samedi 17 octobre 2009

17 OCTOBRE 61



17 OCTOBRE 61 (chanson, en souvenir du 17 octobre 1961, à Paris)

La guerre contre le Maghreb continue, la guerre contre le Nord de l'Afrique se poursuit. Guerre contre la mémoire, guerre contre la vérité. La "neutralité" absurde du Wikipédia sur les massacres commis le 17 octobre 1961 par les émules de Hitler, les successeurs ( et pour partie les protagonistes) des déportations de 1942 sous l'uniforme de la police parisienne montre que les fascistes de la France à fric continuent sévir.
Fascistes qui enlevèrent et assassinèrent Medhi Ben Barka, fascistes qui luttèrent de façon sanguinaire pour contraindre les peuples d'Afrique du Nord à travailler pour des salaires d'esclaves.
Fascistes qui poursuivent leur tâche négationniste quant aux massacres parisions, quant au génocide du Rwanda, quant au génocide sanitaire dont sont victimes 3 millions de bébés africains chaque année.
Tache propagandiste pour répandre l'obscurité, pour répandre l'ombre grise et noire sur la vérité de l'histoire.

La chanson sur les massacres fascistes-gaullistes de 1961 sous la direction du nazi Papon a été enregistrée l'an dernier. La vidéo avec les paroles est en préparation.

"Pour protester contre le couvre-feu discriminatoire qui leur était imposé, des Algériens de la région parisienne manifestent pacifiquement, avec femmes et enfants, le 17 octobre 1961, à 20h30.
Une manifestation nocturne à deux pas du palais de l’Élysée et de l’Assemblée nationale. Le général de Gaulle, président de la République, y voit une pression inadmissible sur les négociateurs français et indépendantistes qui traitent à Évian.
Il donne carte blanche à Maurice Papon pour interdire la manifestation et la disperser par tous les moyens.
Tandis que les Algériens tentent de converger vers le centre de la capitale, les forces de l’ordre les affrontent sans ménagement et les embarquent vers les commissariats pour les rouer de coups plus à leur aise.
Des dizaines de manifestants sont jetés dans la Seine." (extrait du site Là bas si j'y suis cf infra)




17 octobre 61
marchaient les fils de la Toussaint
tous les Papons tous les préfets
vont les tuer vont les noyer

17 octobre 61
marchaient nos cousins algériens
De Gaulle envoie son chien cogner
Néonazis du Vel d'Hiv recyclés

Officiellement juste 2 morts
archives qui mentent cachées encore
Etat fasciste contre l'Afrique
Du Nord au Sud à coup de triques

17 octobre 61
marchaient les fils de la Toussaint
tous les Papons tous les préfets
vont les tuer vont les noyer

17 octobre 61
marchaient nos cousins algériens
De Gaulle envoie son chien cogner
Néonazis du Vel d'Hiv recyclés

200 noyés flics inhumains
flics abrutis coups de gourdins
200 noyés une Gestapo
Le Gaullisme nourrissait les fachos

17 octobre 61
chantait la police pour qu'ils se taisent
17 octobre 61
chantaient les gaullistes la Marseillaise

17 octobre 61
chantaient les fachos noyades fatales
17 octobre 61
chantaient les gaullistes l'hymne national

Le boulot n'était pas fini
Il fallut enfin qu'il vienne
Pour mater les pauvres les soumis
Il fallut le Boumédiène*

Il fallut tous ces larbins
Militaires barbus fachos
Les valets des pharisiens
Il fallut les généraux

Le boulot n'était pas fini
Livraisons d'armes cadeaux d'amis
Il fallut mater l'Algérie
Complots du Nord n' sont pas finis

Un vent d'espoir en Kabylie
En 2001, dans tout le pays
Les jeunes espoirs des insoumis
Et il revient ce temps joli

17 octobre 61
marchaient les fils de la Toussaint
tous les Papons tous les préfets
vont les tuer vont les noyer

17 octobre 61
marchaient nos cousins algériens
De Gaulle envoie son chien cogner
Néonazis du Vel d'Hiv recyclés


NOTES :


La photo provient du site de L'association "17 octobre 1961 : contre l'oubli")
*
Houri Boumédiène : Ce gangster militaire fit un coup d'Etat contre Ben Bella et les paysans d'Algérie, marionnette au service de la bourgeoisie et de la formoisie corrompue.

5 OCTOBRE 1961, communiqué du préfet de police Maurice Papon

Dans le but de mettre un terme sans délai aux agissements criminels des terroristes, des mesures nouvelles viennent d'être décidées par la préfecture de police. En vue d'en faciliter l'exécution, il est conseillé de la façon la plus pressante aux travailleurs algériens de s'abstenir de circuler la nuit dans les rues de Paris et de la banlieue parisienne, et plus particulièrement de 20h30 à 5h30 du matin. (...)
D'autre part, il a été constaté que les attentats sont la plupart du temps le fait de groupes de trois ou quatre hommes. En conséquence, il est très vivement recommandé aux Français musulmans de circuler isolément, les petits groupes risquant de paraître suspects aux rondes et patrouilles de police. Enfin, le préfet de police a décidé que les débits de boissons tenus et fréquentés par les Français musulmans d'Algérie doivent fermer chaque jour à 19 heures
.


L'actuel président de l'association est Olivier Le Cour Grandmaison.

Le comité d’honneur est composé des personnalités suivantes :

Lucie Aubrac, universitaire Raymond Aubrac
Jean-Luc Einaudi, historien Jean-Jacques de Félice, avocat
Roger Godement, professeur Francis Jeanson, philosophe
Claude Liauzu, historien Madeleine Rebérioux, historienne
Olivier Revault d’Allonnes, philosophe Michel Slitinsky, historien
Pierre Vidal-Naquet, historien

Association " 17 octobre 1961 : contre l’oubli "
159, bd du Montparnasse 75006 Paris

Les objectifs de l'association sont :

- Obtenir la reconnaissance qu'un crime contre l'humanité a été commis par l'Etat les 17 et 18 octobre 1961

- Obtenir que soit créé un lieu du souvenir à la mémoire de ceux qui furent assassinés

- Obtenir le libre accès aux archives concernant la période de la guerre d'Algérie


lire aussi
L'article Wikipédia Jean-Luc Einaudi

ECOUTER

Le 17 Octobre 1961 : un tabou de l’histoire

Nouvelle diffusion du reportage de Daniel Mermet et de Giv Anquetil Pour protester contre le couvre-feu discriminatoire qui leur était imposé, des Algériens de la région (...)

diffusée le 19 février 2007
ET AUSSI SUR là-bas si j'y suis
-r--   1      920830  Sep  4  2006  07-17_octobre_1961-Mermet.ogg
-r-- 1 141877 Sep 4 2006 08-17_octobre_1961-archive_radio.ogg
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Je découvre à l'instant le texte du rap de Médine.
Sans même avoir le temps de lire (en ligne) la totalité du texte de son rap,
je copie colle le début et la fin du texte
( Son site lent ne m'a pas permis d'y trouver le texte des paroles)

Alger, capitale, au commencement des « sixties »


Les pieds-noirs quittent le navire, les colons dératisent

1961, période estivale, c’est la guerre d’Algérie et son festival

Et son lot de discrimination, de tortures, d’exactions tout un ramassis d’ordures

Quelques degrés au Nord de l’équateur

Je quitte l’Algérie française, un pincement dans le coeur

Voici mon parcours Ahmed, fils de Mohamed

Gangrené du corps par la misère du Maghreb

Par les meurtres les soirs de couvre-feu, par la peur du soldat français qui ouvre le feu

Ouvre les voiles petit paquebot libérateur

Emmènes moi au pays des employeurs

Loin de l’inactivité beur algéroise

Loin de ceux qui transforment nos mosquées en paroisses

Basilique de Notre-Dame d’Afrique s’éloigne de mon regard lorsque les mouchoirs s’agitent

Verse une larme dans la méditerranée

Une goutte d’eau dans la mer contient la peine de ma terre damnée .

(...)


Monsieur Papon a jugé bon de nous noyer

Aucun pompier pour étouffer le foyer

On n’éteint pas des braises avec un verre de GASOLE

Sans penser aux tirailleurs et combattants zouaves

Mon cadavre emporté pas le courant

Seras repêché dans les environs de Rouen.



D’étranges nénuphars flottent sur la Seine

Séquence long métrage les yeux plongés dans la seine

Dégât des eaux pour les gens des humans-zoo

Déshumanisés les basanés ne font pas de vieux os



D’étranges nénuphars flottent sur la Seine

Séquence long métrage les yeux plongés dans la seine

Dégât des eaux pour les gens des humans-zoo

Déshumanisés les basanés ne font pas de vieux os

Un sceau de pisse dans lequel on nois des rats

Octobre noir, ratonnade sur les boulevards

Ici rien de bon pour les ratons m’as dit le commissaire Maurice Papon

(...)







Albert Einstein est un raciste ... et Le Monde et Florent Petitpas font son apologie !


"L'introduction du service militaire obligatoire, voilà la principale cause, à mon sens, de la décadence morale de la race blanche. Ainsi se pose déjà la question de la survie de notre civilisation et même de notre vie ! Ainsi le puissant courant de la révolution française apporte d'innombrables avantages sociaux mais aussi cette malédiction qui, en si peu de temps, a frappé tous les peuples."

citation extraite de Albert Einstein "A propos de la conférence du désarmement en 1932" dans "Comment je vois le monde" page 91 Le Monde Flammarion 2009 Traduit de l'allemand par Maurice Solovine et Régis Hanrion (First publication by Europa Verlag AG Zurich, 1953)
Supplément à Le Monde du jeudi 8 octobre 2009

Florent Petitpas rédigeant sa "note de l'éditeur" commence par "Einstein, génie du 20° siècle".

Dans le texte de Einstein où l'on peut lire :

"Race blanche", " décadence", "notre civilisation"
On retrouve, en filigrane, les mêmes valeurs que celle du nazi Werner Heisenberg. Que l'un soit un panthéiste sioniste escroc scientifique et que l'autre un pro-hitlérien travaillant à la bombe atomique pour Hitler et tout autant escroc scientifique n'empêche pas leur accord sur les points majeurs : accords sur leurs impostures réciproques, Einstein défend Heisenberg et Heisenberg défendit Einstein .... comme un moyen d'assurer la supériorité de la ... race aryenne. Car qu'est-ce que cette délirante "race blanche" à laquelle pense appartenir l'imbécile Einstein sinon la race aryenne des héros du fondateur des "incertitudes quantiques", l'apologiste du hasard microscopique.

J'avais démasqué le fasciste Heisenberg idéologue

jeudi 8 janvier 2009u

Werner Heisenberg, idéologue fasciste déguisé en physicien.

"V. LA FOI EN NOTRE TACHE

Avec cette constatation, je suis presque revenu à mon point de départ. A l'origine de la culture occidentale, on trouve cette relation étroite, établie par les Grecs, entre l'énoncé de la question de principe et l'action pratique. C'est sur cette relation que repose encore aujourd'hui toute la force de notre civilisation. De nos jours encore, presque tout progrès en dérive, et, dans ce sens, se déclarer pour la culture humaniste signifie aussi simplement se déclarer pour l'Occident et sa force, génératrice de culture."

On retrouve cette même apologie des "successeurs" de Grecs, on retrouve ce même mépris pour ceux qu'ils ont exclu de leurs préoccupation par l'usage du terme abject de "race blanche" pour Albert Einstein et sous l"invocation à la prétendue "entière mission de l'Occident" pour Werner Heisenberg

Il n'est point nécessaire d'entrer dans le détail des élucubrations pseudo-scientifiques en matière de sociologie ou de politique de l'imposteur Einstein : pacifiste un jour, anti-pacifiste un autre jour. Girouette politique comme girouette scientifique.

Celui qui croit que la science est faite de "libres inventions" - cet aspect de l'escroquerie sera l'objet d'un autre texte - , celui qui récuse l'existence objective du vide, des vitesses objectives dans le vide, le charlatan qui refuse les notions newtoniennes de "vitesses absolues", de "déplacement absolu d'un lieu absolu à un autre lieu absolu", celui qui récuse - son cerveau ne le comprend même pas - la simple notion de "lieu absolu" que construisit le jeune Newton avant sa 23° année dans son "De Gravitatione", le crétin qui ne voit même pas qu'il reproduit les stupidités de René Descartes - les mêmes absurdités stupides que le jeune Newton démonta sans pitié, n'est pas seulement un escroc physique, il n'est pas seulement un crétin qui "prouva" l'absurdité relativiste, il est un raciste qui ne comprend même pas l'"Optiks" de 1704 !!!

Une "race blanche" ?!!!

Pauvre abruti : depuis 1704, Newton et tous les scientifiques savent qu'il n'existe PAS de couleur blanche !!!

PAS DE COULEUR BLANCHE !!!! DEPUIS 1704 !!!

Quand il déverse sa propogande raciste, Albert Einstein ne se rend même pas compte qu'il a dérapé hors du champ de la science. Le prétendu auteur de l'équation E = h v qui obtint le prix Nobel 1921 décerné en 1922 pour cela, le prétendu auteur de l'équation "prouvant" l'existence des photons comme objets distincts les uns des autres aurait pour rôle de récuser - historiquement - l'existence du "blanc" et du "noir" en tant que couleur.

Il serait censé être celui qui explique que le "blanc" n'est qu'une pure illusion d'optique, il serait censé être celui qui explique que le noir est l'absence de toute lumière, l'absence de tout photon, l'absence de toute couleur.

Mais il reste et demeure un charlatan dans tous les domaines.

Le blanc - Newton le découvrit - n'est qu'une illusion d'optique provoquée par l'arrivée simultanée de photons de toutes les longueurs d'onde .... ou d'échantillons en proportions - d'énergie - égales.

Le noir - Newton le découvrit - n'a rien à voir avec le rouge - un grain de lumière -, avec le violet - un grain de lumière -, avec le vert - un grain de lumière -, avec le bleu - un grain de lumière -, avec le jaune - un grain de lumière -. Le noir n'est PAS un grain de lumière.
Le noir c'est l'absence de grain de lumière.

Point n'est besoin de traiter la problèmatique de la "race" : disqualifié par cette absurde "couleur" blanche qui serait la couleur de ses amis, de ses concitoyens de la Terre, disqualifié par son abjecte exclusion de nos cousins d'Afrique - à la peau couleur rose foncée - l'escroc Einstein ne mérite rien d'autre pour ses propos immondes que les habituels crachats symboliques. Crachats symboliques pour sa persistante participation à la construction idéologique de ce 20° siècle d'obscurantisme.

Que Le Monde et l'éditeur Florent Petitpas participent à cette opération n'a rien d'étonnant.

Ce journal fut, en son temps démasqué comme un pilier négationniste de la propagande en faveur du génocide au Rwanda.

Le fait qu'il présente l'imposteur Einstein comme l'auteur d'un des 20 livres qui ont changé le monde - le seul auteur de la liste pour la physique - est digne de l'oeuvre d'un honorable correspondant.

Si le cerveau des amis des services secrets français n'est pas assez grand pour comprendre que le principal livre de l'histoire humaine -Les Principia - n'est pas dans leur liste, nous pouvons nous en réjouir : la vague révolutionnaire - égalitariste et révolutionnaire - qui se prépare ne pourra que les prendre davantage au dépourvu !


Yanick Toutain 16 octobre 2009

compléments

Sur Einstein : tous les textes et en particulier l'analyse détaillée de son principal livre

Sur Heisenberg

Sur le déterminisme et le hasard : L'ours Mohamed

Sur les véritables thèses scientifiques défendues pas Isaac Newton

jeudi 15 octobre 2009

Génocide sanitaire : « Jacques Diouf est un salaud »



par Yanick Toutain

15/10/200921:59:04

« Les émeutes qui grondent
Jusqu'aux côtes d'Ivoire
Et les hommes dans la Fronde
Et leurs cris : Y en a marre

Et ces prix de voleurs
Incapables ministres
Qui protègent les stockeurs
Et leurs rires sinistres

Le pantin FAO
Qui se moque des souffrances
Jacques Diouf est un salaud
Tous valets de la France

Qu'ils préparent leurs bagages
Comme en 93
Fini leur esclavage
Avarice mauvaise. »


Aminata a faim Africa Unité 2
Yanick Toutain 2008


Les paroles de la ma chanson « Aminata a faim » écrite il y a un peu plus d'un an, le 18 septembre 2009, font éclairage sur les propos tenus par le pantin de la France à fric dans le Libération papier de ce jour.





Sous le titre « Un milliard d'affamés » ce journal de la bourgeoisie lu par la haute formoisie exploiteuse de France - et par la haute-moyenne formoisie des enseignants et personnels de santé – va secrétant de la bonne conscience sur la tragédie. Bonne conscience qui dérape parfois vers un racisme objectif fort prisé de la hiérarchie militaire français qui trempa ses mains dans le sang des Rwandais de 1994.

UN GÉNOCIDE SANITAIRE
SOUS
OCCUPATION MILITAIRE

C'est en effet un dossier consacré à la description du génocide sanitaire dont est victime l'Afrique. Mais un dossier qui vise à nier la cause principale :

Exit la présence de l'armée française, exit le soutien de l'Armée Coloniale d'Occupation à tous les Pétain-Laval de l'Afrique, exit le soutien forcené de la France à fric à tous les gangsters qui sont les larbins des Bolloré et des Bouygues.

Exit Michael Agbor qui fut le héros d'un article de Libération au printemps 2008, exit le leader syndical qui luttait avec 10 000 planteurs d'huile de palme dans les champs de la SOCAPALM, exit le syndicaliste et les travailleurs qui réclamait quelques euros de plus à leurs salaires de 50 euros.

Libération en 2009 ne voit plus que

« Il y a eu une croissance de la production agricole (2,6 % par an entre 1970 et 2007) annihilé(e) par celle de la population (2,7 % pour la même période). »

Ce serait donc un trop plein d'enfants qui serait la cause !!!

Racisme misérable dont la fonction est de nier la présence des surplus agricoles au Nord et la présence militaire colonialiste qui empêche la Terre du Sud de pouvoir acheter ces surplus.

ÉTATS DU SUD : UN CAMP DE TRAVAIL FORCE

Cacao, coton, café, huile de palme, bauxite, or et toutes les autres ressources minières sont l'objet d'un pillage digne d'une armée de vautours.

Il faut bien payer 50 euros par mois ces pauvres Africains pour maintenir un niveau de consommation capitaliste au Nord.

Il faut bien perpétuer un Nouvel Ordre Esclavagiste au Sud pour que la gabegie capitaliste ne réduise pas trop les niveaux de salaires des travailleurs formois du Nord et pour pouvoir leur distribuer les miettes que réclament ces bourricots besancenotistes – leurs « 1500 euros pour tous les exploiteurs !».

Il faut bien que les Troupes d'Occupation Coloniales matent toutes les consciences, assassinent les Medhi Ben Barka, les Patrice Lumumba, les Thomas Sankara pour empêcher la mise en place d'un Ordre Économique Anti-Impérialiste.

TUER POUR LAVAL-OUATTARA
TUER POUR MAINTENIR L'ORDRE COLONIAL

Les assassins d'Alliot-Marie, les snipers de l'Hôtel Ivoire qui tuèrent de sang-froid des enfants et des adultes réunis pacifiquement en novembre 2004 devant cet hôtel d'Abidjan réclamaient la fin de l'occupation coloniale et dénonçaient la manœuvre visant à remplacer le Pétain-Gbagbo par un Laval-Ouattara.

YOUTUBE HOTEL IVOIRE



Ces enfants, ces adultes, ces femmes africaines, ces hommes africains, ces bébés africains ont été assassinés par les mêmes mains qui tuèrent Thomas Sankara, les mêmes mains criminelles qui tuèrent Patrice Lumumba, les mêmes mains criminelles qui fournirent les armes et les ordres au Hutu Power génocidaire du Rwanda, les mêmes mains criminelles qui participèrent aux combat contre le FPR libérateur du Rwanda, les mêmes mains criminelles qui, au Tchad, trempèrent dans la vente des petits esclaves de l'Arche de Zoé, les mêmes mains criminelles qui soutiennent les assassins Bongo, l'exécuteur Déby et tous ces militaires français du Cameroun et des autres camps de travail de Vincent Bolloré et de la famille Bouygues.

OPEP OU PILLAGE !
LIBÉRATION OU OCCUPATION !

Car c'est de cela qu'il s'agit : si les employés de Bouygues et de Bolloré étaient payés 1000 euros par mois pour le travail qu'ils fournissent au profit de ces nouveaux esclavagistes, combien de milliards en moins atterriraient dans les poches de ces milliardaires de l'esclavagisme du 21° siècle ?

Si tous les salariés travaillant sur le continent africain étaient payés à leur juste niveau de rémunération, le cacao, le coton etc sans parler de l'uranium seraient vendus à leur juste prix.

YOUTUBE LES ESCLAVES DE BOLLORE





Si les salaires d'Afrique étaient de 1000 euros par mois, la formation des prix des biens d'exportation seraient conformes aux thèses des véritables économistes.

Mais il faudrait pour cela une OPEP du café, une OPEP du cacao, une OPEP de l'uranium, une OPEP de toutes les ressources minières et de toutes les ressources agricoles.

Mais seuls des Gouvernements de Libération Africaine pourraient mettre en place un tel organisme.

DES REVOLUTIONS
ÉGALITARISTES
ANTICOLONIALISTES

Pour l'huile de palme, il faudrait passer alliance avec des gouvernements égalitaristes en Asie Pacifique, pour les autres ressources, il faudrait que des révolutions égalitaristes aient renvoyé les Chavez dans leurs casernes et les trafiquants de drogue de Bolivie et de Colombie dans leurs paradis artificiels. Ces clowns formois mencheviks qui préservent comme un trésor l'inégalité salariale, l'inégalité de revenus, l'inégalité de consommation.

Les capitalistes sont les ennemis du marché : leur véritable nature d'esclavagistes refait constamment surface.

Depuis les "chevaliers bourgeois" de Rome qui investissaient leur argent dans les campagnes militaires en vue d'une importation massive d'esclaves à récolter, rien de nouveau sous le soleil de la bourgeoisie.

Ce ne sont pas les capitalistes des États du Nord qui lancèrent la guerre de Sécession : ce sont les petits paysans du Nord et de l'Ouest qui refusaient l'extension ad vitam aeternam de l'esclavagisme dans les nouveaux États de l'Ouest. La bourgeoisie du Nord des Etats-Unis s'accomodait parfaitement de l'esclavage dans les Etats du Sud. Les démocrates américains étaient dignes de ceux de Rome.

YOUTUBE Les démocrates américains




La bourgeoisie française du 18° siècle investissait dans le Triangle Maudit, la bourgeoisie anglaise du 19° siècle tirait ses bénéfices des faibles prix payés en Virginie et en Caroline.

CORRUPTION DE NICOLAS SARKOZY

Et la bourgeoisie française du 21° siècle offre des vacances à Malte à Nicolas Sarkozy.

Ce second couteau de 1994 a, lui-même, les mains dans le sang du génocide contre les Rwandais : Non seulement ce porte parole du gouvernement génocidaire de 1994 s'inquiétait des lieux d'atterrissage disponibles pour les Troupes De Soutien au Génocide mais son nom apparaît maintenant dans les financements des livraisons d'armes aux néo-nazis de l'Afrique – le Hutu Power.


Cette corruption n'a jamais fait réagir les pseudo-démocrates de la bourgeoisie française, les pseudo-démocrates de la formoisie française, de l'innovoisie française.
Cette corruption avérée est constitutive de lourdes condamnations. Mais les classes exploiteuses françaises ont – jusqu'à ce jour – préféré rester aveugles aux conséquences juridiques de ces atteintes aux lois écrites.

SARKOZY LE CARREFOUR

Ce corrompu est en effet le point de rencontre de 3 lobbies extrêmement puissant : celui de la France à fric – Bolloré, Bouygues etc..., celui de l'exploitation assa-Chine dont le leader-Carrefour est Bernard Arnault et le lobby de l'occupation économique et politique US en France. Ce dernier lobby soutint la candidature Balladur contre Chirac pour en finir avec les velléités d'indépendance de la bourgeoisie française, un lobby dont le plus beau fleuron est la clique Sarkozy et que le trafiquant de drogue Charles Pasqua fut peut-être contraint de rejoindre après la French Connection et les révélations sur ses activités criminelles – trafic d'héroïne avec Hassan II à partir du Maroc et sous l'égide de Pernod Ricard.

Ce sont ces criminels qui sont les mandants actuels de la France-à-fric. Ce sont ces gangsters qui sont chargés par les classes exploiteuses françaises de mettre en oeuvre le génocide sanitaire

3 MILLIONS DE BÉBÉS AFRICAINS
MEURENT CHAQUE ANNÉE

C'est le niveau officiel atteint par les gangsters de l'Armée d'Occupation Coloniale.

Quand le Figaro crie au loup, crie au « crimes contre l'humanité » commit par les militaires de Guinée, c'est un niveau de crime de tout autre ampleur dont est coupable la France à Fric.

3 millions et 60 000 bébés de moins de un an sont morts pour l'année 2005 selon les données rapportées sur le site de l'INED. Ce site d'information du gouvernement français relève ce chiffre pour l'année 2005. Mais ce résultat criminel est aussi le niveau pour 2004, pour 2006, pour toutes les années du martyr de l'Afrique et des Africains.

Et c'est ce fait que ne relève pas la marionnette ONU de la France à fric.

« Ne plus jouer à la loterie agricole
en priant pour qu'il pleuve »

C'est le titre de la page de Libération où il accorde son interview.

Mais à la question

« Comment expliquez-vous la progression importante de l'insécurité alimentaire et la multiplication des risques de famine ? »
… tout ce qu'il trouve à répondre c'est l'invocation aux « phénomènes climatiques extrêmes » et le fait que « plus d'un million de ruraux confrontés à une grave sécheresse. ».

Mais d'où vient ce nombre de ruraux ? D'où vient le constat de ce que la population africaine aient encore ce pourcentage énorme de travailleurs du secteur primaire ? D'où provient ce retard de la composition sociologico-économique de l'Afrique ? D'où provient ce retard dans le développement du tertiaire – et du quaternaire ?

Tout simplement de la criminelle occupation militaire coloniale.

UN RETARD ECONOMIQUE
PROVOQU
É
PAR LA COLONISATION PERSISTANTE

Si la loi du développement inégal et combiné – produite par Léon Trotsky – permet de comprendre l'émergence des Tiken Jah Fakoly et le développement accélérée de la strate de innovants en Afrique, c'est le pillage des gangsters coloniaux qui est la cause de ce que les Africains ne puissent pas importer des biens alimentaires.

Il y a belle lurette que les mauvais temps et les mauvaises récoltes en Europe n'ont plus été la cause de famine. Et cela y compris dans des pays qui ne sont pas auto-suffisants pour le secteur de l'alimentation. Nous savons depuis Adam Smith qu'il est possible de vendre du vin ou du coton pour acheter d'autres biens en maximisant la productivité. D'où proviendraient alors les famines d'Afrique quand le reste de la Terre produit des surplus ?

LES CRIMES DES BOLLORÉ

Tout simplement du fait que les 50 euros par mois payés par Vincent Bolloré et son entreprise SOCAPALM ne permettront pas à Michael Agbor et à ses amis d'importer des écrans plats ou de la nourriture … selon leurs besoins ou leurs envies !!!

L'URGENCE PRIORITAIRE
EST LA FIN
DE L'OCCUPATION COLONIALE !

Un Jacques Diouf ose dire que l'urgence prioritaire serait le fait de « lever la contrainte de l'eau ».

Il ose ajouter que « c'est l'achat des productions des agriculteurs à des prix rémunérateurs qui reste l'un des enjeux les plus cruciaux. Et le plus compliqué. »

Comme tous les larbins son cerveau connait des déficience confinant au crétinisme : en quoi le fait de payer davantage les agriculteurs serait une solution au problème de la famine …. des agriculteurs ?

S'ils ont faim c'est qu'ils n'ont pas de surplus à vendre !!!

Ou alors qu'ils sont victimes de la monoculture imposer par le Nord. Auquel cas on est revenu à la problématique de l'occupation coloniale.

Mais de celle-ci, le salaud Jacques Diouf ne dit mot.

En tant que marionnette médiatique organisant la défense idéologique de l'occupation militaire par des nuages de fumée il ose dire :

« Pour la première fois, au G8 en Italie, les plus riches ont décidé de donner la priorité au renforcement de la capacité de production agricole des petits producteurs. Pour nourrir la planète, il faut produire où les gens ont faim... Cette évidence a été acceptée grâce à Obama.... (...) »

Et il conclue sur une promesse de … 21 milliards de dollars.

Qui semble le satisfaire.

Mais en taisant, naturellement – colonialisme oblige – le fait que la vente de productions africaines à de véritables prix de marché, à des prix formés par des producteurs gagnant 1000 euros par mois rapporterait à l'Afrique bien plus de 100 fois cette comme.

Le simple remboursement de la dette annuelle de la France donnerait 1000 milliards d'euros chaque année.

1000 MILLIARDS D'EUROS PAR AN

C'est ce qui la révolution égalitariste rendra aux Africains – tout en distribuant 1000 euros par mois pour consommer et 300 euros pour investir à chaque Français.


Et point de subventions : Ce sera l'évolution des prix africains qui rapportera cette somme à l'Afrique, qui organisera ce transfert.

ET LA TAXE CARBONE !

Mais la révolution égalitariste versera aussi, de surcroit, le montant des tickets de rationnement carbone que les pollueurs français devront payer sous forme de taxe.

Ce transfert – qui n'est pas l'objet de ce texte – permettra à chaque Africains émettant moins de 1,8 kilos de carbone par jour de se faire payer les droits à polluer qu'il recevra – égalitairement.


Quand Jacques Diouf geint sur les « 1340 milliards de dollars dépensés annuellement pour l'armement » il oublie de préciser que, sur cette somme, une partie est consacrée au massacre sanitaire de ses compatriotes sénégalais, de ses cousins africains.


Et de cela, il aura des comptes à rendre à la justice du Nuremberg de l'Afrique.


J'écrivais, il y a un an

« Dans le journal Libération d'hier 8 octobre on pouvait lire les propos du pantin FAO Jacques Diouf, le salaud collabo dont parle la chanson.

Il est une sorte de Pétain-Laval international dont la fonction idéologique est de cautionner par des paroles lénifiantes l'occupation militaire de son pays, le Sénégal, et du reste de l'Afrique.

Il constatait, hier, que "1000 milliards de dollars ont été débloqués" avec "facilité" et "rapidité" pour "secourir des établissements financiers en Amérique et en Europe" quand "il ne faudrait investir que 30 milliards de dollars par an" pour "assurer la sécurité alimentaire et quand le nombre de personnes qui ont faim "a augmenté de 75 millions" en 2007 pour atteindre "le nombre de 923 millions en 2007".

Et l'imbécile ne démissionne pas !!!!

IL y avait, dans l'Antiquité, des pleureuses professionnelles qui venaient, moyennant finances, verser des larmes lors des cortèges funèbres.

Ce Jacques Diouf, larbin de l'impérialisme, est un pleureur professionnel jouant le rôle des Pétain-Laval : ses larmes servent à cautionner la présence militaire française en Afrique.

Ses larmes d'hypocrites, ses cris d'alarme ont la fonction des larmes des pleureuses.

Elles ont la fonction des paroles rassurantes du gangster Maréchal Pétain. »


Il n'y a rien à ajouter. Il n'a toujours pas démissionné. Il voulait « 30 milliards de dollars » l'an dernier, il en réclame « 21 milliards " cette année.

Il réclame 9 milliards de moins !!!

Ce simple constat suffit à caractériser le personnage !


Le fait que le problème est le vol de l'Afrique et des Africains est au-dessus de son intelligence.

Le fait qu'il suffit de payer les Africains à la valeur de leur travail est d'un niveau d'élaboration intellectuelle trop élevé pour ce France-à-fricain !!!








* * *

Les émeutes qui grondent
Dans les rues de Dakar
Les femmes font la Fronde
Ça suffit ! Y en a marre !

Tous ces prix qui augmentent
Estomacs désespèrent
La révolte alimente
Tous les cris de colère

Aminata a faim
Aminata pense
A ses enfants
Aminata demain
Reprendra son errance
Sa quête d'aliments

Mascarade ONU
Marionnettes compradores
Qu'ils regardent la rue
Qu'ils regardent les ports

Qu'ils regardent les villes
Qui entourent leurs palais
Tous les peuples dociles
Feront ce qui leur plait

Aminata a faim
Aminata pense
A ses enfants
Aminata demain
Reprendra son errance
Sa quête d'aliments

Le Joola a coulé
Le Sénégal sombre
Et toute l'Afrique
Et tous ces naufragés
Victimes qu'on dénombre
Maladies endémiques

Les émeutes qui grondent
Jusqu'aux côtes d'Ivoire
Et les hommes dans la Fronde
Et leurs cris : Y en a marre

Et ces prix de voleurs
Incapables ministres
Qui protègent les stockeurs
Et leurs rires sinistres

Le pantin FAO
Qui se moque des souffrances
Jacques Diouf est un salaud
Tous valets de la France

Qu'ils préparent leurs bagages
Comme en 93
Fini leur esclavage
Avarice mauvaise.

Aminata a faim
Aminata pense
A ses enfants
Aminata demain
Reprendra son errance
Sa quête d'aliments

Le Joola a coulé
Le Sénégal sombre
Et toute l'Afrique
Et tous ces naufragés
Victimes qu'on dénombre
Maladies endémiques


NOTES et RÉFÉRENCES

Le génocide sanitaire ne peut se perpétuer que grâce au crime colonialiste : En relisant un texte de décembre 2004 du site du Nouvel Observateur on peut lire entre les lignes la capacité de mensonge des médias français et la façon dont le poison négationniste vient créer un nuage de fumée sur les crimes contre l'humanité. Le crime de génocide sanitaire qui assassine 3 millions de bébés africains de moins de un an chaque année est tout autant nié que ces crimes contre les civils assassinés en plein jour :

MAM salue la "retenue" de ses troupes

NOUVELOBS.COM | 03.12.2004 | 13:19

Alors que le désengagement des soldats français est en cours en Côte d'Ivoire, la ministre de la Défense leur a rendu hommage jeudi saluant notamment leur "sang-froid", indiquant qu'ils n'avaient eu recours à des tirs réels que dans "quatre circonstances". Le commandant de la Force Licorne a soutenu vendredi que "tout avait été orchestré à l'avance" pour provoquer les soldats français.

La ministre de la Défense Michèle Alliot-Marie a rendu hommage aux soldats français en Côte d'Ivoire, jeudi 2 décembre au Sénat, saluant la "retenue" et le "sang-froid" des hommes de la force Licorne, qui n'ont eu recours à des "tirs réels" que dans "quatre circonstances" durant la crise.

"Nos soldats ont été amenés à faire usage de leurs armes sous les formes de tirs de dissuasion, des tirs de sommation, et enfin des tirs réels dans des opérations qui étaient des opérations militaires", a déclaré Michèle Alliot-Marie lors de la séance des questions d'actualité.

Selon elle, les "tirs réels ont été faits dans quatre circonstances": la première, "c'était lorsque l'armée française a dû assurer sa capacité à accueillir des renforts et à assurer des retours, les rapatriements à l'aéroport d'Abidjan".

La deuxième c'était dans la nuit de samedi à dimanche (nuit du 6 au 7 novembre) avec "la tentative de récupération par les Ivoiriens de l'aéroport", ensuite "il y a eu des embuscades" contre "nos troupes, qui venaient du nord pour apporter un soutien et protéger" les Français à Abidjan, et enfin les "opérations à l'hôtel Ivoire", a dit la ministre.

9 novembre

S'agissant des incidents du 9 novembre autour de l'Hôtel Ivoire, sur lesquels les autorités ivoiriennes se sont appuyées pour dénoncer l'action des soldats français, Michèle Alliot-Marie a expliqué que les manifestants avaient empêché les hommes de Licorne de quitter les lieux.

"Nous avons dû, toujours dans les mêmes conditions, ouvrir le feu d'une part pour protéger une batterie dont les manifestants voulaient s'emparer, et d'autre part pour empêcher qu'un de nos militaires, poussé par un gendarme ivoirien, ne soit lynché par la foule", a précisé la ministre.

A Abidjan, les soldats français avaient en face d'eux une foule "encadrée notamment par des jeunes patriotes qui étaient armés de Kalachnikovs, de fusils à pompe et de pistolets", a dit la ministre, soulignant que "nos armées sont là dans le cadre du mandat de l'Onu et ont totalement respecté toutes les règles du droit international sur l'engagement du feu".

S'agissant du bilan humain côté ivoirien, "la réalité est, comme nous l'avons dit, d'une vingtaine de morts", a affirmé à nouveau Michèle Alliot-Marie.

Selon elle, le bilan de 57 morts, annoncé par les autorités ivoiriennes "n'est pas celui présenté aujourd'hui". "Le ministre de la Santé ivoirien lui-même, dans un rapport, a précisé que la moitié était en fait des gens morts dans les mouvements de foule, ou morts dans des règlements de compte" notamment entre les 3.400 détenus de droits communs, libérés pendant les émeutes d'Abidjan, a-t-elle dit.

Orchestration

De son côté, le général français Henri Poncet, commandant de la Force Licorne en Côte d'Ivoire, a assuré vendredi que les soldats français ont "parfaitement maîtrisé l'emploi des armes" lors des incidents autour de l'hôtel Ivoire.

"Tout cela avait été orchestré à l'avance, de façon à nous provoquer pour que nous réagissions d'une manière totalement incontrôlée", a estimé le général Henri Poncet interrogé en Côte d'Ivoire sur France-Info. "Je pense que l'objectif était d'avoir plusieurs dizaines, voire centaines de morts autour de l'hôtel Ivoire".

"Nous avons procédé pour quitter l'hôtel Ivoire, parce que la situation devenait intenable, à des tirs avec des armes non létales, (...), nous avons ensuite procédé à des tirs d'intimidation. C'est pour cela que, sur les images, vous entendez énormément de coups de feu", a-t-il raconté. "Ensuite, pour se dégager dans des situations extrêmement difficiles, nous avons procédé à quelques tirs en situation de légitime défense".

"Je fais observer que, si effectivement nous avions tiré sur la foule, ce ne serait pas deux, trois, quatre ou cinq morts qu'on aurait eu mais des centaines de morts", a souligné le général Poncet. "Deux, trois, quatre, cinq, c'est toujours deux, trois, quatre, cinq de trop". (avec AP)