par Yanick Toutain
Le pourfendeur de la jeunesse qui télécharge ose parler de « discours imbécile et mortifère » !
Culture 06/05/2009 à 06h51
Pierre Arditi : «La loi a la vertu de rappeler que le droit d’auteur existe»
Recueilli par RENÉ SOLIS
« Porteur de mort » serait le discours du parti socialiste ?
Certes, quand il s'agit de l'Afrique.
Le parti socialiste n'a pas seulement le discours « porteur de mort », il a aussi les actes.
De 1997 à 2002.
Comme d'ailleurs aussi les autres partis colonialistes : parti communiste et parti des Verts.
La mort de 15 millions de bébés africains en 5 ans sur la conscience.
Mais Pierre Arditi s'en contrefiche.
Il ne mène pas la lutte contre le colonialisme.
Il est occupé de ses droits d'auteur.
Et c'est logique : ses droits d'auteur, les droits d'auteur pompés par la classe innovoise – dont Arditi et les autres gâteux innovois séniles se font les porte-parole – proviennent de la plus-value, ils proviennent, en première instance, du pillage colonial.
N'importe quel vrai marxiste évolué est capable de comprendre que c'est l'huile de palme cueillie à Kienké, au Cameroun, par Michael Agbor et ses camarades, pour un salaire mensuel de 50 euros par mois qui permet l'extraction de la plus-value nécessaire à la distribution des « droits d'auteur ». La plus-value extraite sur la vente à bas prix du cacao, du café, du coton, du pétrole, de l'uranium etc etc...
Ceux qui sont « mortifères » ce sont les membres des classes exploiteuses.
Et la classe innovoise du sénile Arditi en premier lieu.
Ils sont mortifères en acte, pas seulement en discours.
Leur niveau de vie d'exploiteurs est à ce prix.
Mais sous les mots, la plage !
L'inconscient innovois ayant, néanmoins, une certaine puissance, il faut bien que cet usage du terme « mortifère » recouvre une réalité. Il faut bien que ce monsieur Arditi craigne la mort de quelque chose ou de quelqu'un.
Mais – même s'il ne le dit pas explicitement -, c'est d'une classe sociale que l'innovois Arditi craint la mort.
Le discours formois du parti socialiste serait « mortifère » pour ce monsieur Arditi parce qu'il serait porteur de la mort de classe innovoise.
Alors même que le parti socialiste, prenant parti pour la défense des libertés de la haute formoisie essaye de faire comprendre à la partie innovoise de la base sociale qu'elle doit se calmer et ne pas faire alliance directe avec l'aile fasciste (intérieure) de la bourgeoisie, ces imbéciles innovois braillent comme le mouton qu'on va égorger que le discours est « mortifère » !
Le vrai débat, celui sur les libertés publiques, le sénile innovois, il refuse de la voir.
LE CRETIN INNOVOIS SE MARRE
A la question de René Solis – de Libération - : « Le côté liberticide de la loi ne vous inquiète pas ? », Arditi commence par répondre : « Je me marre ».
Avant de poursuivre sur le niveau de sanction de la loi actuelle : « 5 ans de prison ».
Mais l'imbécile ne répond pas à la question. Obnubilé par sa cassette, le crétin ne comprend pas que pour sanctionner le piratage, il va bel et bien « falloir » surveiller les communications entre les personnes, il va « falloir » fliquer tout Internet.
L'innovoisie est la complice d'un Big Brother généralisé, elle appelle de ses vœux un Big Brother global.
En effet, la circulation de la créativité, la circulation des innovations, des découvertes, des inventions rend nécessaire une surveillance de plus en plus importante.
INNOVOISIE RIME AVEC FASCISME
Quand l'innovois intellectuellement limité Arditi vient nous rappeler que « Mais la loi a pour première vertu de rappeler que le droit d'auteur existe, qu'on ne peut pas piller la création. »... il oublie de préciser qu'il est lui-même un voleur, un pilleur.
Car l'immense partie du niveau de vie de Pierre Arditi provient de la productivité historique de nos ancêtres.
Il veut qu'on respecte le droit d'auteur des innovois.
Oui, mais quel innovois ? Quels créateurs ?
Car les hypocrites du genre de Arditi oublient deux choses fondamentales. Ou plutôt, ils feignent d'oublier en ne le mentionnant pas deux facteurs fondamentaux dans le débat.
Le premier « facteur » oublié par ces charlatans de l'analyse économique est lié à la question de la valeur : quelle est donc la valeur du travail ? La valeur des outils-machines ? La valeur des inventions ? Des découvertes ? Des innovations ?
Et ils oublient de prendre en considération le fait que la source principale de la productivité – ainsi que je l'ai décrit dans deux textes antérieurs – provient de l'héritage inventif de nos ancêtres.
Ce refus de prendre en considération le fait que des milliards d'humains, des milliards d'innovants sont à l'origine de notre niveau économique actuel est révélateur du charlatanisme égoïste de ces ignares innovois.
Le deuxième « facteur » oublié par ces hypocrites, c'est la présence dans le débat de héritiers : les fameux vautours appelés « ayant-droits » par la SACEM.
De quel droit ces gens prétendent-ils taxer mon café* pour prélever leur dime ?
Ils ne peuvent même pas essayer de me bluffer sur leur « créativité » ! La plupart d'entre eux ne créent rien !!!!
INNOVOIS VAUTOURS PARASITES
ET
INNOVOIS VAUTOURS CRÉATEURS
Ils sont la deuxième génération de la bourgeoisie de l'innovation dont je dénonçais le statut et l'inutilité sociale en 1996 dans « ÉLÉMENTS POUR UN MANIFESTE PROGRAMMATIQUE ÉGALITARISTE ».
Quand les enfants de Madonna, toutes les « Lourdes » et autres descendants de l'innovoisie créatrice hériteraient des droits d'auteur de leurs parents qu'adviendrait-il de l'humanité ?
C'est la question que je posais, il y a treize* ans, en 1996 :
« Quel imbécile confierait aux enfants d'Einstein des milliards d'investissement ?
Quel imbécile justifierait que le fils de Rimbaud touche plus que le garagiste ou l'enseignant du bout de la rue ?
Quel imbécile justifiera que la fortune de Picasso sera dans les mains de Paloma, que celle de Madonna sera d'un bon usage dans les mains de sa Lourdes ?
Qui prétendra que les enfants de Bill Gates seront meilleurs gestionnaires que ceux de Sting ? Que ceux-ci seront meilleurs que les enfants de Moreno ?
La fille de Goscinny, que fait-elle de la fortune de son père ? Est-ce drôle ?
Cette classe des héritiers des innovateurs est le glas du règne de la possession fructueuse d'un capital - qu'il soit machine ou capital humain...
Ou est la fin du règne de l'espèce humaine si nous les laissons hériter de la fortune de leurs parents : ils chercheront à se protéger, à protéger leur fortune, à protéger leur incompétence.
Le jour où ils seront les principaux actionnaires de la planète, et même, en cas de révolution anti-bourgeoise, le jour où ils seront les humains les plus riches de planète, le jour où ils concentreront dans leurs mains le dixième, le tiers, la moitié de la richesse mondiale, ils n'auront plus d'autres choix que de se protéger derrière une barrière nucléaire apocalyptique. »
Si le noyau initial de l'innovoisie appartient à la strate des innovants, les générations montantes ne sont que des parasites, membres de la strate des parasites. Ils sont des inutiles sociaux : De quel droit obliger un jeune à nourrir les enfants de Claude François ? De quel droit voler sur l'argent de poche d'un jeune pour nourrir les enfants de Joe Dassin ?
Quelle est cette aberration qui entraine la société à faire payer la jeunesse pour des cadavres ?
Car c'est cela que réclame le demi-cadavre Pierre Arditi : ce zombie des droits d'auteur veut que tous les jeunes cotisent pour les restes de Claude François et de Joe Dassin.
Il suffit que je prenne mon café dans un bar passant un rengaine de ces deux faiseurs pour que ipso facto tous les clients soient taxés pour nourrir la fainéantise et la gabegie de ces héritiers inutiles !
De qui se moque-t-on ?
MORTIFÈRE ?
MAIS OUI !
MORTIFÈRE DE TOUTES LES CLASSES !
FAUT DÉTRUIRE L'INNOVOISIE !
Il faudra détruire la classe innovoise. Il faudra détruire toutes les classes exploiteuses.
L'arme finale est très simple.
Elle a deux canons !
Le premier s'appelle « 1000 euros pour tous les Terriens ! ».
Le salaire unique pour tous est l'arme fatale contre les classes exploiteuses.
Cela reviendra, en fait, à payer les droits d'auteur à 6 – bientôt 7 – milliards d'être humains, héritiers des milliards d'innovants qui nous ont précédés.
Et le second coup à tirer s'appelle « Investissement démocratique » !
Lorsque 300 euros seront mis à la disposition de chaque libre citoyen de la Terre l'investissement, les cris d'orfraie – cris de hyènes – des Pierre Arditi, des Maxime Le Forestier, des Juliette Gréco, des Michel Piccoli, des Bernard Murat et autres séniles innovois apparaîtront pour ce qu'ils sont : les beuglements d'une classe sociale exploiteuse qui a sonné elle-même le glas de son propre enterrement avant même que la société ait pris conscience qu'elle avait un nom : innovoisie.
Nous sommes en 1788 et la révolution permanente en germe remercie profondément ces 5 crétins : faire apparaître la rapacité de leur classe sociale avant même qu'il soit question d'un Thermidor à leur profit, avant même que la révolution anticapitaliste ne se soit produite, est un atout immense pour le recrutement et la formation des révolutionnaires des 6 révolutions.
Il fallut 1905 pour révéler les incapacités de la bourgeoisie russe. Grâce à ces innovois séniles, la rapacité de la bourgeoisie des droits d'auteur se révèle sans même qu'un 1905 ait réellement débuté.
Réjouissons-nous en !
NOTES : la perte de mes archives m'empêche de dater avec certitude le texte « Éléments ... ». Il n'est pas complètement exclu qu'il ait pu avoir été écrit en 1995. En l'état actuel, je penche pour 1996. Il fait suite à la trentième thèses de mon texte de 1993 : « 30 thèses pour une révolution pédagogique ».
*Même les SDF qui vont prendre leur petit café de 6 heures dans les premiers bars ouverts sont taxés par la clique Goldman. Les délégués de la Ferme Générale qu'est la SACEM prélèvent la manne tous les mois. 100 euros est le montant payé chaque mois par le petit bar où j'écris ce texte. 1200 euros par an !
Cette infamie va de pair avec la censure revendiquée sur l'hypocrite site des Restaurants du Cœur : il est interdit explicitement d'y parler politique. Le stalino-fascisme de l'innovoisie est déjà en place !
Autres thèmes ou éclairage :
lutte de classe formoisie-innovoisie. (article à venir)
Le refus de la loi HADOPI est une politique anti-innovoise.
La licence globale du parti socialiste est une politique haut-formoise faisant payer les pauvres pour les téléchargements des riches.
Etre contraint de payer 30 euros par mois quand on n'a jamais téléchargé de sa vie est un scandale absolue : les colonialistes de la gauche colonialiste formoise sont vraiment des petits gangsters ignares enfermés dans les 4 murs de leur classe sociale.
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