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Le ministère des finances publiques connait vos revenus. Mais qu'importe : vous gagnez moins que 550 euros par moins : contraint et forcé d'accepter un mi-temps dans l'enseignement. Vous êtes néanmoins dans la cible des vautours de l'État bourgeois.
Vous avez déclaré sur l'honneur ne pas posséder de récepteur TV.
Mais que leur importe, un État dirigé par un président sans honneur, un président corrompu ne sait pas ce qu'est l'honneur.
Votre déclaration sur l'honneur ne précise ni que vous boycottez une télévision aux ordres – qu'elle soit publique ou privée – ne que vos moyens ont du vous faire patienter pendant 10 ans pour acheter un simple lecteur DVD – intégré, naturellement, dans un ordinateur portable à la vocation productive.
Et que les seuls films que vous voyez sont achetés 1 ou 2 euros dans les solderies ou empruntés dans une bibliothèque publique.
Mais que leur importe, un État qui crache sur sa propre signature à N'Djaména a renoncé, depuis longtemps à connaître le sens exact de « déclarer sur l'honneur ».
Cet État a le temps de visiter les pauvres. Il a le temps de visiter ceux qu'il paye 541 euros par mois pour enseigner à mi-temps, ceux qu'il paye 541 euros par mois le diplômé niveau licence.
Cet État bourgeois en putréfaction vient vous fliquer chez vous.
Naturellement, il va considérer que la déclaration sur l'honneur du pauvre est un mensonge. Il va considérer que vos 541 euros par mois vous auront mis dans un tel état de dépendance que vous aurez un besoin vital de votre drogue TF1, un besoin vital de votre drogue service public. Un état de dépendance vous ayant contraint à faire l'acquisition d'un récepteur de télévision.
Cet État qui bafoue les traditions républicaines de l'impôt progressif avait espéré vous voir consommer sa daube télévisuelle.
Il vous a donc envoyé son contrôleur. Son fonctionnaire fliqueur de pauvre. Son fonctionnaire stresseur de pauvres.
Même pas capable de coller les plis d'une enveloppe.
Manque de chance pour cet État des corrompus, manque de chance pour cet État voleur et assassin de l'Afrique, vous ne consommez pas la daube télévisuelle, vous ne téléchargez pas la daube de la SACEM.
Ses lois redevances, ses lois HADOPI, ses lois du contrôle fasciste et intrusif n'ont aucune prise sur vous.
Elles ne permettront pas à l'anonyme contrôleur venu – de son propre chef ou sur ordre – contrôler son collègue en fonctionnariat ou semi-fonctionnariat, venu contrôler celui-qui reçoit 541 euros par mois par cet État, de dresser un procès-verbal en mensonge avéré.
Les lois HADOPI, les lois sur la redevance, ces lois médiévales, ces lois barbares, ces lois socialo-sarkozystes d'un autre âge seront, naturellement, abolies après la révolution.
Ce flicage intrusif et envahissant cessera quand cessera le CAC 40.
Imagine-t-on un petit fonctionnaire du ministère des finances, le même que celui qu'ils ont eu le culot d'envoyer contrôler quelqu'un qui gagne 541 euros par mois, venir, avec son petit doigt, sonner sur l'interphone de la résidence luxueuse d'un des protégés, d'un des corrupteurs du président Sarkozy.
« Bonjour monsieur Bolloré, c'est le ministère des Finances, nous venons contrôler si vous possédez autant de postes de télévision que ce que vous avez déclarez ».
Pure science fiction fantastiquement impossible !
Ancien régime de la corruption, des lettres de cachet, ancien régime de l'assassinat qui voit ses hommes de main se faire sauter par les carrosses qu'ils s'entrainaient à faire exploser, ancien régime de l'esclavagisme africain, ancien régime de l'apparat crétinesque digne d'une cour versaillaise.
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