vendredi 30 octobre 2009

Sur Abidjantalk : Elections présidentielles et "nationalité" en Côte d'Ivoire. L'exemple de la révolution de 1789

Je viens de poster ce commentaire sur le site Abidjantalk.com

Reponse à Son Excellence Gbapleu:

Bonjour

Revenez aux propositions des révolutionnaires de 1789 !

Considérons comme Français toute personne étant utile à ses concitoyens. Quelle que soit cette utilité.
Sera Français toute personne utile se rassemblant avec 24 autres Français pour désigner un délégué révocable à tout moment.

Le simple fait de participer à la délégation révocable révolutionnaire le rend Français.

Vos débats absurdes lancés par un imbécile - Laurent Gbagbo au service de la France à fric ( le c r é t i n qui s'AMUSAIT à faire la - raciste - carte des "ethnies" du Congo pour un bouquin des éditions de la Découverte) vous fait patauger dans des débats à n'en plus finir.
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Commencez par réfléchir à
Considérons comme Ivoirien toute personne étant utile à ses concitoyens. Quelle que soit cette utilité.
Sera Ivoirien toute personne utile se rassemblant avec 24 autres Ivoiriens pour désigner (UN pour 25) un délégué révocable à tout moment.

Mais il y a encore plus simple :

Pourra participer au choix de délégation en Côte d'Ivoire tout Africain qui - présent sur son territoire - s'y rend utile !

Une dérogation sera faite pour les amis de la Côte d'Ivoire qui - renonçant à déléguer dans le pays où ils se trouvent - apportent une aide à l'émancipation de ses habitants et à la construction de leur avenir égalitariste.

Pour être clair : tous les travailleurs et actifs socialement présents sur le territoire de Côte d'Ivoire choisiront un délégué (UN pour 25)
Ces délégués se rassembleront (UN pour 25) etc ...

Les ELECTIONS SERONT ABOLIES
LA RÉVOCABILITÉ PERMANENTE ÉRIGÉE EN PRINCIPE ABSOLU
LES CONSTITUTIONS BANNIES

Quant, aux CLOWNS France-à-fricains qui veulent imiter les simagrées de leur maître de Gaulle (simagrées de 1962 !!!) et participer à la clownerie présidentielle... ils prendront le premier charter pour rejoindre leurs maîtres en France ....

... si tant est que la révolution n'aura pas AUSSI libéré le territoire français de la présence et de la domination des fascistes de la bande Sarkozy-Bolloré !!!

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NOTES
Quelques références trouvées rapidement sur le net :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Thomas_Paine


Citation:
Thomas Paine, né le 29 janvier 1737 à Thetford en Grande-Bretagne et mort le 8 juin 1809 à New York, est un intellectuel, pamphlétaire, révolutionnaire devenu américain après avoir émigré à l’âge de 37 ans. Il est connu pour son engagement durant la Révolution américaine en faveur de l'indépendance des treize colonies britanniques en Amérique du Nord. Il a exposé ses positions dans un célèbre pamphlet intitulé Le Sens commun, publié quelques mois avant la signature de la Déclaration d’indépendance américaine en 1776.

Ses écrits, parmi lesquels figurent Rights of Man (1791), ont également exercé une grande influence sur les acteurs de la Révolution française : il est élu député à l’assemblée nationale en 1792.




Citation:
En France


Thomas Paine est proclamé citoyen français[11] le 24 août 1792 et élu député du Pas-de-Calais à la Convention le 6 septembre 1792 [2]. Il s’enthousiasme pour la Révolution française et s’engage en faveur de la République. Il ne vote pas la mort du roi, mais propose qu’il soit exilé aux États-Unis, car il a aidé les Insurgents pendant la guerre d’indépendance, et parce que Paine est contre la peine de mort. Ami des Girondins et d’origine anglaise, il est victime de la Terreur et se trouve incarcéré le 28 décembre 1793 [2]. Il reste dix mois en prison où il finit la rédaction du Siècle de la raison, livre dans lequel il exprime sa profession de foi déiste. Il se défend d’être anglais et en appelle à l’ambassadeur américain le gouverneur Morris, qui ne fait rien pour le libérer. Thomas Paine en voulut également à George Washington de ne pas être intervenu en sa faveur. En juillet 1795, Thomas Paine est réadmis comme député à la Convention et participe aux débats sur la nouvelle Constitution fondant le Directoire. Il espère que Napoléon va diffuser les idéaux révolutionnaires en Europe, notamment dans son pays natal l’Angleterre[2]. Puis il déchante lorsque le Premier Consul établit un régime autoritaire. Paine demeure en France jusqu'à la Paix d'Amiens (25 mars 1802) signée avec l’Angleterre, ce qui lui permet de quitter la France pour rejoindre les États-Unis, à l’invitation de Thomas Jefferson.



Citation:
Jean-Baptiste Cloots
Né dans une riche famille hollandaise installée en Allemagne et héritier d’une grande fortune, érudit, critique des religions révélées, Cloots se fait connaître, dès avant la Révolution pour ses opinions francophiles, puisqu’en 1786 dans un ouvrage intitulé Vœux d’un Gallophile, il prévoit le rattachement de la rive gauche du Rhin à la France.

À la fin de 1789, il s’installe en France et tente de faire agir les différents gouvernements pour répandre les idées révolutionnaires en Europe. Ayant changé son nom en Anacharsis, il se proclame « Orateur du genre humain » et publie à partir de 1792 L’orateur universel. Il devient citoyen français en août 1792, membre de la Convention en septembre en tant que député de l’Oise et se rapproche un temps de Roland puis de Brissot. Il est avant tout le penseur de la République universelle (titre d’un de ses ouvrages de février 1792). Il sera brièvement président du club des Jacobins fin 1793.

À l’instigation de Robespierre, qui ne pardonne à Cloots ni son parti pris du parti de la guerre ni son athéisme militant, la Convention vote son exclusion, ainsi que celle de Paine, en tant qu’étrangers le 6 nivôse de l’an I. Arrêté deux jours plus tard, amalgamé aux hébertistes et traduit devant le Tribunal révolutionnaire, il est condamné à mort et exécuté le 4 germinal de l’an II.



Citation:
Après les lois de naturalisation automatique de 1790 pour tous les étrangers ayant au moins 5 années de résidence en France, le code Napoléon impose la notion moderne de nationalité à la France, mais également au reste de l'Europe.



Citation:
Entre 1789 et 1791, la Constituante adopte une législation très libérale envers les étrangers, abolissant notamment le droit d’aubaine en août 1790. À partir de 1792, les frontières entre nationaux et non-nationaux se troublent : une définition politique de l’étranger, comme ennemi de la Révolution, englobant selon les moments les émigrés, les prêtres, les aristocrates ou les Girondins, vient se greffer sur la définition juridique9.

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