"Trois positions philosophiques
Sur ce plan, l'idéalisme consiste à affirmer que toute science est la mise au point progressive d'une représentation symbolique fidèle de la réalité, c'est-à-dire à supposer que la réalité soit déjà organisée théoriquement. Les hommes peuvent disposer a priori de systèmes symboliques susceptibles de cette représentation, ou les construire historiquement, le résultat est le même. Le monde est compréhensible parce qu'il est déjà théorique, c'est-à-dire divin.
Une position intermédiaire entre l'idéalisme et le matérialisme consiste à affirmer que la théorie n'est jamais seulement une représentation, mais un ajout (thèse matérialiste), et que le monde révèle son aptitude à y être serti (thèse idéaliste). Quelle est alors cette aptitude ? Quelle valeur a la théorie ajout ?
La position matérialiste consiste à affirmer que la réalité n'est ni compréhensible ni
incompréhensibilité, que la théorie n'a aucune valeur a priori. Le travail scientifique consiste non pas à comprendre le monde, mais à construire sa compréhensibilité, c'est à dire à intégrer ses aspects visés par des symboles dans un monde abstrait, selon des normes historiquement changeantes. Les normes théoriques, et surtout les hypothèses, varient en fonction de la possibilité expérimentale d'inscrire des éléments réels dans le montage, et la valeur du montage est provisoirement assurée par son unité avec le réel. Unité qui est toujours l'effet d'une histoire difficile. "
(1975-1978 petite collection Maspero)
Ce crétin ignare qui se revendique des théories fumeuses du charlatan Louis Althusser a participé à la déplorable opération stalinienne et formoise de pourrissement des jeunes intellectuels des années 70.
Il n'est pas un hasard que les brillants esprits des ces années se soient fourvoyés dans le terrorisme, le conformisme sartrien ou finalement dans le costume du renégat bourgeois.
Les abrutis dans le style Althusser ou Pierre Raymond n'ont littéralement rien compris ni à la philosophie, ni donc à la gnoséologie.
Le véritable scientifique comprend simplement que l'univers tout entier est fait d'atomOs se déplaçant dans le vide.
Ce sont ces atomOs qui se sont grumelés pour former des photons.
Les photons, à leur tour se sont grumelés pour se déplacer en sorte de "troupeaux".
Ces déplacements, à la vitesse de 299 792 458 mètres par seconde (on désigne cette vitesse par la lettre c) se sont faits en droite ligne pour les photons isolés et en slalom pour les photons en grumeaux : Jean Pierre Galinat a très bien expliqué comment, dans l'eau, les photons isolés sont amenés à heurter la matière organisée, à cogner sur les atomes et les molécules, comment ces chocs les ont amenés à quitter la droite ligne et, en conséquence, à conserver leur vitesse en parcourant un trajet plus grand - comme un skieur de slalom garde sa vitesse en parcourant un trajet plus long.
Ce sont ces slaloms qui ont "inventé" les vitesses plus petites que celle de la lumière : les photons qui forment tout grain de matière vont à cette vitesse c mais leur agglomérat, lui, va à des vitesses bien moins grandes.
Il suffit d'imaginer un essaim d'abeille dont la vitesse de déplacement serait 4 fois moins grande que la vitesse de chacune de ces abeilles.
Il est donc logique de considérer que les lois qui régissent les agglomérats de photons, le nombre de photons et la caractéristique de chaque agglomérat soient exactement les mêmes à toutes les extrémités de l'univers.
C'est la raison pour laquelle un matérialiste considère que nous découvrons la vraie science, un matérialiste considère que notre esprit construit des connections neuroniques qui sont le reflet de la réalité, de la matière elle-même.
A l'autre bout de l'univers, s'il existe des entité intelligentes, elles auront produit les concepts d'atome, de molécule, d'électron, de noyau.
Elles auront compris les lois de Balmer : elles auront compris que n'importe quel photon ne vient pas pénétrer à l'intérieur de l'électron : seuls les photons correspondant aux lois de Balmer généralisées sont susceptibles d'y pénétrer.
Ces lois, valables dans touts les coins de l'univers sont les reflets de la réalité elle-même. Elles sont les reflets de la matière.
Telle est l'analyse de Lénine, de Engels, de Marx.
Mais le crétin Pierre Raymond, le disciple d'Althusser refuse cela. Il ose dire de notre analyse que :
"Le monde est compréhensible parce qu'il est déjà théorique, c'est-à-dire divin."
Il ose prétendre qu'affirmer que le monde est déjà théorique (ce n'est pas notre façon ce parler mais c'est le fond de notre pensée) serait considérer le monde comme "divin".
Ce qui, dans la bouche du crétin Raymond, est certainement une insulte gravissime.
Le crétin althussérien abandonne le marxisme, le léninisme philosophique avec une foutaise : l'existence en soi des atomOs serait accorder une divinité à l'univers !
Quelle imposture !
Quelle imposteur !
Il est vrai que le charlatan a écrit en page 7 de sont petit ouvrage :
"Notre position doit éviter précisément tout théoricisme. C'est-à-dire de défendre par principe la philosophie et ses interventions - autrement dit par esprit de caste ; d'attribuer, par exemple, à Lénine (dans Matérialisme et empiriocriticisme) une fonction d'intervention dans les sciences, quand il s'agit d'une exploitation approximative des sciences à des fins politiques."
Le charlatan insulte Lénine du haut de sa chaire bourgeoise, il ose parler d' "exploitation approximative des sciences à des fins politiques".
Lui, Pierre Raymond, le "gentil" larbin de la bourgeoisie sur le champ de la lutte des classes intellectuelles, il ose parler d'approximation quand il est, lui, à dix kilomètres du véritable savoir, de la véritable analyse.
Il ose parler de "fins politiques" quand tout son discours revient à venir sur le champ de bataille, avec des fumigènes pour embrouiller toute l'affaire, pour semer la pagaille et la zizanie, lui, le petit larbin des capitalistes dont la fonction sociale se résume à raconter n'importe quoi pour les nouvelles générations révolutionnaires des années 70.
Ce crétin n'est même pas fichu d'expliquer ce qu'est le solipsisme. Dans son charabia et avec des fumigènes, il n'y a aucune place pour la dénonciation de ce qu'est le véritable idéalisme : la croyance égocentrique du petit bébé qui ignore que le monde extérieur a une réalité, la croyance dans un univers formé des pensées d'un individu totalement seul.
Ce solipsisme est la seule position "cohérente" pour refuser la gnoséologie scientifique, pour refuser que tout savoir a pour base l'existence d'un univers en soi, d'un univers indépendant de la conscience de l'observateur.
Il est donc logique, en conséquence que le crétin mette sous le nom de "matérialisme" la position débile du crétin Einstein.
Pierre Raymond et le crétin Albert Einstein nient tous les deux que le monde possède déjà ses propres lois, ses propres règles, les propres relations causales qu'il s'agit de découvrir et non pas d'inventer.
Les deux crétins pensent que
" Le travail scientifique consiste non pas à comprendre le monde, mais à construire sa compréhensibilité, c'est à dire à intégrer ses aspects visés par des symboles dans un monde abstrait, selon des normes historiquement changeantes."
"Construire sa compréhensibilité" !!!
Deux pauvres idiots arrogants qui s'imaginent que la science est faite d'inventions !
Deux pauvres idiots qui n'ont pas compris que l'équation de Newton est une découverte au même titre que la découverte de l'Amérique par les envahisseurs.
L'Amérique existait bien avant Christophe Colomb. Elle était même connue de ses habitants.
Les lois de Balmer sur les niveaux d'énergie de l'électron de l'atome d'hydrogène existaient bien avant Balmer. Elles pouvaient même avoir été découvertes par d'autres entités intelligentes à l'autre bout de l'univers (ou de la Galaxie !).
Nous découvrons les vrais lois.
J'ai personnellement réécrit l'équation de Newton (dans l'article La véritable équation de la gravitation hélioplanétaire) démontrant une proportionnalité entre la déviation de la trajectoire des planètes et la quantité d'énergie photonique reçue par surface par unité de temps.
Mais cette nouvelle équation ne nie pas celle de Newton : elle l'éclaire.
L'équation de Newton était de la science véritable.
A l'inverse, l'ellipse de Kepler n'est pas de la science, elle ne fut qu'une approximation provisoire du zigzag véritable qu'est la trajectoire des planètes.
L'ellipse est donc une "invention" qui a les caractéristiques d'une para découverte.
Mais la science véritable est formée de véritables découvertes. L'existence des atomOs fut une des principales de ces découvertes : il n'est pas étonnant que le crétin partisan de la continuité infinie et le constructeur de l'imposture relativiste se retrouvent sur le champ de leur prétendu analyse gnoséologique.
Deux charlatans. Deux ignares. Deux imposteurs.
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