mercredi 31 décembre 2008

Comment lutter contre la classe formoise, le racisme, et les manipulations provocatrices de ses alliés bourgeois ?

Quand je reçois un commentaire constructif comme celui de Stéphane Poussier Soupires, ma première réaction est le contentement.
Le contentement – bien plus que le bonheur – doit être le principal mobile des conduites humaines. Il a un lien avec ce que j'ai conceptualisé, il y a quelques temps sous le nom de « productivité historique » : Le fait d'être « content de soi » est un mécanisme fondamental.
Il est d'autant plus puissant que l'on se contraint à rester lucide.
C'est la raison pour laquelle je prends les critiques et les compliments exactement au même niveau : les uns et les autres sont des appuis extérieurs pour améliorer mon contentement de moi-même : que ce soit en partageant la même conviction, ou que ce soit en m'amenant à rectifier tel ou tel point, telle ou telle analyse.
Dans les deux cas, il s'agit d'augmenter notre productivité – scientifique - personnelle pour accélérer l'avènement d'une société égalitariste.
Pour répondre à Stéphane Soupires, je vais regrouper les remarques de son commentaire en trois parties :
(qui ne respectent pas l'ordre initial : je renvoie le lecteur à son texte originel en commentaire de « Julien Coupat est un raciste »)

Soupires a ajouté un nouveau commentaire sur votre message blog "Julien Coupat est un raciste." :


Comment lutter contre la classe formoise,
le racisme,
et les manipulations provocatrices
de ses alliés bourgeois ?


par Yanick Toutain
31 décembre 2008

Appartenance de classe et origine du racisme
Provocations fascistes et réactions constructives
La formoisie et comment lutter contre elle.

En réponse à Stéphane Poussier Soupires :
Bonjour,
comme vous avez pu le constater, j'ai fait un commentaire très rapide à l'un des textes de votre blog. Le temps m'était compté et je ne pouvais pas répondre sérieusement dans un si bref délai (de connexion wifi publique) à votre propre commentaire à mon texte « Julien Coupat est un raciste ».
Votre texte sur Vercingétorix manifeste une volonté d'unité.
Je reviendrai un jour sur celui-ci et les questions que sa stratégie nous pose. Je me contenterai de rappeler au lecteur égalitariste que la défaite de Vercingétorix a abouti à la déportation de plus de UN MILLION de Gaulois, transférés à Rome comme esclaves, pour le bon plaisir de la plèbe et de l'aristocratie – incluant donc les chevaliers bourgeois.

Pour ce qui concerne votre texte sur l'affaire Coupat, voilà mes réponses :


1 Appartenance de classe et origine du racisme


« Salut camarade Yanick,
c'est sûr si l'on fait un décompte macabre du nombre de victime que produit le capitalisme, celui-ci est de toute l'histoire le premier des assassins. Je crois comprendre ta colère face au pillage de l'Afrique et à l'indifférence du monde. Mais que ta juste colère n'emporte pas ta raison. Certes le racisme ordinaire te fait enrager, au point que tu oublies je crois que ce racisme là peut-être combattu par l'éducation plus efficacement que par la rage. Les intellos que tu dénonces ne sont que le produit de leur éducation et n'ont certainement pas grandit dans nos quartiers, ni partagés leurs mégots avec quelques terriens cosmopolites. La belle affaire!»
(…) « Peux-tu me donner une définition de "formoise"?»


En préambule – j'y reviens infra -, est formois quiconque est salarié et consomme davantage que ce que la Terre permet. Il est formois si, par son salaire, sous le prétexte de sa formation, il peut consommer plus que le PIB moyen mondial (déduit des investissements).
Son statut spécial a pour prétexte le fait qu'il possède une formation et que le « respect des qualifications acquises » justifierait un salaire d'exploiteur.
La classe formoise est la classe des salariés qualifiés qui vivent et consomment sur le dos des travailleurs exploités de la Terre du Sud.
Dans son texte d'hier, « L'existence d'une "bourgeoisie prolétarienne" est selon Engels le principal frein à la révolution anticapitaliste », Julie Amadis nous faisait connaître un texte de Engels qui décrivait ce qu'il appelait « bourgeoisie prolétarienne ».
La différence à noter est le fait que les dockers étasuniens du siècle précédent n'appartenaient pas à la formoisie : c'est leur gangstérisme revendicatif qui leur donnait les miettes du pillage colonial, pas leur capital humain !
C'est, là, la différence entre la « bourgeoisie prolétarienne » de Engels et la classe formoise.
Cette classe formoise a – normalement – une effective productivité supérieure : ce sont ses gains de productivité – calculé selon les normes bourgeoises - qu'elle s'accapare égoïstement. Elle s'approprie son capital humain comme les capitalistes s'approprient le capital machine.
Les esclavagistes, eux, s'appropriaient le corps d'autrui. Ils l'achetaient et le vendaient – après l'avoir capturé !
Le racisme, depuis l'Antiquité, nous apparaît comme une construction intellectuelle basée sur la mauvaise foi.
Pour justifier l'utilisation du travail d'autrui, pour que le cerveau des esclavagistes connaisse le repos, il fallait inventer une infériorité justificatrice.
Le leader crétin de l'UMP se vante dans Libération de pratiquer la différence entre « les dominants » et « les dominés ».
Ce genre d'imbécilité pour khâgneux arrogants ou pour bourricot d'écoles de commerce, les plus intelligents (les moins idiots) d'entre eux, le pratiquent, mais ne s'en vantent plus.
Il faut, pour Frédéric Lefèvre qu'il y ait une infériorité intellectuelle chez les soumis, pour que son rôle trouve une justification.
Étant incapable de s'élever, il doit, à tout prix, descendre l'autre.
Ce que ce crétin ose encore laisser paraître dans Libé, ses ancêtres idéologiques le pratiquaient à grande échelle.
Mèlas, mèlaina, le noir était négatif. La mélancolie était la bile noire, la bile mauvaise.
Dès l'Antiquité, les convois d'esclaves prélevaient déjà leur criminelle dîme sur nos cousins d'Afrique.
Il fallut aux Grecs, aux Romains, inventer le racisme pour justifier l'esclavage.
Il fut, certes, nécessaire, chez les Romains, qu'il advint une agression sexuelle (celle de Lucius Parpirus contre le jeune Gaius Publilius) pour mettre fin à l' « esclavage pour dette » – Tite-Live (livre VIII) nous le raconte -, et donc pour mettre fin à la mise en esclavage interne, pour rendre illégal, en 326, l'esclavage endogène, mais, même dans la période antérieure, cette mise en subordination était accompagnée d'une construction intellectuelle justificatrice, une sorte de « racisme interne ».
Pour exercer leur droit de cuissage homosexuel (hétérophobe et misogyne), les Romains esclavagistes durent conquérir le centre de l'Italie, puis la Péninsule, puis la Grèce elle-même. Le racisme endogène devint exogène.
Guy Bedos (et son alter ego Jean-Loup Dabadie) ont construit plusieurs sketches sur ce constat : le patron paternaliste qui regarde « ses » ouvriers avec la même condescendance que le colonial imbécile.
Pour les auditeurs réguliers de « Rire et Chansons », un sketch de l'imposteur Lafesse passait il y a quelques temps : son canular téléphonique consistait à faire croire à un responsable d'agence postale qu'un gang de femmes grosses risquait de rendre une visite à son agence, et qu'il courrait le danger de se faire écraser sous le poids de l'une d'entre elle – prétendument déjà entrée dans l'agence.
C'est en s'adressant à cette innocente victime qu'on peut entendre – à répétition – le ton du responsable changer brusquement quand il s'adresse à sa cliente : suspectée d'être la grosse femme gangster, il s'adresse à elle avec toute l'arrogance bourgeoise qu'une éducation pourrie est capable de lui faire tenir.
Quand il doit, finalement, s'excuser, on entend le bruit de son racisme antisocial se désagréger peu à peu.
Un phénomène similaire de racisme évolutif est visible actuellement dans le corps enseignant.
A mesure que les quinquagénaires – embauchés comme auxiliaires en 1974 - ont été rejoints par une horde de crétins perroquets tout juste capables d'apprendre – le temps de l'examen – une masse de connaissance stupides et inutiles, le racisme de l'enseignant moyen a connu une augmentation exponentielle.
La pente (de cette croissance) était très faible au départ : beaucoup d'anciens militants n'étaient pas encore assez dégénérés pour pouvoir entendre sans hurler certains propos de salles de profs ou de conseils de classe.
Quand les anciens militants commencèrent à « faire construire », à devenir des propriétaires immobiliers et à mettre à la poubelle leur bibliothèques de jeunes trotskystes de 1973 (certains – les grippes-sous - les revendent dans les bouquinistes, on les rachète, et on voit les noms de nos …. ennemis politiques … tellement pingres qu'ils s'auto-dénoncent eux-mêmes : le pire d'entre eux a laissé, ainsi, un Henri Weber « Marxisme et conscience de classe » être enfin lu et servir la révolution … c'est trop drôle !!! Il a oublié d'enlever son nom de magouilleur renégat et … radin !)
…. quand ces renégats devinrent des conformistes, le racisme de l'enseignant incompétent commença à envahir les écoles.
Au départ, ce n'était qu'un racisme social.
Le genre de racisme qui fait qu'une directrice de maternelle tape un enfant et en laisse un autre se faire taper :
La directrice Véronique Combret – dont j'attends toujours les conclusions de sa plainte – s'en prend aux enfants des pauvres.
« Ceux-là on peut les taper, les parents ne réagiront pas » pensent-ils !!!.
Le « on peut les taper », devient, insensiblement, un « il faut les taper », « il n'y a que ça qu'ils comprennent ».
A cette étape, on en est encore au stade du racisme social, le « racisme » du patron, le « racisme » du « dominant » , le racisme de Frédéric Lefèvre.
Il n'y a pas de construction biologique de l'arrogance : le « ils ne sont pas comme nous » contient encore de l' « humanitarisme » formois. »
« Ce n'est pas leur faute », pense le raciste social formois en voie de dégénérescence.
Il n'est pas encore parvenu à l'étape « biologisante ».
Mais elle sera absolument indispensable.
Si les Indiens avaient eu une « âme », il aurait été permis de faire travailler comme esclaves les survivants.
Mais la présence d'une « âme » rendit nécessaire le grand triangle maudit et la traite rosière (rosière car « nous somme tous des roses », les corps noirs sont invisibles !!! )
Il fallut donc que la formoisie enseignante, dans sa composante la plus dégénérée, se mette à suivre les traces du crétin Sarkozy.
En effet, le cerveau de celui-ci contient suffisamment de neurones pour comprendre que la société est responsable de l'existence de tous les criminels s'il ne parvient pas à ….trouver-inventer un autre facteur.
Le facteur Sarkozy, c'est l'hérédité.
Les criminels le sont parce que leurs méchants parents leur ont transmis les mauvais gènes, les gènes du bandits.

LES GENES DU BANDIT

Le crétin Sarkozy, dont la culture générale se limite à être une fine couche de cire - quand les humains ont l'épaisseur du parquet pour solidifier leur assises - a des théories personnelles.
Il ne s'en vante que dans quelques rares circonstances : son opportunisme - l'opportunisme du crétin imbécile mais rusé – lui commande de se taire aussitôt, tellement le tollé est grand quand il s'aventure à parler librement.
« L'emprisonnement à onze ans » préconisé par la sœur du trafiquant d'héroïne Dati – le protégé des juges couchés – part de ce principe.
Il faut emprisonner les jeunes pour les mater.
Il faut les mater car ce qu'ils font est dicté par leurs gènes.
Le racisme social sarkozyste est un racisme génétique, un pur racisme nazi.
Il faut une idéologie pareille pour vouloir faire ficher les enfants de maternelle, les enfants de trois ans !
Les capitalistes sont à bout de souffle, leur monde s'écroule, ils ont mené l'Humanité à la catastrophe il leur faut donc des explications.
La constructions des faux ennemis islamiques participe du même délire dégénéré.
Les islamistes, qui ont été construits par la CIA et les services secrets de toutes les métropoles impérialistes, sont devenus – pour ces gens-là – le résultat prétendu d'une sorte de fatalité religieuse : le fait d'appeler « musulmans » les enfants et petits-enfants de l'Algérie combattante participe du même délire.


LES ENSEIGNANTS RACISTES SONT PROTEGES

Il faut bien qu'ils le soient. Car, sinon, la peste raciste cesserait instantanément : les perroquets bourricots ne sont pas seulement des incapables dénués de motivation pédagogique, ils sont aussi et surtout des lâches.
A peine la société commencera à prendre l'habitude de mettre en public, sur Internet, les noms des racistes - comme je l'ai fait pour les brutes et pour ceux qui les soutiennent -, que les racistes raseront les mur.
Comme je l'ai fait en publiant, sous mon nom, les identités de la brute Véronique Combret et de ses protecteurs Carole Hervieu et Patrick Deplanque, il faut que toutes les victimes des enseignants racistes aillent, de même, sur Internet, tout raconter.
Car la lâcheté des racistes comme celle des brutes, est d'autant plus grande qu'ils ont mauvaise conscience.
En effet, la construction du délire raciste – qu'il soit racisme social ou racisme biologique ou encore un mélange des deux (le plus fréquent), est impérativement basé sur la mauvaise conscience.
L'enseignant minable accuse toujours ses élèves d'être les responsables de leurs échecs. Ce n'est jamais sa faute.
Qu'on vienne lui expliquer que son devoir est – précisément - d'inventer les méthodes qui permettront aux élèves de combler leurs lacunes qu'il proteste : « ce n'est pas sa responsabilité ».
Les rencontres d'enseignants CM2 – 6° ont toujours quelque chose de cocasse !
C'est en effet, dans le cadre du racisme anti-jeunes, un poncif que la plainte du prof de collège ayant des classes de sixième : « qu'est-ce qu'on leur a appris l'an dernier ? Le niveau baisse ! etc etc... »


LE NIVEAU BAISSE, C'EST BIOLOGIQUE !

Se retrouvant face aux instits de primaire, le ton change. Ces lâches ne sont pas prêts à assumer un conflit.
Ils tentent alors un dérivatif : ce serait, finalement, « la faute des parents ».
Comme si le niveau intellectuel et culturel des parents d'élèves de 1950 avait été si extraordinairement élevé qu'il aurait permis aux élèves d'être aidés à la maison.
Ces charlatans ont aussi le certificats d'étude comme argument de leur racisme social.
Seulement voilà, toutes leurs revendications statistiques sont fausses : seuls les « meilleurs élèves » étaient « présentés au certificat d'études ».
En 1976, dans le quartier le plus prolétarien de la ville – au sens romain – une des deux classes de Fin d'études servait à stocker les élèves qui n'allaient PAS être présentés au certificat d'étude.
J'y fis un mi-temps de un an : cela commença par la démonstration du directeur Simon de la technique de la règle en fer « untel – le fils du bistrotier voisin – viens-là, montre tes doigts ! »
Et l'élève de s'exécuter et de présenter ses cinq doigts serrés en faisceau pour permettre le choc de la règle métallique salvatrice et pédagogique.
Car les racistes cognent, les racistes tapent.
C'est même ce qui les caractérise.
Les coups des flics racistes sarkozystes contre les lycéens sont les coups que leur chef leur demande de donner.
Tous ses discours contraires ne sont que poudre de perlimpinpin, que rideaux de fumée : le raciste sarkozyste croit à la génétique et donc à la rédemption par la violence.
L'amie de Bollufer-le-squatteur, la bigote Boutin, croit que les SDF refusent ses foyers pourris par génétique.
Il ne viendrait pas l'idée, à cette imbécile, de passer – ne serait-ce qu'une nuit – dans ses foyers plein de vermines et de pourriture bourgeoise, pour comprendre.
Elle veut exercer une contrainte
car le SDF est
génétiquement
un chômeur devenu incapable de travailler.
La mauvaise foi de ces gens-là les conduit à exiger la violence.
Car la violence est la technique nécessaire !


VIOLENCE COLONIALISTE, VIOLENCE RACISTE.

Car, le fond de l'affaire, en réalité, c'est l'esclavage africain.
Le petit-fils du militant FLN est regardé comme un danger, le petit-fils de Lumumba est regardé comme un fainéant.
Un fainéant qu'il faut traiter comme le furent les grévistes de Kienké au Cameroun au printemps 2008 !
Au début du siècle, les racistes belges coupaient les mains des Congolais : la famille régnante de Belgique est une famille de gangsters receleurs de gangsters.
Leur richesse est basée sur des crimes mille fois pire que ceux que commirent les sbires de Al Capone !
La richesse de la France coloniale est, elle aussi, basée sur la violence, le crime, le meurtre.

UN JOUR PROCHAIN, DES BANDEROLLES APPARAITRONT DEVANT LES MATERNITES


« ACCEPTEZ-VOUS QU'UN ENFANT SUR DIX MEURE ? »

Car, c'est ce racisme qui est le moteur de la France.
Pour que le café soit peu cher, pour que le cacao soit à bas prix,, idem pour l'huile de palme, pour que toutes les ressources agricoles pillées à l'Afrique soit d'un prix modique au consommateur européen, il faut mater les peuples.
Et les peuples sont matés par la misère, par le génocide sanitaire.
Le racisme français est un génocide sanitaire qui assassine les bébés africains.
Les mots racistes, les terminologies ne sont pas des mots, ils sont des armes.
Quand Julien Coupat, ce crétin provocateur, parle des enfants des quartiers pauvres de France qui déclenchèrent l'émeute, il parle des cousins des peuples volés, des peuples assassinés, des peuples exploités.
Les Camerounais en France, les Ivoiriens en France, les Sénégalais en France, les Maliens , les Burkinabés, les Africains, ont suivi les bateaux, ils ont suivi les richesses volées à leurs pays.
Ils ont quitté le camp de travail Sarkozy-Bolloré pour récupérer une partie du butin.
C'est cela – le droit au butin, le droit au pillage - que justifie le racisme.
Les racistes font croire aux enfants qu'il existerait une fatalité africaine.
Que l'armée française quitte ces pays et l'on verra la prétendue fatalité !!!
On verra à quelle vitesse une OPEP de l'agriculture imposera des prix basés sur le travail, sur la valeur travail , des prix agricoles basés sur des salaires à 1000 euros !!!


Le racisme est l'avant-garde du crime.

Les troupes racistes – troupes dont Julien Coupat est un des membres – sont des guerriers au service du pillage colonial, au service du crime colonial.
Quand le Larousse décrit « trois races » , quand Lévi-Strauss compte les « races », ces gens-là sont des guerriers de l'armée d'en face.
Car il s'agit d'une armée.
C'est une armée qui a tué plus de 60 personnes en 2004 en Côte d'Ivoire à Abidjan, foule pacifique.
vidéo YouTube : Hôtel Ivoire

Cette guerre, lecteurs égalitaristes, vous l'ignorez, vous l'ignorez car le racisme ordinaire des médias français enterre ces infos.
Quand Rue89 rapporte des cas de torture au Congo par l'armée française, suivie d'assassinat, toute la presse française cherche à étouffer.
L'honorable correspondant de Libération trouve le moyen de minimiser.
Que 3 millions de bébés africains soient morts d'assassinat sanitaire en 2005 et que cela se répète année après année, tous les médias français s'en contrefichent !
C'est cela le racisme.
Julien Coupat peut-il être rééduqué ?
Je ne le pense pas ! Certainement pas avant la victoire de la révolution !
J'ai lu sa prose : ce qu'il écrit des assemblées générales et de la nécessite de les saboter le rapproche à mes yeux des fascistes : fasciste stalinien ou fasciste bourgeois n'est qu'un nuance secondaire.
Le fait qu'il décrive des « races » en fait le poisson pilote du colonialisme bourgeois. Lui, comme Noël Mamère, comme Claude Lévi-Strauss, comme Pierre Miquel, comme tous les autres crétins racistes dont le discours criminel est banalisé, je les mettrai, sans relâche, sous le – petit- projecteur de monsyte.
La révolution se fera contre ces gens-là, la révolution se fera, la main dans la main de nos cousins africains.
Le combat contre tous les poissons pilotes du crime colonialiste passe par-là.
Une dernière remarque : le provocateur Coupat n'a pas un seul mot pour l'Afrique ! Vérifiez avec un moteur de recherche : le mot Afrique ne se trouve pas une seule fois dans son texte « L'insurrection qui vient ». (vérification cliquez-la : 1° test 2° test
3° test le mot impérialisme s'y trouve... mais pas dans le sens de pillage colonial)


2 Provocations fascistes et réactions constructives

« Faut-il pour autant accepter les lois d'exceptions du pouvoir UMP, ses manipulations terroristes, et laisser croupir en prison ces boucs émissaires? Fussent-ils bourgeois, ségrégationnistes, et crétins comme tu le soulignes. Après eux c'est nous qui irons au cachot. Je crois que Coupat est plus con, inculte que raciste, et qu'il n'a pas encore capté que sur notre planète n'existe qu'une seule race d'homo-sapiens. Il confond race et origine ethnique, cela ne peut pas faire de lui un membre du KKK. »

Sur ce thème, j'ai déjà rédigé quatre textes.

Le premier d'entre eux, sur l'affaire Vaillant, mettait en exergue les manœuvres dont est capable la bourgeoisie, les provocations qu'elle sait construire pour imposer son règne.
Le lecteur minutieux pourra aussi aller lire les textes sur l'Afghanistan (Afghanistan comme 14 18 et MOURIR POUR KABOUL OU MOURIR POUR LES MILLIARDAIRES ? )et la thèse que je défends – identique à celle concernant septembre 2001 et l'Irak :
Pour la bourgeoisie, il est urgent de fabriquer un faux ennemi
Elle a tenté, en Afghanistan, de fabriquer des terroristes islamistes et son projet a échoué.
Elle tente maintenant d'imposer à Karzaï de négocier avec les talibans.
Les partisans de Ben Laden en sont à geindre de l'incapacité qui fut la leur à construire une mobilisation de masse.
Les impérialistes s'en attristent, de même !
Il leur faut maintenant, d'urgence, construire un nouveau « faux ennemi ».

L'opération Coupat participe de cette stratégie.

Si nous devons dénoncer le fait que les lois utilisées contre Coupat sont - in fine – destinées à être utilisées contre nous - les révolutionnaires anticapitalistes -, néanmoins, il est hors de question de réclamer la libération de Coupat.
Je ne réclame pas la libération d'un lepéniste ni d'un universitaire raciste : que la bourgeoisie lave son linge sale en famille.
Lénine scandalisait en refusant de prendre parti entre les belligérants de 1914. Il faut continuer ainsi.
Y compris dans les guerres entre la classe formoise et la classe bourgeoise, il est hors de question de choisir une exploitation contre une autre.
Il était plus respirable pour un vrai révolutionnaire de vivre près de centre bourgeois étasunien bourgeois que près du centre formois russe. De même, actuellement, la violence, la censure, les pressions, les manoeuvres exercées par les partis formois sont, pour les égalitaristes, plus violentes que celles exercées par la bourgeoisie.
La censure du site de la LCR est la pire de tout Internet concernant la défense des idées égalitaristes. (Leur militant « CSP », sur son blog éponyme, relève l'honneur perdu, déchiré de ce groupe dégénéré). Quant à leurs réunions publiques, j'ai renoncé depuis des années à tenter de m'y exprimer.
Quant au déroulement de l'affaire Coupat, il y a, de plus, une composante de la provocation qu'il ne faut pas oublier : l'attitude de toute la bande, après la libération des premiers laisse à supposer qu'ils auraient EFFECTIVMENT pratiqué des sabotages : quand ces imbéciles libérés répètent comme des perroquets : « il n'y a pas de preuves », ces crétins s'imaginent être convainquant !
Pour ma part, je le traduit par : «à tort ou à raison, les comparses de Coupat pensent qu'il a effectivement saboté les lignes mais que les flics n'en ont pas les preuves »
La belle ligne politique que voilà !
Des - prétendus – actes politiques qu'il ne faut pas avouer, qu'il ne faut pas revendiquer.
Comme si, en Juillet 17, Lénine et Trotsky avaient donné comme consigne à leurs camarades : « Niez votre réclamation de tout le pouvoir aux Soviets »
Quels crétins !
Les vrais révolutionnaires, qui ont étudié la révolution russe, ont lu Trotsky nous racontant comment le dimanche précédent la révolution, une gigantesque kermesse populaire eut lieu dans les rues de Pétrograd, avec des centaines de lieux de discours, de débats.
Les ouvriers « endimanchés » revendiquaient haut et fort la révolution qui allait avoir lieu.
Nous donnerons le pouvoir aux soviets, nous instituerons la démocratie par la suppression des élections et la mise en place de la délégation par 25.
Ce n'est pas un secret de polichinelle, c'est dit haut et fort !
Il n'y a pas de sabotage de caténaire!
Il ne s'agit pas de gourou rouennais se faisant mousser devant des dévots esbaudis, il ne s'agit pas d'épiciers prétentieux qui jouent leurs petits établis – dans un fief de résistants staliniens -, il ne s'agit pas d'un complot secret !
Il s'agit d'une révolution mondiale de masse, à l'échelle planétaire.
Il n'y a pas de complot secret !
Il s'agit de déchirer la totalité des actions des capitalistes !
Ils sont prévenus !
Mettre des bombes ?
Pour quelle délire minoritaire ? Pour draguer quelle fille imbécile et admirative ?
Il s'agit d'instaurer le salaire unique mondial !
Saboter des lignes pour des déchets nucléaires ?
Pauvres crétins qui se la jouent terroristes du dimanche !
Il s'agit de préparer TROIS révolutions sociales ! DEUX révolutions intellectuelles – scientifique et philosophique ! Et UNE révolution civilisationnelle (post lutte des classes, par la victoire et le leadership définitif de la strate des innovants)
6 REVOLUTIONS !!!
Quel secret serait possible pour un tel projet ?
Et ces voyages délirants ? Il est vrai que le crétin Coupat n'a strictement rien compris à la catastrophe climatique !!!
Alors, ces gens voyagent, émettent du carbone à profusion ! Ils multiplient les déplacements !
Quand Internet existe !!!
Il est vrai que ces crétins sont CONTRE Internet !
Il y a de quoi effaroucher les autres crétins que sont les fascisto-cagoulés qui travaillent pour l'exploitation rationnelle de l'Afrique à coup de snipers et de complots génocidaires !
Notre bombe, elle est intellectuelle : Marx avait des missiles conceptuels :
Le nôtre, le principal missile qui va éclater à la face ahurie de la bourgeoisie, c'est l'explosion de l'EINSTEIN-LE-CRETIN.
Cette explosion-là, certains – peu nombreux- , dans les rangs de la bourgeoisie, commencent à l'entrevoir comme réaliste – même s'ils en sous-estiment totalement les conséquences.
Mais ce ne sont que des isolés intelligents dans un vaste océan de crétinisme : il suffit de lire Le Figaro et son chroniqueur scientifique (à deux balles) , le crétin Jean Luc Nothias, pour voir dans quel marécage de bêtise crasse la bourgeoisie en est encore à se vautrer.
De cette bombe intellectuelle, des Alliot-Marie sont devenus cérébralement totalement incapables d'en mesurer les conséquences... mais aussi, même, d'en comprendre la réalité.
Ils sont tellement idiots, ils ont tellement vécu longtemps de cette imposture qu'ils sont comme les prêtres et les nobles de 1787, incapables de comprendre que le newtonisme allait sonner la fin de la récré et que la gravitation universelle allait faire tomber les têtes des crétins qui allaient tenter de se positionner sur son passage.
Ils n'ont toujours pas compris que Voltaire et sa maitresse furent les véritables préparateurs de la révolution de 1789 : Gabrielle en traduisant Newton et Jean-Marie en écrivant deux livres pour défendre le newtonisme !
Qu'une bande de petits crétins aillent chez Guingouin se la jouer résistants nous indiffère totalement.
Qu'ils parcourent la planète en faisant « mine » de jouer aux grands rebelles, idem, on s'en contrefiche !
Mais que la bourgeoisie se mette à leur donner un haut-parleur médiatique en les réprimant (en les admonestant) avec brutalité simulée, puis en les privant du repas de Noël familial, là, nous devons réagir :
Sur deux front : celui des libertés publiques tout d'abord.
Nous refusons l'extension proto-fasciste de la terminologie « terroriste » qui demain viendra s'appliquer à quiconque refuse l'exploitation et le capitalisme.
Nous refusons ces incriminations, mais SANS réclamer la libération du provocateur raciste Coupat (qui a – peut-être – saboté des lignes !)
Le deuxième point, le plus important,- le haut parleur médiatique donné à leurs thèses - consiste à démasquer le crétinisme de la bande Coupat.

LES SOVIETS PAR LA DELEGATION REVOCABLE !
LE REFUS DES SABOTEURS

Il y a un autre point qui mérite d'être éclairci, celui de la démocratie des mouvements étudiants (et lycéens)
En effet, depuis 1995, la LCR a tourné totalement le dos au projet de construire des coordinations nationales basées sur la démocratie absolue. Elle a renoncé à construire un gouvernement soviétique basé sur ces coordinations révocables.
Elle sabote donc les mobilisations par la droite.
Mais on assiste, depuis le mouvement anti-CPE à une deuxième sabotage.
Un sabotage qui viendrait d'une prétendue « gauche » du mouvement.
Une prétendue gauche à laquelle appartiennent, aussi, les charlatans formois de l'imposture anarchiste (ils sont tous CONTRE le salaire unique mondial : LCR = CNT, même formois, même combat)
Ce qu'il faudrait clarifier, c'est le lien qui existe entre le sabotage des représentations démocratiques qui ont eu lieu – en particulier à Rouen en 2006 – et les thèses anti-démocratiques présentées par Coupat dans son « L'insurrection qui vient »
S'il s'avère que la magouille de pseudo-coordination étudiante qui est apparue a Rouen en 2006 serait l'œuvre de proches (des thèses) du « groupe Coupat », on assisterait là un développement qualitatif fondamental : un groupe qui refuse la démocratie des mobilisations ET qui les sabote est un groupe fasciste.
Les staliniens firent quelques brèves tentatives de ce style dans les années 70 mais leurs gros bras furent calmés par la direction après juin 1973.
Il faudrait que des participants de ces mobilisations nous expliquent comment la « ligne Coupat » fut appliquée à Rouen et ailleurs pour que la caractérisation politique de ce groupe puisse être affinée.

3) Comment lutter contre la formoisie ?

En tout cas merci pour ton éclairage et ton analyse politique, sociologique et humaniste. (…) Bien fraternellement.Stéphane
(lire aussi le texte Vercingétorix)


Il est sympathique de votre part d'écrire cela, mais pour ce qui concerne le souci d'unité que vous manifestez sur votre blog -le texte Vercingétorix -, je vous engage à étudier la totalité des textes dans lesquels j'ai caractérisé la classe formoise.
L'unité ne pourra pas se construire sur des bases de classe.
Et la formoisie, dans chacune des mobilisation trahit les pauvres de façon éhontée.
A quoi sert de crier « unité » quand les infirmières se sont mises à trahir les aide-soignantes, au début des années 90 ?
A quoi sert de crier « unité contre le CPE » quand les étudiants ont trahi les familles pauvres et ont abandonné le combat dès que le gouvernement a retiré les seules mesures qui concernaient les classes moyennes ?
A quoi sert de crier « unité » quand les « communistes » staliniens et les crapules social-démocrates participent au pillage de l'Afrique : tous sont corrompus !
A quoi sert de crier « unité » quand il s'agit pour la moyenne formoisie d'obtenir 1500 euros par mois, avec le clown Besancenot, quand ses camarades se contrefichent comme de l'an 40 (de l'an 52 ?) du fait que les assistants pédagogiques étaient payés 534 euros par mois pour plus de 18 heures de cours avec les élèves ? Quand les RMIstes ont un salaire de misère, quand les SDF crèvent ?
A quoi sert d'exiger un salaire de 1500 euros qui provient de l'exploitation de l'Afrique ?
A quoi sert d'exiger d'augmenter des privilèges quand le PIB mondial peut à peine distribuer 1000 euros par Terrien ?
A quoi sert de mourir sur une barricade quand la crapule diplômée va empocher son gros salaire, dès la fin de la révolution ?
La production – en 1993 – du concept de « formoisie » est aussi la réponse au « plus jamais ça » concernant le stalinisme.
Dès janvier 1922, les spetz, les spécialistes, les ingénieurs russes commençaient à faire grossir leurs salaires et dépassaient le niveau des ouvriers.
La répression, par Lénine et Trotsky, de l'Opposition ouvrière se révélait être pire qu'un grave erreur, elle se révélait être un crime politique : le premier pas vers le stalinisme. La NEP fut un choix de crétin fait par Lénine et Trotsky ! Une concession imbécile à la formoisie !
Nous – égalitaristes – devons, dès à présent, creuser un fossé entre les crapules formoises exploiteuses et le camp révolutionnaire, entre les trafiquants de drogue et leurs protecteurs, entre les crapules des FARC (et leurs protecteurs tel le Toussaint LCR qui préconise l'exécution des déserteurs sur le site celeonet de la LCR) et nous.
Nous devons faire comme Trotsky : dès 1905, il avait compris que la bourgeoisie allait être contre-révolutionnaire.
Cela se produisit en 1917.
Nous devons savoir que le NPA-LCR, défenseur de la formoisie exploiteuse est – déjà – un parti de l'exploitation formoise.
Ces gens feront tout ce qu'ils pourront pour préserver l'ordre capitaliste, tant qu'ils pourront le protéger.
Et ces gens-là, dès la victoire, travailleront à un nouveau Thermidor pour rétablir et augmenter leurs privilèges salariaux.
La révolution se fera sur un mot d'ordre UNITAIRE.... mais ce mot d'ordre unitaire le sera à l'échelle planétaire, ce sera la revendication de

1000 EUROS PAR MOIS POUR CHAQUE TERRIEN

Merci de la participation aux débats
Meilleures salutations égalitaristes
PS : puisque vous faites de la pub pour bellaciao et indymédia, profitez-en pour leurs demander pourquoi ces crapules néo-staliniennes effacent régulièrement mes textes. En particulier les derniers que j'ai postés sur Bellaciao concertant les Farc, Rouillan et même le texte sur Marx et la crise.

mardi 30 décembre 2008

Guerre à Gaza : Islamo-fascistes contre fascisto-sionistes

Cela fait presque un siècle que cela dure : les crétins qui se croient les héritiers génétiques des Hébreux cachent leur racisme sous un vocabulaire religieux contre les crétins qui veulent revenir aux temps bénis de la charia intégrale, enfermer les femmes et couper les mains de tous les voleurs de la planète.

Par Yanick Toutain
30 décembre 2008
20:34

Guerre à Gaza : Islamo-fascistes contre fascisto-sionistes

Les premiers, bigots hypocrites de la bande Weizman, avaient embauché Albert Einstein pour aller aux USA faire une tournée afin de récupérer des fonds pour une « université hébraïque » à Jérusalem.
L'escroc charlatan ne put refuser : il est probable que le lobby sioniste avait joué un rôle encore plus actif que les lobbies vaticanesque, islamique et bouddhiste. Sa tournée mondiale passa aussi en Espagne, au Japon et en Palestine, rendre visite aux responsables proto-fascistes qui avaient aidé au montage de l'escroquerie relativiste.
C'est à cette même époque que le complot pour faire croire aux zélotes de la Torah qu'ils étaient descendants des Hébreux prenait tout son essor.
Les racistes de l'hitlérisme en germe applaudissaient des deux mains : faire croire aux Allemands juifs, aux Français juifs, qu'ils avaient des gènes différents participait des objectifs contenus dans Mein Kampf : les sionistes construisaient l'idéologie hitlérienne avant même que Hitler n'ait écrit son torchon délirant.
Il m'arrive encore de croiser de jeunes juifs qui croient dur comme fer être les descendants des Hébreux.

L'INVENTION DU PEUPLE JUIF

J'ignorais que Shlomo Sand allait publier son livre magistral « Comment le peuple juif fut inventé", livre que tout humaniste égalitariste doit courir lire.
Je leur expliquais que, moi-même, en tant que Normands, j'étais certainement le descendant du tiers de Rouennais du 11° siècle qui sacralisaient l'Ancien Testament. En tant que descendant des zélateurs de la Torah, je n'allais pas, moi-aussi, rejoindre la horde des crétins qui vont au Moyen Orient participer à la Grande Expulsion des habitants du lieu.
Il faut retourner lire mon texte « Nous sommes tous des Normands juifs »
Je leur expliquais aussi que, en tant que Toutain-Thorstein descendant d'envahisseurs Viking, je n'allais pas non plus retourner expulser des Norvégiens ou des Suédois de leurs Terres, en prétendant avoir un « Droit Sacré au Retour ».
Ils ne sont que des abrutis victimes d'idéologie impérialiste abrutie.
Il faudrait mettre la lumière sur les liens de Weizman avec l'impérialisme, en particulier l'impérialisme anglais : une BD récente rappelait quelques faits dérangeants concernant l'attitude de Weizman pendant la première Guerre Mondiale, petit soldat dévoué du principal pays colonialiste mondial.
Ce sont les successeurs de ces gangsters qui dirigent l'État raciste capitaliste d'Israël.
Leur attaque contre Gaza sous un prétexte fumeux n'est qu'un crime de plus de leur histoire.
Ce sont les mêmes qui donnèrent aux nazis, la liste des orphelins français « juifs ».
Les responsables sionistes français étaient des collabos des nazis, les responsables sionistes d'Israël sont les collabos des groupes fascistes de l'impérialisme mondial.
L'attaque actuelle a pris comme prétexte la rupture de la « trêve » par le groupe islamo-fasciste Hamas.
Le porte-parole du gouvernement israélien , piteusement, invoqua UN mort israélien.
Il en faisait, au début de l'attrique, l'étendard du crime.

370 MORTS POUR UN MORT : LE RACISME SIONISTE

Une vie sioniste vaut 370 vies palestiniennes
Mais ce prétexte, à mesure que le nombre de morts - y compris d'enfants, y compris de civils - augmentait, a été mis dans les coulisses : les zélateurs du fascisme sioniste ne l'invoquent plus !

INTERDIRE LA DEMOCRATIE, FABRIQUER DES ISLAMO FASCISTES

Le porte-parole du gouvernement israélien a dit autre chose hier : il évoquait -sur Europe 1 - la possibilité que la poursuite du conflit n'amène à REPOUSSER LES ELECTIONS prévues au début février en Israël.
Tous ces gens-là, que ce soient les islamo-fascistes ou les fascisto-sionistes, rêvent du jour où la démocratie bourgeoise aura été abolie.
Ils sont les servants du capitalisme, mais d'un capitalisme « à la chinoise », un capitalisme esclavagiste.
En Arabie Saoudite, les esclaves sont les femmes et les étrangers.
Il n'est pas étonnant qu'il y eut une convergence extraordinaire dans la fabrication du HAMAS.

FABRIQUER LE HAMAS, CASSER LA FORMOISIE PALESTIENNE.

La création du Hamas fut l'œuvre conjointe de trois groupes principaux : Le Shin Beth - le FBI israélien - versa des fonds pour le créer après la légalisation par Menahem Beghin de Mujama, le prêt à porter idéologique fut fourni par les fascistes des Frères musulmans égyptiens et le financement provint des capitalistes bigots-michetons d'Arabie Saoudite et des pays du Golfe.
« Au pied des dômes et des minarets fleurissent les équipes de foot et les club de karatés, habillés de pied en cap, grâce à des fonds venus d'ailleurs, de Téhéran, d'Arabie Saoudite, des émirats du Golfe » *
Ces trois groupes d'intérêts ont en commun de respecter le capitalisme, d'avoir une base sociale bourgeoise.
Il s'agissait de lutter contre la classe formoise représentée par l'ingénieur Arafat.

FORMOISIE LAIQUE ARABE

Quand bien même celui-ci finit par se rendre aux USA, son idéologie laïque était l'héritière de la gigantesque mobilisation de masse formoise que fut le nationalisme arabe.
Le panarabisme était l'idéologie de la classe formoise des diplômés exploiteurs qui émergeait dans les années 50 – classe qui mit au pouvoir les Nasser, les Saddam Hussein. Ce fut contre cette classe sociale que les USA luttèrent en imposant le Shah d'Iran contre Mossadegh.
Le développement des groupes intégristes islamo-fascistes est la réponse de la bourgeoisie mondiale à la classe formoise.
Mais, de la même façon que le nazisme recruta, comme Jack London l'avait anticipé, dans la classe formoise, de la même façon, une partie des cadres islamo-fascistes sont des diplômés de haut niveaux et le fascisme islamique recrute dans les universités.

PETITE BOURGEOISIE ISLAMO FASCISTE

En 1929, la formation, par Hassan el Barra, du groupe des « Frères musulmans » était la réaction fascisante d'une petite bourgeoisie effrayée de l'avenir et tournant le dos à celui-ci pour rêver – tout debout – aux miracles du passé.
Les luttes de libération nationales mirent ces rêves de harems et d'esclavage sous le boisseau, provisoirement.
C'est l'impérialisme, en Afghanistan, en Égypte et ailleurs qui, en coulisse, décidait de réanimer ou d'éteindre l'influence de ces groupes islamo-fascistes.
Les Frères musulmans furent en « contact tactique avec des agents secrets allemands », « pendant la Seconde Guerre mondiale ».
Ce groupe de fanatique réussit à assassiner deux Premiers Ministres égyptiens en 1945 et 1948.
Ils tentèrent d'assassiner l'anti-impérialiste Nasser, mais – le contrôle de l'Ouest n'était pas absolu – c'est Sadate qui finit par tomber sous leurs coups.
L'opération Sadate – qui équivaut à ce qu'avait été l'opération Boumedienne, marquait le ralliement de la formoisie égyptienne aux intérêts du capitalisme.

ISLAMISME, OFFENSIVE IMPERIALISTE

C'est à partir de 1979 qu'un tournant va produire : la chute du larbin de l'impérialisme Shah d'Iran par les masses iraniennes et l'invasion de l'Afghanistan par l'État formois russe vont déclencher deux phénomènes convergents :
Tout d'abord, les travailleurs syndicalistes formois du pétrole furent , en Iran, les premières victimes du néo fascisme de Khomeiny et de ses milices petites-bourgeoises. Les pétitions de soutien que nous fîmes circuler en faveur de ces authentiques opposants de l'impérialisme ne réussit pas à ralentir le bras des bourreaux.
La petite-bourgeoisie iranienne réglait son compte à la formoisie politique : le scandaleux opportunisme des staliniens formois du parti Toudeh ne réussit qu'à augmenter la fureur des cinglés de d'Allah, des mabouls fascistes de la flagellation : Il faut lire le témoignage de l'auteur de Persepolis : son oncle – pour l'amour duquel elle rédigea sa bande dessinée – était peut-être membre de ce parti. La sincérité éventuelle de la base ne retirait rien à l'imbécilité crasse du sommet stalinien.
Au même moment, la CIA décida d'instrumentaliser l'Afghanistan dans sa guerre pour rétablir le capitalisme en URSS. C'est l'époque où le pro-US de Marenches – chef du SDECE, futur DGSE - préconisait de distribuer de la drogue aux soldats russes pour pourrir l'armée formoise.
La technique des USA se révéla la plus efficace : ils réussirent à reconstruire un fascisme islamique de masse qui a réussit à parasiter la situation politique mondiale depuis plus de 35 ans.
L'attentat du 11 septembre 2001 fut instrumentalisé par les fascistes de l'équipe Bush pour casser un nombre important de libertés démocratique, et plus encore, pour briser la montée révolutionnaire mondiale qui était à l'œuvre, à l'époque.

LA THEORE DES FAUX ENNEMIS

Une nouvelle fois, comme en Aout 1914, comme on l'a vu dans un grand nombre de situations historiques, la bourgeoisie s'invente de faux ennemis.
Pour masquer la guerre de classe sans pitié qu'elle mène contre les peuples du Sud, il lui faut inventer de faux leaders.
La criminelle de guerre Alliot-Marie qui cherche à imposer Julien Coupat comme leader de la jeunesse ne fait pas autre chose.

BOURGEOISIE ET ULTRA GAUCHE TERRORISTE

Ses prédécesseurs avaient tenté d'imposer Action directe en France. Mais la LCR réussit à casser leur plan.
En Allemagne, en Italie, la faiblesse intellectuelle des directions d'extrême gauche les fit tomber dans le panneau : les brigades rouges et la fraction armée rouge vinrent pourrir le combat de classe.
En Israël, actuellement, les fascistes travaillistes et les fascistes religieux sont d'accord pour être le bras armé de l'impérialisme. C'est à qui apparaitra comme le plus fidèle serviteur des intérêts de l'oligarchie mondiale contre les masses arabes appauvries.
Leur concurrence électorale est une farce.
Car c'est de lutte de classe qu'il s'agit : les Israéliens sont – comme les Français – une nation d'exploiteurs.

L'AFRIQUE, « PALESTINE DE LA FRANCE »

Allez demander à un Ivoirien combien sa voix pèse dans le choix de Sarkozy, allez demander à Michael Agbor, syndicaliste du Cameroun, si on lui a demandé son avis concernant les élections présidentielles françaises.
Et pourtant, l'Afrique est partie prenante du système économique français.
L'Afrique est la Sicile de la France : Rome maintenait ses esclaves à distance, dans une ile. La France maintient les siens sur un continent.
Sans la Sicile, la fortune de Crassus n'aurait pas été la sienne. Sans l'Afrique, Vincent Bolloré ne serait pas milliardaire.
La France assassine 8200 bébés africains par jour, c'est un assassinat sanitaire pour maintenir le camp de travail dans l'obéissance !
La Palestine est l'Afrique d'Israël !

LA PALESTINE EST L'AFRIQUE D'ISRAEL

En 1990, le PNB pour Israel était de 22320 milliards de shekels, 4720 pour la Cisjordanie et 2990 pour la Bande de Gaza.
Tout est dit : l'état fascisto-sioniste maintient délibérément Gaza dans la pauvreté !
Les sionistes ont tout fait pour casser l'OLP en lui mettant les islamo-fascistes dans les pattes. Leur argument : l'OLP suivait un cours terroriste.
Cela n'avait rien de surprenant : tout groupe formois impatient finit par le faire quand ils craignent que les masses ne déclenchent la révolution anticapitaliste.
Le remède des sionistes a consisté à choisir leurs « ennemis préférés ».
Et maintenant ils assassinent les enfants de Gaza en prétendant ramener la paix.

UNE SEULE SOLUTION, LA REVOLUTION !

Pour la région -comme pour le reste de la Terre – la seule solution consistera à renverser les capitalistes, à abolir la propriété immobilière, à instaurer le salaire unique.
L'égalitarisme intégral est la seule solution humaniste contre tous les cinglés racistes de tous les bords. Michetons corrompus israéliens ou michetons milliardaires saoudiens ne sont que les larbins de leur protecteur, le grand maitre capitaliste de Washington, gardien de l'oligarchie mondiale.
Les religions ne sont que le paravent de la Bourses. Et les fascistes, qu'ils soient tapis dans l'État français, à Jérusalem, à Ryad ou au Zénith de Dieudonné ne sont que de misérables crétins préhistoriques que la révolution va bientôt balayer.



notes
Toutes les données proviennent de « Moyen Orient, crises et enjeux » de Alain Duret (poche Marabout-Le Monde 1995)
Il faut lire aussi :
Les textes de Michel Warschawski : le plus intelligent des ex-trotskystes formois de la région.(lire l'histoire du Matzpen. Ils ont un site officiel)
Je n'ai pas développé cette composante de l'histoire : le rôle de la formoisie progressiste à l'intérieur d'Israel.

Les femmes, le hijab et l'Intifada
Rema Hammami, décembre 1991
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Si ce texte n'est pas récent, il conserve néanmoins tout son intérêt : il démontre en effet en quoi le port du hijab est bien une question politique et la campagne menée par le Hamas et d'autres groupes réactionnaires pour tenter de l'imposer à toutes les femmes palestiniennes.
Bon nombre de rapports laissent supposer que l'Intifada a permis aux Palestiniennes de faire des avancées significatives aussi bien dans leur libération sociale que politique. Si l'on peut créditer ce mouvement de quelques développements positifs, il reste qu'il a été aussi le cadre d'une campagne vicieuse à Gaza visant à imposer le port du hijab (foulard) à toutes les femmes. La campagne était faite de menaces et du recours à la violence et s'est transformée en une offensive sociale totale. La complicité sociale, l'inaction politique, la pression familiale conjuguées à une transformation idéologique ont donné naissance à une situation où seules quelques femmes engagées (de Gaza) ont continué à ne pas porter le foulard, un an après l'Intifada. Ces femmes étaient des militantes des trois factions de gauche et, bien qu'agissant individuellement, elles affirmaient, dans le cadre de l'Intifada, le lien fondamental entre la libération de la femme et la possibilité d'un avenir progressiste et démocratique.


Julien Dray, Gérard Filoche et Léa Filoche - LCR, SOS RACISME, FIDL, PS - les marionnettes et les marionnettistes OU idéologues formois et corrompus b

Corruption politique ou corruption personnelle : cela est indifférent pour la révolution : que Dray soit financé par des capitalistes ou qu'il pique dans la caisse d'un pseudo-syndicat lycéen croupion FIDL révèle son activité politique pour la haute formoisie complice des capitalistes. Son comparse en politique - Gérard Filoche - n'a peut-être pas de belles montres, mais leur activité commune participe au massacre sanitaire des enfants africains : Ils ne sont que deux renégats criminels – anciens trotskystes - justifiant leur action par des mots ronflants.



Par Yanick Toutain
24-29 décembre 2008

(ce texte a été déposé sur usenet google : pour les commentaires non filtrés cf)
ce texte fait suite à
- LCR, SOS RACISME, FIDL, PS -
les marionnettes et les marionnettistes
OU
idéologues formois et corrompus bourgeois

Les trajectoires parallèles de Gérard Filoche et de Julien Dray sont typiquement significatives de la dégénérescence humaine qui atteint tous les membres de la classe formoise.
Tous deux furent membres de l'aile gauche de la LCR T1/TA, tendance qui refusait à la fois l'opportunisme et l'aventurisme. Filoche fut le mentor de Dray et le resta pendant plusieurs décennies.
Cette tendance T1/TA fut aux premières loges dans le combat contre le sabotage du PCF français qui, sur instruction de Moscou et de la direction formoise internationale, cherchait à préserver la direction politique de la bourgeoisie : c'était l'époque où l'ambassadeur d'URSS soutenait Giscard d'Estaing en 1974, où le PCF inventait mille prétexte en 1978 pour briser le front populaire formois. C'était l'époque où l'aile la plus stalinienne du PCF organisait, en 1981, ce que les crapules staliniennes osaient appeler le « vote révolutionnaire », en votant pour le candidat de la bourgeoisie.
La tendance initiée par Gérard Filoche fut la force principale qui imposa à la direction de la LCR de mener une campagne en faveur du désistement au deuxième tour pour le candidat Mitterrand.
La formoisie française, les couches et classes exploitées et opprimées, les forces anti-impérialistes firent – par l'élection de Mitterrand – subir une défaite à la bourgeoisie et à la formoisie mondiale stalinienne.
Pour autant, le ver de la trahison formoise était déjà dans le fruit filochiste : en 1979, il rompit avec ses camarades et ses alliés de la tendance 4, pour soutenir la direction réformiste de la 4° Internationale. C'est, en effet, à cette époque ,que la direction (ex) trotskyste étasunienne du SWP (Socialist Workers Party) se mit à suivre un cours de plus en plus ouvertement pro-castriste et de sabotage de la révolution sud-américaine. Cette dégénérescence l'entraina à inciter les sandinistes nicaraguayens du Front sandiniste à emprisonner les militants trotskystes de la brigade Simon Bolivar.
Le SWP recut le soutien des directions européennes et, en particulier, de la direction française.
La minorité éclata et Filoche rallia Krivine. La récompense de sa trahison fut d'accéder à la direction de la 4° Internationale.



UN RENEGAT AU SERVICE DE LA HAUTE FORMOISIE

C'est en 1992 que Filoche a créé son journal « Démocratie et révolution », devenu tendance de la LCR, puis tendance du Parti Socialiste en remplaçant le « révolution » par « socialiste ». Ce bulletin « Démocratie et socialisme » est devenu le principal quartier général idéologique de la classe formoise.
Comme le raconte Wikipédia

Ce courant « a rejoint le Parti socialiste en 1995, plus précisément le courant Gauche socialiste, animé alors par Jean-Luc Mélenchon, Julien Dray et Marie-Noëlle Lienemann. »
(…)
Son rédacteur en chef est
Gérard Filoche, inspecteur du travail, membre du bureau national du PS depuis 2000. Il comprend également de nombreux militants syndicaux.
Après la scission au sein du NPS, la revue devient l'organe officiel du courant formé le
17 décembre 2005 par la réunion de ceux qui ont suivi Gérard Filoche après son départ de NPS et Forces militantes, le courant de Marc Dolez. Après la désignation de Ségolène Royal comme candidate du Parti socialiste à l'élection présidentielle de 2007, Forces militantes a exprimé un désaccord de fond avec l'orientation de D&S, et a cessé sa participation à la revue. Dans le cadre de la préparation du congrès de Reims, Filoche et ses amis déposent une contribution intitulée "D'abord redistribuer les richesses". Ils fusionnent ensuite avec celle de Benoit Hamon dans le cadre de la motion "Un monde d'avance".
Il faut préciser la chronologie exacte : C'est très rapidement, dès 1983, que le magouilleur Dray rompit avec le trotskysme et rejoignit le réformisme mitterrandiste. Il instrumentalisa Harlem Désir pour en faire sa marionnette médiatique. Mais le contrôle était le sien. Et au-dessus, celui de Mitterrand. Pour ce dernier, le jeu était simple : donner la parole à Le Pen à la télévision en manipulant le corrompu Dray. Jouer la carte du racisme et de l'antiracisme pour empêcher la construction d'une mobilisation contre le chômage. Ce fut le fond de commerce du renégat Dray, pendant toutes ces années.



SOS RACISME , ORGANISATION BOURGEOISE

La corruption politique de Julien Dray date de cette époque. Je vis, en 1986, un rassemblement de SOS racisme avec un écran géant entrecoupé de flashes publicitaires : l'antiracisme à la sauce Dray se révélait parfaitement compatible avec le fric pourri des multinationales criminelles qu'il dénonçait 4 ans plus tôt.
Nous ignorons si les montres Patex et sa corruption personnelle était déjà commencées à cette époque, mais corruption politique et corruption personnelle ne sont jamais très éloignées dans le temps.
Tout cela n'empêcha pas le réseau « occulte » Filoche-Dray de continuer à fonctionner.
Mais si sa fille Léa – qui participera aux magouilles de Julien Dray et de son pseudo syndicat lycéen croupion FIDL – rejoint le PS dès 1993, le père - Gérard Filoche -, n'achèvera sa trajectoire de traitre qu'en 1995 par sa démission de la LCR et son adhésion au PS. Il fut accompagné par de nombreux renégats – dont certains avec qui j'avais milité. (Leur trahison politique personnelle éclaire maintenant - d'un jour nouveau - bien des petites crapuleries des années précédentes dont j'eus à me plaindre !)
C'est un secret de polichinelle que de préciser que Dray et Filoche ne cessèrent jamais d'être en contact pendant toutes ces périodes , malgré des fâcheries à répétition.



FILOCHE, UN PETIT BERSTEIN

C'est sa revue « Démocratie et révolution » qui dévoila, dès le début des années 90, le pot-aux-roses : Filoche était l'idéologue de la haute formoisie. Son soutien aux riches voleurs que sont les pilotes d'avion révélait ce qui avait été sa trajectoire idéologique : il était devenu une sorte de nouveau Berstein aux petits pieds. Ses déclamations anticapitalistes n'étaient que les trépignements de la haute formoisie pour obtenir, de la classe capitaliste, le maximum de miettes du pillage colonial.



GERARD FILOCHE : EFFICACE AGITATEUR FORMOIS

L'inspecteur du travail n'est pas seulement le défenseur des privilèges de la haute formoisie, il est aussi un agitateur réformiste anti-capitaliste. On peut lire, sur son site, les chroniques qu'il publie sur Siné Hebdo (extrait)

La DRH m’accueille : - « Bonjour Monsieur l’inspecteur, je vous présente mes collaborateurs… » — Ah bon, vous avez des gens extérieurs à l’entreprise, qu’est-ce qu’ils font là, ils ne sont pas déclarés ? — Mais non, bien sûr, ils sont, heu, salariés.. .ici, dans l’entreprise, bien sûr — Bah, alors s’ils sont salariés, pourquoi vous les appelez collaborateurs ? — Mais on les appelle comme ça, ce sont des collaborateurs… — Mais, Madame, vous savez ce qui caractérise un contrat de travail, c’est un « lien de subordination juridique permanente ». Je parle en droit. [etc...]

Mais si son activité professionnelle d'inspecteur du travail l'a amené à se placer sur la ligne de front formoise de défense des « acquis sociaux » contre l' »offensive chinoise » de la bourgeoisie, il persista à défendre les privilèges des salariés les plus favorisés. Mais cette défense, et cela intéresse les militants égalitaristes en formation, se pare d'arguments hypocrites pour masquer la vérité crue.
Il faut décoder.

• les citations de Gérard Filoche proviennent de :
http://www.democratie-socialisme.org/spip.php?article1168
Je suis tout sauf un "excommunié déçu" de la Lcr 26 juin 2007, par Gérard Filoche
Cher Michel Gros je suis tout sauf un "excommunié déçu" de la Lcr : je l’ai co-fondé, je l’ai co-construite, je l’ai co-dirigée pendant trente ans, j’ai tout fait pour qu’elle réussisse (cf "mai 68, histoire sans fin") je m’y suis battu pour la construire contre des lignes gauchistes successives suicidaires, puis je m’y suis battu parfois avec succès pour qu’elle ait une ligne de front unique, j’y ai été majoritaire, démonstratif, patient, pédagogue, opiniâtre, mais il n’y avait rien a faire, il aurait fallu la dissoudre et recommencer... au moins sans Krivine ni Bensaid (qui avaient un chouïa d’ancienneté de plus que moi, donc une petite légitimité de plus que je n’ai jamais pu remonter..) mes amis et moi, sommes partis (à 20 % en 1994) à bout de souffle, mais soulagés de cette bataille perdue, il y avait quelque chose de génétiquement anti trotkiste, pro gauchiste, aux origines de cette direction, avec Krivine et Bensaïd on n’a aucun regret, aucun, on en a fait le tour, on est BIEN, HEUREUX depuis notre choix de rupture-poussés dehors-exclus de 1993, et notre certitude confirmée de faire mieux chaque jour depuis... la dénégation du front unique, cela continue avec Besancenot, cloné de la majorité de cette génération initiale via Sabado... ca pourra durer mille ans d’erreur, encore autant de générations, tant que l'erreur théorique initiale n’aura pas été éradiquée, tant pis, hélas, il y en a qui croient encore, pour nous la chose est close, l’expérience est la chose qui se partage le moins, mais c’est la nôtre, et on voudrait éviter à des jeunes de se perdre leur jeunesse à faire pareil, qu’ils nous rejoignent directement ! Gérard Filoche
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Ce qu'il appelle « aventurisme » de Krivine Bensaïd Sabado est ici totalement absurde. Il faut rappeler que Krivine et les autres se battaient contre leur aile gauche « Révolution ! » (où se trouvait le jeune Besancenot) pour persister à voter socialiste au deuxième tour.
Cette direction droitière réussit, par des manœuvres scandaleuses, à débaucher Besancenot sous des prétextes minables : il s'agit pour eux d'empêcher le grossissement d'une tendance hostile au vote PS en lui volant son (futur) principal porte-parole.
Son cours réformiste continuera à se manifester dans les années suivantes – mais ce fut, maintenant Besancenot qui dut endosser le réformisme persistant : Appel à voter Chirac, appel à voter Royal.
A chaque fois, le renégat baratineur Besancenot enroba (sous les conseils de son mentor Sabado) son renoncement sous un vocabulaire hypocrite, mais le fond politique était parfaitement clair pour tout le monde.
Rares furent les militants de la LCR – tel Pierre Jeanne – à refuser publiquement de s'incliner au diktat pro-bourgeois de la direction LCR et à refuser le vote Chirac.
Filoche accuse la direction de la LCR de ne pas se rallier DRAPEAU EN TETE au parti socialiste. Il reproche à la LCR de le faire honteusement.Il lui reproche surtout d'être – maintenant – sensible à l'évolution politique et de commencer à refuser cette alliance pourri avec le principal parti du gangstérisme colonialiste formois.
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Gerard - tu ne m’as pas repondu !!!! si, si 26 juin 2007, par Gérard Filoche je ne comprends pas bien la question de "serge" la "nocivité du bipartisme " et du "bonapartisme" dans ce pays est manifeste, je suis, nous sommes, D&S, contre la constitution de la V° République, qui est "un coup d’état permanent" et contre l’élection du président de la république au suffrage universel... nous sommes pour la proportionnelle intégrale... mais encore une fois, la nature de classe du Ps ne fait aucun doute pour nous (cf nombreux autres articles a ce sujet sur ce site) et ce parti n’évoluera pas "petit à petit", insensiblement... il a résisté et dépassé août 1914, 1939, 1956, 1958, 1968, etc... ce qui arrive aujourd’hui est "peanuts" à côté notre action continue donc en sein gf
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Dans sa vocation de « petit Bernstein », Filoche aime se parer de référence historique aussi.
Mais, ce qu'il révèle ici est trop drôle : il faut porter au crédit du PS toutes ses …. trahisons.
En effet, sa liste est une liste de circonstances historiques où le parti socialiste – et la haute formoisie – ont rallié la bourgeoise et ses intérêts.
Vote pro-guerre de 1914, trahison de juin 36 et ralliement à … Pétain; vote des pouvoirs spéciaux contre les Algériens par Guy Mollet, appel au pouvoir de De Gaulle par les mêmes en 1958, renoncement à renverser le gaullisme en 1968.
Pour Filoche, il faudrait féliciter le PS de ce que, malgré toutes ces trahisons de la classe formoise dans son entier , il ait toujours réussi à reprendre le dessus et à …. recommencer à embobiner le peuple !
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Appel pour l’unité de toute la gauche : encore sur la nature du ps 26 juin 2007, par Gérard Filoche Pauvre "Annie" tout parti a une nature de classe la question est : comment l’authentifie-t-on et sur quels critères ? nous avons donné sur ce site, mille fois, une METHODE, pour le faire nous l’appliquons au Ps, sa "nature de classe" est liée au salariat. voila ce qu’il faut - ou non réfuter - et pour le faire, il faut faire un peu d’effort théorique pour la Lcr, le ps est un parti "ouvrier" ou "ouvrier bourgeois", pour Bensaïd c’est un "parti ouvrier mais très très bourgeois" mais il y a une analyse et une incohérence profonde avec l’analyse la lcr ne l’inclut pas dans le "front unique" elle apprend aux jeunes à n’avoir pas de méthode, après pourtant en avoir discuté (et tranché, pas sans mal et à l’époque pour moi non plus) pendant plus de dix ans dans les années 70... s’il est lié a la classe dominée ou s’il est lié a la classe dominante, par nature, toute la politique que doit conduire la Lcr est différente Gérard Filoche
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Cette fois-ci, c'est d'économie que se revendique Filoche.
A bon droit, il met la direction de la LCR face à ses contradictions.
Mais, malheureusement pour Filoche, et Krivine, et Bensaïd, et Sabado … et Besancenot... tout ce beau monde a une grille conceptuelle complètement dépassée.
Tous ces ignares n'ont pas remarqué le capital humain et n'ont pas compris l'existence de la formoisie.
Il en découle le refus de voter pour un parti formois qui a participé à l'oppression coloniale, à l'exploitation coloniale.
Et donc le refus définitif de voter PS, PCF, Verts.
Mais la direction moyenne formoise de la LCR-NPA ne comprend rien à cela.
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• marianne, tout parti a une nature de classe classe dominée ou classe dominante la question est : comment l’authentifie t on et sur quels criteres ? nous avons donné sur ce site, mille fois, une METHODE, pour le faire nous l’appliquons au Ps, sa "nature de classe" est liée au salariat. voila ce qu’il faut - ou non réfuter - et pour le faire, il faut faire un peu d’effort théorique pour la Lcr, le ps est un parti "ouvrier" ou "ouvrier bourgeois", pour Bensaid c’est un "parti ouvrier mais trés trés bourgeois" mais il y a une analyse et une incohérence profonde avec l’analyse la lcr ne l’inclut pas dans le "front unique" elle apprend aux jeunes à n’avoir pas de méthode, apres pourtant en avoir discuté (et tranché, pas sans mal et à l’époque pour moi non plus) pendant plus de dix ans dans les années 70... s’il est lié a la classe dominée ou s’il est lié a la classe dominante, par nature, toute la politique que doit conduire la Lcr est différente la nature de classe du Ps l’emporte sur ses diverses - composantes, courants, sensibilités, individualités... La nature de classe d’un parti se détermine en fonction d’une somme de critères qui permettent de le classer par rapport à telle classe dominante ou dominée... Les critères les plus décisifs sont au nombre de cinq 1 la genèse historique du parti (origines, traditions...100 ans) 2 sa référence programmatique générale (socialisme...) 3 la continuité de sa direction et organisation, appareil, élus, 4 ses rapports avec le mouvement social (syndicats, associations, électorat...) 5 sa fonction générale dans les luttes de classe (retraite 2003, Cpe 2006...) Ces cinq critères appliqués au Ps, le situent indubitablement à gauche, lié au salariat... bon, ensuite... he bien si on est pour l’unité de toute la gauche, il faut se battre pour si on est contre que le ps en soit partie prenante, toute la tactique change si on est pour exploser le ps, c’est encore différent... la question est décisive nous sommes pour prendre le Ps comme un tout, comme un parti de gauche et nous sommes pour l’unité de toute la gauche.. Gérard Filoche
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Le lapsus de Filoche - "tout parti a une nature de classe, classe dominée ou classe dominante " - est très drôle.
Il s'agit, avant tout de la distinction entre classe exploiteuse et classe exploitée. Le combat d'une classe pour "dominer" la société en modelant sa structure est bien évidement consécutif de son combat pour préserver son mode d'exploitation.
A titre d'exemple rapide, il suffit de réfléchir aux conséquences de l'abolition de l'esclavage aux USA après la guerre de 1861.
La défaite du Sud fut l'abolition d'une classe sociale toute entière. Ce fut une classe d'exploiteurs qui disparut de la scène historique. Le fait que cette classe fut dominante ou pas, au Nord comme au Sud, n'est que secondaire. Le principal critère est celui de l'exploitation.
Mais ce critère d'exploitation nécessite une actualisation.
C'est cette recherche scientifique que refusent les réformistes de la haute formoisie comme Filoche et Dray, les idéologues de la moyenne formoisie que sont les Bensaïd ans Co.
Ils nient le capital humain pour nier leur appartenance à une classe exploiteuse.
La révolution mettra tout cela en lumière.
Et les ralliements à venir entre les Filoche et les Krivine-Besancenot seront les ralliements internes à une seule et même classe sociale exploiteuse : la formoisie.


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en complément, dans la série "observons les réformistes formois intégrés au capitalisme, débattre ensemble, on peut lire
Avec la même analyse, Gérard Filoche et Julien Dray choisissent des opportunismes différents

dimanche 28 décembre 2008

L'existence d'un "prolétariat bourgeois" est selon Engels le principal frein à la révolution anticapitaliste.

par Julie Amadis
28 décembre 2008
17:15

L'existence d'un "prolétariat bourgeois" est selon Engels le principal frein à la révolution anticapitaliste.
Engels observe la formoisie en germe sans comprendre qu'il s'agit d'une classe sociale :
"En réalité, le prolétariat anglais s'embourgeoise de plus en plus, écrit Engels à Marx en octobre 1858 et il semble bien que cette nation, bourgeoise entre toutes, veuille en arriver à avoir, à coté de sa bourgeoisie, une aristocratie bourgeoise, et un prolétariat bourgeois. Évidemment, de la part d'une nation qui exploite l'univers entier, c'est jusqu'à un certain point logique". (Friedrich Engels, Lettre à Marx, 7 octobre 1858 *HW p. 207)

Le prolétariat bourgeois d'Engels correspond au concept de classe formoise. Ce "prolétariat bourgeois" est minoritaire :
"Mais en ce qui concerne la grande masse des travailleurs, poursuit Engels, leur degré de misère et d'insécurité est tout aussi bas aujourd'hui, sinon pire, que jamais"(F. Engels Situation des classes laborieuses en Grande-Bretagne p. 395 HW
p.211)

Ce "prolétariat bourgeois" de Engels inclut :
les ouvriers des grandes trade-unions qui
« … sont les organisations des secteurs industriels où ni la concurrence du travail des femmes ou des enfants ni celle des machines n'ont été jusqu'à présent en mesure de briser leur puissance organisée... Leur situation s'est, sans aucun doute, remarquablement améliorée depuis 1848. La meilleure preuve en est que depuis quinze ans, ce ne sont pas seulement leurs employeurs qui sont satisfaits d'eux, mais eux même qui sont également très contents de leurs employeurs. Ils constituent une aristocratie au sein de la classe ouvrière. Ils sont parvenus à conquérir une situation relativement confortable et, cette situation, ils l'acceptent comme définitive.(...)
Ils sont très gentils et nullement intraitables pour un capitaliste raisonnable en particulier et pour la classe capitaliste en général". (Engels, Situation des classes laborieuses en Grande-Bretagne, édition sociale, 1961, pp 386-400 HW p. 210)
Il faut y ajouter les intellectuels que décrit Lénine :
"Nul n'osera nier, que ce qui caractérise, d'une façon générale, les intellectuels en tant que couche sociale particulière, dans les sociétés capitalistes contemporaines, c'est justement l'individualisme, et l'inaptitude à la discipline et à l'organisation. C'est ce qui, entre autres, distingue désavantageusement cette couche sociale d'avec le prolétariat. C'est aussi ce qui explique la veulerie et l'instabilité de la gent intellectuelle, dont le prolétariat a si souvent à se ressentir. Et cette particularité des intellectuels est intimement liée aux conditions ordinaires de leur vie, à leurs conditions de gain, qui se rapprochent sous bien des rapports des conditions d'existence de la petite-bourgeoisie"(Lénine : Œuvres choisies T I, éd. De Moscou p. 377 HW p. 216 les soulignés étaient de Lénine)

Ce prolétariat bourgeois n'est autre que la formoisie, une classe exploiteuse du "formariat" formé des travailleurs non qualifiés. Ces formois ont un niveau de vie supérieur à celui des autres ouvriers. Ces ouvriers sont plus rares sur le marché du travail, ce qui leur donne une valeur plus importante.
Comme l'écrivait Henri Weber (jeune)
"cette "rareté" relative de cette force de travail, liée à son aptitude à l'organisation, lui confère une puissance sociale qu'elle fait chèrement payer au patronat." (Marxisme et conscience de classe p. 211 1975 éd. 10-18)

Ils peuvent donc monnayer leur salaire. De ce fait, ils aspirent de la plus value aux ouvriers non qualifiés - ce que ne vit pas Henri Weber-. De la même manière, Marx a expliqué que le patron d'une entreprise performante aspirait de la plus value au patron d'une entreprise moins productive.
Pour Engels, l'apparition de ce "prolétariat bourgeois" provient d'une stratégie de la bourgeoisie.
"De l'expérience chartiste, la bourgeoisie industrielle a tiré la conviction qu'elle ne parviendrait jamais à dominer politiquement et socialement la nation, autrement qu'avec l'aide de la classe ouvrière" (Engels, Situation des classes laborieuses en Grande-Bretagne, préface de 1892, p. 393 HW p.209).

Comme Stolypine ministre du Tsar avait peu après la tentative révolutionnaire de 1905, cherché à créer un groupe de petits propriétaires chez les paysans afin de freiner la poussée révolutionnaire en Russie; la bourgeoisie du XIX ème siècle avait fait le choix de créer "une aristocratie ouvrière".
La bourgeoisie a acheté le calme social en accordant des avantages salariaux à la formoisie.
Engels ne devine pas que ce nouveau groupe va grossir et consolider ses intérêts. Le mouvement ouvrier d'Europe de l'Ouest ne cessera tout au long du XXème siècle de trahir le formariat (travailleurs non qualifiés, exploitées à la fois par la bourgeoisie et par la formoisie). D'abord, les travailleurs formois fermeront les yeux sur l'ignominie de la colonisation et parfois soutiendront la bourgeoisie sur ce point. Quand arrive la première guerre mondiale, les syndicats se laisseront acheter par la bourgeoisie et inciteront les ouvriers à partir à la guerre... En 2008, aucun syndicat n'a pour objectif (même affiché) de combattre le capitalisme, encore moins le colonialisme (même pas de dénoncer les massacres de notre armée en Afrique), la SDIfication de notre société, le couvercle carbone.
Engels croit naïvement que l'apparition de ce groupe privilégié du prolétariat va disparaître :
"Avec l'effondrement de ce monopole, la classe ouvrière anglaise perdra cette position privilégiée. Elle se verra alignée un jour-y compris la minorité dirigeante et privilégiée- au niveau des ouvriers de l'étranger. Et c'est la raison pour laquelle le socialisme renaîtra en Angleterre." Engels, Situation des classes laborieuses en Grande-Bretagne p 397 HW p. 212)

Pour Engels, la cause du conservatisme ouvrier en Angleterre provient de l'augmentation du niveau de vie des ouvriers anglais.
Comme Engels nous pensons que l'existence de cette classe sociale , la formoisie (qu'il nomme bourgeoisie ouvrière) est le frein principale à la révolution et donc la meilleur garantie de la bourgeoisie pour faire perdurer le capitalisme.
Nous laisserons, en conclusion, la parole à Henri Weber (jeune - avant qu'il ne devienne sénateur socialiste). Sans comprendre le concept de formoisie, il écrivait, en contredisant l'espoir de Engels - "le socialisme renaîtra en Angleterre":
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"L'histoire du XXème siècle a largement infirmé ce pronostic optimiste. Le monopole industriel de la Grande-Bretagne a pris fin, de même que son hégémonie coloniale. L'impérialisme britannique est entré dans une période de long déclin.
Dès la fin du XIX ème siècle, les "couches inférieures du prolétariat", la masse des non-qualifiés, font irruption comme force autonome dans le champ politique.
Leur mouvement bouleverse la structure traditionnelle du syndicalisme, assurant
la prédominance des syndicats d'industrie sur les vieux syndicats de métiers.
Après la Première Guerre mondiale les privilèges de "l'aristocratie ouvrière"
sont battus en brèche.
Mais, si la perte du "monopole industriel" provoque bien une radicalisation et une restructuration réelle du mouvement ouvrier anglais, cette radicalisation ne dépasse pas les limites du trade-unionisme.
Elle engendre le parti travailliste et les sectes socialistes. Elle ne donne pas naissance à un mouvement ouvrier révolutionnaire, même dans la période d'entre les deux guerres mondiales, au plus fort de la crise économique.
L'infirmation du pronostic d'Engels souligne la fragilité de toute son "explication". Celle-ci accorde une importance décisive aux déterminations purement économiques, en négligeant l'efficience propre aux autres niveaux. Nous y reviendrons."
(Marxisme et conscience de classe p. 213 1975 éd. 10-18)

==
Là, c'est Weber qui a tort : c'est lui qui n'a pas vu l'existence de la classe formoise. C'est uniquement la défaite de la haute et de la couche supérieure de la moyenne formoisie qu'il décrit. Pas la défaite de la formoisie en tant que classe : ce n'est pas le salaire unique qui a été instauré.



*les citations de Friedrich Engels proviennent du livre de Henri Weber.
On trouve la citation de Engels dans un texte de Lénine : L'impérialisme, stade suprême du capitalisme : VIII. LE PARASITISME ET LA PUTREFACTION DU CAPITALISME

NB : Ce texte a été réédité le 21/03/2009 : le mot "prolétariat bourgeois" qui figure dans le texte original a été substitué dans le titre au mot "bourgeoisie prolétarienne" pour ne pas laisser supposer que cette expression de "bourgeoisie prolétarienne" aurait figuré dans le texte de F. Engels. Les guillemets qui signifiait "bourgeoisie entre guillemets" prêtaient à confusion en donnant à croire qu'elles auraient été des guillemets de citation.
Dans tous les cas, on peut constater que Engels se rapprochait du concept de "formoisie" et c'est cela qui importe !

Voltaire reviens ! Philippe Val est devenu fou ! (et en plus, il balance Soppo qui pique dans la caisse de SOS racisme)

par Yanick Toutain
28 décembre 2008
19:00

Reviens Voltaire, Philippe Val est devenu fou !
Europe 1, il est 19:47:08 le 28 décembre.(pas trouvé le son)
Philippe Val a un ami pauvre : Dominique Soppo.
Invité à parler au journal de la radio, il nous parle de celui-ci.
Son ami est président de SOS Racisme.
En tant qu'agrégé, cet ami est retourné travailler dans l'éducation nationale.
Selon Val, Soppo gagne 1500 euros. Il est pauvre.
Mais l'imbécile Val balance. Il ne s'en rend même pas compte !!! Il vient de nous révéler que SOS racisme versait 600 euros à son président.
Mais oui, amis lecteurs égalitaristes, vous ne rêvez pas : non content de gagner 1500 euros, ce qui est un salaire d'exploiteur, le baratineur du réformisme colonialiste Soppo se sert dans la caisse de son organisation et se fait verser 600 euros de PLUS !

PHILIPPE VAL : UN RHETEUR BARATINEUR (talentueux) et HYPOCRITE

Le plus drôle de l'histoire, c'est le fait que Val ne se rend même plus compte de ce qu'il fait, il ne se rend même plus compte de ce qu'il vient de balancer, il se rend plus compte qu'il vient d'ACCUSER son « ami Soppo » d'être un voleur qui vole dans la caisse de l'antiracisme !

J'eus, en juillet 1992, Philippe Val au téléphone. Je souhaitais obtenir de Renaud un soutien face au sabotage de la pédagogie par jeux vidéos, aux magouilles de Thomson qui a volé dans la caisse de l'Éducation Nationale (avec la passivité consentante de la CAMIF).
J'avais écrit à Renaud par l'intermédiaire de Charlie Hebdo.
J'étais en grève depuis 6 mois, commençais à crever la dalle (j'avais vendu, pendant 6 mois, des petites brochures de solidarité et n'avais pas encore commencé à faire la manche avec ma guitare).
Au téléphone, Val-l'hypocrite dont j'admirais le talent épistolaire, (dont un édito contre le CNPF – MEDEF) me prit, précisément, la tête avec ses propres malheurs : il était menacé d'un procès de la part du CNPF.
L'inhumanité absolue de ce charlatan, la schizophrénie totale entre la compassion de ses textes et son indifférence réelle aux enfants des écoles, à la la pédagogie, et à ceux qui luttent sur le terrain pour faire changer les choses m'apparut soudainement.
Je n'eus jamais plus de nouvelles, ni de Val, ni de Renaud et de mon long courrier : l'amitié de Renaud et de la LCR m'avait fait craindre un échec. La réaction de Val ne fut que le premier pas dans ma prise de conscience dans le niveau de dégénérescence de ces innovois et des idéologues des classes formoises et innovoises : leur soutien à l'agression impérialiste contre la Yougoslavie acheva de me convaincre.
Même si ce ne fut qu'en 1993 que je conceptualisai la formoisie et en 1996 l'innovoisie, cette dégénérescence de Val participa à ébrécher mes naïves illusions. Cela accompagna la chute de celles qui me restaient sur la justice bourgeoise.
Que Val vienne maintenant pirater des titres sur Internet n'est qu'un élément de plus dans le curriculum vitae du personnage !


lire aussi

vendredi 26 décembre 2008

Julien Dray et Gerard Filoche : Deux renegats (en reponse à Pascal Riché)

J'ai publié publié, sur le site de Rue89 deux commentaires à l'article de Pascal Riché.
Le premier -écrit à toute vitesse - contenait des éléments d'un texte (publié le 30/12) inachevé) consacré à la bande Dray-Filoche, critiquait l'absurdité de voir une provocation bourgeoise dans la mise en lumière de la corruption de ex-JUJU alias Julien Dray.
Le deuxième commentaire critique une nouvelle intervention de Pascal Riché.
Marchiani, Coupat, Dray... un parfum de justice bananière
Par Pascal Riché Rue89 24/12/2008 13H24
extrait .
« Le deuxième, Julien Dray, député PS, est au coeur d’un scandale qui éclate à un moment assez opportun. Il est soupçonné, à tort ou à raison, d’avoir reçu de l’argent sans contrepartie. Ce qui frappe c’est le timing des perquisitions dont il vient d’être l’objet. Peu auparavant, en pleine crise lycéenne, il avait publiquement jugé que « le syndrome grec » menaçait la France, propos jugés irresponsable par la secrétaire d’Etat à la Famille, Nadine Morano. »
De Yanick Toutain
Humain sur Terre 18H52 24/12/2008

Votre vigilance semble prise en défaut sur cette affaire : la bourgeoisie avoue, elle-même, que cela fait un moment qu’il était dans le collimateur.Depuis le début de l’opération d’italisation de la gauche française en transformant le PS (parti formois-bourgeois) en parti démocrate (parti bourgeois-formoi), Dray fait partie de la clique qui, au service de l’impérialisme, est aux commandes pour ces basses oeuvres.Dans le texte (à l’état de brouillon) que je prépare, je décris la façon dont le double but : imposer une imbécile telle que Royal en mettant Strauss Kahn sur la touche du FMI et EN MEME TEMPS transformer le PS en parti démocrate a abouti à empêché d’atteindre le principal but, le deuxième.
Dray, devenu inutile, peut, enfin être rattrapé par ce qui lui pendait au bout du nez depuis dix ans.
La bananière pour Dray, c’est l’impunité pour lui depuis qu’il est grillé avec ses montres.(la FIDL c’est le principal saboteur des mouvements lycéens, la bourgeoisie le sait !)

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à Jess Feuillie De Pascal Riché (auteur)
Rue89 10H44 25/12/2008
1) Je ne déclare rien, je m’interroge sur le « timing », et je pense qu’il serait naïf de ne pas le faire. Voir mon commentaire plus haut.
2) Considérez-vous Mitterrand comme un modèle de vertu? Pas moi.

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Perseverare diabolicum

http://fr.wikipedia.org/wiki/Errare_humanum_est,_perseverare_diabolicum
Je ne parviens pas à comprendre votre logique première et les raisons de votre persistance.
Le congrès du PS vient à peine de finir; Dray était un des fers de lance de l'opération "italienne" de Ségolène Royal.
Il était donc logique que, depuis le début de celle-ci, toute mise en cause de Dray et de sa corruption aurait été interprètée comme une attaque indirecte contre Royal ou contre le PS ou contre la gauche.
Ce n'est que la fin du congrès du PS - qui sonne le glas de la tentative des néos - qui permettait une incrimination judiciaire de Dray, sans risquer l'accusation d'une opération directement politique.
Que celle-ci se produise au moment d'une montée du mouvement de la proto-formoisie lycéenne serait plutôt un inconvénient pour la bourgeoisie. En effet, depuis sa sortie de la LCR et son ralliement au colonialiste (génocidaire) François Mitterand, le renegat (ex-trotskyste) JUJU alias Julien Dray est le principal pompier de la formoisie bourgeoise. C'est lui, en effet, avec l'aide de son mentor Matti alias Gérard Filoche qui, par le biais de SOS racisme et de la FIDL, a joué le rôle de pompier de première intervention.(la deuxième ligne de sabotage des mouvements étant tenue par la LCR (Ligue Communiste Révolutionnaire) et son organe JCR et leur poisson pilote Gauche Révolutionnaire.
Il n'est pas un hasard d'entendre Léa Filoche, interviewée par l'Express en 2004 déclarer : "C'est Julien Dray qui, tous les deux ans, nomme les permanents de l'organisation",

Mais ce qui est le plus frappant, c'est l'affichage du réseau Filoche-Dray.

Leur canard "Démocratie et révolution" devenu "Démocratie et socialisme" est le fer de lance de l'offensive idéologique pro-formoise.
Ces gens, au nom de l'unité d'intérêts de tous les salariés, depuis le pilote d'avion jusqu'au RMIste (et au SDF), défendent une ligne de classe formoise, sont les saboteurs premiers de tous les mouvements de la jeunesse.Voir Dray être incriminé pour avoir magouillé avec la caisse d'un SYNDICAT lycéen ne semble pas déranger grand monde.

Mais le couvercle carbone de 200 milliards de tonnes qui s'épaissit de 3 milliards de tonnes chaque année va rendre irrésistible le mouvement de la jeunesse.

De la même façon que la proto-esclavagiste Evangéline du livre "La case de l'Oncle Tom" a décidé de renoncer à son appartenance (future) de classe - au point d'en mourir -, de la même façon, la jeunesse française, la jeunesse grecque, la jeunesse de l'Europe impérialiste, la jeunesse proto-formoise de tous les pays gangsters exploiteurs sont en train de renoncer à leur destin de classe.

Le fait qu'il soit (ou non) prouvé que Dray se serve dans les caisses d'un (pseudo) SYNDICAT LYCEEN n'est que secondaire.

Ce renegat est corrompu depuis des années et des années. Ses goûts de luxe - à la Roland Dumas au petit pied (au petit poignet) - ne sont que l'aboutissement de la déchéance humaine qui atteint tous ceux qui ont compris et commencent à nier la réalité.

L'attitude de la droite et - maintenant - de Aubry, prouve que ces gens-là sont, finalement, bien attristés de perdre une de leur cartes maitresses dans la manipulation bourgeoise de la jeunesse.

2) Considérez-vous Mitterrand comme un modèle de vertu? Pas moi.

mercredi 24 décembre 2008

Trois clowns charlatans titres philosophes resistent au convoi aeroporte d'esclaves


Les esclavagistes larbins de Bolloré n'acceptent pas que les esclaves en fuite quittent le camp de travail géant qu'est l'Afrique.
J'ai déposé, hier, cette contribution, sur le site de Rue89, à la suite d'un article de Chloé Leprince :





Je suis naturellement solidaire des trois charlatans (clowns usurpant le concept scientifique de Puthagoras).
Qu’ils aillent en Afrique participer à la campagne de désinformation sur ce qu’est la véritable philosophie n’est qu’une des innombrables techniques qu’utilise l’impérailisme pour diffuser sa fausse science.
Depuis 2500 ans les charlatans, les rhéteurs usurpent le mot « philosophie » pour un brouet infâme.
Le courageux expulsé (de l’avion) Pierre Lauret, dans son interview sur Europe 1 se revendiquait « agrégé de philosophie », le misérable formois imbu de sa « science » de clown.
Ces ennemis du léninisme en philosophie ne peuvent pas « dire pute » à une hôtesse de l’air.
Il dit avoir dit « délatrice ».
J’aurais dit, pour ma part « péripatéticienne de l’impérialisme ».
Mais je ne vais pas en Afrique, mes faibles moyens me l’interdiraient.


D’autre part, lorsqu’on tape « Troupes françaises hors d’Afrique », ce n’est pas le nom de Pierre Lauret que l’on trouve, ni celui de ses alter ego, c’est le mien

http://www.google.fr/search?num=100&hl=fr&newwindow=1&rlz=1T4TSEA_frFR30…
… plus de dix fois dans les cent premières pagesà preuve rapide
http://www.google.fr/search?num=100&hl=fr&newwindow=1&rlz=1T4TSEA_frFR30…

faites ce test
http://www.google.fr/search?num=100&hl=fr&newwindow=1&rlz=1T4TSEA_frFR30…
il est impitoyable pour Pierre Lauret.

Il est probable qu’il ignore l’existence de la pétition du site abidjantalk
http://www.google.fr/search?num=100&hl=fr&newwindow=1&rlz=1T4TSEA_frFR30…

C’est bien de protester contre l’agression faite aux esclaves en fuite ramenés de force dans les Etats du Sud comme le furent ceux que nous narraient Thoreau.
C’est mieux de lutter sans consommer de pétrole ni émettre de carbone Air France.
C’est encore mieux de travailler avec nos cousins à (re) construire ce qui est la véritable philosophie : la science des atomOsLire aussi « manifeste matérialiste »http://monsyte.blogspot.com/2008/12/manifeste-materialiste-par-yanick.htmlhttp://www.google.fr/search?num=100&hl=fr&newwindow=1&rlz=1T4TSEA_frFR305FR305&q=manifeste+mat%C3%A9rialiste&meta=
http://lanouvelleetincelle.blogspot.com/2008/10/les-trois-piliers-un-ave…


à la suite de quoi, sur le site de Rue89, j'ai déposé intégralement le texte "Les trois piliers"

LES TROIS PILIERS : UN AVENIR POUR L'AFRIQUE, POUR L'HUMANITÉ !Philosophie, sciences physiques et sciences humaines sont les trois piliers sur lesquels les nouvelles générations doivent s'appuyer pour faire redémarrer l'Histoire de l'Humanité. On peut considérer août 1914 comme la date charnière de la victoire mondiale des gangsters capitalistes - quand ils réussissent à déclencher le massacre réciproque des travailleurs sous sa botte, sous son Talon de fer comme le prédisait l'écrivain géant Jack London. Les victoires (Russie: 1917-1921, Chine: 1949, 1966-1969 Cuba 1959-1967) ne furent que les occasions données aux traîtres de la bourgeoisie des diplômes, aux traîtres diplômés de récupérer leurs privilèges sous une autre forme....