Le Rwanda a une nouvelle fois accusé la France d'avoir activement "participé" à l'exécution du génocide de 1994, laissant entendre pour la première fois la possibilité de poursuites judiciaires contre d'anciens dirigeants politiques et responsables militaires français.le Point actualité ublié le 05/08/2008 à 17:07 - Modifié le 05/08/2008 à 19:11
Le ministre de la Justice rwandais, Tharcisse Karugarama, a présenté à la presse mardi les conclusions du rapport de 500 pages de la commission d'enquête rwandaise sur le rôle supposé de la France dans le génocide, qui avait entamé ses travaux en avril 2006 et dont la France a depuis rejeté toute légitimité.
Nous soutenons totalement la revendication de la commission d'enquête rwandaise.
Plus de 30 responsables civils et militaires sont mis en cause dans leur participation directe à la mise en ouvre du génocide contre la population rwandaise. François Mitterrand est enfin reconnu comme le principal responsable criminel.
Au rang des 13 dirigeants français incriminés par le rapport, figurent notamment le président de la République à l'époque des faits François Mitterrand (mort en janvier 1996), le Premier ministre Edouard Balladur, le ministre des Affaires étrangères Alain Juppé, son directeur de cabinet Dominique de Villepin ou encore le secrétaire général de l'Elysée Hubert Védrine.
Toute enquête sérieuse mettra en lumière le fait que le Hutu Power nazi n'était qu'un émanation du colonialisme des fascistes français.
Sous le déguisement de socialistes, de gaullistes et autres étiquettes, de véritables disciples de Adolf Hitler ont mis en œuvre l'extermination d'un nombre compris entre 800 000 et un million d'êtres humains.
Leur général en chef était Français Mitterrand.
Il eut comme complice dans le négationnisme l'hypocrite Jack Lang qui fit des pied et des mains pour empêcher que soit constitué en France une commission* d'enquête parlementaire. Son but négationniste était de refuser que soient accumulées les preuves de l'implication directe du président de la république française dans le sang versé : les fils des marionnettes aux hachettes rougies de sang remontaient vers l'Élysée.
"Des militaires français ont commis eux-mêmes directement des assassinats de Tutsis et de Hutus accusés de cacher des Tutsis (...) Des militaires français ont commis de nombreux viols sur des rescapées tutsies", accuse le communiqué du
ministère de la Justice diffusé à la presse.
Les militaires français "ont laissé en place les infrastructures du génocide, à savoir les barrières tenues par les Interahamwe (extrémistes hutus). Ils ont demandé de façon expresse que les Interahamwe continuent à contrôler ces barrières et à tuer les Tutsis qui tenteraient de circuler", poursuit le communiqué.
Les livraisons d'armes vers les génocidaires continuaient pendant le génocide.
Pendant celui, Nicolas Sarkozy, simple porte-parole du gouvernement, s'inquiétait des aéroports disponibles.
La préoccupation du gouvernement français passa de la livraison des armes à l'exfiltration des milices fascistes Hutu.
L'opération Turquoie d'invasion du Sud du Rwanda avait pour but de créer un cordon sanitaire pour des filières semblables à celles mises en place par le Vatican pour exfiltrer les dignitaires nazis.
Il nous revient d'accélérer la victoire de la révocabilité en France, la victoire de la démocratie, le fin de cette constitution de 1958 pour qu'un gouvernement digne de l'espèce humaine prenne les mesures d'extradition de tous ces gangster aux mains pleines de sang.
Ils seront chartérisés vers l'Afrique pour y répondre de leurs crimes.
*La mission - substitutive - mise en place n'avait aucun pouvoir : l'agent françafricain Paul Barril en rit encore; il leur fit des pieds de nez en ricanant sur leur incompétence.
Lire le livre de Medhi Ba : Rwanda 1994, un génocide français.
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