mardi 16 juin 2009

Omar Bongo : Obsèques du parrain mafieux de la France à Fric en présence de ses complices

Une réponse sur Abidjantalk.com
par Yanick Toutain
16:06/2009
Bonjour cousines cousins

Ordinairement, les obsèques des parrains mafiosi sont l'occasion pour toutes les polices efficaces d'immortaliser l'évènement en gravant sur pellicules les visages et silhouettes de leurs complices en gangstérisme. Il en est de même pour le Pétain-Laval le plus ancien de l'Afrique, le gangster Omar Bongo, ... le membre des services secrets français
Après son service militaire (de 1958 à 1960), qu'il conclut au grade de lieutenant, il rejoint l'armée de l'air, puis les services secrets français, tout en intégrant les PTT de Libreville.(Wikipédia Omar Bongo)

Je ne raconterai pas non plus, comme dans La Françafrique', l'ascension du sous-officier Albert Bongo au rang de "Grand-maître" de la Françafrique et de ses Loges : le voici P.-D.G. d'un pays', le Gabon, considéré par Foccart et ses successeurs comme une plate-forme militaire, pétrolière et financière de tout premier plan. L'émir Omar. Il faut garder cette plate-forme, et les réseaux franco-africains persistent à penser qu'il en est le meilleur gardien. Gabon = Bongo continue d'être en Françafrique une équation première.

(...)

Le Gabon est l'un des six pays africains couverts par un accord de défense avec l'ex-métropole, depuis août 1960. Les clauses secrètes de ces accords prévoient généralement une protection per­sonnelle des présidents et, incidemment, de leurs régimes. Une sorte d'assurance tous risques. Elle est mise en œuvre de trois manières : la présence de troupes françaises, une garde présidentielle supervisée et choyée par Paris, le maternage des services secrets.

Les troupes françaises au Gabon sont constituées des 600 hommes du 6e BIMa (bataillon d'infanterie de marine) et d'une compagnie tournante de l'armée de l'Air 2.

Créée par Bob Maloubier, la Garde présidentielle est encadrée par des militaires français plus ou moins détachés, tels les généraux Roland Meudec puis Loulou Martin. Équipée de blindés légers, ren­forcée par des éléments marocains, c'est la meilleure unité combattante du pays 3.

Quant à la DGSE, elle dispose bien évidemment d'un chaperon auprès du président local. Elle maintient une forte présence dans ce pays-clef. Elle cultive aussi sa propre capacité d'analyse politique, comme en témoigne son ancien directeur Claude Silberzahn. Y compris en rémunérant experts ou journalistes.

(François Xavier Verschave "Noir Silence" Les Arênes.)


.. le larbin voit arriver tous les corrompus, tous les gangsters de la France Occupante, tous les laquais des esclavagistes.
C'est donc l'occasion, non seulement de faire la liste des corrompus mafieux.
Mais aussi et surtout de lancer le cri salvateur, l'appel à la conscience mondiale :
TROUPES FRANÇAISES HORS D'AFRIQUE !
L'action militante des Gabonais présents aux obsèques est un pas en avant dans ce combat :
extraits de Libération
Sarkozy hué au Gabon: Le président français Nicolas Sarkozy a été hué par plusieurs dizaines de Gabonais à son arrivée au palais présidentiel de Libreville pour assister aux obsèques du chef de l’Etat gabonais Omar Bongo Ondimba, a constaté un journaliste de l’AFP. (...) Mais les huées ont rapidement pris le dessus et une cinquantaine de personnes ont même pris verbalement à partie Nicolas Sarkozy, lui lançant à distance: "On ne veut plus de vous, partez!" (...)
«La France est ingrate !»
"On n’en veut plus de vous, la France est ingrate. Bois, pétrole, manganèse, on vous a tout donné. La France, si elle est ce qu’elle est, c’est grâce au Gabon, on ne veut plus de tout ça", expliquait, sous couvert de l’anonymat, un de ceux qui s’en sont pris à Nicolas Sarkozy.
(...)
L'agent local du crime colonialiste, le délégué aux Territoires Occupés Jean-Didier Roisin aura même eu le mot d'esprit qu'on attendait d'une crapule pareille:
""Ce n’est pas la personne du président qu’on huait, (…) c’est l’image qu’on a donnée de ce pays (le Gabon), la nouvelle du décès annoncée de façon prématurée, cela a été très mal ressenti", avait auparavant commenté l’ambassadeur de France à Libreville Jean-Didier Roisin."
Le journaliste de Libération "Thomas Hofnung, notre envoyé spécial aux obsèques d'Omar Bongo, raconte l'ambiance sur place."

2 commentaires:

mlc a dit…

Omar Bongo a piller son pays au profit de la politique Française qui n'est que mafia et autre détournement dégueulasse...
Merci pour cet article

Juliette de http://capobseques.fr

mlc a dit…

Omar Bongo a pillé son pays au profit de la mafia politique Française... C'est dégueulasse
Merci pour l'article,

Cordialement,

Juliette de Capobseques