PUIS A ETE DETRUIT PAR L'EQUIPE MERMET :
ON SAIT CE QUI NOUS ATTEND
SI CES GENS PRENNENT LE POUVOIR !!!
LIRE MA RÉPONSE AU DEUXIÈME MESSAGE RÉDIGÉ PAR LÉO MURRAY
Une page pour préparer les 6 révolutions qui vont se produire. 3 sociales, une civilisationnelle. Une révolution philosophique de pair avec une révolution scientifique. Les anonymes insulteurs habituels (et inhabituels) des forums usenet seront effacés sans délai. Les messages non signés seront éventuellement affichés : la lâcheté n'est pas un argument politique (ni scientifique, d'ailleurs).
"En même temps que ces documents, Keynes acheta le masque mortuaire de Newton -
un visage renfrogné aux yeux clos. Vingt portraits de Newton au moins ont été peints, certains imaginaires ; ils diffèrent de manière extravagante les uns des autres." Newton n'était pas le premier de l'âge de la raison ", annonça Keynes à quelques étudiants et professeurs dans une salle sombre de Trinity College. " Il a été le dernier des magiciens, le dernier des Babyloniens et des Sumériens, le dernier grand esprit qui a contemplé le monde visible et intellectuel avec les mêmes yeux que ceux qui ont commencé à construite notre héritage intellectuel il y a quelque 10 000 ans. " Le Newton de la tradition, le " sage et monarque de l'âge de la raison ", devait venir plus tard.
"Le 10 février 1917, jour de l'ouverture de la Douma, le groupe ouvrier du
Comité militaire et ouvrier central propose d'organiser une manifestation vers
le palais de Tauride, siège de la Douma, afin de réclamer la formation d'un
gouvernement provisoire qui s'appuierait sur le peuple. Le comité bolchevik de
Pétrograd lance ce mot d'ordre : " Grève de protestation de 24 heures et
manifestations dans la rue." Le 23 février [dans le calendrier russe : en France
et ailleurs : le 8 mars 1917 NdYT], pendant la journée internationale des
femmes, ce sont les ouvrières du textile qui, les premières, se mettent en
grève. Bientôt 90.000 ouvriers participent au mouvement. "
Jeudi 8 mars 1917"Toute la journée, il y a eu de l'effervescence à Pétrograd... Des cortèges
populaires parcouraient les grandes avenues. Sur plusieurs points, la foule a
crié : " Du pain et la paix !" Sur d'autres, elle a entonné la Marseillaise
ouvrière. Quelques bagarres se sont produites à la Perspective
Newsky.
Malgré le vent d'émeute qui souffle dans la capitale, l'empereur qui vient
de passer deux mois à Tsarskoïé-Sélo, est parti ce soir pour le grand quartier
général."
Maurice Paléologue, L'Écroulement du tsarisme Flammarion éd.
"L'agitation des milieux industriels a pris, ce matin, une forme violente.
De nombreuses boulangeries ont été saccagées, particulièrement dans le quartier
de Viborg et à Wassily-Ostrow. Sur plusieurs points de la capitale, les Cosaques
ont chargé la foule et tué quelques ouvriers.
Pokrowsky me confie son inquiétude :
- Je n'attacherais, à ces désordres, qu'une importance secondaire si mon
cher collègue de l'Intérieur avait encore une lueur de raison. Mais qu'attendre
d'un homme qui, depuis des semaines, a perdu tout sens des réalités et qui,
chaque soir, délibère avec l'ombre de Raspoutine ? Cette nuit encore, il a passé
des heures à évoquer le fantôme du staretz !"
" Je lui demande :
N'y a-t-il personne qui puisse ouvrir les yeux de l'empereur sur la situation ?Il esquisse un geste de découragement.
- L'empereur est aveugle !
Une profonde souffrance se peint sur le visage de cet honnête homme, de cet excellent citoyen, dont je ne vanterai jamais assez la droiture de coeur, le patriotisme et le désintéressement."
"Le 10 mars, le Comité exécutif décida d'envoyer un télégramme pour saluer
Franz Mehring. Par cette petite manifestation, l'aile gauche essayait de calmer
sa conscience socialiste qui n'était pas très exigeante. Sur la guerre même, le
Soviet continuait à se taire. Les leaders craignaient de provoquer, sur cette
question, un conflit avec le gouvernement provisoire et d'assombrir la lune de
miel du " contact ". Ils ne redoutaient pas moins la discorde dans leur propre
milieu. Il y avait parmi eux des partisans de la défense nationale et des
zimmerwaldiens. Les uns et les autres surestimaient leurs dissensions.
De larges cercles intellectuels révolutionnaires avaient subi, pendant
la guerre, une importante métamorphose bourgeoise. Le patriotisme avoué ou
masqué, avait lié les intellectuels avec les classes dirigeantes en les
détachant des masses. Le drapeau de Zimmerwald dont se couvrait l'aile gauche
n'imposait pas de grandes obligations et, en même temps, permettait de ne pas
dévoiler une solidarité patriotique avec la clique de Raspoutine
Mais, maintenant, le régime du Romanov était renversé. La Russie était
devenue un pays démocratique. Sa liberté, irisée de toutes les nuances, se
détachait brillamment sur le fond policier de l'Europe prise dans les tenailles
d'une dictature militaire.
Allons-nous donc ne pas défendre notre révolution contre le
Hohenzollern ? s'écriaient les anciens et nouveaux patriotes placés à la tête du
Comité exécutif. Les zimmerwaldiens, du type de Soukhanov et de Stiéklov,
alléguaient sans assurance que la guerre restait impérialiste : car enfin les
libéraux affirment que la révolution doit assurer les annexions projetées au
temps du tsar.
"Comment donc puis-je faire appel maintenant à la continuation de la
guerre?" s'écriait Tchkhéidzé alarmé. Mais comme les zimmerwaldiens eux-mêmes
étaient les initiateurs de la transmission du pouvoir aux libéraux, leurs
objections restaient en suspens. Après quelques semaines d'hésitations et de
résistance, la première partie du plan de Milioukov fut, avec le concours de
Tsérételli, réglée d'une façon satisfaisante : les mauvais démocrates qui se
considéraient comme socialistes s'attelèrent au harnais de la guerre et, sous le
fouet des libéraux, employaient toutes leurs faibles forces à assurer la
Victoire... de l'Entente sur la Russie, de l'Amérique sur l'Europe.
La fonction principale des conciliateurs consistait à brancher l'énergie
révolutionnaire des masses sur le courant du patriotisme. Ils essayaient, d'une
part, de réveiller la combativité de l'armée - ce qui était difficile; ils
essayèrent, d'autre part, d'inciter les gouvernements de l'Entente à renoncer
aux pillages -et c'était ridicule. Dans les deux directions, ils marchaient des
illusions aux déceptions et des erreurs aux humiliations."
"DM : pour vous FL il y a une date très importante dans l’histoire récente de notre beau pays, c’est 1986, c’est la loi de déréglementation financière, et vous considérez qu’un certain “ journalisme décérébré ”, c’est vous qui le dites, ne met pas assez en avant cette date que vous considérez comme une charnière. "(..)
"FL : J’aime beaucoup rappeler cette date de 1986 qui est la loi de déréglementation financière, loi votée à l’époque des socialistes, c’est Pierre Bérégovoy qui en avait eu l’initiative - ça aussi je ne me lasse pas de le répéter - et dont je soutiens qu’elle est l’évènement peut-être le plus important qu’ait connu la société française dans le demi-siècle écoulé."