samedi 31 janvier 2009
La question du pouvoir, les élections bourgeoises et les formes soviétiques révocables
vendredi 30 janvier 2009
Jean Pierre Elkabbach censure pour ne pas déplaire à Olivier Besancenot
J'ai reçu ça sur mon mail :( jeu. 29/01/09 21:46)
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votre message a été rejeté
Bonjour YanickToutain,==========
Vous avez participé à l'espace communautaire d' www.europe1.fr et nous vous en remercions.
Votre message a été modéré. Les règles de nos espaces participatifs imposent à ceux qui y participent de respecter conditions générales d'utilisation. Nous vous invitons donc à les consulter sur le site à l'adresse suivante: http://forum.europe1.fr/htm2/CharteForum.aspx
Jean Pierre Elkabbach aime tellement Olivier Besancenot qu'on se fait censurer sur Europe 1 lorsqu'on y dépose un texte
"Bravo Elkabbach"
Qu'importe ! Le poids politique mondial des VRAIS libéraux est tel que le texte est lisible sur les forums Google
http://www.google.com/search?num=100&hl=fr&newwindow=1&rlz=1Q1TSEA_frFR307FR308&q=%22bravo+elkabbach%22+besancenot&btnG=Rechercher&lr=
et wikio relaie l'information !
http://www.wikio.fr/search/elkabbach
on se croirait en Chine !
J'écarte, naturellement, la possibilité qu'un gougnafier ait pu agir ainsi contrairement à la volonté - démocratique - de Elkabbach !!!
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PS : Je viens, de surcroit, de répondre au mail de censure
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Votre censure minable à mon texte n'empéchera aucunement sa publication.
Et votre censure sera connue jusqu'... en Chine !!!
http://groups.google.com/group/tw.bbs.soc.politics/topics?hl=fr
http://groups.google.com/group/tw.bbs.soc.politics/browse_thread/thread/5c447b6d4eb7e42d?hl=fr#
Heureusement qu'un VRAI LIBERALISME empêche de nuire de pareils censeurs.
Vous aurez l'occasion de voir le parcours de mon texte
http://monsyte.blogspot.com/2009/01/jean-pierre-elkabbach-censure-pour-ne.html
dans le référencement Google.
Cela vous sera très instructif !
Je ne vous saluue pas !
LETTRES A JEAN BRICMONT n° 6
| LETTRES A JEAN BRICMONT : "Les imposteurs "scientifiques" De Yanick Toutain Lettre n° 6 Récréation : Le solipsiste dans son château en Espagne. Présentation... lettre n° 1 ..... lettre n° 2 .... lettre n° 3 .... lettre n° 4 ... lettre n° 5 .... lettre n° 6 | ||
Lettre 6 Récréation : Le solipsiste dans son château en Espagne. (0510231920) Mercredi 26 octobre 2005
Monsieur Bricmont,
En forme de récréation, je vais me permettre de faire une critique d'un de vos textes. Non pas sur la forme ou sur des points de détail mais sur la cohérence totale d'un argument que vous avez utilisez concernant la façon possible de contredire logiquement un solipsiste. Dans "Intrusions ..." vous écrivez p. 326 : "Si quelqu'un s'obstine à nier la réalité du monde extérieur à sa conscience, et veut s'obstiner à penser qu'il est un clavecin qui joue tout seul, il n'y a aucun moyen de le convaincre de son erreur." "Nier la réalité ?" Auprès de qui ? A qui parle le solipsiste ? Qui prétend-il convaincre "qu'il est un clavecin ?" Nous les matérialistes ? Il rêve donc qu'il y a des matérialistes ! En conséquence, s'il rêve à des matérialistes, ceux sont-ils des vrais ou des faux ? S'ils sont faux, le rêveur rêve de façon absurde. Mais si le solipsiste rêve à des matérialistes vrais, il doit leur faire tenir des propos qui vont le convaincre. Je résume, Monsieur Bricmont, vous argumentez sur le fait de "convaincre" un rêveur en devenant un personnage de son rêve. Le rêveur doit juste être réveillé. Quant aux fous tels que Bellarmin et Berkeley, il faut les empêcher de nuire en les enfermant et en renversant leurs patrons papistes et anglicans.
| PS : Votre excellente citation de J.S.Bell "Il est intéressant de remarquer que les solipsistes et les positivistes, quand ils ont des enfants, prennent une assurance vie" me donne l'idée d'un argument définitif contre cette engeance (Vous doutez, vous-mêmes, de la sincérité de Berkeley) L'argument contre ces gens-là est finalement simple : ce sont tous des menteurs ! Ils n'ont aucun moyen de nous prouver le contraire. Dans la mesure où un personnage de leur délire (complet pour le solipsiste, partiel pour l'empiriste) serait considéré, par eux, comme matérialiste, et les traiterait de menteur, il revient à leur délire de s'en débrouiller ; dans la mesure où ils seraient des menteurs, il n'y là non plus pas d'offense à appeler un chat un chat.
Dans l'attente d'être lu et d'une réponse de votre part, je vous prie d'agréer mes meilleures salutations relatives à la brièveté du délai me permettant de savoir que mes courriers ont bien atteint le regard de leur lecteur.
Yanick Toutain
Copies aux auteurs de "Intrusion.." dont j'ai trouvé les mails Hervé Chuberre chuberre@enssat.fr Jean-Pierre Garcia Jean-Pierre.Garcia@u- bourgogne.fr Valérie Lécuyer VJ.LECUYER@wanadoo.fr Marc Silberstein edition@syllepse.net
Si vous le pouvez, veuillez transmettre copie aux autres auteurs. Merci.
Jacques Bouveresse Jean Dubessy Michel Kerszberg Guillaume Lecointre Ian Plimer Yvon Quiniou Patrick Tort François Vernotte
Copies à Alan Sokal, Jean Marc Sciappa, Olivier Hérent, | ||
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LETTRES A JEAN BRICMONT n° 5
| LETTRES A JEAN BRICMONT : "Les imposteurs "scientifiques" De Yanick Toutain Lettre n° 5 Matérialisme et Relativité : Mercure, périhélie observé et périhélie vrai (pour lire ce texte d'octobre 2005, il est possible de commencer par le cours n°2 (10 novembre 2006) qui reprend avec des dessins et tableur le contenu de cette lettre)
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(0510231815) Mardi 25 octobre 2005 Monsieur Bricmont, Les "preuves" de la Relativité sont toutes absurdes. Elles contiennent toutes un déni du réel, un refus de la réalité en soi. L'avance du périhélie de Mercure prétendument clarifiée par Einstein en est un des plus célèbres exemples. Démontons l'imposture : Démontons l'imposture : Un matérialiste regarde Mercure. Il sait qu'il voit Mercure telle que la planète était il y a environ 8 minutes (plus ou moins 3.2 minutes [500 sec +/- 193]. Soit u le délai du trajet des photons de Mercure à nos yeux. Soit M2, Mercure (état et position absolue) au moment de l'émission des photons. Soit T3, la Terre (état et position) au moment de la perception. Le vecteur M2 à T3 est égal au vecteur cu (le trajet de la lumière) [c = 299792458 m s-1] (Pour simplifier la compréhension, à cette étape, on considérera fictivement l'observateur comme se tenant au centre de la Terre et les photons émis par Mercure et le Soleil comme émis par le centre de ces corps : corps considérés comme "ponctuels") Au même instant où l'observateur voit Mercure, il voit le Soleil : Délai pour les photons provenant du Soleil : t Soit S1, le Soleil à l'émission. Le vecteur S1 --> T3 est égal à ct (On remarque : lorsque Mercure est devant le Soleil u <>
Einstein prétend avoir clarifié le "problème" de l'avance du périhélie d Mercure. Grand bien lui fasse. Encore faut-il faire de la science ! On a un vecteur ct et un vecteur cu. Le premier est l'image du Soleil. Le deuxième, l'image de Mercure. Einstein, l'immobiliste, prétend étudier le vecteur I Vect I = vect ct moins vect cu Il prétend qu'il existe un "triangle conceptuel" "I, cu, ct". Il prétend que I est la distance Soleil Mercure. Il prétend que cette distance I répond à la loi de l'ellipse de Kepler. Il prétend que cette distance I varie conformément aux lois de Newton à un epsilon près, et que lui, le Génie, va vous expliquer le pourquoi de l'epsilon. Mais I n'existe pas. I n'a aucun sens physique. I n'est l'écart entre rien du tout. Et cela pour une raison matérialiste : Lénine, je le rappelle, a écrit en 1906 que "Les idées humaines sur l'espace et sur le temps sont relatives, mais la somme de ces idées relatives donne la vérité absolue : ces idées relatives tendent, dans leur développement vers la vérité absolue et s'en rapprochent. " | I serait, prétendument, la somme de deux idées relatives,(la somme des vecteurs ct et cu), mais additionner des perceptions relatives sans réfléchir est stupide. Un matérialiste doit, en conséquence, construire un quadrilatère, une figure géométrique formée de 4 côtés. On a 4 sommets : M2 et T3 comme précédemment. Mais il y a 2 Soleils à dessiner. Il y a S1, le Soleil au moment où il émet les photons que perçoit l'observateur. Et il y a S2, le Soleil tel qu'il est au moment où Mercure émet les photons que perçoit l'observateur - en même temps qu'il perçoit ceux du Soleil. Ce quadrilatère S1 S2 M2 T3 est le socle d'une astronomie matérialiste. Si j'appelle E l'écart absolu (dans l'espace de Newton) entre le Soleil et Mercure, au moment où les photons ont quitté Mercure, on a un quadrilatère ct, cu, E et le quatrième côté qui est égal à : S (t - u) ( t - u étant la durée du trajet de Soleil entre son émission et celle de Mercure S étant le vecteur vitesse absolue du Soleil dans l'espace de Newton. Depuis les années 20, faire de l'astronomie en "oubliant" ce quatrième côté de la figure est une absurdité immobiliste. La science à venir étudiera S et rangera le "périhélie de Einstein" au rayon des farces et attrapes entre le "Sexe des anges", "la Trinité christique" et la "Virginité de Marie de Nazareth" (Publicité gratuite : la BD hérétique de Cothias et de la Fuente "Le fils de la Vierge" Tomes 1 et 2.editions Glénat) Toutes les "expériences" de Einstein "prouvant" la Relativité - qu'elle soit restreinte ou générale - ont pour "défaut" de croire la Terre immobile. Je règlerai, par ailleurs, son compte à Michelson en recopiant toutes les équations qui prouvent que sa logique impliquait de donner une vitesse à la Terre bien inférieure à la vitesse orbitale du Soleil dans la Galaxie - ce qui, après les années 20, devenait totalement idiot et aurait du faire exploser la Relativité dès cette époque. Dans l'attente d'être lu et d'une réponse de votre part, je vous prie d'agréer mes meilleures salutations absolues. Yanick Toutain Copies aux auteurs de "Intrusion.." dont j'ai trouvé les mails Hervé Chuberre chuberre@enssat.fr Jean-Pierre Garcia Jean-Pierre.Garcia@u-bourgogne.fr Valérie Lécuyer VJ.LECUYER@wanadoo.fr Marc Silberstein edition@syllepse.net Si vous le pouvez, veuillez transmettre copie aux autres auteurs. Merci. Jacques Bouveresse Jean Dubessy Michel Kerszberg Guillaume Lecointre Ian Plimer Yvon Quiniou Patrick Tort François Vernotte Copies à Alan Sokal, Jean Marc Sciappa, Olivier Hérent, | ||
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LETTRES A JEAN BRICMONT n° 4
| LETTRES A JEAN BRICMONT : "Les imposteurs "scientifiques" De Yanick Toutain Lettre n°4 Science, pertinence, cohérence, A. Einstein, Heisenberg et contre-révolution anti-scientifique
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Lundi 24 octobre 2005 Monsieur Bricmont voulant poster la lettre n° 4 avant la fermeture du cyber espace où je vais sur le net- avant la fermeture du soir -et ayant mon imprimante qui débloquait, je n'ai pu faire la correction orthographique que sur l'écran (après avoir vainement tenté de tigonner la dite imprimante) Il en est résulté une horreur orthographique dont je m'excuse auprès de vous et des lecteurs recevant les copies des mes courriers. |
Voilà donc cette lettre 4 sous un jour présentable Quant à la lettre 5 - déjà tapée [quand à la fausseté de la preuve de la Relativité par l'avance du périhélie de Mercure], elle attendra que son impression permette d'éviter la même mésaventure. Excusez-moi encore. YT
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Science, pertinence, cohérence, A. Einstein, Heisenberg et contre-révolution anti-scientifique
(0510211543) Monsieur Bricmont,
Le livre de l'hagiographe de A. Einstein que je citais dans ma deuxième lettre a eu ses références qui ont sauté ; les voici donc : Lincoln Barnett "Einstein et l'univers" Gallimard idées n.r.f. 1951 (The universe and Dr Einstein) Ce rappel me permet revenir sur la question de la relativité. Toute science a deux devoirs, deux contraintes : le devoir de cohérence et le devoir de pertinence. Toute science doit être logique, avoir ses propositions reliées conceptuellement par des relations de causes et d'effets. Et, par ailleurs, elle doit être pertinente, c'est à dire être vérifiée par l'expérience, que ce soit par un cahier des charges construit et vérifié ou simplement par l'observation, lorsque le domaine d'étude ne permet pas de construire un protocole expérimental, comme en astronomie, par exemple. On peut remarquer que la construction de micro mondes informatiques tels que les a définis Seymour Papert sont à mi-chemin de l'étude de cohérence et de l'étude de pertinence : on construira des modèles incluant la productivité et le rendement agricole en Italie romaine pour comprendre la proportion possible d'esclaves, on construira des micro mondes pour analyser le comportement des électrons, on construira des micro mondes pour étudier la possibilité pour les photons de se comporter de telle façon en s'agglomérant et en se percutant pour étudier des alternatives à la croyance en l'"attraction". Ces deux contraintes sont tellement puissantes qu'elles doivent permettre de rejeter impitoyablement toute construction non étayée par les observations ou non logique. Concernant la cohérence, il y a deux aspects à étudier : il y a, par exemple pour un matérialiste, la cohérence de la grille théorique étudiée avec le reste de ses grilles théoriques ; et il y a la simple cohérence interne aux propositions énoncées comme nouveauté conceptuelle. Ce que je veux vous démontrer aujourd'hui, Monsieur Bricmont, c'est que la relativité n'est non seulement pas cohérente avec la conception d'un monde extérieur à nous-mêmes, avec l'existence d'un vide absolu au sens de Lucrèce et de Newton. Mais que, de surcroît, elle n'est même pas cohérente en elle-même : Il n'est même pas besoin de faire appel à des théories autres que celle qu'acceptent clairement ses auteurs (et thuriféraires).
| A Einstein L Barnett | Ce qui va suivre, je l'ai déjà annoté en marge du livre (ed. Payot) de A. Einstein. Je pourrai faire la critique du texte de l'auteur lui-même lorsque le sympathique étudiant en sciences, à qui je l'ai prêtée, aura condescendu à me rendre ma "bible" à couverture jaune. Je vais, donc, là, utiliser à nouveau notre "ami" Lincoln Barnett, dont, je vous le rappelle, l'ouvrage a obtenu l'imprimatur du maître : "Les grandes idées de la théorie de la relativité y sont extrêmement bien présentées" (avant propos de A. Einstein à l'op. cit.) Je cite Lincoln Barnett p. 71 : "Pour comprendre ce dont il s'agit, il est d'abord nécessaire de se rendre compte des failles qui existent dans le vieux principe de l'addition des vitesses. Einstein mit en évidence ces lacunes en utilisant un autre apologue de train. Une fois de plus, il considéra un réseau rectiligne de voies. Cette fois-ci, un observateur se tient sur un quai, sur un côté de la voie. Un orage éclate et deux éclairs de la foudre frappent simultanément la voie en deux points séparés A et B. Qu'entendons-nous, demande Einstein, par le mot "simultanément ?" Pour essayer de définir le terme avec plus de précision, il suppose que l'observateur se tient très exactement à mi-chemin entre A et B et qu'il est muni d'un système de miroirs qui lui permettent de voir A et B dans le même temps sans avoir à bouger les yeux. Par conséquent si la lueur des éclairs se reflète dans les miroirs de l'observateur au même instant précis, on peut considérer que les deux éclairs sont simultanés." Stoppons-là la citation : vous mémorisez sans doute qu'elle est bien l'exemple identique à celui du livre "La relativité" de Einstein lui-même. Étudions attentivement ce qui est la brique première de la relativité : sa dalle de béton fondamentale. On a deux éclairs sur une voie de chemin de fer. Il sera possible d'aller vérifier aux deux points d'impacts les endroits précis. On saura alors que le vieil Albert était bel et bien au milieu des deux points d'impacts : on présume que l'hagiographe est bien allé déposer trois stèles commémoratives aux trois endroits mentionnés. Nous sommes donc bien d'accord : L'observateur est AU MILIEU des deux points d'impact. Lincoln Barnett, après Einstein lui-même, nous dit "au même instant précis" il perçoit les deux éclairs. Comment est-ce possible ? | |
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Reprenons les deux éclairs : appelons éclair1 et éclair2 les deux photons qui vont quitter leurs jumeaux monochromatiques pour chacun se diriger vers le Génie : l'un par la droite, l'autre par la gauche. Ce sont ces deux photons éclair1 et éclair2 qui entrent dans l'œil de Einstein pour lui permettre de construire sa faribole. Car, en effet, comment comprendre cela autrement qu'une douce plaisanterie : la Terre bouge. Les Bellarmin immobilistes ont menacé Galilée du bûcher pour l'avoir prétendu. Einstein, lui-même, le sait. En tout cas, s'il l'ignorait en 1905, son ami Barnett le lui a apprit en 1948 : page 57 de son ouvrage apologétique Barnett a écrit "la vitesse de la terre dans son orbite autour du soleil est seulement de 29 km 750 à la seconde" Il est donc logique de considérer que le point où se trouve Einstein, sur la voie ferrée, est en mouvement. Et les photons, eux, qu'ont-ils à voir avec cela ? Certes, le son, étant un mouvement vibratoire des molécules de l'air, dépend, lui, du déplacement de la Terre. De la même façon que la tasse de café qui se reverse dans le train ira sur les genoux du maladroit. En physique, cela a un nom : transfert d'énergie cinétique. Le caillou qui tombe par les fenêtres du train ou du haut du mat du bateau, reçoivent tous deux de l'énergie cinétique de la main de celui qui les lâche. Mais, jusqu'à ce jour, personne n'a osé construire de théorie allant prétendre que l'on transférerait de l'énergie cinétique à un photon. Il en résulte une imposture : l'observateur, s'il est bel et bien au milieu des deux éclairs, si les éclairs sont bel et bien simultanés, ira en se rapprochant de l'un des deux signaux, à cause de la non-immobilité de la Terre. Il ne les percevra donc pas de façon simultanée. Ces pseudo expériences à la mode Einstein sont de parfaites escroqueries. Personne ne les a vérifiées ( les soi-disant expériences "prouvant" la Relativité ne sont jamais les "expériences de pensée" les fondant.) Pour reprendre ce qui a déjà été dit, la lumière se déplace à c = 299 792 458 (m s-1). En un temps t1, l'éclair1 a parcouru c t1. Donc une distance ct1. Pendant ce temps t1, l'observateur n'a pas pu rester immobile. Il a donc effectué un mouvement, une translation. Schématisons sa vitesse par un vecteur rectiligne S. Il a donc parcouru une distance t1 fois S quand il reçoit l'eclair1. Cela peut se résumer par un triangle dont les trois sommets sont O1 (pour observateur simultané à l'éclair), E1 pour le lieu d'émission de éclair1, et O2 pour le lieu où l'observateur perçoit l'éclair. Si M est la moitié de la distance qui sépare les deux éclairs sur la voie de chemin de fer, ce triangle a pour côtés : M, ct1, St1. Il en va de même pour l'autre éclair : il définit un autre triangle dont les côtés sont M, ct2, St2. On voit donc bien que des éclairs simultanés ne seront pas perçus simultanément. (A moins, bien évidemment, que, rareté, le vecteur translation de l'observateur ne soit dans le plan perpendiculaire à l'axe voie ferrée)
| Qu'a Einstein à nous dire à ce propos ? Rien ! Comme tous les immobilistes (qui sont en fait des empiristes semi solipsistes), il ne prend aucune précaution particulière quant au facteur "translation de la Terre" dans son raisonnement. Ce qui serait vrai, en première approximation, pour le son ou pour un ballon de rugby, le Génie du 20° siècle l'extrapole sans sourciller à la lumière. Et les "pointures" de l'époque n'ont pipé mot ? Quelle étrangeté ! A moins que comme pour l'affaire Cantor, les archives aient oublié la présence des opposants, car quel étudiant apprend l'existence de Kronecker par les enseignants qui leurs font réciter les Aleph et Deug 2 de math ?
Si je reçois deux photons au même moment, cela signifie, bien au contraire, qu'ils ont été émis à des distances différentes de moi (depuis le repère Terre). En effet, pour faire un raisonnement par l'absurde : construisons une discothèque circulaire. Tout autour de la piste se trouvent des spots lumineux. Je suis au centre, à 3 mètres des spots. Ils émettent un flash. En 10 milliardièmes de seconde(1E-8 = 3/3 E8), le flash de chacun des spots parvient au centre. Oui, mais quel centre ? : le centre du "cercle" défini à l'instant de l'émission. Mais ce centre ne coïncide pas avec l'endroit où se trouve maintenant le centre, 10 milliardièmes de secondes après. J'ai moi-même suivi la translation de ce centre : je me suis approché de la lumière émise par les spots de l'un des côtés. Et, de la même façon, je me suis éloigné de la lumière des spots de l'autre côté.
Voilà ce que néglige Einstein ! (Je ne peux même pas dire "prétend négliger" : il n'argumente à aucun moment, d'aucune façon sur la façon dont la Terre et son mouvement propre pourrait jouer un rôle. Pour autant, l'escroquerie est complète à cette étape, car, pour fonder son observation chemindefferesque, il lui serait obligatoire de préciser le lien qu'il fait entre jet de caillou et émission de lumière : il lui est interdit de faire une analogie totale avec un phénomène connu, analysé - le transfert d'énergie cinétique - par un transporteur (qu'il soit bateau, train ou planète) sans préciser, dès le début, de quelle nature est cette analogie. C'est une escroquerie intellectuelle de laisser le lecteur dans l'ignorance avec une poudre de perlimpinpin et un nuage de fumée pour masquer le véritable problème. | ||
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Einstein, n'a même pas eu l'honnêteté intellectuelle pour revenir sur sa théorie lorsqu'il est apparu, dans les années 20 du 20° siècle, que le Soleil orbitait dans la Galaxie à une vitesse de 250 km par seconde ( ses partisans nous bassinent toujours sur le fait que 30 km par seconde représente 10 000 fois moins que la vitesse de la lumière. Ils font moins les malins [la plupart d'ailleurs l'ignorent] quand on leur représente que 250 km s-1 est 1200 fois plus petit que c : quand la lumière parcourt 1200 km, nous sommes, nous sur Terre, à la suite du Soleil, entraînés à faire plus de 1 kilomètre. Et, il s'agit là d'un minimum : le centre de la Galaxie Voie Lactée est en translation (avec son trou noir qui avance : "quoi ! dit le relativiste ! un trou noir qui bouge ? c'est formellement interdit !")
Il n'y a rien d'étonnant à ce que le fondateur de l'imposture immobiliste soit celui qui est allé chercher dans sa cave un facteur abracadabra pour refuser l'expansion possible de l'Univers : en tant qu'apprenti Bellarmin, l'idée de mouvement lui était insupportable. Il fallait que rien ne bouge : son refus de l'absoluité (dont il a poussé le délire jusqu'à vouloir nier l'absoluité de l'accélération dans l'ascenseur de la Relativité générale) cachait en fait un refus du mouvement. Ces conservateurs sentaient le sol de leurs pieds confortables trembler : il n'est pas indifférent, loin de là, que 1905 soit concomitant de la première Révolution russe et de quantité de mouvements sociaux. Le Talon de fer de Jack London est la réponse littéraire à ces mouvements, comme ces théories fumeuses - la Relativité, les Aleph cantoriens prouvant l'infini, les non-causalités de Copenhague - sont les réponses idéologiques à ces mêmes mouvements : la bourgeoisie laïque matérialiste et voltairienne avait nourri en son sein un monstre révolutionnaire, il s'agissait maintenant de préparer le terrain à la violence physique fasciste. Heisenberg, le père incapable de la bombe atomique nazi l'écrivait encore après guerre " Personne ne sait ce que l'avenir nous réserve, ni quelles sont les puissances spirituelles qui gouverneront le monde, mais il nous faut commencer par croire à quelque chose et vouloir quelque chose. (…) Nous voulons que notre jeunesse, en dépit du chaos extérieur, grandisse dans l'atmosphère spirituelle de l'Occident, et qu'elle puise aux sources de la force qui a fait vivre notre continent pendant plus de deux mille ans. Ne nous soucions qu'en second lieu des points de détail ! Il n'est pas d'une importance primordiale que nous nous déclarions pour l'enseignement humaniste ou pour un autre système scolaire. Mais en tout cas et avant tout autre chose, nous devons nous déclarer pour l'Occident !" p. 78 Werner Heisenberg "La nature dans la physique contemporaine" (traduction : Ugné Karvelis et A. E. Leroy) Gallimard Idées n.r.f. 1962 | Heisenberg | Précisons pour les naïfs que le "chaos extérieur" ne pouvant être dans son esprit que les luttes de libération nationale mises en œuvre contre l'exploitation impérialiste des patrons de Heisenberg et leurs collègues des démocraties occidentales. Il serait souhaitable de revenir sur ce personnage : la majeure partie des délires du dernier numéro de Science et Vie sur l'information replaçant la science se trouvait déjà chez lui. Lorsqu'il reprend la Relativité d'Einstein et la popularise en Allemagne (j'ai lu il y a un certain temps [où ?] qu'il l'aurait fait auprès de la hiérarchie nazie) il est dans son rôle. Il travaille pour les intérêts qu'il défend. Certes, c'est ce Heisenberg qui se vante dans son livre de sa participation aux combats de 1919 ( quand ont été assassinés Rosa Luxembourg et Karl Liebknecht ), c'est lui qui sous couvert de leçon de physique fait un cours d'idéologie fasciste occidentale, mais les idées qu'il défend, concernant la science (on ne peut plus appeler ça des théories) sont les mêmes que Einstein : la défaite du matérialisme a été totale et la victoire de 1905 pour la relativité a sonné le glas d'une époque : celle de la bourgeoisie matérialiste. Le combat que vous, Monsieur Bricmont, et vos collègues, entreprenez est la suite d'une défaite profonde qui remonte à un siècle. Il ne sera pas possible de briser l'offensive idéologique de la bourgeoisie impérialiste (qu'elle soit américaine, européenne, japonaise ou chinoise) en se battant le dos au mur comme je constate que vous le faite jusqu'à présent. Il faut passer à l'offensive. Et l'offensive consiste à faire le ménage dans son camp : on ne peut pas être matérialiste et relativiste, comme on ne peut pas être matérialiste historique et déiste. Alan Sokal et vous avez entrepris un combat contre les post modernistes, je salue ce combat ! Ces gens étaient le pendant idéologique de l'offensive de la bourgeoisie française poussant les rebelles sur les trottoirs comme SDF (hier dans le journal Libération les cinéastes Dardenne évoquaient à nouveau le cas d'un d'eux). Lorsque les nazis sont arrivés en 1933, le parti communiste allemand était formé de chômeurs (les trotskistes pire encore), les travailleurs organisés étaient socialistes : leurs chefs, Ebert en tête, avaient depuis 1918 poussé les rebelles dehors. Dans le dernier quart du 20° siècle, pour accompagner la mise au chômage, la mise à la rue et bientôt la mise à mort (les plans de non-remboursement médicamenteux ne sont pas une médecine à deux vitesses, ils organisent la cessation des soins efficaces pour les pauvres), pour accompagner cette offensive anti-sociale, il fallait une couverture idéologique : les misérables commerçants, les valets déguisés de la bourgeoisie française s'en sont chargés. Ils ont rencontré Sokal sur leur route. Vous l'avez rejoint. Les brights (?) dont j'ai découvert l'existence hier sur le net vous ont-ils rejoint ? Car il s'agit maintenant de mener une contre-offensive scientifique contre l'offensive obscurantiste de la bourgeoisie déliquescente qui sent le terrain (et la planète) s'effacer sous ses pas. Ils subventionnent l'UIP pendant qu'ils achètent à tout va tout le sud le l'Amérique du sud, pour s'y réfugier de nos colères. Il n'est pas indifférent que Voltaire ait popularisé Newton en France, préparant la Grande Révolution : faire bouger la Terre par des équations scientifiques purgeait les cieux de ses "Pères Noël" féodaux. Il s'agit de purger la science de tous les reliquats idéalistes, il s'agit de reprendre le combat des Boltzmann, des Galilée, des Newton, il s'agit d'une entreprise de réhabilitation de ce que les cléricaux appellent péjorativement la science classique. | |
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Il n'y a pas de science classique. Il y a la science et les foutaises. Autour de la science, il y a des hypothèses provisoires, éventuellement des modèles, mais seul est scientifique ce qui est matérialiste, objectif, existant absolument en dehors de ma perception ; tout le reste n'est que foutaises.
Dans l'attente d'une réponse de votre part, je vous prie d'agréer mes meilleures salutations absolues.
Yanick Toutain
| Copies aux auteurs de "Intrusion.." dont j'ai trouvé les mails Hervé Chuberre chuberre@enssat.fr Jean-Pierre Garcia Jean-Pierre.Garcia@u- bourgogne.fr Valérie Lécuyer VJ.LECUYER@wanadoo.fr Marc Silberstein edition@syllepse.net
Si vous le pouvez, veuillez transmettre copie aux autres auteurs. Merci.
Jacques Bouveresse Jean Dubessy Michel Kerszberg Guillaume Lecointre Ian Plimer Yvon Quiniou Patrick Tort François Vernotte
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LETTRES A JEAN BRICMONT n° 3
| LETTRES A JEAN BRICMONT : "Les imposteurs "scientifiques" De Yanick Toutain Présentation... lettre n° 1 ..... lettre n° 2 .... lettre n° 3 .... lettre n° 4 ... lettre n° 5 .... lettre n° 6 Lettre n°3 | ||
Matérialisme, Aphélie, Périhélie, Kepler, observation et réalité (0510192349) Monsieur Bricmont,
Dans le but de vous convaincre de participer à cette nouvelle révolution scientifique matérialiste que j'appelle de mes vœux et dont les travaux de Alan Sokal, les vôtres et ceux de vos collaborateurs ont initié le début, je vais tenter de vous convaincre que les pseudo concepts d'aphélie, de périhélie n'ont de sens qu'à condition de distinguer absolument réalité et perception. Pour Kepler, la Terre parcourt une ellipse. Comment le sait-il ? Simplement par le fait que le 3 juillet le diamètre angulaire du Soleil apparaît plus petit que le 2 janvier. Si l'on se représente un quadrilatère formé des 4 côtés suivants : Premier côté allant de l'observateur terrestre à l'endroit de la couronne d'où sont partis un groupe de photons (ct1) Deuxième côté joignant le point précédant au centre du Soleil (rso1) (on a défini un plan) Troisième côté, on trace un autre rayon, de façon telle que, appartenant au plan défini, ce rayon solaire soit perpendiculaire au Quatrième côté (ct2) joignant un point de la couronne solaire à l'observateur terrestre.
En traçant une bissectrice M à l'angle ct1 ct2, on joint le lieu de l'observateur au centre du Soleil. On a maintenant 2 triangles rectangles égaux: M ct1 rso1 et M ct2 rso2. Si l'angle par lequel j'observe le Soleil est appelé angle sigma, et i la moitié de l'angle sigma, on a rso1 divisé par ct1 qui est égal à tangente (i) et rso2 divisé par ct2 donne le même résultat. En fait, un Soleil sphérique donnera rso1=rso2 et ct1=ct2. Le 3 juillet, on peut donc supposer que Kepler (ou Tycho Brahé) observe le Soleil dans le ciel sous un angle sigma = 31.46 secondes. Il le divise par 2, le convertit en degrés (0.262171 degrés) et calcule tangente i = 0.004575 Pour le 2 janvier, la même logique donne tangente j=0.004731 Tangente j divisé par tangente i donnera le rapport entre ce que Kepler appelle l'aphélie et le périhélie. Pour faire court: avec un rso=696 000 km on aura l'aphélie =152105142 (km) Et le périhélie = 147103311 (km)
Voilà un bel exemple de "science" relativiste. Pourquoi "science" avec des guillemets ? Pour une raison simple : cela faisait, à l'époque de Kepler, 11 siècles que les humains savaient - n'en déplaisent aux calotins ignifugeurs - que tout bouge, tout passe, tout coule, rien n'est immobile et cela grâce aux Grecs de Turquie ! En conséquence, le raisonnement de Kepler pêche par ignorance cléricale : le Soleil NE PEUT PAS RESTER IMMOBILE ! Je ne nie certes pas que le photon de l'été français (de l'hiver austral) a bel et bien parcouru, le 3 juillet un TRAJET plus grand que son cousin 6 mois plus tard. L'aphélie observé est bel et bien PLUS grand que le périhélie observé. Ce que NOUS VOYONS, le diamètre angulaire correspond au trajet des photons, à rien d'autre. | Cessons de jouer à cache-cache : Prenons comme supposition (provisoire et fausse) que le Soleil se déplace sur le plan écliptique et bien plus, qu'il se déplace le long du trajet du photon aphélique. Au moment où le Soleil émet le photon la Terre se trouve REELLEMENT à une distance R1. Après un délai t, le photon va atteindre l'observateur terrestre. Mais celui-ci n'est PLUS au même endroit ! Comment cela serait-il donc possible ? La Terre aura avancé pendant ce délai t. En première approximation, elle aura avancé d'une vitesse S le long de l'axe directionnel donné au-dessus. Et a atteint une position T2. Elle a parcouru un trajet St ( t fois S). Le trajet ct que le photon a parcouru est donc égal à R1+ St. Tout cela se résume de la façon suivante : lorsqu'un récepteur fuit l'émetteur, le signal photon aura une distance supplémentaire à parcourir, de surcroît à l'écart absolu entre les deux corps, à leur position initiale, distance supplémentaire égale au produit de la vitesse absolue du corps récepteur fuyant et de la durée du trajet du photon pour atteindre le récepteur sur sa nouvelle position. Il ne s'agit pas là d'effet Doppler : on ne regarde pas les différences entre les PERIODES d'émission et les PERIODES de réception. Ainsi, le 2 janvier, au moment de la prétendue périhélie, la Terre est, dans notre hypothèse provisoire initiale, DERRIERE, le Soleil, derrière le corps émetteur. De ce fait, elle va à la rencontre du signal photon qui aura donc UN TRAJET PLUS COURT à faire. On aura donc Ct(péri) = R2 - St (péri) A comparer au précédent Ct(aphé) = R1 + St(aphé)
(Concédez-moi, à cette étape, Monsieur Bricmont, que RIEN, absolument rien ne m'interdit de considérer que ni vous ni moi ni personne d'autre n'a une quelconque idée de la valeur de R1 et de R2, ni d'ailleurs de S)
La curiosité matérialiste étant ce qu'elle est, je me suis évidemment interrogé sur la valeur que S prendrait dans le cas où R1 serait égal à R2, c'est à dire dans le cas où la distance matérialiste, la distance absolue entre le Soleil et la Terre serait LA MEME en janvier qu'en juillet. Ct(péri) + St (péri)= R2 Ct(aphé) - St(aphé) = R1
Ct(péri) + St (péri)= Ct(aphé) - St(aphé) St (péri) + St(aphé) = Ct(aphé)- Ct(péri) S (t (péri) +t(aphé) ) = c (t(aphé)- t(péri) )
S = c (t(aphé)- t(péri) ) / (t (péri) +t(aphé) )
Cela revient au même que d'écrire S= c * excentricité Avec excentricité = (A-P) / (A+P) avec A, aphélie et P, périhélie S= c * 0.016716877 On obtient
S = 5011593,73993554252960894791297892
Résumons nous : Nous pensons vous et moi que le réel matériel est absolu. Vous me concédez, je le pense à l'avance, que le centre de la Galaxie n'est pas immobile et que la Voie Lactée se déplace dans le vide absolu, dans l'espace de Newton, à une vitesse considérable. Je fais l'hypothèse que 1° le vecteur translation du Soleil appartient au plan écliptique et que 2° La distance absolue du Soleil à la Terre ne varie pas et donc, qu'elle reste constante.
Dans ce cas, notre vitesse absolue est de 5011 kilomètres par seconde ! ( un soixantième de la vitesse de la lumière) | ||
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Voilà ce que Einstein, Mach et Berkeley nous on empêché de comprendre jusqu'à ce jour. Je précise que je suis convaincu que les 2 hypothèses sont fausses, et que nous n'allons pas à 5011 kilomètres par seconde dans le vide absolu. Mais, je suis totalement persuadé que la solution est très proche de cela.
Cette hypothèse de travail m'a permis pendant presque cinq ans d'explorer beaucoup d'aspects du matérialisme : avoir une vitesse, même fausse contraignait de regarder les choses sous un angle véritablement matérialiste. A titre d'exemple : le 3 juillet, au moment de l'aphélie, l'axe Soleil Terre se prolonge en direction de l'étoile Ain Al Rami. Cette étoile se trouve dans un axe directionnel (Sagittaire) assez proche du centre reconnu de la Galaxie ( la bande blanche observable les nuits d'été). Si donc, notre mouvement absolu nous entraîne dans cette direction, cela a pour conséquence que nous sommes DERRIERE le centre de la Galaxie. En conséquence, que le dit centre va lui aussi à une vitesse approximativement égale à 5011 kilomètres par seconde. Considérons alors la Galaxie comme un disque (ou un freesbee) Ce disque avance dans le vide. Il a une inclinaison inconnue pour l'instant. Si nous sommes sur l'arrière (de son vecteur translation), cela signifie que dans un quart de période de révolution sidérale du Soleil, notre vitesse, celle du Soleil aura AUGMENTE de la valeur donnée actuellement à la "vitesse" orbitale du Soleil dans la Galaxie (soit 250 km s-1 [certains donnent 216 d'autres 280]) On passera donc de 5011 km s-1 à 5261 km s-1 (à un facteur cosinus inclinaison près) Et cela en 50 millions d'années. (la période de révolution est officiellement de 200 millions d'années) Il y a 50 millions d'années, la vitesse absolue du Soleil était donc plus petite que de nos jours : 5011 - 250 = 4761 km s-1 Il y a là un pan entier de recherche qui s'ouvre aux matérialistes : Il apparaîtra un jour aussi absurde d'avoir négliger de prendre en compte ce facteur modification de la vitesse absolue du Soleil et de la Terre qu'il vous apparaît, à vous, absurde que des cléricaux cherchent à empêcher l'enseignement de l'évolutionnisme. Je subodore qu'une telle variation de vitesse absolue a eu des conséquences quant aux climats, quant aux précipitations, aux phénomènes de rupture de plaques, aux phénomènes volcaniques etc. Il en va de même de l'analyse des étoiles : l'effet redshift nous donne des "vitesses" radiales, le long de la ligne de visée. Mais que sont ces "vitesses" radiales ? Pour prendre la "fameuse" étoile Ain Al Rami, celle qui se trouve dans le prolongement de l'"axe aphélie". Le logiciel Redshift IV, donne -12 km s-1 comme vitesse radiale. Est-ce à dire que cette étoile avance vers nous à 12 kilomètres par seconde ? Quelle absurdité ! Dans la mesure des deux hypothèses précédemment énoncées, un matérialiste peut dire : " Nous qui allons dans la direction de Ain Al Rami à la vitesse absolue de 5011 kilomètres par seconde, voyons cette étoile se "rapprocher" de nous à la "vitesse" de 12 kilomètres par seconde. DONC, la vitesse de cette étoile est de 4999 kilomètres par seconde." (5011-12) Il en va de même concernant la Galaxie d'Andromède : Science et Vie & c° collectionnent les titres alarmistes : "Andromède se dirige vers nous ! " Quelle stupidité : nous suivons quasi certainement des trajectoires presque parallèles et nos trajectoires se rapprochent très légèrement d'une façon bien plus petite que nos vitesses respectives. Mais seule la connaissance de notre vecteur vitesse absolue nous permettra de connaître la vérité.
La loi générale pour un observateur matérialiste devient donc, de façon généralisée, la suivante : pour connaître la position, la vitesse et la trajectoire d'un autre corps dont nous connaissons l'existence par le trajet des photons qu'il a émis et que nous recevons, il est strictement indispensable de connaître notre propre vitesse ainsi que notre trajectoire. Cela peut aussi se résumer de la façon suivante : le seule repère scientifique consiste en 3 photons émis de façon perpendiculaires. Ces trois photons définissent 3 axes. Mais il faut prendre en compte le fait que l'émetteur de ces 3 photons ne se trouve pas, une seconde plus tard, au lieu de l'émission, mais a parcouru un vecteur S t qu'il faut donc prendre en compte pour déterminer la position (dans ce repère absolu) des autres corps dont nous recevons les signaux à cet instant. | Je considère que le critère premier définissant un scientifique matérialiste est cet accord sur un repère absolu. En conséquence de quoi, il est totalement contradictoire de se réclamer de la Relativité et du Matérialisme conjointement : si le monde réel existe, les mesures doivent impérativement se faire par rapport à ce monde réel. Prétendre faire des mesures relatives en les prenant pour des absolus, en ralentissant le temps, en accordant de l'élixir de jouvence aux jumeaux qui a les moyen de se payer des voyages en fusée pendant que l'autre reste - quelle crédulité - IMMOBILE sur Terre, c'est agiter de la poudre de perlimpinpin en criant abracadabra ! La Relativité a été une imposture qui a transformé les 3 derniers quarts du 20° siècle en une période de stagnation scientifique. Il n'est pas étonnant que les filières scientifiques aient des difficultés à recruter actuellement, il n'est pas étonnant que le bouddhisme et autres sectes malfaisantes réussissent à recruter au sein de la "communauté" "scientifique". Au 19° siècle, personne ne croyait aux infinis plus grands les uns que les autres (les aleph du fou furieux mystique Cantor qui voulait prouver l'existence de Dieu par les mathématiques infinitistes), leur infini était même parfois assez proche de celui d'Archimède : juste un très grand nombre. Au 19° siècle, la position de Laplace était encore assez largement partagée parmi les chercheurs. L'Ether n'avait d'ailleurs pas encore produit tous ses ravages : les astronomes étaient assez largement encore newtoniens : les probabilités de Laplace n'avaient rien à voir avec les foutaises mystiques européennes du fasciste Heisenberg véritable responsable de la folie atomique militaire. Même si Boltzmann connaissait un isolement orchestré par les fidéistes (chamaniste) Ostwald et Mach, le matérialisme était encore probablement largement majoritaire parmi les étudiants. Mais qu'attendre de structures de formation qui font la propagande des Aleph, de la Relativité et de la mécanique quantique de Copenhague. Depuis 5 ans j'ai discuté avec quelques centaines d'étudiants en sciences (principalement de la première à la Licence). La quasi-totalité a compris la validité de mes arguments et une très grande majorité ont été convaincus. Que croyez vous qu'il en advint ? La puissance des enseignants conformistes est telle que les "hérétiques", c'est à dire les élèves intelligents CRAIGNENT de défendre leur point de vue. De toute façon, pour obtenir leurs examens, qu'ont-ils à gagner à faire preuve de créativité, d'intelligence, d'innovation, de logique, de matérialisme. Nous sommes encore aux portes d'un 1789 : au 18° siècle les élèves intelligents ne pouvaient pas accepter de répéter comme des perroquets les foutaises des déistes. Il en va encore de même concernant les foutaises relativistes, probabilistes sans causalité, infinitistes. Les meilleurs ne sont probablement plus dans les universités de la même façon que les meilleurs du 18° siècle avaient déserté les séminaires ou en avaient été expulsés. J'attends de vous, Monsieur Bricmont, comme de vos collègues, que vous soyez un Voltaire - issu de la forteresse du conformiste - pour ouvrir les portes de l'avenir révolutionnaire.
(0510200353)
Dans l'attente d'une réponse de votre part, je vous prie d'agréer mes meilleurs salutations absolues.
Yanick Toutain
Copies aux auteurs de "Intrusion.." dont j'ai trouvé les mails Hervé Chuberre chuberre@enssat.fr Jean-Pierre Garcia Jean-Pierre.Garcia@u-bourgogne.fr Valérie Lécuyer VJ.LECUYER@wanadoo.fr Marc Silberstein edition@syllepse.net
Si vous le pouvez, veuillez transmettre copie aux autres auteurs. Merci.
Jacques Bouveresse Jean Dubessy Michel Kerszberg Guillaume Lecointre Ian Plimer Yvon Quiniou Patrick Tort François Vernotte ===================================== Annexe : A = 152105142 km i(aphé) = 0.262171 degrés = 15.73 secondes le double 31.46 secondes P = 147103311 km j(péri) = 0.271085 degrés = 16.265 126 secondes le double fait 32.53 secondes ==================================
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LETTRES A JEAN BRICMONT n° 2
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Pour recadrer le débat sur la contradiction entre le matérialisme et la croyance en la Relativité il est utile de retourner aux grands anciens : Lucrèce, Newton et Lénine en particulier :
Lucrèce De la nature livre premier p. 29 : "La nature entière, telle qu'elle est, a donc une double origine ; elle comprend des corps et ce vide dans lequel ils se situent et se meuvent. L'existence des corps, le sens commun suffit pour nous l'attester, et sans ce fondement inébranlable de notre pensée, nous ne pourrions, à l'égard de faits plus obscurs, appuyer sur rien notre jugement. Quant à l'espace que nous nommons vide, s'il n'existait pas, il n'y aurait pour les corps ni place ni moyen de mouvement, comme je viens de te le montrer. En outre, il n'est rien dont tu puisses affirmer l'existence hors de toute espèce de corps, hors du vide, rien en quoi tu puisses t'imaginer avoir découvert comme une troisième manière d'être." (…) p. 30 Mais le temps ? Il n'a pas d'existence en soi. Ce sont les choses et leur écoulement qui rendent sensibles le passé, le présent, l'avenir. A personne, il le faut avouer, le temps ne se fait sentir indépendamment du mouvement des choses ou de leur repos." (…) p. 31 Les corps, ce sont d'une part les principes simples des choses, les atomes, et d'autre part les composés formés par ces éléments premiers. Pour ceux-ci, il n'est aucune force qui puisse les détruire ; à toute atteinte leur solidité résiste." (…) Tout d'abord, puisque nous avons découvert que la nature est double, composée de deux éléments essentiellement dissemblables, la matière et le vide où tout s'accomplit, il faut que chacun d'eux existe par lui-même, pur, sans mélange. Car où s'étend l'espace que nous appelons vide, point de matière ; et partout où se dresse un corps, impossible qu'il y ait espace libre, vide. Les corps élémentaires sont donc de matière pleine ; ils n'admettent point le vide."
(Lucrèce "De la nature" Garnier Flammarion 1964 traduction: Henri Clouard)
Lire ce texte écrit par un géant ( à la suite de ses maîtres Epicure et Démocrite) replace à leur hauteur de nains les contempteurs du réel objectif : les énergétistes du 19° siècle, les Ostwald, Mach & C° qui voulaient s'opposer à Boltzmann sous prétexte qu'il considérait les "atomes" comme réels. Il faut d'ailleurs préciser que les atomes du 19°, même ceux de Boltzmann ne sont pas les atomos des anciens : l'atomos sera la particule ultime, la brique fondamentale de l'Univers, dont je pense à ce propos qu'elle pourra être le photon (De Broglie en avait d'ailleurs l'intuition "(…) tandis que le rayonnement est susceptible de se condenser en matière et de créer de nouvelles particules" (p.75) ; le dernier paragraphe p. 77 est encore plus explicite p.77 (Louis de Broglie "Physique et microphysique" Albin Michel 1947) Les pages pages qui précèdent sont moins glorieuses : De Broglie en est encore à se faire le semi-propagandiste de l'idiotie "Ether". Aller dire que c'est l'"expérience" de Michelson qui a "porté un coup fatal à l'éther est une aberration : Michelson cherchait une idiotie, la "vitesse" de la Terre par rapport au Soleil considéré comme immobile. Une telle non-expérience ne peut rien prouver du tout. Quand De Broglie écrit son texte, il est censé savoir que la Galaxie existe, que le Soleil y orbite et que sa "vitesse" orbitale est d'environ 250 km par seconde. A quoi rime alors de "prouver" encore que l'éther n'existe pas par une hypothèse dont les fondements étaient faux ? Car, il faut alors analyser les conséquences d'un déplacement du Soleil concernant l'"expérience" de Michelson Morley Miller. Et en prenant en considération que le centre de la Galaxie a une translation dont on peur supposer qu'elle est bien plus grande que la "vitesse" orbitale du Soleil. Si l'on remarque que la "vitesse" orbitale du Soleil est 8 fois la "vitesse" orbitale de la Terre. ( 5 fois celle de Mercure jusqu'à 19 fois celle de Jupiter), on peut, à bon droit, supposer que la vitesse du centre de notre Galaxie sera un multiple de 250 (km s-1). En conséquence de quoi, il apparaît que Michelson est un doux plaisantin : son dispositif ne garantit même pas que le rayon de lumière percute bel et bien ses miroirs ( plus la translation mesurée est grande et plus larges doivent être les dits miroirs ). De plus, une vitesse de translation importante aura pour conséquence, non seulement de différencier les délais de parcours des photons (ce que Michelson prenait comme objet d'expérience) mais aussi et surtout aura pour conséquence de faire arriver les photons sur le récepteur final à une distance telle les uns (trajet1) par rapport aux autres (trajet2) qu'il sera impossible d'obtenir quelque interférence que ce soit. | Lucrèce De Broglie Lénine |
Il est extraordinaire et révélateur que ce soit une aussi absurde "expérience" qui ait servi de prétexte à la construction de la Relativité. Vous avez lu, vous-mêmes, récemment l'ouvrage splendide de VI Lénine "Matérialisme et empiriocriticisme". (Vous le citez dans Intrusions…) Je vais me permettre de vous faire quelques citations de Lénine, pour prouver que cette attaque à l'absoluité du temps et de l'espace mise en œuvre par la Relativité d'Einstein était déjà dans l'air du temps, et surtout que cet espace absolu de Newton et de Lucrèce était déjà la cible du maître de Einstein, Mach : Citations extraites du chapitre 5 p. 180
"L'ESPACE ET LE TEMPS Reconnaissant l'existence de la réalité objective, c'est à dire de la matière en mouvement, indépendamment de notre conscience, le matérialisme est inévitablement amené à reconnaître aussi la réalité objective de l'espace et du temps, et ainsi il diffère, d'abord du kantisme, pour lequel, comme pour l'idéalisme, l'espace et le temps sont des formes de la contemplation humaine, et non des réalités objectives. (…) L'univers n'est que matière en mouvement, et cette matière en mouvement ne peut se mouvoir autrement que dans l'espace et dans le temps. Les idées humaines sur l'espace et le temps sont relatives, mais la somme de ces idées relatives donne la vérité absolue : ces idées relatives tendent, dans leur développement vers la vérité absolue et s'en rapprochent. La variabilité des idées humaines sur l'espace et sur le temps ne réfute pas plus la réalité objective de l'un et de l'autre que la variabilité des connaissances scientifiques sur la structure de la matière et les formes de son mouvement ne réfute la réalité objective du monde extérieur. (…) Engels oppose à Dühring la proposition généralement admise et qui tombe sous le sens de tout matérialiste, du caractère réel, c'est à dire de la réalité objective du temps, en affirmant qu'il est impossible de se débarrasser de la reconnaissance ou de la négation directes de cette proposition par des raisonnements sur la modification des concepts du temps et de l'espace. (…) Si le temps et l'espace ne sont que des concepts, l'humanité qui les a crées a le droit de sortir de leurs limites, et les professeurs bourgeois ont le droit de toucher des émoluments de gouvernements réactionnaires pour défendre la légitimité de cette sortie, pour défendre, directement ou non, l'"absurdité" moyenâgeuse." P 183 Je trouverai cette citation extrêmement drôle si les circonstances (le stalinisme) n'avait empêché les matérialistes de faire un sort à Einstein et ses fumisteries en nous faisant perdre un siècle. Le texte qui suit, page 183, la dernière citation est encore plus savoureux si l'on conserve en mémoire le fait que le maître à penser de Albert Einstein s'appelait E. Mach. "Engels a montré à Dühring que la négation de la réalité objective du temps et de l'espace est, en théorie, une confusion philosophique et, dans la pratique, une capitulation ou un aveu d'impuissance devant le fidéisme. Voyez maintenant la "doctrine" du "positivisme moderne" à ce sujet. Nous lisons chez Mach : " L'espace et le temps sont des systèmes bien coordonnés (ou harmonisés, wohlgeordnete) de séries de sensations" (Mécanique, 3° édit. Allemande, p. 498). Absurdité idéaliste évidente, qui est la conséquence obligée de la doctrine d'après laquelle les corps sont des complexes de sensations. D'après Mach, ce n'est pas l'homme avec ses sensations qui existe dans l'espace et le temps ; ce sont l'espace et le temps qui existent dans l'homme. Mach se sent glisser vers l'idéalisme et "résiste", en multipliant les restrictions et en noyant, comme Dühring, la question dans des dissertations interminables (voir surtout Connaissance et Erreur) sur la variabilité de nos concepts du temps et de l'espace, sur leur relativité, etc. Mais cela ne le sauve pas, ne peut pas le sauver, car on ne peut surmonter vraiment l'idéalisme, dans cette question, qu'en reconnaissant la réalité objective de l'espace et du temps. Et c'est justement ce que Mach ne veut à aucun prix. Il édifie une théorie gnoséologique du temps et de l'espace, fondée sur le principe du relativisme, rien de plus." P.184 Editions 1962 ( le nom du traducteur est inconnu : peut-être aura-t-il été fusillé ?)
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Je dois avouer qu'avant de constater que les triplets de Pythagore étaient nécessaires à la quantification du ralentissement einsteinien du temps, il ne m'était pas apparu que la Relativité dans son principe était totalement hostile au matérialisme. En conséquence c'est bien davantage la notion de "devant derrière" qui m'a convaincu: La Terre est DEVANT le Soleil puis, 6 mois plus tard, la Terre est DERRIERE le Soleil. Pour autant, pour être maintenant certain de l'imposture relativiste, ces citations de V.I. Lénine m'apparaissent comme totalement lumineuses: seul l'espace de Newton répond aux critères matérialistes de Lénine, de Marx, de Lucrèce etc.… Citations de Isaac Newton "De la gravitation" (traduit du latin par Marie-Françoise Biarnais éd. Gallimard 1985-1995) p.112 " Les noms de quantité, de quantité, de durée et d'espace sont trop connus pour pouvoir être définis par d'autres mots. Définition 1 : Le lieu est la partie de l'espace qu'une chose remplit exactement. Définition 2 : Le corps est ce qui remplit le lieu. Définition 3 : Le repos est la persistance en un même lieu. Définition 4 : Le mouvement est le changement de lieu." Ce début comme ce qui suit ressemble à du Lucrèce. Puis page 127: "Les parties de l'espace sont immobiles" à relier à page 129: "Les positions, les distances et les mouvements locaux des corps doivent être rapportés aux parties de l'espace.(…) En outre, on peut ajouter que l'espace ne possède aucune force susceptible d'empêcher ou d'aider ou encore de changer par un moyen quelconque le mouvement des corps." Il résulte de ce qui précède l'éclaircissement possible d'un malentendu - malentendu qui est peut-être maintenant délibérément par les enseignants relativistes : La trajectoire de la Terre vue par Newton n'est en aucune façon RELATIVE au Soleil. Pour Newton, il est clair que la trajectoire de la Terre, comme d'ailleurs de toutes les planètes est RELATIVE à ce qu'il appelle les "parties de l'espace", et qu'en hommage à lui, nous pourrions appeler espace de Newton. Ces trajets relatifs à l'"espace de Newton" sont donc des trajets ABSOLUS. Il n'est pas question de considérer qu'il s'agit là d'un repère héliocentrique. Certes, Newton fait preuve d'ignorance - et de récusation de l'héritage des Grecs - en considérant que le Soleil est immobile. Mais, cette ignorance ne l'a pas entraîné à y ajouter une absurdité : le mouvement relatif. Bien au contraire : Newton ne considère que des mouvements absolus. Nous sommes donc en présence d'une filiation claire qui va de Démocrite à Epicure, à Lucrèce, à Newton. Cette filiation matérialiste est rompue par Mach. Ce fidéiste est un clérical : Lénine, pour des raisons de censure a demandé à sa sœur de remplacer clérical par "fidéisme" ou par "chamanisme". Mais son propos est résolument anti-clérical. A raison d'ailleurs : Dans sa préface au "De la nature", le traducteur signale quant à Lucrèce : "Saint Jérôme prétend qu'un philtre amoureux l'avait fou et qu'il composa le De Rerum Natura dans les répits de son délire : sans doute n'y a-t-il là qu'une légende propre à discréditer le poète impie." Il y a une filiation dans le combat de la calotte comme il y a une filiation dans le combat des matérialistes. Et cela depuis le III° siècle après la fondation de Rome (pour ne pas avoir à dire le V° siècle avant JC).
Quant à Isaac Newton, s'il pense croire en un "Dieu", le fiel du futur évêque Berkeley en 1710 contre Newton prouve que celui-ci a su passer outre ses crédulités pour fonder un édifice scientifique.
Certes, nul n'est parfait, surtout celui qui fait une confiance aveugle aux scientifiques ou prétendus tels : Lénine croit à l'Ether : cette idiotie inventée par Huygens pour se débarrasser des grains de lumière de Newton et donc pour anéantir le matérialisme sous prétexte de phénomènes physiques incompris. "Les vibrations de l'éther existent indépendamment de nos sensations de lumière" p. 314 De cette bourde, il faut en tirer une nouvelle leçon : ne jamais rien croire en "sciences" qui ne soit compatible avec la philosophie matérialiste, ne jamais rien CROIRE ! (0510190653) | Newton Einstein Clouard |
(0510191540) Il s'agit maintenant de régler son compte au "génie" Einstein : Dans beaucoup de circonstances, il laisse faire par les autres les basses œuvres. En l'occurrence, il préface un livre (en 1948) qui va livrer le FOND de sa pensée. Il va laisser l'auteur revendiquer ce qui fait la trame de la Relativité : une attaque frontale contre le matérialisme. Comme j'ai (achat de bouquiniste) une édition de 1951 et que je présume cet ouvrage difficilement trouvable, je vais citer in extenso l' " Avant propos de A Einstein Quiconque a tenté de donner une expression populaire à un sujet scientifique plutôt abstrait connaît les grandes difficultés d'une telle tâche. Ou bien on parvient à être intelligible en escamotant le cœur du problème, en offrant seulement au lecteur des vues superficielles, ou de vagues allusions, ce qui est tromper le lecteur en lui donnant la décevante illusion de comprendre. Ou bien on donne une vue savante du problème, mais telle que le lecteur mal préparé est incapable de suivre l'exposé, et se décourage de lire plus avant. Si on laisse de côté, dans la littérature scientifique populaire d'aujourd'hui, ces deux catégories, il reste peu de chose. Mais ce qui subsiste est d'une extrême valeur. Il est de la première importance que le grand public ait la possibilité de prendre conscience - clairement et intelligemment - des efforts et des résultats de la recherche scientifique. Il ne suffit pas qu'une poignée de spécialistes, dans chaque domaine, s'attaque à un problème, le résolve et l'applique. Réduire et limiter le corps de la connaissance à un petit groupe anéantit l'esprit philosophique d'un peuple, et conduit à la plus grande pauvreté spirituelle. Le livre de Lincoln Barnett apporte une contribution de grande valeur à la littérature scientifique populaire. Les grandes idées de la théorie de la relativité y sont extrêmement bien présentées. En outre, l'état présent de nos connaissances en physique y est défini avec précision. L'auteur montre comment le développement de notre connaissance des faits, en même temps que l'approche d'une conception théorique unifiée embrassant toutes les données empiriques, ont conduit à la situation actuelle. Celle-ci est caractérisée - quelles que soient nos réussites - par l'incertitudes concernant le choix des concepts théoriques de base Princeton, New Jersey, 10 septembre 1948" La citation est complète, rien n'y manque : Einstein n'émet aucune réserve, aucune restriction à ce que va écrire l'auteur. Bien au contraire, il écrit : " Les grandes idées de la théorie de la relativité y sont extrêmement bien présentées." Sautons le délire apologétique des premières pages et lisons la page 20 : Einstein a obligatoirement lu AU MOINS les 20 premières pages d'un livre qu'il a préfacé. "Ainsi, graduellement, les philosophes et les savants arrivèrent à cette conclusion étonnante que, puisque chaque objet n'est que la somme de ses qualités, et ces qualités existant seulement dans notre esprit, l'univers objectif de matire et d'énergie, d'atomes et d'étoiles n'existe que comme une construction de notre conscience, un édifice de symboles conventionnels formés par les sens de l'homme. Berkeley, ennemi acharné du matérialisme, résumait cette conception en disant : "L'immense voûte du ciel et tout ce qui orne la terre, en mot tous les corps qui composent la puissante forme du monde n'ont de substance que dans notre esprit… Aussi longtemps qu'ils ne sont pas réellement perçus par moi ou n'existent pas dans mon esprit ou dans celui d'aucun autre esprit créé, on peut considérer qu'ils n'ont aucune existence ou subsistent seulement dans quelque Esprit éternel." Einstein poussa ce raisonnement logique jusqu'à sa limite extrême, en montrant que même l'espace et le temps sont des formes d'intuition qui ne peuvent pas davantage être séparés de notre conscience que nos concepts de couleur, de forme ou de dimensions. L'espace n'a pas de réalité objective, sinon comme un ordre ou arrangement des objets que nous percevons à travers lui. Le temps n'a pas d'existence indépendante, si ce n'est l'ordre des évènements par lequel nous le mesurons. " Affligeant ! Voilà ce que le Génie appelle idées de la théorie de la relativité extrêmement bien présentées. En 1948, le grand gourou de la "science" du 20° siècle avoue sa filiation avec le solipsiste délirant de 1710 : Berkeley. | |
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Seuls les naïfs pouvaient donc croire que la Relativité était matérialiste : J'ai cru pendant près de 30 ans que le ralentissement du temps modélisé par la fonction gamma était REEL. Ce n'est, comme je vous l'ai écrit hier, que lorsque j'ai étudié des triplets que l'imposture a commencé à m'apparaître. J'ai, alors, à cette étape, Monsieur Bricmont, un désaccord avec vous lorsque vous écrivez : ("Qu'est-ce que le matérialisme scientifique" dans "Intrusions…" p. 158) " Un certain matérialisme peut malheureusement être un obstacle au progrès scientifique lorsqu'il reste une pure philosophie, c'est à dire une approche a priori, spéculative et non empirique de la réalité. En effet, il existe un concept de matière qui est en général celui auquel on pense intuitivement, et qui pourrait être appelé un "automate cartésien" : des boules des billards qui s'entrechoquent ou un système de boutons et de leviers. C'est à dire un mécanisme, une machine, telle que nous pouvons l'imaginer de façon claire et intuitive. Mais en fait, la physique s'est développé en s'éloignant de ce modèle "mécaniste" de la réalité et il est futile d'essayer de tout faire rentrer dans ce cadre (par exemple la physique quantique)." A moins de récuser les ATOMOS de Lucrèce, la vision matérialiste consiste précisément à considérer ce que vous appelez un automate (dont je préférerais qu'il soit "Laplacien"). Lorsque nous pourrons modéliser un milliard de milliards d'électrons, nous serons descendu d'un étage, dans la cave, pour "voir" se déplacer un coulomb dans un ordinateur. ( Il suffira de passer de 100 giga à un facteur 10 puissance 7 pour avoir un giga de giga octets - multipliés par le nombre de caractéristiques de chaque électron). Concernant les atomos, dont, je le rappelle, je soupçonne qu'ils soient des photons, il faudra encore un délai supplémentaire pour en modéliser une quantité significative, de façon à prouver que la réalité ultime est bel et bien un billard. Mais, quoi qu'il en soit, avant ce moment, il faut faire un sort à la "physique" du 20° siècle, ou plutôt sur les 2 périodes : avant et après 1927, avant et après Copenhague et la victoire des Bohr, Heisenberg & C°. Qui au 20° siècle s'est interrogé sur la véritable trajectoire de l'électron d'un atome d'hydrogène ? Personne : et cela pour une raison simple, la Relativité dispensait de se poser une telle question. Lorsqu'on "abandonne" les orbites de Bohr, on le fait d'une façon totalement stupide. Lorsque le gaz est chauffé, les atomes se déplacent plus vite, Boltzmann, à la suite de Maxwell, l'a compris en tant que véritables trajectoires d'objets réels. "On peut déterminer la vitesse moyenne des molécules, à la température ordinaire ; on trouve 1840 mètres par seconde pour l'hydrogène " (G. Cahen 1953) Mais alors, que signifie donc ces électrons qui orbiteraient autour de noyaux qui sont EN MOUVEMENT. Il n'y a jamais eu de cercles ni d'ellipses. La pensée de Bohr était relativiste, relative qu'elle était à un NOYAU IMMOBILE. En effet, les noyaux, les protons ont 1840 mètres par seconde comme "vitesse". Que signifie alors cette "vitesse" pour un matérialiste ? Imaginons un bocal sphérique contenant de l'hydrogène à température ambiante. La racine carrée de la moyenne des carrés des "vitesses" de toutes les atomes d'hydrogène se trouvant dans le bocal est 1840. Prenons un atome qui, par chance, va à 1840 mètres par seconde. Le bocal se trouve, à l'équateur, qui a une "vitesse" de rotation de 565 mètres par seconde, l'équateur se trouve sur Terre qui a une "vitesse" orbitale d'environ 30 kilomètres par seconde par rapport au Soleil qui a une "vitesse" orbitale de 250 kilomètres par seconde autour du centre de la Galaxie Voie Lactée qui elle-même se déplace dans l'espace de Newton à un vitesse qui nous reviendra, à nous matérialistes, de découvrir pour mettre fin à l'imposture einsteinienne. Traçons un vecteur trajet de 1840 mètres. Composons-le avec le vecteur rotation terrestre de la ville où se trouve le bocal. Ce deuxième vecteur mesure 565 mètres. Il faut ensuite composer l'ensemble avec le vecteur translation orbitale de la Terre. Il en résulte l'interrogation fondamentale suivante : la vitesse absolue de la Galaxie est-elle supérieure ou inférieure à la "vitesse" bohrienne de l'électron sur son orbite 1?
| Bricmont | Dans le premier cas, nous avons alors le constat que tous les phénomènes "orbitaux" connus sont réellement, absolument des zigzags. Dans le deuxième cas, celui où la vitesse de translation est inférieure à la "vitesse" orbitale, on aurait la queue du petit cochon en tire-bouchon. Pour conclure ici tout cela pose de façon fondamentale la question suivante : quelle est notre vitesse absolue par rapport au vide absolu ? Il n'est plus question de ralentissement du temps de rétrécissement des longueurs. L'expansion n'est plus une dilatation : les mouvement sont absolus. Nous nous écartons du centre de l'Univers. Sur un plan plus local, la météorologie va devenir une science quand elle connaîtra la vitesse absolue des nuages, idem pour les cyclones : leur trajectoires sont absolument des zigzags. Même la géologie sera concernée par la révolution néo-matérialiste : la succession quotidienne d'accélération et de décélération a probablement un rôle considérable dans les déchirement de plaques. Des milliers d'expériences devront être réinterprétées. J'attends de vous, Monsieur Bricmont la patience de considérer mes arguments aussi grande qu'a été grande ma naïveté à croire, moi aussi, à ces fumisteries relativistes néo-berkeleyiennes.
(0510191807) Dans l'attente d'une réponse de votre part, je vous prie d'agréer mes meilleurs salutations absolues.
Yanick Toutain
Copies aux auteurs de "Intrusion.." dont j'ai trouvé les mails Hervé Chuberre chuberre@enssat.fr Jean-Pierre Garcia Jean-Pierre.Garcia@u-bourgogne.fr Valérie Lécuyer VJ.LECUYER@wanadoo.fr Marc Silberstein edition@syllepse.net
Si vous le pouvez, veuillez transmettre copie aux autres auteurs. Merci.
Jacques Bouveresse Jean Dubessy Michel Kerszberg Guillaume Lecointre Ian Plimer Yvon Quiniou Patrick Tort François Vernotte
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