Le paysan, le vautour et les crickets
(Françafrique de gauche, françafrique de droite)
Rebelle fable
par Yanick Toutain
écrite le 9 juin 2009
entre 00:25 et 01:27
Un paysan seul dans son champ
Encore une fois séchait ses larmes
« Mais qu'arrive-t-il ? » dit un passant
Quel vacarme !
« Pendant un mois » dit le plaignant
Je fus victime d'un vautour
Une de mes bêtes, chaque jour criant
« Au secours ! »
« Tout mon troupeau fut menacé
Par l'animal envahisseur
De bien en finir dévoré
Par le pilleur »
« J'avais perdu tout mon espoir
Quand une abeille vint par ici :
« Je te sauverai dans l'isoloir »
Dit cette amie »
« Ensemble nous pourrons gagner
Et écraser Giscard vautour
Je t'aiderai pour le chasser
Et pour toujours »
« Pourquoi ces pleurs ? » dit le passant
« Parce que la fin sera maudite »
Lui répondit le paysan :
« Voilà la suite ! »
« Je pris un bâton à deux mains
Pour interrompre le brigandage
En serrant fort sur le gourdin
Et mon courage »
« Le volatile fut effaré
Soudain prit ses pattes à son cou
Les trois plumes qu'il avait laissées
Sont devant vous »
Le badaud se mit à sourire
En prononçant sa conclusion
« Voilà que vous voulez gémir....
Vous êtes trop bon ! »
« Vos conclusions bien trop hâtives
Ont oublié François l'abeille
Et tous ses amis qui arrivent
Amis vermeilles »
La paysan dut supporter
Un long discours qui expliquait
Que l'aide qu'il avait donnée
Se concluait
Avec ses amis les crickets
Par un partage communautaire
« Il fallait maintenant partager
Front Populaire »
Et le nuage qui arriva
Formé d'insectes minuscules
A son troupeau ne toucha pas
-Lui trop crédule-
Petits insectes syndicalistes
Millions au sein de la nuée
Tous électeurs des socialistes
Et des alliés
Millions crickets sur tout son champ
Ils dévastèrent jusqu'au coucher
Ils dévastèrent le jour durant
Sans s'arrêter.
MORALE
Entre un vautour de belle taille
Et des millions de minuscules
La même victime de la bataille
Sera le paysan africain
De Bolloré aux salariés
Faire préférence est ridicule
Un gros voleurs ou des milliers
Deux scénarios, la même fin.
AUTRE MORALE
En catastrophe gravissime
Il est de pire dans le malheur :
Quand cette abeille près de l'abime
Vint s'allier au Hutu Power
Représentant tous les crickets
François l'abeille et toute sa cour.
Génodicer et trucider
Elle se muta en un vautour
MORALE FINALE
Il y a une droite Françe-à-fric-Haine
Comme les vautours gras et voleurs
Il y a une gauche pour toutes les miettes
Millions crickets sur tous les champs
Le résultat pareil au même
Crickets, vautours tous des pilleurs
Voleurs de gauche font des risettes
Disent que les autres sont les méchants.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire