Par Yanick Toutain
09/11/08 16:08
Il nous fait cet aveu quant au fait de pouvoir dépasser le capitalisme. "Moi, je n'arrive même pas à l'envisager".
Lui qui traitait de "décérébrés" ceux qui n'adhéraient pas à son imbécile thèse de l'année 1986 comme tournant du 20° siècle, s'applique à lui-même la même rigueur descriptive :
"
"DM : pour vous FL il y a une date très importante dans l’histoire récente de notre beau pays, c’est 1986, c’est la loi de déréglementation financière, et vous considérez qu’un certain “ journalisme décérébré ”, c’est vous qui le dites, ne met pas assez en avant cette date que vous considérez comme une charnière. "(..)
"FL : J’aime beaucoup rappeler cette date de 1986 qui est la loi de déréglementation financière, loi votée à l’époque des socialistes, c’est Pierre Bérégovoy qui en avait eu l’initiative - ça aussi je ne me lasse pas de le répéter - et dont je soutiens qu’elle est l’évènement peut-être le plus important qu’ait connu la société française dans le demi-siècle écoulé."
Cette thèse imbécile étant en train de voler en éclat, sous la pression des questionnements de la classe formoise qui vient poser ses questions dans l'émission de Daniel Mermet.
Frédéric Lordon nous sort la nouvelle épaule où il va poser son fusil : Il ne s'agirait pas de LA crise du capitalisme mais d'une "crise DANS LE CAPITALISME".
Nous serions des "fatalitaires" selon le mot de son comparse Daniel Mermet.
Ce n'est qu'à la fin de l'entretien de ce lundi que le charlatan Lordon commence à quitter sa morgue et son arrogance pour avouer son incompréhension des évènements actuels.
Il est vrai qu'il part d'une définition absurde dudit capitalisme. Avant de nous avouer, de surcroît qu'il "cherche le Marx du 21° siècle", il aurait pu faire l'effort de comprendre ce qu'est le capitalisme pour le "Marx du 19° siècle".
"Moi, je n'arrive même pas à l'envisager".
Il est vrai que lorsque l'on gagne un salaire d'exploiteur, lorsqu'on est membre d'une classe sociale qui vit sur le dos des non diplômés, une classe sociale qui prétend s'accaparer la productivité que donne sa formation, on a du mal à envisager de renoncer à ses avantages.
Pour tracer le chemin de l'avenir, il suffit à Frédéric Lordon de renoncer à ses privilèges : Qu'il accepte la mise en œuvre du salaire égal pour tous, le versement de 1000 euros pour chaque Terrien.
Cela annihilera la formoisie.
Pour annihiler la bourgeoisie*, il suffit d'interdire les prêts non gratuits, interdire l'intérêt, de fermer la Bourse, supprimer les actions, les dividendes, le profit (fermer la Bourse, Lordon, pas PLAFONNER les dividendes) .
Chaque citoyen investira ses 300 euros mensuel dans le secteur qui lui paraîtra le plus efficace.
Le projet d' "autogestion radicale" auquel, tout à la fin de l'entretien, fait allusion Frédéric Lordon est à l'inverse de ce chemin égalitariste.
Une telle société sera une véritable société autogestionnaire qui ne nécessitera pas de bureaucratie Besancenot-Krivine pour venir nous indiquer ses choix de planification.
Les planificateurs n'auront qu'à s'abonner à GEPEOU.COM, ils recevront le bulletin télématique leur indiquer où placer leur investissement démocratique.
Pour le reste, nous, nous déciderons nous-mêmes quels choix opérer :
*L'innovoisie des droits d'auteur sera annihilée par... la suppression du racket des droits d'auteur : les innovations sont gratuites !
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Frédéric Lordon, le clown du SLAM ou encore un autre idéologue au service de la formoisie exploiteuse.
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