dimanche 11 mai 2008

PRIVILEGES ET CORRUPTION DES LEADERS : LE CAS BESANCENOT; LE CAS LUBIN (cotisations, salaires, revenus, trains de vie)

Ceci est un texte de réponse à un débat sur le site CSP de CaSPer, l'accueillant militant LCR. Après mon "qu'attendez-vous CaSPer?" sans réponse depuis hier, je postais le texte qui suit. Il enfla au point de devenir, lui aussi, une chronique. Chronique que je rectifie pour avoir voulu simplifier la présentation chiffrée et avoir embrouillé les années et les mois.
J'en remercie l'anonyme de CSP


Je considère cette information comme digne de foi :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Olivier_Besancenot#cite_note-4
=======================
Il travaille comme facteur à Neuilly-sur-Seine depuis 1997 (il est aujourd'hui à temps partiel, à 80 %[2]). Il déclare toucher 1 000 euros nets par mois[3]. En 2007, son patrimoine s'élève à 37 000 euros[4], 277 640 euros avec crédit [5].
====================
Comme je sais calculer : 37 000 sur 1000 égale 37 mois.
Le nouveau Guévara du Dimanche (Vivement !) a déjà à 34 ans un patrimoine égal à 37 mois de salaire !!!!
Et, comme si cela ne suffisait pas, il vit dans un logement dont le crédit est égal à
277 640 divisé par 1000 = 277
Il a un crédit remboursable en 277 mois ! 23 ans de salaire entier (mais 277 années s'il consacre 1/12 de son salaire au remboursement du principal)
Il a effectivement intérêt à faire des enfants : cela doit sacrément rassurer les banques !
Elle auront l'assurance de finir de toucher les dernières mensualités en 2285 !!!
===============
Vous direz que de méchantes langues suggèreraient que sa compagne "possèderait" la moitié de ces biens, et que de plus, selon le lien ci-dessus
http://toujours-sansentraves.xooit.fr/t1104-L-agent-Smith-espionne.htm?s
Elle gagnerait, comme directrice littéraire 10000 euros par mois..
Ce qui effectivement, pourrait rassurer ces banquiers patients : on serait ramené,pour elle, à un crédit égal à 27 années de salaire.(en versant 1/ 12 de son propre salaire au remboursement du principal... les intérêts atteignant-là un niveau extraordinaire)
=============
J'ai connu les débuts de ces escroqueries financières et médiatiques.
Au sein de la LCR et personnellement : donc avant 1982.
On avait par exemple un chômeur récent qui venait nous pleurer son salaire de misère ou ses indemnités pas encoe touchées.
Et le rigolo qui partait, l'été suivant s'offrir des vacances de nabab formois, sur le salaire bien confortable de sa copine non LCR.
Mais, en cellule , halte-là ! Pas question de prendre en compte le niveau réel de consommation de l'escroc trotskyste : sa copine ne "milite pas" !!! donc il ne fallait pas prendre cela en compte..; et ,la CERISE SUR LE GATEAU :je l'ai entendu plusieurs fois : si l'on prend en compte les revenus de la copine pour calculer la cotisation du charlatan, cela aurait été ANTIFEMINSITE (sic !)
A la même époqe, je me souviens des quasi hurlement de pseudo-Lubin : la direction de la LCR de l'époque, pour mettre fin à toutes ces magouilles de révolutionnaires du dimanche avait décidé de placer la cotisation à 10% du salaire : je dus "subir" une DIMINUTION DE MA COTISATION : mes camarades de cellule (dont le fameux Dominique Delahaye, l'interneur psychiatrique qui commença à bâtir sa haine à cette époque)) m'avaient "gentiment" fait comprendre que les barèmes m'obligaient à ne pas cotiser plus que tant.Ils allèrent jusqu'à prendre ARGUMENT que j'avais un enfant et que cela faisait baisser ma cotisation, normalement !
Ils craignaient, évidemment, que mon mauvais exemple (de cotisation supérieure au barème strict) ne puisse être pour moi un appui pour exiger que LEUR cotisation ne soit ramenée à un niveau ... normal.
Le fameux hurleur Lubin était agrégé de mathématique et logeait,en conséqunce (!):) dans un splendide appartement avec une grande baie vitrée sur une hauteur face àla plage.
Ce rigolo était par ailleurs très sympathique : j'ai souvenir d'une carte postale gentille en provenance de Ceylan.
Je n'ai toujours pas compris s'il se foutait de nous ou était seulement inconscient.
Il fut le PRINCIPAL AGITATEUR en faveur de LA LIGNE du SWP.
Il nous bassina sur la ville pour qu'on prenne des dispositions rapide VERS LA PROLETARISATION : Il fallait que dans les meilleurs délais, tous les militants diploômés quittent leur boulot pour aller s'embaucher à Renault ou dans tout autre lieu de présence du coeur de la clase ouvrière.
L'un d'entre nous le fit et devint ouvrier de Renault-Sandouville. (Rassurez vous , il est REvenu et est un professeur d'hisoite tout ce qu'il y a de normal)
Le même agrégé de math avait une autre particularité, il changeait fréquemment de voiture : j'ai souvenir de mon ahurissement technologique : en route vers Rouen et un - sans doute - congrès régional, la pluie se mit à crachiner - et j'observais les balais venir, dès que la quantité d'eau sur le pare-brise devenait trop importante, passer juste une seul coup de balai..
Nous n'avions jamais vu cela auparavant :
J'imaginais un système de détection de présence de goutte ....
c'était tout simplement un système de passage du balai, à délai comme cela est devenu fréquent par la suite.
Cette "voiture de science fiction" n'avait pas dû lui coûter très cher : son père était un gros garagiste à Dijon ou dans le coin.
Il se foutait carrément de nous tous : il aurait du payer 75 % de cotisation et pas moins.... en commençant par préparer sa reconversion commme éboueur du matin...
(Je ne pouvais pas y faire grand chose : j'avais déjà assez de mal à lutter contre le cours opportuniste cette clique Delahaye-Lubin impulsaient constamment dans l'école émancipée : plein de fois, je dus faire appel à la DV pour ralentir leurs dérives, mélange de sectarisme et de flagornie envers les stals d'U&A.
J'obtenais, à chaque fois l'appui de la DV en respect des décisions de congrès local ... leur niveau de cotisation et leurs autre magouilles (quantité ridicules de tracts distribuées, zones riquiquis etc... passaient à la trappe)

Quant à la prolétarisation du camarade Lubin,cela finit bien....pour lui !!!

Les dernières nouvelles que j'eus de lui, il quitta le Havre et la LCR, il passa au PS et devint conseiller municipal dans la région parisiennne.
Ceux qui le connaissent peuvent demander à Alain Mathieu du SU la véracité absolue de ce délire ; il n'était pas dans la cellule, mais lui, moi et l'escroc Lubin étions ensemble à la direction de ville (DV) à l'époque de ces magouilles éhontées.
Ces pratiques de gougnafiers sont maintenant érigées en système : le cas Besancenot qui a un train de vie de très haut formois est le reflet des méthodes de corruption que la bourgeoisie utilise pour annihiler le peuple : elle lui impose des leaders corrompus dont l'aisance matérielle lui permet de les tenir comme des petits toutous en laisse.
Le refus de Besancenot et de toute la bande Krivine de se battre pour mettre en place des soviets par la délégation révocable est la conséquence directe de leur corruption matérielle et intellectuelle.
Corruption de leur parti qui accepte des subsides de l'Etat bourgeois et corruption de leurs leaders.


Aucun commentaire: