mercredi 3 juin 2009
Renaud, enfants de bourgeois, fans de la crapule, et les complices idéologiques des génocides.
dimanche 10 mai 2009
Survie31 et le souvenir du génocide du Rwanda
SAMEDI 16 MAI 2009 - de 13h30 à 18h30
Amphi MB II à la Manufacture des Tabacs
21, allée de Brienne 31015 Toulouse
Métro : ligne B (station Compans-Caffarelli)
15ème commémoration du génocide au Rwanda, proposée par l'Union des jeunes rwandais pour les rescapés du génocide des Tutsi du Rwanda.
RWANDA, LE DERNIER GENOCIDE DU XXE SIECLE
Le général en chef de ce génocide avait pour nom François Mitterrand.
Je l'ai écrit dans une chanson "Fans de la crapule"
mardi 5 août 2008 Rwanda, Un génocide français (un livre de Medhi Ba) extraits : les extraits suivants proviennent du livre et sont ceux affichés dans le clip "Fans de la crapule". Bravo à Medhi Ba
Mais si le génocide de 1994 fut un génocide militaire, un autre génocide tout aussi terrible et qui semble laisser indifférents la totalité des sites de Survie.Il se résume à "3 millions de bébés africains morts chaque année".
Les sources sont officielles. Je les donne en détail sur mon blog :
http://monsyte.blogspot.com/2009/02/requisitoire-3-millions-de-bebes.html
et sont affichées sur le site de l'INED :
http://www.ined.fr/fr/tout_savoir_population/fiches_pedagogiques/duree_de_vie_deces_mortalite/mortalite_infantile_monde/
Ce génocide est un génocide sanitaire. Et il faudra toute la colère des peuples d'Afrique - nos cousins - et des humains droits de toute la planète pour y mettre fin par l'application de la revendication "Troupes Françaises Hors d'Afrique".
Il serait temps que cette mort de plus de 8200 bébés par jour - UN bébé meure pour DIX naissances - soit enfin médiatisée.
Le souvenir des victimes de la barbarie gaulliste, de la barbarie socialiste françaises passe aussi par la défense des futures victimes de cette même barbarie qui fit - rappelons-le - 15 millions de morts de 1997 à 2002.
Un bravo néanmoins à ceux qui empêche le silence fasciste de retomber sur le souvenir de 1994 !
dimanche 12 avril 2009
Sur Bakchich :"Complices de l'inavouable" de Patrick de Saint Exupéry : Mitterrand et les fans de la crapule

Le génocide rwandais pour les nuls
Grand lac / 12 avrilPour la deuxième fois, Patrick de Saint-Exupéry prend la plume et écrit un livre sur le Rwanda. « Complices de l’Inavouable », ou un tome de plus pour comprendre le génocide de 1994.
vendredi 28 novembre 2008
Claude Lévi-Strauss (de l'Académie Française !) est un raciste

Par Yanick Toutain
28/11/08 16:14
Quand le raciste Péan est acquitté par un juge couché (couché par le parquet !), quand la ministre de l'Intérieur, Michèle Alliot-Marie est complice des criminels de l'Hôtel Ivoire à Abidjan (le général Poncet et son gangs d'assassins) et est allée jusqu'à mentir pour les protéger, quand un des coupables du génocide au Rwanda, François Léotard (le ministre de l'Attaque Impérialiste à l'époque), persiste à venir se pavaner dans les médias en revendiquant le rôle "positif" qu'il aurait joué lorsqu'il a envoyé l'armée "française" exfiltrer les gangsters du Hutu Power, en 1994, lorsqu'il fait l'apologie d'une armée "française" qui a construit un barrage pour arrêter l'offensive des libérateurs du FPR (dirigés par Paul Kagamé) après que cette armée ait participé à la formation des génocidaires et qu'elle se soit même compromise à des opérations de police raciste, après qu'elle se soit compromise à des actions militaires contre le FPR, il fallait bien des idéologues pour donner à ces criminels - Péan, Alliot-Marie, Léotard et toute la liste des généraux français que la justice rwandaise vient de publier- une assurance intellectuelle.
L'humanité est gentille à deux conditions : le savoir et la bonne foi.
Le rôle des idéologues est de fabriquer la mauvaise foi des classes dominantes. Le rôle des médias bourgeois est de diffuser ce point mensonger tout autour d'eux.
L'usine à fabriquer le mensonge se trouve donc au coeur de l'Université française.
Il n'est donc pas étonnant qu'une crapule comme Lévi-Strauss soit honoré par les institutions de la classe bourgeoise exploiteuse, par la classe bourgeoise impérialiste, par la classe bourgeoisie génocidaire.
Il n'est pas étonnant que l'auteur de l'immondice ordurier appelé "Race et histoire" soit honoré par un pouvoir corrompu dont le président est littéralement acheté par le principal esclavagiste de l'Afrique - acheté par Vincent Bolloré contre l'aide apportée par l'occupation militaire et la surveillance des plantations de Bolloré.
Le fait que Nicolas Sarkozy soit un crétin dépourvu de culture ne suffit pas.
Sans les idéologues, son cerveau s'écroulerait en quelques heures, sans toute la clique des Lévi-Strauss et des seconds couteaux tels que Pierre Péan, son cerveau tel qu'il fonctionnait à l'âge de dix ans recommencerait à fonctionner.
Seul le mépris de nos cousins Africains peut autoriser le cerveau de ces gens à fonctionner sur un mode pathologique.
La "victoire" des protecteurs des Indiens - Las Casas etc...- rendit une âme aux habitants du continent qui allait être affublé du nom de l'obscur cartographe Américo Vespucci.
Il fallut que les idéologies de l'époque, les Claude Lévi-Strauss du 16° siècle fassent leur sinistre besogne pour que nos cousins d'Afrique, privé d'âmes, devenus "noirs", devenus "une race", soit razziés, il fallut cette sinistre besogne idéologique menés par les idéologues racistes du Vatican pour que les cerveaux des Espagnols puissent accepter l'esclavage et le triangle maudit.
Au Congo, ex Zaïre, quand le correspondant de la Frankfurte Algemeine Zeitung, le journaliste belge Thomas Scheen après un enlèvement de trois jours, vient nous rapporter les preuves de l'alliance totale entre les forces armées du fils Kabila, l'armée de RDC, les Maï-Maï et les génocidaires du Rwanda, il faut des Levi-Strauss pour cautionner l'inconscient de la bourgeoisie, il faut des idéologues racistes pour rassurer secrètement les lecteurs du Figaro sur le fait qu' "ils" - les Africains - ne sont pas tout à fait comme "nous".
Il serait encore possible de collaborer avec le fils de Kabila quand celui-ci met ses mains dans le sangs de victimes du génocide de 1994.
Le maire de Wimille distribuait des dictionnaires aux élèves de CM2. Gratuitement. C'est très bien.
Ce qui l'est moins, c'est le contenu de ce dictionnaire Larousse.
Une abjection raciste ! On y apprend l'existence des races !!
D'où les imbéciles du Larousse ont-il sortis leurs âneries abjectes ?
Mais du livre de l'ONU !!! du livre de l'UNESCO, du livre de Claude Lévi Strauss, du livre de crétin centenaire de la bourgeoisie.
"les grandes races primitives qui formaient l'humanité à ses débuts - blanche,
jaune, noire"
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Et les poils que nos ancêtres portaient, crétin ! Tu n'y a pas pensé ?
Comment faire foncer la peau de l'humanité "à ses débuts" lorsque nos ancêtres avaient encore leur pilosité ?
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"Mais le péché originel de l'anthropologie consiste dans la confusion entre la notion purement biologique de race (à supposer, d'ailleurs, que, même sur ce terrain limité, cette notion puisse prétendre à l'objectivité ce que la génétique moderne conteste) et les productions sociologiques et psychologiques des cultures humaines."==
Pour le crétin, il faut une notion de race, mais pas que notion "purement biologique"
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"Aussi, quand nous parlons, en cette étude, de contribution des races humaines à la civilisation, ne voulons-nous pas dire que les apports culturels de l'Asie ou de l'Europe, de l'Afrique ou de l'Amérique tirent une quelconque originalité du fait que ces continents sont, en gros, peuplés par des habitants de souches
raciales différentes."
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des "souches raciales" !!! On se croirait dans Mein Kampf !!!
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Il y a beaucoup plus de cultures humaines que de races humaines, puisque les unes se comptent par milliers et les autres par unités : deux cultures élaborées par des hommes appartenant à la même race peuvent différer autant, ou davantage, que deux cultures relevant de groupes racialement éloignés.
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Nous voilà édifiés : le crétin membre de l'Académie française connaît le NOMBRE DE RACES !!!!
Il a inventé un système de COMPTAGE !!!
Il est vraiment plus que temps de dégager de la scène de l'histoire cette pourriture dégénérée qu'est la classe bourgeoise.
Elle nous ressort de pauvres gâteux qui n'ont pas encore compris ce que fut le nazisme !
Mais pour l'édification complète du lecteur, je viens de scanner l'introduction et le premier chapitre de l'abjecte brochure.
Il pourra compléter son analyse et le "raisonnement" de l'imbécile usurpateur centenaire.
Pour ma part, je retourne respirer en relisant Bronislaw Malinowski et Wilhelm Reich !
Quand meurent des SDF honnêtes dans les Bois de Vincennes, il est logique que des Sarkozy honorent leurs intellectuels : occuper, piller l'Afrique, mérite d'honorer ceux qui légitiment cette abomination.
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RACE ET HISTOIRE
Ce livre abject, écrit par un misérable crétin, est précédé d'un avertissement.
Cet avertissement nous montre que l'ONU n'était pas seulement - comme le fut la SDN - un repaire de brigands, mais aussi et surtout un repaire de crétins.
Jacques Diouf, qui ne démissionna pas après les 700 milliards de Obama, les 360 milliards de Sarkozy, les milliers de milliards d'euros distribués quand l'Afrique crève, réunit les deux caractéristiques.

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AVERTISSEMENT
En 1952. l'Unesco publiait une série de brochures consacrées au problème du racisme dans le monde. Parmi celles-ci, Claude Lévi-Strauss donnait, avec “Race et histoire" un court essai qui dépassait de beaucoup son sujet pour introduire à une réflexion nouvelle sur la culture occidentale, le sens de la civilisation, le caractère aléatoire du temps historique, etc. En fait, c'était déjà quelques-uns des principes de la pensée actuelle de l'auteur qui, sans technicité exagérée et dans une langue toujours claire et précise, s'y trouvaIent formulés. Mais, à l'époque. Lévi-Strauss qui avait publié trois ans auparavant "Les structures élémentaires de la parenté" était connu des seuls spécialistes; il était encore le “ Professeur ” Claude Lévi-Strauss, Aujourd'hui, il est devenu le maître du structuralisme dont le nom est connu d'un large public.
L'ÉDITEUR.
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1 RACE ET CULTURE
Parler de contribution des races humaines à la civilisation mondiale pourrait avoir de quoi surprendre, dans une collection de brochures destinées à lutter contre le préjugé raciste. Il serait vain d'avoir consacré tant de talent et tant d'efforts à montrer que rien, dans l'état actuel de la science, ne permet d'affirmer la supériorité ou l'infériorité intellectuelle d'une race par rapport à une autre, si c'était seulement pour restituer subrepticement sa consistance à la notion de race, en paraissant démontrer que les grands groupes ethniques qui composent l'humanité ont apporté, en tant que tels, des contributions spécifiques au patrimoine commun.
Mais rien n'est plus éloigné de notre dessein qu'une telle entreprise qui aboutirait seulement à formuler la doctrine raciste à l'envers. Quand on cherche à caractériser les races biologiques par des propriétés psychologiques particulières, on s'écarte autant de la vérité scientifique en les définissant de façon positive que négative. Il ne faut pas oublier que Gobineau, dont l'histoire a fait le père des théories racistes, ne concevait pourtant pas 1' ~ inégalité des races humaines, de manière quantitative, mais qualitative : pour lui, les grandes races primitives qui formaient l'humanité à ses débuts - blanche, jaune, noire - n'étaient pas tellement inégales en valeur absolue que diverses dans leurs aptitudes particulières. La tare de la dégénérescence s'attachait pour lui au phénomène du métissage plutôt qu'à la position de chaque race dans une échelle de valeurs commune à toutes; elle était donc destinée à frapper l'humanité tout entière, condamnée, sans distinction de race, à un métissage de plus en plus poussé. Mais le péché originel de l'anthropologie consiste dans la confusion entre la notion purement biologique de race (à supposer, d'ailleurs, que, même sur ce terrain limité, cette notion puisse prétendre à l'objectivité ce que la génétique moderne conteste) et les productions sociologiques et psychologiques des cultures humaines. Il a suffi à Gobineau de l'avoir commis pour se trouver enfermé dans le cercle infernal qui conduit d'une erreur intellectuelle n'excluant pas la bonne foi à la légitimation involontaire de toutes les tentatives de discrimination et d'exploitation.
Aussi, quand nous parlons, en cette étude, de contribution des races humaines à la civilisation, ne voulons-nous pas dire que les apports culturels de l'Asie ou de l'Europe, de l'Afrique ou de l'Amérique tirent une quelconque originalité du fait que ces continents sont, en gros, peuplés par des habitants de souches raciales différentes. Si cette originalité existe - et la chose n'est pas douteuse - elle tient à des circonstances géographiques, historiques et sociologiques, non à des aptitudes distinctes liées à la constitution anatomique ou physiologique des noirs, des jaunes ou des blancs. Mais il nous est apparu que, dans la mesure même où cette série de brochures s'est efforcée de faire droit à ce point de vue négatif, elle risquait, en même temps, de reléguer au second plan un aspect également très important de la vie de l'humanité : à savoir que celle-ci ne se développe pas sous le régime d'une uniforme monotonie, mais à travers des modes extraordinairement diversifiés de sociétés et de civilisations ; cette diversité intellectuelle, esthétique, sociologique, n'est unie par aucune relation de cause à effet à celle qui existe, sur le plan biologique, entre certains aspects observables des groupements humains: elle lui est seulement parallèle sur un autre terrain. Mais, en même temps, elle s'en distingue par deux caractères importants. D'abord elle se situe dans un autre ordre de grandeur. Il y a beaucoup plus de cultures humaines que de races humaines, puisque les unes se comptent par milliers et les autres par unités : deux cultures élaborées par des hommes appartenant à la même race peuvent différer autant, ou davantage, que deux cultures relevant de groupes racialement éloignés.
En second lieu, à l'inverse de la diversité entre les races, qui présente pour principal intérêt celui de leur origine historique et de leur distribution dans l'espace, la diversité entre les cultures pose de nombreux problèmes, car on peut se demander si elle constitue pour l'humanité un avantage ou un inconvénient, question d'ensemble qui se subdivise, bien entendu, en beaucoup d'autres.
Enfin et surtout on doit se demander en quoi consiste cette diversité, au risque de voir les préjugés racistes, à peine déracinés de leur base biologique, se reformer sur un nouveau terrain. Car il serait vain d'avoir obtenu de l'homme de la rue qu'il renonce à attribuer une signification intellectuelle ou morale au fait d'avoir la peau noire ou blanche, le cheveu lisse ou crépu, pour rester silencieux devant une autre question à laquelle l'expérience prouve qu'il se raccroche immédiatement s'il n'existe pas d'aptitudes raciales innées, comment expliquer que la civilisation développée par l'homme blanc ait fait les immenses progrès que l'on sait, tandis que celles des peuples de couleur sont restées en arrière, les unes à mi-chemin, les autres frappées d'un retard qui se chiffre par milliers ou dizaines de milliers d'années? On ne saurait donc prétendre avoir résolu par la négative le problème de l'inégalité des races humaines, si l'on ne se penche pas aussi sur celui de l'inégalité - ou de la diversité - des cultures humaines qui, en fait sinon en droit, lui est, dans l'esprit public, étroitement lié.
mardi 5 août 2008
Rwanda, Un génocide français (un livre de Medhi Ba) extraits
Bravo à Medhi Ba
En vertu d'un accord de coopération militaire signé par Valéry Giscard d'Estaing en 1975, la France mitterrandienne accorde, à l'aube des années 1990, un soutien conséquent au régime dictatorial rwandais mis à mal par l'offensive des Inkontanyi.
En octobre 1990, suite à un simple coup de téléphone de Juvénal Habyarimana à Jean-Christophe Mitterrand, alors responsable de la cellule africaine du 2, rue de l'Élysée, Paris décide l'envoi de quelques centaines de parachutistes pour venir en aide au président rwandais en péril.
Selon le quotidien Libération, c'est un militaire de la DGSE qui pilonne en hélicoptère une colonne avancée du FPR et casse la première offensive rebelle.
C'est d'ailleurs un ancien de ce service, le colonel Thibaut qui sera le conseiller militaire du général-président Habyarimana de 1990 à la fin 1993, durant toute la période de l'engagement militaire français contre le FPR.
Au début de l'année 1992, il reçoit l'appui du lieutenant- colonel Chollet, détaché par le ministère français de la Défense en tant que conseiller "pour l'organisation de la défense et le fonctionnement de l'institution militaire" auprès du même Habyarimana.
En d'autres termes, c'est un militaire français qui exerce alors le commandement opérationnel de l'armée rwandaise.
En février 1993, lors d'une nouvelle attaque du Front patriotique, des soldats sont envoyés par Paris sous le prétexte - comme en 1990 - de protéger les ressortissants français présents au Rwanda :
680 militaires sont dépêchés pour assurer la protection de ... 400 civils.
En réalité, leur mission est double et ces bataillons d'élite prendront part aux combats, empêchant le FPR d'atteindre Kigali.
Dépassés par l'importance du soutien français aux Forces armées rwandaises (FAR), les rebelles se voient stoppés aux portes de la capitale.
En intervenant aussi directement dans les combats, l'armée française contribuera à modifier le cours de l'histoire rwandaise en maintenant artificiellement au pouvoir une clique aux ambitions génocidaires.
Forts de ce soutien, apparemment indéfectible, les Hutu extrémistes renforcent, dès l'offensive rebelle d'octobre 1990, l'assise politico-ethnique de leur régime.
De 1990 à 1994, des massacres de Tutsi ont lieu dans la plus totale impunité.
Des opposants politiques sont arrêtés ou disparaissent.
Grâce au soutien financier et logistique de la France, les effectifs des FAR passent, en quelques années, de 5000 à près de 40 000 hommes.
Durant l'année qui précède le génocide, les signes annonciateurs de la "solution finale" préconisée par l'Akazu, le cercle des extrémistes hutu proches de la famille Habyarimana, se multiplient.
Un rapport réalisé en 1993 par une commission d'enquête réunissant la Fédération internationale des ligues des droits de l'homme (FIDH) et l'organisation américaine Human Rights Watch Africa dévoile la dérive génocidaire du gouvernement de Kigali.
"La passivité et la complaisance" de la France dans la consolidation de ce régime d'apartheid sont soulignés par les rapporteurs, lesquels étayent leurs conclusions par un témoignage émanant d'un certain Janvier Afrika, un tueur repenti qui travaillait "directement pour la présidence".
"Deux militaires français entraînaient les Interahamwe.
Les Français nous ont appris comment attraper les gens et comment les attacher.
Des Français se trouvaient également au "fichier central", au centre de Kigali, où se déroulaient des séances de torture..."
Medhi Ba :
UN GÉNOCIDE FRANÇAIS 1997
Éditions l'esprit frappeur. Pages 13-15
RWANDA 1994 Total soutien pour le Nuremberg de l'Afrique.
Le Rwanda a une nouvelle fois accusé la France d'avoir activement "participé" à l'exécution du génocide de 1994, laissant entendre pour la première fois la possibilité de poursuites judiciaires contre d'anciens dirigeants politiques et responsables militaires français.le Point actualité ublié le 05/08/2008 à 17:07 - Modifié le 05/08/2008 à 19:11
Le ministre de la Justice rwandais, Tharcisse Karugarama, a présenté à la presse mardi les conclusions du rapport de 500 pages de la commission d'enquête rwandaise sur le rôle supposé de la France dans le génocide, qui avait entamé ses travaux en avril 2006 et dont la France a depuis rejeté toute légitimité.
Nous soutenons totalement la revendication de la commission d'enquête rwandaise.
Plus de 30 responsables civils et militaires sont mis en cause dans leur participation directe à la mise en ouvre du génocide contre la population rwandaise. François Mitterrand est enfin reconnu comme le principal responsable criminel.
Au rang des 13 dirigeants français incriminés par le rapport, figurent notamment le président de la République à l'époque des faits François Mitterrand (mort en janvier 1996), le Premier ministre Edouard Balladur, le ministre des Affaires étrangères Alain Juppé, son directeur de cabinet Dominique de Villepin ou encore le secrétaire général de l'Elysée Hubert Védrine.
Toute enquête sérieuse mettra en lumière le fait que le Hutu Power nazi n'était qu'un émanation du colonialisme des fascistes français.
Sous le déguisement de socialistes, de gaullistes et autres étiquettes, de véritables disciples de Adolf Hitler ont mis en œuvre l'extermination d'un nombre compris entre 800 000 et un million d'êtres humains.
Leur général en chef était Français Mitterrand.
Il eut comme complice dans le négationnisme l'hypocrite Jack Lang qui fit des pied et des mains pour empêcher que soit constitué en France une commission* d'enquête parlementaire. Son but négationniste était de refuser que soient accumulées les preuves de l'implication directe du président de la république française dans le sang versé : les fils des marionnettes aux hachettes rougies de sang remontaient vers l'Élysée.
"Des militaires français ont commis eux-mêmes directement des assassinats de Tutsis et de Hutus accusés de cacher des Tutsis (...) Des militaires français ont commis de nombreux viols sur des rescapées tutsies", accuse le communiqué du
ministère de la Justice diffusé à la presse.
Les militaires français "ont laissé en place les infrastructures du génocide, à savoir les barrières tenues par les Interahamwe (extrémistes hutus). Ils ont demandé de façon expresse que les Interahamwe continuent à contrôler ces barrières et à tuer les Tutsis qui tenteraient de circuler", poursuit le communiqué.
Les livraisons d'armes vers les génocidaires continuaient pendant le génocide.
Pendant celui, Nicolas Sarkozy, simple porte-parole du gouvernement, s'inquiétait des aéroports disponibles.
La préoccupation du gouvernement français passa de la livraison des armes à l'exfiltration des milices fascistes Hutu.
L'opération Turquoie d'invasion du Sud du Rwanda avait pour but de créer un cordon sanitaire pour des filières semblables à celles mises en place par le Vatican pour exfiltrer les dignitaires nazis.
Il nous revient d'accélérer la victoire de la révocabilité en France, la victoire de la démocratie, le fin de cette constitution de 1958 pour qu'un gouvernement digne de l'espèce humaine prenne les mesures d'extradition de tous ces gangster aux mains pleines de sang.
Ils seront chartérisés vers l'Afrique pour y répondre de leurs crimes.
*La mission - substitutive - mise en place n'avait aucun pouvoir : l'agent françafricain Paul Barril en rit encore; il leur fit des pieds de nez en ricanant sur leur incompétence.
Lire le livre de Medhi Ba : Rwanda 1994, un génocide français.