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mardi 3 février 2009

Corporatisme, violences contre les enfants, anonymat, dénonciations positives

Sur Rue89, un pion bloggueur anonyme s'est fait démasquer.
Voilà une contribution au débat :
Pablico a écrit :

"on a beaucoup de progrès à faire, surtout contre le corporatisme."

Le corporatisme, il ne s'agit pas de faire "des progrès", il s'agit de l'extirper définitivement.

Ceux qui croient que l'Éducation Nationale est un fromage pour les engraisser ou financer leur névrose pavillonnaire n'ont rien à faire dans aucun système éducatif.

Le distingo entre l'enseignant et le fonctionnaire pourra s'opérer quand le salaire de 1000 euros sera versé à tous les Terriens : On verra, alors, ceux qui persisteront à rester des pédagogues et ceux qui iront déposer leurs pénates plus loin.

Quand je fus convoqué au commissariat de police en compagnie de Julie Amadis, je savais que je n'avais strictement aucun soutien ni - a fortiori - aucune pitié à attendre des fonctionnaires.

Ils savaient que le petit Kevin de maternelle avait été frappé par une femme de ménage, ils étaient bien convaincus que la directrice de l'école maternelle Varlin avait tapé le petit Luciano.

Mais, dans le collège de Julie Amadis, certain(e)s de ceux qui se revendiquaient LCR en venaient à justifier ces actes en révélant TAPER LEURS PROPRES ENFANTS.

Sur la totalité d'un collège, seules deux personnes peuvent se regarder dans la classe. Elles restèrent – a minima - aimables avec Julie Amadis... au moment où elle subissait un harcèlement insupportable... suivi d'un licenciement de facto.

Mais qu'il soit bien clair que malgré l'omerta qui protège les coupables des coups et leurs complices, ceux-ci seront jugés par une justice révolutionnaire et, les menottes aux poignets, s'excuseront auprès des deux petits enfants.

La page Google des coupables est tellement envahie des mes propres textes (et des copies des courriers de Julie Amadis aux responsables supérieurs, en particulier sa chronolige complète pour le Recteur de Seine Maritime) que l'administration n'a pas jugé bon de s'associer à la plainte en diffamation déposée par Véronique Combret et Carole Hervieu.

Elles porteront leur croix jusqu'à ce que la révolution prononce la déchéance de leurs droits civiques.

La justice bourgeoise SEMBLE avoir - dans le secret - classé sans suite cette plainte scandaleuse.

Nos réclamations seront portées devant une justice populaire : quand ce sont les brutes et leurs complices qui portent plainte, les dénonciateurs de coups que nous sommes trouveront grande satisfaction à ester en dommages et intérêts - devant des juges qui ne seront pas couchés devant un parquet ... et un tribunal ne pratiquant pas le faux en écritures publiques.



Tout ce qui précède est le décalque de mon propre blog.

Les coupables et leurs amis de l'administration bourgeoise semblent avoir renoncé à blanchir leur réputation devant des tribunaux.

Que les lecteurs de ce texte et les défenseurs de enfants courent écouter "'La brute soutient la brute".

Que cette chanson, écrite le lendemain de l'interview faite par le capitaine Maelle, soit un drapeau pour l'avenir.

Les auteurs de « blogs scolaires » comme Victor ont tort d'utiliser l'anonymat : Julie Amadis revendique haut et fort sa DEFENSE des deux petits battus, Kévin et Luciano.

Elle le revendique tellement que – après qu'elle ait été chassée de son collège par la principale Hervieu -, le rectorat a, pour autant, été contraint de valider SA PROMOTION : d'assistante pédagogique, elle est maintenant devenue INSTITUTRICE SUPPLÉANTE DANS UN COURS PRÉPARATOIRE.

Le recteur aurait eu tout loisir de poursuivre la répression Hervieu en refusant de valider la nomination de Julie Amadis dans une école privée. S'il n'a pas eu le courage de poursuivre lui-même les coupables de coups contre les petits, il n'aura – pas davantage – eu le "courage" (réactionnaire) de persister dans la répression contre cette enseignante courageuse.

On signalera, en conclusion, que ce sont ces dénonciateurs publics qui sont les porteurs de l'avenir : il est certain que des milliers de petits se font cogner tous les jours par des enseignants abjects : la protection que ces gens-là obtiennent de la part de l'administration est l'exacte déqualque que celle que Xavier Darcos a offerte à José Laboureur : Qu'un délinquant, depuis condamné par des juges debouts, puisse obtenir une pareille protection sans que le ministre ne soit contraint de démissionner est révélateur d'un pays dont le premier magistrat est un corrompu notoire marionnette du premier esclavagiste de France, Vincent Bolloré.



Il faudrait des centaines de Victor sans anonymat.

Ce seront les élèves eux-mêmes qui rendront cette justice : filmer les brutes, les racistes, les insulteurs, les méprisants seront les pratiques de la nouvelle Guépéou populaire qui assainira le climat de cette république bourgeoise esclavagiste dégénérée qu'est la France.

Ce pays abjecte sera remplacé par un Etat qui criminalisera TOUS les coups contre TOUS les petits de moins de 7 ans.


===

PS A Victor.

N'ayant pas Internet, il me fallait télécharger vos textes pour pouvoir les lire ce soir.

Par impatience, j'en ai parcouru certains :

"Je m’élance donc à sa rencontre pour lui barrer la sortie lorsque la porte s’ouvre, sans avertissement d’usage, offrant la plus surprenante des apparitions: le principal, qu’on a rarement vu s’aventurer aussi loin de son bureau."

Ne lâchez rien, reprenez votre démission, forcez-les à vous virer, ils n'oseront pas : tous ces fainéants craignent la lumière !

Quant à la prof qui cogne, nous serions curieux de savoir quelles sanctions ont été prises et de connaître le devenir de l'élève : donnez-lui une petite page sur votre blog, vous feriez oeuvre pédagogique !

PS : Quant aux poursuites, soyez sans crainte : voyez avec l'avocat de Rue89, ils sont aux premières loges et se feront un (grand) malin plaisir d'assurer votre défense !!!

samedi 10 janvier 2009

à propos de SOS Bonheur : comparaison entre un système bureaucrate formois et un système bourgeois capitaliste


par Julie Amadis

10/1/2009


Dans SOS bonheur, Van Hamme dépeint une société qui sous prétexte de "faire le bonheur des gens" en viendrait à tout contrôler de leur vie.
Cette œuvre ressemble à une satire d'une société communiste de type stalinien.
Cette bande dessinée est divisée en 6 chapitres, dont un sur "Les subsides aux artistes (ou la difficulté d'être du créateur appointé)" Van Hamme.
"Profession protégée" et atteinte à la liberté d'expression
Dans cette pseudo société "socialiste", on sélectionne les écrivains, on leur donne "un titre" et on leur offre tout le confort (logement spacieux, argent...) afin qu'ils puissent créer.
Seul les artistes sélectionnés par cette bureaucratie peuvent exercer leur métier. Les autres (ceux qui n'ont pas été choisis) sont menacés d'arrestation pour "exercice illégal de l'écriture".
Ce sur quoi débouche un système bureaucratique de subventions : une selection des artistes par une minorité dirigeante.
Quelques bureaucrates sélectionnent les artistes. Ces écrivains reçoivent un titre (l'équivalence d'un diplôme) qui va leur permettre d'exercer leur métier.
Le personnage principal Stéphane Grenier est honoré du titre de maître écrivain.
Image première page
On lui offre ensuite tout le confort.


Après avoir reçu pour cadeau un appartement luxueux etc, il remet à plusieurs éditeurs son roman afin de le publier. Mais partout on le lui refuse car ce qu'il écrit ne correspond pas à ce qui est attendu.

Les artistes "subventionnés" finissent par ne produire que des niaiseries faites pour abrutir la population.

Ce ne sont pas les consommateurs qui décident du revenu de l'artiste comme dans le système "démocrate bourgeois" mais la minorité bureaucrate dirigeante.
Dans notre système, le revenu des artistes dépend de la vente des disques, livres ou peintures. Tout artiste peut créer et diffuser ses œuvres.
Dans le cas présenté dans cette bande dessinée, seuls ceux qui ont reçu un titre peuvent exercer, les autres sont poursuivis pour" exercice illégal".




Il est avéré - comme Van Hamme nous le raconte - que pour les artistes le système capitaliste est meilleur que le système bureaucrate formois. Même si beaucoup d'artistes ont des difficultés à vivre de leurs créations dans le monde capitaliste.
Sélection des artistes, sélection des enseignants par une minorité de bureaucrates répétants
Cet épisode fait penser au fonctionnement de l'Éducation Nationale.

L'exercice du métier d'enseignant ne dépend pas du choix des parents (souhait bourgeois) ni même des élèves (souhait égalitariste) mais d'une minorité de pseudo spécialistes formois qui sélectionnent les futurs enseignants en fonction de leurs critères - c'est-à-dire l'aptitude à répéter (apprendre par coeur une quantité phénoménale de connaissances sans forcément les comprendre). Même l'entretien oral qui officiellement sert à mieux connaître la personnalité du candidat afin d'évaluer sa capacité à devenir un bon enseignant consiste à répéter la "philosophie" éducative formoise. Il y a des ouvrages pour préparer l'entretien du concours de professeur des écoles avec les questions des examinateurs et les réponses qu'ils conseillent de donner.
L'idée qui s'en dégage est qu'il ne faut jamais avoir de position radicale, savoir manier la relativité à l'image de leur référent scientifique Einstein.
Pour le CAPES (concours pour les professeurs de collège et de lycée), la nature des épreuves est encore plus en décalage avec les exigences du métier : il n'y a aucune question pédagogique !!
Pour les enseignants innovants qui seraient passés entre les mailles du filet, le système "Education Nationale" prévoit de les user par différentes méthodes : nier leur travail, les critiquer, les isoler, mal les noter, les harceler psychologiquement...
L'institution Éducation Nationale existe dans le cadre de l'État capitaliste. Mais, paradoxalement, fonctionne avec des modalités formoises staliniennes.
On peut dire de cette façon que notre État capitaliste français fonctionne à la fois sur un modèle capitaliste dirigé par la bourgeoise et sur un modèle de type stalinien dirigé par la formoisie.
Si la bourgeoisie est la classe sociale qui domine et dirige majoritairement le pays, le classe formoise partage ce pouvoir.
Ce que Van Hamme a introduit dans sa BD, une sélection formoise des artistes, existe quotidiennement concernant l'éducation. Sa caricature effroyable, tous les innovants qu'ils soient élèves ou enseignants, la subissent tous les jours.



Les mobilisations des lycéens et des étudiants préfigurent la rebellion mondiale qui mettra l'innovation au leadership.

Ils ne remetttent pas encore en cause les contenus pédagogiques et les méthodes, mais la manipulation exercée par leurs enseignants aura une fin.

Lire aussi

SOS Bonheur de Van Hamme :

Le chômage comme menace pour les travailleurs

(les références s'y trouvent)

samedi 3 janvier 2009

Quand Luc Ferry traitait Xavier Darcos de joueur de PIPEAU (par anticipation)

par Yanick Toutain
3/1/2008 3:56



Le personnel politique de la bourgeoisie n'est rien d 'autre qu'une bande de menteurs criminels arrogants.

Criminels ils le sont par le génocide sanitaire que tous les gouvernements de la 5° république font subir, depuis 1961, à des gouvernements prétendument indépendants : 3 millions de bébés africains meurent chaque année dans le but de préserver la discipline du camp de travail Sarkozy-Bolloré, les profits du corrupteur et les vacances luxueuses du corrompu.

Arrogants quand on voit des imbéciles incapables telle que Lagarde venir nous faire des prévisions économiques digne du journal de 6h sur RTL ou Darcos faire une démonstration de la table de trois.

Mais aussi menteurs.
Menteurs en premier lieu envers tous ceux qui, jusqu'il y a peu, profitaient tranquillement des miettes africaines versées dans leurs besaces prolétariennes – miettes volées à Michael Agbor et ses camarades payés 50 euros par mois.
Menteurs pour faire avaler le pipeautage habituel qui recouvre leur but unique : augmenter le luxe de l'oligarchie au Talon de Fer, dont ils se sont – in fine – que les misérables petits larbins.

Mais, de temps en temps, l'un de ces larbins condescendants est entraîné à dire la vérité.


DIRE LA VERITE

Il est vrai que celui-là dut subir d'autres couleuvres celle ingurgitées par ces garagistes imbéciles et autres rebuts du savoir : celui-là avait la prétention d'être philosophe !

Certes, si cette prétention ne fut, comme celle de tous les clowns diplômés – ses collègues – qu'une usurpation qui aurait donné, à Puthagoras, l'envie de lui jeter le même sort fatal que celui destiné au bavard imbécile. Ce bavard imbécile qui s'était vanté de croire que racine de deux aurait été incompatible avec les thèses de son maître.

Luc Ferry, lui, se vantait d'être un philosophe !
Farce !
Pour autant, il commit quelques remarques sur l'histoire de l'écologie dont la lecture (en rapide diagonale) ne fut pas une absolue perte de temps.

Cela ne lui fit pas, pour autant, dépasser le bord inférieur de l'ongle pédestre du découvreur de l'absurdité de infiniment petit, de l'absurdité de l'ensemble R et de la nécessité d'analyser l'univers en se contentant de l'usage des nombres entiers – les seuls logiques.

Ni, d'ailleurs comprendre qu'il ne restera de Kant, pour la postérité, que ses découvertes compatibles avec celles d'Isaac Newton. Et encore, en prenant en compte la philosophie de Newton qui fut conceptualisée et clarifiée par Lénine himself – sur les traces de Engels et de Marx.
Cette gnoséologie léniniste, à l'oeuvre dans les Principia et autres travaux de Newton, passait très largement au-dessus du ministre ex-professeur tenté par les ors de la République.

Il se vengea néanmoins des affronts qu'il dut subir des crétins que son orgueil à courte vue dû subir.

Je n'oserais, en effet, qualifier Luc Ferry de crétin, lorsqu'il faudrait pour le faire, produire un extraordinaire néologisme mélioratif à l'intention des abrutis qu'il fut contraint de cotoyer tous les mercredi : Chirac et Sarkozy les premiers.

Cela fait un moment que je recherchais, sur Internet les traces de sa petite vengeance.
Rien.
J'avais, cependant, pris à l'époque la précaution de noter ses extraordinaires propos (sur un cahier entre une étude de la déviation gravitationnelle de Newton et une autre étude sur la vitesse absolue (moyenne) , objective au sens de la gnoséologie léniniste, de la Terre, dans le mouvement zigzagant qu'elle éffectue autour du Soleil et du centre de la Galaxie-Voie Lactée.
Mais, ma mémoire me trahissant, j'avais cherché dans un cahier à couverture rigide.
Quelle erreur.
C'était le précédent cahier.

Voilà donc, recopiées, quelles furent les paroles que prononcèrent, pour une publication dans le Parisien – Aujourd'hui en France le 3 avril 2006, le ministre Luc Ferry

«
… Surtout dans le contexte très difficile qui est celui d'une dette publique qui avoisisne les 2000 milliards d'euros.

- Avez vous une idée pour la réduire ? - demande le journaliste dont le site ne porte plus la mémoire, ni de lui, ni de son travail.

Réponse de Luc Ferry (sonnez trompettes !!!)

- Réduire le nombre de personnes dans les cabinets ministériels, les avions du GLAM, ce sont des âneries. Pour la faire baisser, il y a trois priorités auxquelles il faut s'attaquer : les 35 heures, la retraite à soixante ans et le nombre de fonctionnaires. A l'école, par exemple, on nous dit qu'il faut mettre devant les élèves tous les enseignants sans classe. C'est du pipeau ! En vérité, ils sont à peine 800 dans ce cas-là. On pourrait alors ne pas remplacer tous les profs qui partiront à la retraite dans les années qui viennent. Mais la conséquence, ce sera plus d'élèves par classe. Et cela, aucun Français ne l'accepterait. Il n'y a qu'une solution : réduire l'horaire élèves en supprimant des options et augmenter l'horaire profs ! Je souhaite bonne chance à celui qui pourra prendre une telle mesure...


Et voilà ! Le menteur Darcos est rhabillé pour l'hiver ! Le joli costard cousu pour lui par son prédécesseur Ferry va bien lui tenir chaud.

Il est dommage que cet hypocrite n'ait pas cru bon de clamer haut et fort : « Je vous l'avais bien dit ! Il ne s'agit pas d'intérêt pédagogique ! Il ne s'agit pas de gagner plus ! IL ne s'agit ni de l'interet des élèves ni de celui des profs, mais seulement de réduire le déficit budgétaire, tout en faisant le maximum de cadeaux fiscaux aux riches.
Le clown philosophe-à-deux-balles Luc Ferry aurait eu l'occasion de regagner un tout petit peu d'honneur perdu.
Tant pis pour ce … crétin ….
Finalement, bloqué dans un ascenseur.... à choisir entre lui et Sarkozy à devoir en supporter un des deux pendant trois heures.... hé bien j'hésite !
Finalement !

dimanche 28 décembre 2008

Voltaire reviens ! Philippe Val est devenu fou ! (et en plus, il balance Soppo qui pique dans la caisse de SOS racisme)

par Yanick Toutain
28 décembre 2008
19:00

Reviens Voltaire, Philippe Val est devenu fou !
Europe 1, il est 19:47:08 le 28 décembre.(pas trouvé le son)
Philippe Val a un ami pauvre : Dominique Soppo.
Invité à parler au journal de la radio, il nous parle de celui-ci.
Son ami est président de SOS Racisme.
En tant qu'agrégé, cet ami est retourné travailler dans l'éducation nationale.
Selon Val, Soppo gagne 1500 euros. Il est pauvre.
Mais l'imbécile Val balance. Il ne s'en rend même pas compte !!! Il vient de nous révéler que SOS racisme versait 600 euros à son président.
Mais oui, amis lecteurs égalitaristes, vous ne rêvez pas : non content de gagner 1500 euros, ce qui est un salaire d'exploiteur, le baratineur du réformisme colonialiste Soppo se sert dans la caisse de son organisation et se fait verser 600 euros de PLUS !

PHILIPPE VAL : UN RHETEUR BARATINEUR (talentueux) et HYPOCRITE

Le plus drôle de l'histoire, c'est le fait que Val ne se rend même plus compte de ce qu'il fait, il ne se rend même plus compte de ce qu'il vient de balancer, il se rend plus compte qu'il vient d'ACCUSER son « ami Soppo » d'être un voleur qui vole dans la caisse de l'antiracisme !

J'eus, en juillet 1992, Philippe Val au téléphone. Je souhaitais obtenir de Renaud un soutien face au sabotage de la pédagogie par jeux vidéos, aux magouilles de Thomson qui a volé dans la caisse de l'Éducation Nationale (avec la passivité consentante de la CAMIF).
J'avais écrit à Renaud par l'intermédiaire de Charlie Hebdo.
J'étais en grève depuis 6 mois, commençais à crever la dalle (j'avais vendu, pendant 6 mois, des petites brochures de solidarité et n'avais pas encore commencé à faire la manche avec ma guitare).
Au téléphone, Val-l'hypocrite dont j'admirais le talent épistolaire, (dont un édito contre le CNPF – MEDEF) me prit, précisément, la tête avec ses propres malheurs : il était menacé d'un procès de la part du CNPF.
L'inhumanité absolue de ce charlatan, la schizophrénie totale entre la compassion de ses textes et son indifférence réelle aux enfants des écoles, à la la pédagogie, et à ceux qui luttent sur le terrain pour faire changer les choses m'apparut soudainement.
Je n'eus jamais plus de nouvelles, ni de Val, ni de Renaud et de mon long courrier : l'amitié de Renaud et de la LCR m'avait fait craindre un échec. La réaction de Val ne fut que le premier pas dans ma prise de conscience dans le niveau de dégénérescence de ces innovois et des idéologues des classes formoises et innovoises : leur soutien à l'agression impérialiste contre la Yougoslavie acheva de me convaincre.
Même si ce ne fut qu'en 1993 que je conceptualisai la formoisie et en 1996 l'innovoisie, cette dégénérescence de Val participa à ébrécher mes naïves illusions. Cela accompagna la chute de celles qui me restaient sur la justice bourgeoise.
Que Val vienne maintenant pirater des titres sur Internet n'est qu'un élément de plus dans le curriculum vitae du personnage !


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