dimanche 3 mai 2009

Annus mirabilis : la théorie de la Relativité restreinte ou Norman Baillargeon un ignare qui ment. 2

par Yanick Toutain
9-20 avril 2009

Normand Baillargeon fait oeuvre d'obscurantisme : sa façon de passer par dessus bord la théorie principale de Newton est parfaitement scandaleuse.
Mais c'est l'habitude chez les relativistes : leur description magique de ce qu'il appelle un « référentiel inertiel » n'est que le principal symptôme de leur autisme avéré.

Ils sont des égocentristes solipsistes qui veulent ignorer leur existence en soi au beau milieu d'un monde qui existe bel et bien objectivement sans eux.

Les plus retords sont les ignares sincères. Et parmi ceux-là les pires sont les matérialistes ou les faux matérialistes.

Normand Baillargeon est l'un de ceux-là. Il semble ignorer les véritables thèses de Newton. Il semble ignorer les thèses – similaires à celles de Einstein – que Descartes défendait concernant les mouvements relatifs.

Et pire encore, semblant ignorer ce que Einstein défendait de la « libre création » des idées scientifiques, il le prend pour – ce qu'il appelle – un « réaliste » sur la base de propos partiels sortis de leurs contextes.

Et, là, défaut de cohérence logique chez Normand Baillargeon, défaut d'intelligence, il semble ne pas comprendre que le véritable réalisme est par essence incompatible avec la notion de relativité. Il semble ne pas comprendre que le réalisme est consubstantiel à la notion de vide absolu, de lieux absolus et de vitesses absolues.

Il semble ne pas comprendre que les propos de Einstein qui pourraient sembler – face à Bohr et Heisenberg – comme un plaidoyer en faveur du matérialisme ne le sont que comme l'alcool de Canada Dry – factices. Il semble ne pas comprendre que la notion de réalisme implique à la fois l'abandon de la croyance en la relativité, de la croyance en l'isotropie de l'espace et surtout dans l'acceptation de ce que les « inventions » scientifiques n'existent pas et ne sont que les DÉCOUVERTES de mécanismes préexistants à notre conscience comme l'alizarine – celle que Friedrich Engels utilise dans sa démonstration - est préexistante à la construction de la science chimique.

Mais pour croire à tout cela, Normand Baillargeon est bien obligé de mentir !

« Einstein hérite de l’histoire de la physique deux grandes et fortes idées mais qui semblent alors, à la plupart des physiciens, irréconciliables. Ces deux grandes idée sont, la première : un principe, celui de relativité galiléenne; la deuxième, la constance de la vitesse de la lumière (notée c et qui vaut environ 300 000 kms/seconde; c provient de celeritas, qui signifie « rapide » en latin.) »

Faux.

Einstein trouve dans l'héritage scientifique celui de Newton. Il trouve la notion d'inertie dans le vide, il trouve la notion de persistance du trajet dans le vide d'un corps tant qu'il ne subit pas de déviation – par choc d'un autre corps ou par gravitation (gravitation qui est pour nous une sorte particulière de chocs).

Il trouve, dans l'héritage scientifique, la polémique entre Democritos qui défend le vide et les atomOs (en compagnie de Epicuros Titus Lucretius et Newton) contre les énergétistes du 19° siècle qui refusaient aux atomEs le droit à l'existence réelle. Il trouve l'évêque Berkeley qui nie l'existence en soi de l'univers. Il trouve les charlatanismes de Mach et de ses partisans. Il trouve l'éther de Huygens.

Einstein va faire le choix de balancer Newton par dessus bord.

Sans aucune argumentation sérieuse.

Il est à la mode de délirer sur les foutaises de Michelson, Morley, Fitzgerald, Poincaré, Lorentz and Co. Tous ennemis du matérialisme. Tous fossoyeurs de Newton, du vide et des vitesses absolues.

Einstein va se mettre à la mode.

Baillargeon : « Le principe de relativité galiléenne nous dit que les lois de la nature sont les mêmes pour tous les référentiels inertiels (voir encadré) et permet de comprendre les opérations permettant de passer de l’un à l’autre. En d’autres termes: différents observateurs décrivent le même événement différemment dans leurs différents référentiels ; il n’y a pas de référentiel privilégié; les vitesses sont additives. Tout cela cadre parfaitement avec notre expérience courante et est amplement confirmé par la physique classique. »

Là on dérape dans le mensonge pur et simple. Car le concept d'inertie, c'est Newton qui l'a construit.

Et faire appel à Galileo Galilei, même sous le nom de Galilée, c'est faire oeuvre de trucage.

Qui plus est absurde.

Allons donc lire la définition III qui est le commencement du livre Principia de Newton :

« DÉFINITION III

La force qui réside dans la matière (vis insita) est le pouvoir qu'elle a de résister.. C'est par cette force que tout corps persévère de lui-même dans son état actuel de repos ou de mouvement uniforme en ligne droite.

Cette force est toujours proportionnelle à la quantité de matière des corps, et elle ne diffère de ce qu'on appelle l'inertie de la matière, que par la manière de la concevoir: car l'inertie est ce qui fait qu'on ne peut changer sans effort l'état actuel d'un corps, soit qu'il se meuve , soit qu'il soit en repos ; ainsi on peut donner à la force qui réside dans les corps le nom très-expressif de force d'inertie.

Le corps exerce cette force toutes les fois qu'il s'agit de changer son état actuel, et on peut la considérer alors sous deux différents aspects , ou comme résistante, ou comme impulsive : comme résistante, en tant que le corps s'oppose à la force qui tend à lui faire changer d'état; comme impulsive, en tant que le même corps fait effort pour changer l'état de l'obstacle qui lui résiste. » (extrait des Principia de Isaac Newton)


Voilà donc ce que Newton définit comme « force d'inertie ».

Le fait, pour un corps, laissé à lui-même, de continuer sa trajectoire en ligne droite.

Nous, matérialistes, comprenons maintenant que les mouvements cycliques des atomOs qui composent ce corps sont la cause de ce que ces atomOs - dont la vitesse est celle de la lumière - ont des trajets cassés, avec des chocs multiples entre eux, chocs qui leur donnent une vitesse de groupe bien inférieure à leur vitesse individuelle.


L'inertie, c'est cela.


Ce n'est que la dislocation des corps, en réduisant le nombre des chocs qui permet d'augmenter la vitesse globale du corps en question.

Mais, revenons au trucage que le charlatan Baillargeon va opérer.

Car il s'agit bien d'un trucage dans cette notion d'inertie.

Posons la question simple :

« Inertie par rapport à quoi ?

repos par rapport à quoi ?

trajet en ligne droite par rapport à quoi ? »


Le crétin charlatan imagine habituellement que le camion qui va « tout droit en roulant sur la route nationale a un « trajet rectiligne ».

Pauvre crétin.

Il oublie simplement que la Terre tourne, que la Terre orbite, que le Soleil orbite dans la Galaxie.

Et que sa ligne droite n'existe pas.

Allons voir ce que Isaac Newton écrit à ce propos :


« On attribue communément la résistance aux corps en repos; et la force impulsive à ceux qui se meuvent; mais le mouvement et le repos, tels qu'on les conçoit communément, ne sont que respectifs: car les corps qu'on croit en repos ne sont pas toujours dans un repos absolu. »



Et voilà !

« les corps qu'on croit en repos ne sont pas toujours dans un repos absolu »



Le théoricien avait averti les crétins : les corps que – communément – certains croient au repos ne sont pas « dans un repos absolu ».

Il est donc clair que la notion de repère d'inertie, la notion de repère en translation rectiligne uniforme, sont des notions qui sont inséparables du vide absolu, du déplacement absolu.

Les vitesses de ces repères sont des vitesses dans le vide.

Utiliser des vitesses relatives serait complètement absurde en l'occurrence.

Les fameux « repères d'inertie » utilisés par les charlatans relativistes ne peuvent avoir d'existence que par rapport au vide.

Le crétin relativiste, dans le camion de sa pratique commerciale (bien) rémunératrice qui croit « aller tout droit » et construire des « repères d'inertie » à partir de sa cabine, dans l'axe de la route et en utilisant la route perpendiculaire de l'intersection prochaine comme axe des y et le poteau d'éclairage comme axe des z n'est qu'un pauvre idiot.

Son repère « rectiligne » a une variation périodique de vitesse quotidienne (rotation de la Terre à 365 mètres par secondes) annuelle, et même galactique.

Sa « ligne droite » est complètement courbée par les zigzags de la route.

Ces charlatans nient le fait qu'il faille faire référence au « lieu absolu » dans le vide où se trouve la camion. Et au lieux absolus successifs que le camion devrait occuper dans le vide, s'il voulait conserver une trajectoire d'inertie.

Mais cela implique donc que la gravité terrestre cesse de modifier sa trajectoire.

Un camion qui a une « trajectoire d'inertie » s'envole dans certains cas et devrait creuser le bitume dans d'autres pour conserver, par rapport au vide, une trajectoire rectiligne uniforme.

Cela est-il insupportable à comprendre pour un anarchiste ?

Peut-être est-ce le fait que Normand Baillargeon soit anarchiste formois ou plutôt encore formois anarchiste.

La classe d'exploiteurs qui est la sienne est tellement acoquinée avec la classe bourgeoise depuis un siècle que la défense du charlatanisme antimatérialiste de Einstein est la précondition de la cohésion de l'idéologie de coexistence pacifique des classes exploiteuses.

Nous ne sommes pas au bout des trucages de Normand Baillargeon.



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