LE VOL DE Gareoo LE GORILLE
Et ce sont donc des aventures musicales – et donc déposées dans la maison SACEM, un organisme qui eut la judicieuse idée de collaborer avec les forces d'occupation nazies en interrompant le paiement des droits des ayants-droit de confession judaïque. Ce qui n'était que justice : Premièrement, étant sur le point d'être déportés en camps d'extermination, à quoi bon leur verser de l'argent dont ils n'allaient pas avoir usage. Et deuxièmement, - et l'ancien secrétaire SACEM untel utilise a bon droit cet argument - pour quelle raison payer des auteurs de religion juive des droits d'auteurs pour leurs chansons quand précisément leurs chansons ne sont plus écoutées par personne ! Et la preuve en est simple : les dirigeants SACEM actuels sont en mesure de présenter un nombre considérable de témoins qui témoigneraient de ce que la plupart des oeuvres écrites par les zélotes de la Torah n'étaient plus exécutées publiquement entre 1941 et 1944 ! Les seuls à être exécutés étaient ceux qui avaient fait un autre choix que celui de la SACEM !
C'est donc cet organisme qui prélève les droits de la chanson « Gareoo le Gorille », un simple parasitage de la BD « Gareoo le Gorille ».
Naturellement, ce frère cadet indélicat maquilla son « parasitage » ! Il commença par enlever le déterminant-article « le ». Le titre de la chanson devint « Gareoo Gorille ». Mais cela ne suffit point et l'entreprise de démolition et de maquillage aboutit à un dépôt SACEM « Gare au Gorille ! ».
Il était certes louable de mener un combat acharné contre la peine de mort. Surtout en cette année 1952. Mais s'il fallait pour cela menacer d'agression physique un fonctionnaire de tribunal, pour autant – et la C. Cass XXX – nous le rappelle récemment, ce n'était pas pour autant la peine de commettre à l'intention de son frère ainé un délit correctionnel de parasitisme, de duplication dolosive, de contrefaçon et d'atteinte aggravée à la propriété industrielle.
Seulement voilà, les aventures de Gareoo le Gorille – dans leur naufrage médiatique – avaient aussi entrainé la disparition des autres personnages de cette BD au graphisme extraordinaire.
Ce sera l'objet du texte suivant de cette chronique magique.
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