et …. la scission.



Après-guerre, cette même conception, qui reposait sur une déformation étatiste de l'idée marxiste de la construction du socialisme, et que Trotsky avait défendue dans le cadre d'une analyse et de prises de position souvent pleines de contradictions, fut réaffirmée de façon unilatérale par la grande majorité des trotskystes.

YT : C'est tout à fait juste. A la stricte condition de définir comme « formois » le type d'Etat construit en URSS.



Cela les conduisit à voir de nouveaux « Etats ouvriers » dans les pays que la bureaucratie soviétique avait occupés et étatisés par la force, ainsi que dans ceux où les mêmes résultats avaient été obtenus sous la direction d'organisations staliniennes ou petites-bourgeoises, dans des processus révolutionnaires anti-impérialistes et anticapitalistes – mais non socialistes.

YT : Ce sont tous des Etats formois, ainsi que l'indiquaient les « 30 thèses pour une révolution pédagogiques » de 1993.



Pour la Quatrième Internationale après-guerre, les staliniens s'avéraient ainsi capables d'instaurer de nouvelles dictatures prolétariennes, d'inaugurer de nouvelles transitions au socialisme...

YT : Non ! L'auteur sème la confusion : ce que Marx appelait prolétariat c'était fondamentalement un groupe d'exploités. Les dictatures de l'Est, ce sont des dictatures de la classe formoise.



Pour les plus orthodoxes des trotskystes orthodoxes – dont le morénisme –, cette anomalie s'expliquait uniquement par les « conditions objec­tives », par la « force » et la « dynamique objective » de la révolution permanente ; selon eux, le stalinisme et l'ensemble des directions qui lui étaient apparentées demeuraient malgré cela « contre-révolutionnaires jusqu'au bout ».

YT : Contre-révolutionnaire au sens où Thermidor stabilisait le pouvoir révolitionnaire de la bourgeoisie. Mais aussi «contre-révolutionnaire » au sens où la bourgeoisie de 1917 préférait le tsarisme au bolchévisme, au sens où Besancenot et sa classe préfèrent Sarkozy et l'Etat bourgeois plutôt que la révolution anticolonialiste et la mise en place de l'égalitarisme total.

Ce sont deux types différents de pratiques contre-révolutionnaires.

Dans certaines circonstances – Trotsky – avait raison, on pouvait voir la formoisie (mais il ne la voyait pas) mettre en oeuvre l'abolition du capitalisme.



Une telle explication demeurait cependant extrêmement contradictoire et, en définitive, très peu matérialiste puisqu'elle affirmait l'existence de révolutions ouvrières sans rôle dirigeant de la classe ouvrière voire sans classe ouvrière, et de transitions au socialisme sans facteur révolutionnaire conscient – ni parti, ni conseils...

YT : La confusion n'est que dans la tête de Jean-Philippe Divès.

II était donc logique qu'apparaisse un autre courant, qui « résolut » de son côté la contradiction en commençant à étendre au stalinisme lui-même (et/ou aux directions bureaucratiques et petites-bourgeoises qui lui étaient apparentées) les caractéristiques positives reconnues par l'ensemble des trotskystes aux Etats supposément « ouvriers » qu'il avait engendrés.


YT : Non. Il était logique que les courants issus du trotskysme, tels les tournesols vers le soleil se tournent régulièrement en direction de l'Etat de leur classe.

Les sommets des formoisies de l'ouest préfèrent l'Etat capitaliste américain et ses agences des partis socialistes. De la même façon les moyennes formoisies étatiques adhérèrent au FO financé par la CIA.

Les bases sociales du trotskysme en Europe devront être étudiées pour clarifier les mobiles des groupes sociaux qui servirent de vivier à la LCR, à l'OCI et à Lutte Ouvrière.

Tel fut le point de départ du pablisme et du mandélisme, c'est-à-dire des conceptions et courants que les orthodoxes appelèrent révisionnistes.


YT : Les lambertistes et les militants de Lutte Ouvrière sont , eux-aussi des militants provenant de la formoisie.

Mais plutôt qu'une opposition absolue, on avait là deux faces d'une même théorie insuffisante et donc erronée.


YT : Oui. A condition de conceptualiser la « formoisie ».

Loin de toute « incompatibi­lité », on vit d'ailleurs le « révisionnisme » et l'« ortho­doxie » s'entrecroiser ou se mêler à différents moments et dans différentes organisations. Il est très significatif que dès 1948, après le 2ème congrès de la Quatrième Internationale, ce soit la quasi totalité des forces trots­kystes qui ait vu en Tito et la direction titiste, qui venaient de rompre avec Moscou pour des raisons tenant unique­ment à des intérêts bureaucratiques divergents, des « révolutionnaires en rupture avec le stalinisme », voire même « trotskysants ».


YT : Ce sont des querelles internes à la formoisie. Aucun de ces groupes ,ne parvint à se rapprocher d'une quelconque lutte réelle pour le pouvoir, dans aucun pays au monde. A peine – comme à Ceylan au début des années 60, comme au Portugal après 1975, au Nicaragua en 1979 ou en mai 68 – la question du pouvoir est-elle posé qu'une partie du « trotskysme officiel » dégénère à vitesse grand V et enlève le masque.

Il faut aussi souligner le fait que la direction historique du SWP (Cannon-Hansen), bien avant que la nouvelle direction de Barnes n'aille jusqu'au bout et finisse par se ranger avec armes et bagages dans le camp du castrisme, n'avait jamais accepté l'idée que les travailleurs de Cuba devaient réaliser une révolution contre l'Etat castriste ;


YT : Cela révèle leur incompréhension totale du coup d »Etat thermidorien que réalisa Castro par l'expulsion - et la mort – de Che Guevara. Benigno, dans son livre nous montre la persécution que durent subir, sans la comprendre, ceux qui s'opposaient à la formoisie pro-russe.

Il n'y a rien d'extraordinaire à ce que le principal leader de la révolution anticapitaliste devienne le chef d'orchestre de la contre-révolution formoise.
Les formois étasuniens ont des raisons de classe de refuser de comprendre cela !

ou encore, la trajectoire d'un courant tel que le healysme (SLL/WRP de Grande-Bretagne), qui était allé jusqu'à à se lier de façon honteuse à des dictatures du monde arabe.



YT : La double base des partis dirigeants ces pays : formois et petite (et moyenne) bourgeoisie réclamerait une étude particulière pour ce cas de dégénérescence.
Quant à ceux qui devinrent opportuniste face aux islamo-fascistes iraniens. On quitterait le domaine de la sciences pour passer à celui des pathologies lourdes qu'étudia Wilhelm Reich dans son « Psychologie de masse du fascisme ».

L'interprétation moréniste du phénomène « révision­niste » a elle-même subi de nombreuses évolutions. Sans remonter plus loin dans le temps, on peut rappeler que Nahuel Moreno affirmait lors de la fondation de la LIT que « le centre du révisionnisme est le SU », car « c'est lui [c'est-à-dire le courant pabliste puis mandéliste] qui, depuis près de trente ans, mène cette politique que nous combattons aujourd'hui chez l'OCI ».



YT : Il est clair que la LCR et le SU sont des centres de défense des intérêts de classe de la formoisie particulièrement puissants.

Mais il faut relier cela avec le fait que la LCR de 1975 est l'une des organisations les plus démocratiques qui aient jamais existé sur Terre.

Il faudra étudier cette apparence de contradiction.

Cependant, quelques années plus tard, les Thèses sur la situation mondiale de 1984 puis le Manifeste de 1985 formulaient une autre analyse. Une distinction fut alors établie entre deux types de révisionnisme, celui qui se caractérise par des rapports organiques de dépendance et de corruption, et celui qui « sans être l'agent d'une bureaucratie, maintient un cours révisionniste de capitulation politique » (Thèses de 1984). Le premier type, incarné par l'OCI/PCI deve­nue une « agence de l'appareil social-démocrate, de sa bureaucratie syndicale et de son gouvernement impérialiste en France », ainsi que par le SWP étasunien, transformé en « partie intégrante et inconditionnelle du castro-sandinisme » (Manifeste de 1985), était considéré comme passé de l'autre côté de la barrière de classe. Mais ce n'était plus le cas du SU, incarnation du second type de révisionnisme au sujet duquel il était alors signalé que « si la montée ouvriè­re en Europe ne parvient pas à faire en sorte que le mandé­lisme abandonne cette voie de capitulation devant les direc­tions du mouvement de masse, alors, ce courant sera défini­tivement perdu pour la construction de la Quatrième Internationale » (Manifeste).


YT : Le fait de relier l'opportunisme à l'existence d'une bureaucratie et aux intérêts de celle-ci est l'un des masques que la classe formoise utilisa pour masquer ses stratégies et ses tactiques.

La classe formoise française n'a pas besoin de la CGT et de ses appareils syndicaux pour souhaiter augmenter la part qu'elle prélève sur le vol de plus-value que subissent nos cousins africains.
Quand Besancenot se bagarre pour que sa base sociale gagne 2000 euros par mois – revenication cachée sous celle de la demande de 300 euros pour tous et d'un SMIC à 1500 euros – il ne s'agit pas d'un opportunisme vis-à-vis d'une bureaucratie.
Le texte du SWP est d'une tartufferie absolue. Et l'opération de communication quji l'accompagna fut un modèle d'hypocrisie. Les grands théoriciens qu'étaient les américains furent placés sur un piédestal. Et leur magouille de l'établissement permis à des hauts formois comme Gérard Bohner de devenir les propagandistes d'un bolchévisme intégral. Ceux-là s'arrangèrent pour …. rester agrégés, garder leurs salaires... et envoyer les autres à Renault.

Il faut en outre préciser que ces analyses de 1984-85 étaient très parcellaires, et donc nécessairement limitées ou erronées, parce qu'elles reposaient sur une connaissance ou reconnaissance parcellaire de la réalité du mouvement trotskyste international.


YT : Elles reposaient sur la volonté de briser l'élan révolutionnaire provenant du Nicaragua et de briser dans l'oeuf le morenisme. En particulier en Europe. En effet, pour ces gens-là, le morenisme était dangereux en tant que porte ouverte et laxisme envers un véritable égalitarisme révolutionnaire. La Fraction Bolchévique était la cible véritable de cette magouille gigantesque. Le sabotage du SWP fut la fin voulue de cette opération.


On peut s'interroger sur la nature de classe et policière de qui la pilotait réellement.

Près de la moitié des forces se réclamant du trotskysme dans le monde étaient ignorées (car considérées comme n'ayant pas d'existence internationale) ; outre des organisations nationales importantes telles que Lutte Ouvrière, c'était notamment le cas des courants internationaux d'origine britannique, tels que International Socialists (SWP de Grande-Bretagne), Militant (dont sont issus le CIO et la tendance de Ted Grant) ou le courant healyste.


YT : Il est faux de poser ainsi le problème. A moins de vouloir rétrospectivement accuser le SU et le SWP de ne pas avoir voulu construire une véritable internationale de la formoisie.

En réalité, l'ensemble des courants issus de la Quatrième Internationale ont, à des degrés divers, de différentes façons et à différents moments, cédé devant la formidable pression du stalinisme.


YT : Non. Ils ont cédé à la pression de la classe formoise. Entre les ronds de jambe de Christian Piquet faisant voiture balais des staliniens mal repeints de « Union dans les luttes » et les magouilles de tout l'appareil de la social-démocratie pro-impérialiste, ce ne sont que deux aspects d'une ligne politique de défense des intérêts de la classe formoise.

Entre Julien Dray et Olivier Besancenot il n'y a que querelle sur les moyens de satisfaire les appétits de consommation de la classe formoise.
Le luxe des montres de Julien Dray ou le logement du propriétaire immobilier Besancenot sont les signes de la corruption de ces individus, mais aussi de la corruption de la classe formoise qu'ils défendent.

Dans le cas des « révisionnistes », cela a principalement passé par des politiques d'adapta­tion, parfois ouvertement revendiquées, à des directions petites-bourgeoises et bureaucratiques outrageusement considérées comme révolutionnaires socialistes.


YT : Elles étaient « révolutionnaires » comme Kérensky et « socialistes » comme Staline. Cela suffit à la formoisie. L'auteur melange les termes, les classes, les intérêts, les serviettes et les torchons.

Du côté des « orthodoxes » (et singulièrement du morénisme), cette pression s'est avant tout exprimée dans un ensemble de conceptions qui, en dernière instance, ont reproduit par mimétisme l'idée stalinienne du « parti-guide ». Reconnaître cette réalité ne signifie absolument pas accep­ter l'interprétation qui ne voit la cause des erreurs et capi­tulations que dans des « facteurs objectifs » – interprétation qui revient à dire que l'on ne peut rien faire de plus positif tant qu'il n'y a pas un impétueux mouvement de masse pour la révolution et le socialisme, et ainsi à conti­nuer à autojustifier une série de pratiques et orientations contestables.


YT : Non, il y a dans le morénisme des aspects substitutistes qui proviennent des carences de Moreno quant à l'existence de la formoisie. Dans plusieurs circonstances, son « substitutisme » visait à protéger les exploités des maneuvres de la classe formoise. Il faudra retourner étudier les détails de cela et faire le tri.

Il faudra le faire en conséquence de la mise en oeuvre d'une véritable stratégie égalitariste en Amérique Latine et ailleurs.

Mais cela nous permet de souligner qu'aujourd'hui, après l'effondrement du stalinisme, c'est-à-dire de l'obstacle central sur lequel le trotskysme a historique­ment buté, et dans une situation internationale totalement nouvelle, la possibilité existe que différents courants trots­kystes, aussi bien « orthodoxes » que « révisionnistes » (mais à l'exception de ceux qui sont irrémédiablement infectés par le bureaucratisme et la corruption), parviennent à surmonter les erreurs et limites du passé.


YT : Non. Ce ne seront pas « différents courants trotskystes ». Ce seront des groupes égalitaristes fractionnels qui gagneront des naïfs « faux trotskystes » englués dans des groupes formois et des tactiques formoises. Ils seront gagnés comme des partisans de Napoléon ont pu être gagnés en 1848.

Ce sera un « post-trotskysme » qui reprendra les arguments de Yvan Craipeau contre Trotsky.

Nous sommes « marxistes » contre Marx. Nous sommes « trotskystes » contre Trotsky.
Mais nous défendons le noyau scientifique de leurs écrits.

Le socle de l'analyse conceptuelle de la formoisie en URSS, c'est … le livre « La révolution trahie » de Trotsky. Il suffit de changer quelques mots.