samedi 2 août 2008

LES ÉVADÉS (présentation de la chanson)

(vers les paroles de la chanson)

Je travaillais, hier dimanche 18 juillet sur ma chanson "L'aimes-tu ?".
Après plusieurs semaines d'efforts intenses pour peaufiner le texte de physique sur les
"Miroirs de Michelson" - texte destiné à discréditer définitivement la première pseudo expérience de la relativité-, je revenais à mes chansons non enregistrées de Africa Unité".

Cette chanson "L'aimes-tu ?", basée sur une véritable rencontre, je l'avais écrite il y a deux ans.

Les paroles étaient finies le 22 juillet 2006.

La musique enregistrée le même jour et l'orchestration achevée le 16 août 2006.
Mais, elle traînait depuis deux ans.

Il manquait, en fait une introduction :

Il est impossible de décrire ce qui peuvent être des mariages forcés sans , en préalable, en décrire le contexte.

En se mariant avec son cousin Sénégalais, l'héroïne de la chanson lui a probablement permis d'échapper à la mort terrible de ceux qui se noient dans l'Atlantique.

En effet, les fuyards qui veulent échapper au camp de travail forcé de Vincent Bolloré sont prêts à toutes les extrémités.

On se retrouve, en 2008, près de 150 ans après la Guerre de Sécession, dans la même situation que celle des États-Unis esclavagistes.

Les planteurs de coton sont au service de Vincent Bolloré et de ses semblables.

Il y a un siècle et demi, les clients anglais des Sudistes ne possédaient pas les plantations,
Vincent Bolloré, lui, oui !

Son ami, sa marionnette corrompue, Nicolas Sarkozy lui assure la quantité nécessaire de bourreaux armés, de gardes-chiourme, de Waffen mercenaires pour maintenir en place le camp et assurer la main d'œuvre à bas prix.


L'Afrique est actuellement un mélange de France pétainiste et de Virginie esclavagiste.

Les Pétain-Laval ont pour nom : Idriss Déby, Omar Bongo, Sassou Nguesso, Paul Biya, Blaise Compaoré, Laurent Gbagbo et toutes ces crapules sanguinaires dont le pouvoir est directement lié à la présence vigilante de forces armées françaises qui n'ont retenu aucune leçon de l'histoire,
ni l'exemple de leurs collègues militaires portugais (eux, dotés, en 1974, d'un sens de l'honneur).

L'occupation de l'Afrique ressemble - trait pour trait - à l'occupation nazie de 1942 :
Le nombre de victimes est plus grand encore.
Si l'on se limite aux enfants de moins de UN an, le nombre de victimes de l'occupation colonialiste est supérieur au nombre de celles des camps de la mort.

Les camps de la mort firent 2,4 millions de victimes en 1942.

L'occupation Bolloré-Sarkozy fit 3 millions de victimes en 2005 (source INED).

Mais ces 3 millions de bébés assassinés, furent 3 millions en 2006, 3 millions en 2004...

Ce sont 3 millions de bébés africains assassinés par an !


Voilà pourquoi les évadés du camp Bolloré-Sarkozy ont toute ma sympathie !

Nous devons travailler à la fermeture de ce camp de la mort et à la construction d'une justice pour extrader Nicolas Sarkozy (le corrompu), Vincent Bolloré (le corrupteur) et tous leurs complices vers le Nuremberg que nos cousins africains mettront, prochainement, en place.

J'avais ces pensées en tête tout en peaufinant les balances de la bande son de la chanson "L'aimes-tu".

J'avais l'intention de l'enregistrer sans la foulée : je commençais même à suggérer à Julie Amadis, dans la pièce d'à côté la deuxième voix du refrain.


Lorsque tout à coup m'est venu le début de la nouvelle chanson :"Les évadés".

Les évadés arrivent
Les évadés entre les deux rives.


Sur la guitare : G Em D G puis C D Em

Les accords anatoles de mon "Africa Unité"

A peine je commence à chanter ces deux lignes.
Une fois, deux fois ....
et
Je démarre le logiciel d'enregistrement.


Je chante la première voix en improvisant la suite du texte
"évadés du camp de Bolloré
évadé du camp de Nicolas Sarkozy"
Le reste du texte est lui aussi improvisé.

A peine l'enregistrement est fini que, sans même écouter le résultat, j'enregistre la deuxième, puis la troisième voix, tout en jouant de la guitare.

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