L'OURS FAIRETINTIN, Moscou et le Vatican.
Le frère ainé de Brassens Georges – tout le monde l'a oublié – était marié. Il s'était marié avec une charmante demoiselle, une certain Claire Ligne.
Les dégénérés qui hantent maintenant les soirées barbares de l'innovoisie verraient – s'il leur venait l'idée saugrenue de lire ce texte – une allusion cocaïnomane au nom de famille de cette dame. Quelle erreur. Tout en elle n'était que clarté. Pureté. Aucun détail pour assombrir sa personnalité. Cette Claire Ligne, l'épouse de notre Crawlens Georges était un parangon de vertu.
Elle était scénariste de son mari.
Et, tout en comprenant certains des mobiles circonstancielles du gorille Gareoo, pour autant, elle ne pouvait admettre que l'acte dont le public pris connaissance par la chanson de son beau-frère fut consommer jusqu'au bout.
Il fallait absolument, dans une BD surveillée conjointement par les lorgnettes de Moscou et du Vatican et soumis – ipso facto – aux lois de 1949 sur les publications pour la jeunesse, qu'un deus ex machina vint interrompre l'émission finale et mettre un terme à cette luxure scandaleuse. Digne des passages de la Bible de Gomorrhe.
Claire Ligne fit donc intervenir l'ours FAIRETINTIN.
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