Les révolutionnaires, les léninistes - les vrais - savent depuis la mort du grand frère de Vladimir Illich Oulianov que le terrorisme politique qui consiste à assassiner les leaders politiques d'un Etat fasciste est une impasse complète qui ne mène à rien.
Le frère de Lénine fut pendu en 1887 et celui-ci en tira toutes les leçons : même dans la pire des dictatures, munie de la pire des polices politiques - l'Okhrana -, police politiques qui monte des manipulations et même organise des assassinats, il est totalement stupide de suivre le chemin des anarchistes imbéciles et des socio-révolutionnaires crétins.
Il est totalement imbécile de tuer les assassins un par un, dans un acte prétendument démonstratif pour les "masses".
Lénine en tira la leçon et se mit à ÉTUDIER le marxisme : études économiques, études historiques, études philosophiques, études scientifiques.
Études menées en parallèle que l'obtention de ses diplômes d'avocat.
Jean-Marc Rouillan et ses acolytes ne sont, eux, que des assassins. Ils n'ont rien à voir avec le frère de Lénine. La France des année 70-80 n'avait rien à voir avec la Russie du 19-20° siècle.
Ces gens comme Rouillan n'ont strictement rien à voir avec la révolution.
Tuer le patron d'une entreprise automobile est l'acte d'une bande de crétins qui s'imaginent que la caractérisation de leur acte comme "politique" est le libre choix de leur cerveau malade.
Ces assassins ne sont que les sous-produits dégénérés d'une classe exploiteuse vouée à l'impasse, sous-produits de la formoisie dégénérée.
Ils sont - comme les FARC - des délinquants. La révolution ne reconnaît ni aux FARC, ni à Action directe, ni aux Brigades Rouges, ni à aucun de ces groupes terroristes le statut de groupe politique.
Les FARC sont des trafiquants de drogue, Rouillan est un assassin.
La révolution c'est la construction collective d'une société nouvelle par des groupes d'humains organisés majoritairement en délégués révocable à tout moment.
Délégués exprimant les besoin des exploités, des opprimés.
Les Rouillan, les Ménigon des années 70-80 n'arrêtaient pas de faire le jeu de la bourgeoisie.
Quand, patiemment, nous, les trotskystes, aile gauche de la LCR, nous parvenions, à partir de 1973 à réintroduire les soviets au sein des mobilisations, sous le nom de "coordinations", tous ces patins de la bourgeoisie que sont les terroristes aveugles passaient leur temps à saboter nos efforts.
L'imbécile de la fantômatique "Fraction nationaliste armée révolutionnaire" était nationaliste au mois de décembre, il avait comme pseudo programme "Pour l'abaissement de la fiscalité" la demande de "moins de répression" et la réclamation d'une "une rançon de plusieurs millions" " Figaro (14/12/2007) page 9.
Quand la bourgeoisie a besoin de discréditer la révolution, cet imbécile manipulé cesse - par miracle - d'être nationaliste? Il devient partisan de Lénine, partisan du Che et a voté pour Laguiller et Besancenot !!!
Quelle farce !
Comme si la réclamation de rançons était au programme de la LCR, de Besancenot ou de Laguiller.
Ils ne sont que des clowns menchéviques incapables de faire la révolution : Besancenot est plus que tolérant avec la drogue. il se vante d'en consommer et laisse son site officieux faire la propagande pour les trafiquants des FARC, mais pour l'instant, il ne réclame pas de rançon !!!
Ce crétin saboteur de cette FNAR est le digne successeurs de Rouillan.
Il n'a - heureusement - pas assassiné Carlos Ghosn ni de délégué à l'armement.
Rouillan lui a fait cela !
Ni l'un ni l'autre ne sont des révolutionnaires ni ne le seront un jour. Juste deux pauvres types manipulés comme des marionnettes selon les besoin de leurs Gepetto des service secrets capitalistes et de la presse bourgeoise aux ordres.
Il est remarquable - on l'a revu en 1995 - dans les manifestations de voir apparaître des services d'ordre mégalomanes spontanés.
Lorsque les mobilisations sont suffisamment importantes, des marginaux à l'équilibre précaire, sortent de l'ombre tout à coup et deviennent dans le périmètre de 10 mètres autour d'eux, les chefs d'un service d'ordre imaginaire et se mettent à multiplier les injonctions envers les marcheurs de la manifestation, et même en direction des membres des services d'ordre officiels.
Ils sont inoffensifs.
Des crétins comme Rouillan, Ménigon et toute la bande ne sont pas inoffensifs, ils sont des meurtriers.
Le pseudo anarchiste Vaillant qui fit exploser une bombe faisait partie des membres de cette pathologie sociale : tuer des consommateurs de bar sous prétexte que le prix des consommation désignait leur appartenance de classe.
Ces gens s'imaginent modifier le destin du monde par un acte personnel.
La caractérisation politique de leur acte est réelle, mais tout autant réelle que le fait de balayer son sol, traverser la rue ou regarder la mer.
Balayer son sol a un lien avec l'absence d'aspirateur, donc le développement de l'économie et de l'économie politique.
Traverser la rue a un lien avec le niveau d'évolution des engins de locomotion.
Et regarder la mer était impossible pour les esclaves des mines d'argent du Laurion, victimes des Athéniens comme les amis de Michael Agbor sont victimes des Vincent Bolloré : ni ces esclaves d'Athènes ni les esclaves de la France n'avaient le temps ni la possibilité de regarder la mer.
Tout est politique
Même le crime d'un assassin.
LA RÉVOLUTION LIBÉRERA ROUILLAN.
Certes, la révolution libérera Jean-Marc Rouillan.
Elle le libérera comme elle libérera d'autres assassins.
Elle substituera à l'enfermement une peine de substitution.
La révolution fera cela tant que ce crétin ne comprendra pas que n'importe quelle société - même égalitariste - ne peut tolérer que la propagande de l'assassinat soit fait en pleine lumière.
Tant que ce crétin répétera qu'il est légitime d'assassiner un chef d'entreprise, il réitérera ce qui sera un délit : appeler au meurtre.
Il sait parfaitement bien que dire ce qu'il a dire est un APPEL AU MEURTRE à l'intention des nouvelles générations - et son avocat est un menteur et un hypocrite !
Faisant cela il recommence son rôle historique de petit pantin crétin de la bourgeoisie.
Mitterrand, intelligent, fit des cadeaux à sa bande de criminels.
L'innovoisie avait besoin de héros, elle fit pression sur le Vichyste, sur l'assassin du Rwanda.
En tant que futur assassin du peuple rwandais, Mitterrand pourrait considérer avec amusement l'assassin amateur Rouillan.
Mais il reconnaissait en lui la même arrogance, le même cynisme.
Il organisa son amnistie.
Mais les petits crétins se crurent plus fort que l'assassin président.
Ils persistèrent dans leur chemin cynique et arrogant.
Il est amusant et dramatique de voir maintenant Krivine et Besancenot jouer le rôle de voiture balais pour tous les déchets dégénérés de la classe sociale qui est la leur : ils refusent de construire un fossé profond entre leur groupe politique et ces imbéciles manipulés par les capitalistes.
Cela ne fait que prouver encore que Besancenot et Krivine ont renoncé à la révolution : ils considèrent comme utopique le fait de devoir prendre bientôt des responsabilités gouvernementales anticapitalistes.
La population doit prendre, collectivement, son avenir en main et choisir, par 25, leur délégués.
Ce sera la meilleure réponse à la propagande bourgeoise.
La meilleure préparation de la révolution qui vient.
PS dimanche 5 octobre 2008
PS 2/11/08 Le commentaire ci-dessous de Jean Louis Roche a fait l'objet d'un nouveau texte