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mardi 23 juin 2009

Sur Libération, un commentaire : Barbus bigots fascistes, le Tchador, le voile, et la burqa, برقع

Barbus bigots fascistes, le Tchador, le voile, et la burqa, برقع

En commentaire de mon poème, j'écris sur Libération

Barbus bigots, Hypocrites incroyants, Barbus fachos Islamistes en Iran



Ce poème est aussi une réponse au "débat" actuel sur la burqa, le Tchador, le Voile Islamique.
Ces instruments sont des SYMBOLES FASCISTES que les fascistes iraniens ont contraint les femmes iraniennes à porter, que les fasciste d'Afghanistan ont contraint les femmes afghanes à porter.
Les bigots fascistes ne croient à rien sinon à leur pouvoir qui est leur fond de commerce et aux forces sociales qui les soutiennent et les financent.

Voir ces symboles fascistes apparaître en France est le résultat de la "stratégie Langley" du crétin Sarkozy : il a voulu diviser les quartiers pauvres pour régner.
Il a réussi, il règne et se pavane à Versailles dans le palais construit sur la sueur et le sang des victimes Afro-Antillaises du génocidaire "Code Noir".

Il se pavane et prétend freiner l'invasion des symboles fascistes de l'islamo-fascisme.
Comme en 1979, en 2009 nous luttons contre les fascistes qui écrasent l'Iran.
Le film Persepolis de Marjane Satrapi est parfaitement représentatif de la façon dont les bigots ont écrasé la révolution anticapitaliste.

Laisser des partisanes du bigot-fascisme abhorrer leurs symboles est strictement équivalent à laisser abhorrer les symboles du nazisme.
Ce ne sont pas les laquais de Wall Street et du CAC 40 qui assureront le combat : le fascisme bourgeois dans toutes ses formes - nazisme ou bigotisme chiite est sa façon ultime de régner.
Les lois qu'ils voteront auront la même fonction que les lois de 1936 : ils chercheront à les retourner contre les révolutionnaires: ce qu'ils firent en 1973.
Toutes leurs lois contre les islamo-fascistes ils chercheront à les instrumentaliser pour leur propre intérêt.

La seule solution est le renversement des bourgeoisies... de toutes les bourgeoisies !

Sur Rue89, une réponse à Zéki : Iran, révolution de 1979, islamo-fascistes

Je dépose une réponse sur Rue89

Portrait de Yanick Toutain

à Zeki Portrait de Zeki De Yanick Toutain

Humain sur Terre | 21H49 | 23/06/2009 | Permalien

Beaucoup de mises au point fort utiles.

Il manque trois choses importantes :

1° De façon absolument scandaleuse, l'article ne prononce pas le mot « Savak »
Un simple saut sur Wikipédia aurait instruit l'auteur ignare de cet article de « décryptage » en carton-pâte :
citation wiki
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http://fr.wikipedia.org/wiki/SAVAK#Histoire
« La SAVAK est fondée en 1957 avec l'assistance de la CIA et du Mossad avec pour mission de protéger le Shah, Mohammad Reza Pahlavi et de contrôler l'opposition, en particulier politique. Son premier directeur est le général Teymour Bakhtiar qui est remplacé par Hassan Pakravan en 1961 puis assassiné. Pakravan est remplacé en 1965 par le général Nematollah Nassiri, un proche du Shah, et le service fut réorganisé et devint de plus en plus “efficace” face à l'opposition islamique et communiste (Toudeh) de plus en plus remuante. La SAVAK était sous les ordres directs du premier ministre et possédait des liens étroits avec l'armée. »

===
C'était un Etat fasciste
===citation wiki
http://fr.wikipedia.org/wiki/SAVAK#Op.C3.A9rations
« La SAVAK avait virtuellement des pouvoirs illimités d'arrestation et de détention. Elle opérait dans ses propres centres de détention, comme la tristement célèbre prison d'Evin. Il est de notoriété publique que la SAVAK soumettait régulièrement ses détenus récalcitrants à la torture physique. »

===
N'importe quel militant ayant milité pour la révolution anti-impérialiste en 1979 SAIT que décrire cette police fasciste est le PRÉAMBULE de toute description sérieuse de l'Iran du Shah.

2° La repression fasciste des islamo-fascistes débuta presque aussitôt le retour de Khomeini.
Les imbéciles staliniens du parti Toudeh crurent possible de passer des compromis avec les bigots chiites. Après les syndicalistes trotskistes de l'industrie pétrolière pour qui, de France nous faisions signer des pétitions, ce furent les staliniens eux-mêmes qui furent les victimes des bigots-fascistes.
Ce n'est pas dit, mais Anouche, l'oncle de Marjane Satrapi devait appartenir à ce groupe quand il fut condamné à mort.
===
A la recherche de documentations sur ces pétitions que nous faisions signer, je découvre un texte que je viens de lire partiellement et en diagonale. Je ne connais pas ce site. Mais le texte est passionnant.
Il éclaire d'un jour différent le déroulement exact de la révolution anti-impérialiste de 1978-1979
===
http://bataillesocialiste.wordpress.com/documents-historiques/2006-iran-…

L'auto-organisation ouvrière

Lorsque le vieil Etat a commencé à s'effondrer, le peuple ouvrier a pris le contrôle de structures sociales de base, les plus importantes étant les shorras (conseils) dans les lieux de travail. Ces shorras prenaient des formes différentes (rien qu'à Téhéran, il y en avait un millier) et dans les premiers mois de 1979, ils se sont multipliés [15].
Comme l'indique Maryam Poya :

« Les comités de grève dans toutes les usines, bureaux, écoles, universités et autres lieux de travail se reformaient et prenaient leur fonction en tant que shorras (conseils) : shorras d'ouvriers, shorras d'étudiants, shorras d'employés de bureaux. Dans les villages, les paysans établissaient leurs propres shorras de paysans. Dans les villes, le pouvoir passait aux mains de corps locaux appelés Komitehs (comités). Les membres des Komitehs étaient essentiellement des sympathisants des organisations de guérilla, mais comportaient aussi le clergé local et de partisans fanatiques de l'idée de république islamique. Au sein des minorités nationales, le pouvoir tombait aux mains de leurs shorras locales. »

Les shorras d'ouvriers étaient des comités d'usine, des organisations de base dont le comité exécutif représentait tous les travailleurs de l'usine ou d'un groupe industriel.
Ils élisaient aussi des sous-comités pour des tâches particulières. Leur préoccupation principale était le contrôle ouvrier. Bayat explique que « les shorras qui ont eu le plus de succès furent ceux qui exerçaient un contrôle total sur le lieu de travail sans aucun véritable pouvoir des directeurs officiellement nommés. Leur politique et leurs activités étaient indépendantes de l'Etat et des directeurs officiels et se basaient sur les intérêts de l'ensemble des travailleurs ».
Pour les meilleurs exemples, les shorras des usines Fanoos et Iran Cars, il y avait « un contact permanent entre la shorra et la base. Le résultat des activités ou de négociations avec une quelconque autorité était rapporté aux travailleurs. Cette forme d'intervention contrôlée par la base réduisait les tendances bureaucratiques [16] ».

Bayat explique que dans la période de février à août 1979, les travailleurs « mènent une lutte indépendante, et parfois directement opposée, aux leaders [cléricaux] de la
révolution ». Il considère que les shorras étaient des embryons de soviets ou conseils ouvriers.
Par exemple, à l'usine de textile Chite Jaghan, près de Téhéran, dans les premiers mois de 1979, la shorra a organisé l'augmentation de la production, doublé le salaire minimum en coupant dans les salaires des cadres supérieurs, et offert du lait gratuit aux ouvriers [17].
A l'usine Fanoos, la constitution de la shorra donnait au comité l'autorité de faire face au « sabotage contre-révolutionnaire », de faire des formations militaires et de « purger les éléments corrompus et anti-populaires, quel que soit leur position ».
Tout le monde, y compris la direction qui était accusée, prenait part à des meetings de masse pour décider de leur destin [18].
Les travailleurs luttaient pour des cantines, des cliniques et des écoles. Dans les lieux de travail où les patrons avaient fuit, les ouvriers prirent le contrôle de la production, organisèrent le travail, l'achat de matériel et la vente des produits.
Ils menaient aussi des actions pour obtenir le contrôle de leurs lieux de travail. Des assemblées générales de travail jugeaient des directeurs, des agents de maîtrise et des agents de la SAVAK et les licenciaient. A l'usine Arj, par exemple, un ouvrier expliquait « qu'après la révolution, la direction commença simplement les mêmes méthodes d'exploitation et d'oppression. Mais nos gars étaient devenus assez conscients pour ne plus tolérer de tels comportements. Aussi, nos gars ont rapidement foutu ces gentlemen à la porte [19] ».
A la Compagnie de Moteurs Eadem, en mars 1979, la shorra de l'usine a décidé de licencier onze directeurs après avoir enquêté sur leurs cas. A l'usine de voiture Pars, les ouvriers ont décidé que « les employeurs n'ont pas le droit d'embaucher ou de licencier quelqu'un sans consulter la shorra [20] ».


===
fin de citation
Je partage tout le début de leur conclusion :
===
citation
«


Conclusion

Le régime de Khomeyni était un gouvernement bourgeois, basé sur des fractions du capital national, la bourgeoisie des bazars et le pouvoir financier substantiel des mosquées. Ce fut une forme « d’anti-impérialisme réactionnaire », opposé à la domination du capital étranger mais particulièrement hostile à la classe ouvrière. Ce n’est pas un abus de langage de l’appeler fascisme clérical au vu de la destruction du mouvement ouvrier.
Khomeyni dirigea le mouvement de masse contre le Shah et déguisa son programme pour un Etat théocratique derrière de vagues phrases sonnant libérales.
Pourtant la gauche échoua à analyser la nature de ses plans tout comme à prévoir la forme de son règne. Comme le dit Nima : « les allusions rhétoriques de Khomeyni sur la liberté ne furent malheureusement pas comprises par l’opposition au Shah, y compris par la majorité de la gauche ».
La gauche échoua à préparer la classe ouvrière et à la mettre en garde sur ce qu’elle avait à craindre. Au contraire, la gauche utilisa de stupides analogies pour incorporer le mouvement de Khomeyni dans un mécanisme parodique de la « révolution permanente », fort éloigné de la théorie originelle de Trotski.

===
fin de citation

Ce que ce texte explique sur les pseudo-troskistes US du SWP est tout à fait exact.
Ce parti organisa le soutien “critique” en faveur de Khomeini comme il le fit en faveur des formois sandinistes.
Pendant que ces deux “leaders anti-impérialistes” Ortega et Khomeini organisaient la répression contre les véritables révolutionnaires.

===

3° Carter : Le commentateur Zeki
http://www.rue89.com/riverain/zeki
remet les choses à leur place quant à Carter.
Il est juste nécessaire de préciser que Raymond Barre (le politicien bourgeois français antisémite) participait à la commission de l'organisation Trilatérale qui prit la décision de présenter James - Jimmy - Carter aux élections étasuniennes.
Ce fait - d'après ma mémoire et donc à confirmer - se trouvait mentionné dans le livre “Vodka Cola” portant sur les relations USA-URSS.
http://www.google.com/search ? q=vodka+cola+levinson&hl=fr&sourceid=gd&rlz…
C'était une stratégie mondiale qui consistait à lâcher de la pression face à la montée révolutionnaire.
Il suffit de constater la proximité du Nicaragua et du processus révolutionnaire qui venait interrompre la tentative fasciste mondiale (Chili 73)
Il fallut Thatcher, la répression contre les mineurs et les Malouines pour que la bourgeoisie mondiale reparte à l'offensive contre la classe formoise.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Margaret_Thatcher
On peut noter que ce choix de la bourgeoisie mondiale fait à la charnière de 1978-82 eut comme double “contrepartie” d'une part le soutien aux islamo-fascistes de Ben Laden et d'autre part le combat militaire contre l'Iran par un Saddam Hussein “laïc” marionnettisé avec le financement de son armement. Il s'agissait, derrière les bigots de l'islamo-fascisme d'Iran de combattre le peuple iranien, la formoisie iranienne et les petites et moyennes bourgeoisie d'Irant qui avaient oser renverser le pouvoir de la Savak et des amis de la Jet Set.
Dresser les deux peuples l'un contre l'autre avait l'avantage pour la bourgeoisie mondiale de stabiliser les deux dictatures : dictature en Irak et dictature en Iran.

===

Merci donc aux critiques construites de ces décrypteurs clowns de remettre l'Histoire à sa place. Merci à Zeki.
Et j'engage les lecteurs à faire comme moi : aller lire en détail le lien historique.


vendredi 19 juin 2009

Barbus bigots, Hypocrites incroyants, Barbus fachos Islamistes en Iran

Barbus bigots
Hypocrites incroyants
Qui pourrait croire
ne serait-ce qu'une seconde
Que ces gens prévoiraient
D'avoir des comptes à rendre ?
Barbus fachos
Islamistes en Iran
On peut les voir
Barbares aux crimes immondes
Au paradis ils auraient
Tous ces crimes à défendre ?
=
Quand le Shah fut reparti
Dans les bagages des Anglais
L'ami des Etats-Unis
Savak pantin de la CIA
Quand le roi fut emporté
Dans le train capitaliste
La torture fut arrêtée
Le temps que nous manifestions
Quand les morts furent enterrés
Revinrent tous les islamistes
Faux croyants aux simagrées
Ennemis des révolutions

Palahvi fut expulsé
Mais l'ordre fut rétabli
Juste une guerre pour écraser
Les rebelles tués soumis
=
Barbus bigots
Hypocrites incroyants
Qui pourrait croire
ne serait-ce qu'une seconde
Que ces gens prévoiraient
D'avoir des comptes à rendre
Barbus fachos
Islamistes en Iran
On peut les voir
Barbares aux crimes immondes
Au paradis ils auraient
Tous ces crimes à défendre
=
Le Bazar n'aimait pas
Sous le Shah se courber
Le commerce préféra
Les bigots des mosquées
Les gangsters recyclés
Comme police morale
Et les femmes emmurées
De tissus et de voiles
Les envies sexuelles
Des fachos névrosés
Mais les femmes rebelles
Furent toutes écrasées
Sous le poids des insultes
De minables abrutis
Tous les valets d'un culte
Masochiste et maudit.
=
Le chiisme des bigots
Sont le jour et la nuit
Quand les espoirs résonnent
Pour les uns un magot
Et pour l'autre la science
Les minables qui crient
Face à notre espérance

Le pouvoir des mollah
Est un vice refoulé
Le Coran comme Sésame
Et les femmes à leurs pieds
Les « Akbar », les « Allah »
Et le fric du crédit
La banque qu'on condamne
Leur pouvoir est fini
=
Barbus bigots
Hypocrites incroyants
Qui pourrait croire
ne serait-ce qu'une seconde
Que ces gens prévoiraient
D'avoir des comptes à rendre ?
Barbus fachos
Islamistes en Iran
On peut les voir
Barbares aux crimes immondes
Au paradis ils auraient
Tous ces crimes à défendre ?

Écrit de 5:29 à 6:01 le 19 mai 2009
par Yanick Toutain







jeudi 18 juin 2009

sur Newstin : L'OURS MOHAMED ET LES BIGOTS ISLAMO-FASCISTES IRANIENS

Je découvre la re-publication de mon article

L'OURS MOHAMED DEVOILE LES HYPOCRITES


sur un site dont j'ignorais l'existence : NEWSTIN. Il semble qu'il aille puiser ses informations sur Wasalive. (J'en profite pour signaler que le sérieux de Wasalive en matière de relevé de mes textes est dix fois plus grand que celuis de Wikio qui laisser passer des textes, par dizaines parfois.)

Découvrant, sur Newstin une fenêtre commentaire, j'ai profité de l'occasion pour actualiser à l'Iran cette analyse sur le combat entre les bigots et les vrais croyants. Et sur notre alliance avec ces vrais croyants qui considèrent - tel Newton - la science comme l'acte de contempler l'oeuvre de ce qu'ils appellent "Dieu". Evocant mon texte sur l'"Ours Mohamed" j'ai écrit :

Ce texte, que j'ai écrit en novembre 2007 conserve son actualité totale : les bigots qui sont au pouvoir en Iran et qui se réfugient derrière les trucages ne croient à RIEN.
Ils sont accrochés aux barbes et aux foulards islamiques, aux tchadors comme les incroyants sont accrochés aux costumes de l'hypocrisie.



L'OURS MOHAMED ET LES BIGOTS ISLAMO-FASCISTES IRANIENS

Les Iraniens démocrates, les Iraniens égalitaristes (1000 euros pour tous les Terriens) combattront pour la RÉVOCABILITÉ des élus.
Si un créateur omnipuissant avait initié le Big-Bang, il y a 13 milliards d'années, le respect absolu de la volonté du peuple lui apparaitrait contradictoire avec la prétention de ces clowns islamo-fascistes dont la bêtise, la cruauté et l'hypocrisie corruptible était dénoncée dans le film "PERSOPOLIS" par Marjane Satrapi.


Chaque Iranien doit pouvoir - à chaque instant - choisir son délégué révocable.
Et ces délégués construire une pyramide (25 pour UN UN pour 25)