lundi 12 janvier 2009

Morts dans les hôpitaux : La prétendue « coordination nationale infirmière", une magouille formoise

Morts dans les hôpitaux : La prétendue « coordination nationale infirmière » : une magouille crapuleuse formoise qui nous ramène un siècle en arrière.
La classe formoise des salariés qualifiés – dans ses sommets de la «bourgeoisie prolétarienne» avait été défaite provisoirement, au début du siècle. Depuis 1995 et la deuxième trahison des renégats ex-trotskystes de la LCR, nous voilà revenus à la fin du dix-neuvième siècle.


Par Yanick Toutain
05/01/09 07:54:33
terminé le 12/01

Il existe une coordination nationale infirmière.
Je viens de l'entendre parler sur les ondes de Europe 1.

Fogiel-le-raciste interviewait bien poliment sa présidente Nathalie Depoire, sur la mort des petits bébés – victimes de la bourgeoisie et de la formoisie.
"quelques chose de très lourd, tant pour les collègues que pour les familles...qui est terrible A GERER...
- Vous travaillez combien de temps par jour, pour quel salaire, demande l'inhumain
-... on est 500 000 professionnel infirmiers... 7 heures, des fois 12 heures consécutives...on travaille aussi bien le jour que la nuit, les week-end, les jours féries que régulièrement en semaine.... tarification... course à l'acte...chose qui met une pression supplémentaire... , effectifs du fait d'exercices budgétaires de plus en plus réduits... de plus en plus d'heures supplémentaires...etc.. etc etc..." Le lecteur peut écouter le reste sur le lien...

Vous avez bien lu : cette dame, pleine de commisération hypocrite, n'est pas représentante de la « coordination nationale de la santé » ou représentante de la « coordination nationale des hôpitaux » !
Elle représente la « coordination nationale infirmière ».
Nous voilà revenus aux syndicats de métiers !
Nous voilà revenus au 19° siècle !
Nous voilà revenus au corporations du Moyen-Âge
Quelle honte, quelle imposture ! Quelle crapulerie formoise !
Ces gens sont de misérables arrivistes, des ramasse-miettes sans vergogne.
Que des pauvres meurent, que des bébés meurent, que des personnes âgées meurent, n'a plus rien d'étonnant.
Ces gens ont bousillé leur jeunesse, leur humanité. Ils ont perdu toute appartenance émotionnelle à l'espèce humaine !
Elle nous pleurnichait ce qu'elle considérait comme un salaire scandaleux, les presque 1500 euros par mois pour une infirmière débutante – presque le double du PIB mondial :
Quelle imposture ! Quel sans-gêne !
Invitée à la radio pour s'exprimer sur les morts des bébés, elle ose répondre – sans l'envoyer bouler -, au crétin indécent.
Après Ilyes, voilà le petit Louis-Joseph qui meurt, victime de cette société d'exploiteurs !
Il est vrai que le crétin richard Fogiel venait de nous pleurnicher les 35 degrés qu'il avait du quitter à regret. Il vient nous pleurer son regret de ses vacances au milieu de la mort des SDF, de la mort de ces victimes de l'hôpital, victimes de la misère, victimes de la barbarie sioniste, victimes de la barbarie fasciste des bigots de l'islamisme.
Au milieu des tragédies, il nous parle de ses vacances... et invite la formoisie à venir se plaindre.
Le mouvement qui avait été amorcé au début du 20° siècle, il a été annihilé par ces crapules corporatistes de cette pseudo-coordination.
Retournons voir ce qu'on fait nos ancêtres : Sous la pression des travailleurs les moins qualifiés et de l'élite intellectuelle du syndicalisme, les formois sont contraints de cesser leur oeuvre de sabotage et de faire rentrer leurs « syndicats » corporatisme, leurs « syndicats » de métier, dans des fédération d'industrie regroupant TOUS les métiers d'un secteur.
Relisons Dolléans :
« En 1904, la Fédération du Cuivre avait fusionné avec celle de la Métallurgie ; entre 1904 et 1906, de grandes organisations avaient adhéré à la Section des Fédérations. - Le Syndicat National des Correcteurs avait rejoint la Fédération du Livre ; et la Fédération des Coupeurs, Brocheurs en chaussures, la Fédération des Cuirs et Peaux. - La Fédération Horticole avait, de son côté, absorbé les jardiniers de Paris, d'Orléans, de Lyon, les cultivateurs de la Région Est de Paris et les travailleurs de la terre de Vitry-sur-Seine. - La Fédération Nationale des Mineurs adhère le 15 juin 1908 à la CGT Au Congrès de Marseille, le nombre des fédérations adhérentes passait de 61 à 67. Depuis Amiens, la Fédération du Bâtiment avait absorbé la Fédération des Charpentiers (1er juillet 1907), la Fédération de la Maçonnerie et de la Pierre (1er juillet 1907), la Fédération des Menuisiers (1er avril 1907). - Le Congrès de Marseille décide la fusion, en une Fédération unitaire des Métaux, des syndicats des Mouleurs, des Mécaniciens, et de la Fédération de la Métallurgie. Mais la fusion de mai 1909 (Fédération des Métaux : Rapport de l'exercice 1909-1911, Maison des Fédérations) ne comprend que cinq syndicats de Mécaniciens ; c'est après le Congrès de Toulouse (1910) que l'ensemble des syndicats des Mécaniciens se joignent à la Fédération des Ouvriers des Métaux.
Entre Marseille et Toulouse, la Fédération des Huiliers-Pétroliers s'est fondue dans celle des produits chimiques. La Fédération des Ardoisiers fusionne avec celle des Mineurs pour former la Fédération des Travailleurs du sous-sol. La Fédération du Bâtiment absorbe encore les Fédérations des Peintres et celle des Carriers-Chaufourniers. La Fédération des Ports et Docks absorbe celle des Transports et Manutentions diverses. La Fédération du Spectacle se constitue. La Fédération des Agricoles du Nord s'est fondue dans celle des Horticoles. La Fédération de la Sellerie-Bourrellerie et celle des Pelletiers-Fourreurs ont fusionné avec les Cuirs et Peaux (1911). Enfin, le 1er janvier 1911, la Fédération des Métaux a été complétée par l'affiliation de tous les Mécaniciens et des Chauffeurs Conducteurs Électriciens. »
Dolléans page 189 (p. 130 dans rtf Bonnier)
Le mouvement que l'on observe, ci-dessus, a duré de 1904 à 1911. Il a fallu 13 années d'efforts pour briser la volonté de la prétendue « aristocratie ouvrière » et qui n'était que la formation d'une petite formoisie au dessus des travailleurs exploités.
Ce mouvement fait tourner la roue de l'Histoire dans le sens inverse des années. Dolléans décrit de quelle façon la construction du syndicalisme français avait, dès l'origine été parasitée par ces prétentions aristocratiques et diviseuses :
« Mais, dans l'histoire ouvrière de cette époque, le trait le plus significatif est la formation des fédérations nationales de métiers qui, après 1900, vont être la charpente de la Confédération du Travail. La formation des fédérations de métiers est, elle aussi, très lente. Sauf de rares exceptions, les fédérations créées entre 1880 et 1890 ont été soit éphémères, soit vacillantes et fragiles. C'est entre 1892 et 1902 qu'elles se constituent plus solidement et d'une façon plus durable 1.
Ces créations éphémères et la date à laquelle les fédérations commencent à se consolider s'expliquent par les tâtonnements du syndicalisme ouvrier jusqu'en 1892. Les organisations ouvrières ont été ballottées entre des courants contraires ; les partis socialistes se sont disputé l'adhésion des chambres syndicales ; pourtant, dès 1886, à Lyon, celles-ci cherchent déjà à échapper à la tutelle des partis politiques.
C'est vers 1886 qu'un obscur militant, l'ouvrier Joseph Tortelier, lança le premier dans les réunions ouvrières l'idée d'une grève générale de tous les ouvriers dans tous les métiers ; et il rendit cette idée populaire, grâce à son éloquence, simple, persuasive, émouvante, parce que sans aucune recherche de l'effet 2.
Le 11 octobre 1886, à Lyon, est créée la Fédération des syndicats et groupes corporatifs. (...) »
Dolléans page 31 (page 25 dans rtf Bonnier )
Dans sa note de bas de page, il nous indique, en détail, quel avait le cheminement, et les luttes entres dans chaque secteur,
« Par ordre chronologique, il faut citer tout d'abord la Société générale des ouvriers chapeliers de France, ébauchée en février 1876 et constituée le 21 décembre 1879 ; - la Fédération française des travailleurs du Livre (3 août 1881) ; une première Fédération du Bâtiment est l'objet de tentatives éphémères (en 1882 et 1892) : jusqu'en 1907, le Bâtiment est divisé en fédérations de métiers. - La Fédération des ouvriers mineurs de France, ébauchée elle aussi en octobre 1883, n'est définitivement constituée qu'en septembre 1892. - La Fédération des Cuirs et Peaux apparaît sous une première forme en mars 1883, puis disparaît en 1888 ; et la seconde Fédération, créée en novembre 1893, voit en face d'elle se constituer en 1895 une Fédération nationale des ouvriers mégissiers. - La Fédération
lithographique, créée en 1884, reste purement parisienne, jusqu'en 1889 ; elle ne se développe qu'entre 1892 et 1898. - Les ouvriers des métaux se partagent en fédérations de métiers : mouleurs de cuivre, métallurgistes, mécaniciens, ferblantiers-boîtiers ; en 1899, seuls les métallurgistes sont partisans de la création d'une puissante fédération d'industrie. - Dès avril 1889 on voit se constituer un syndicat professionnel des employés de Chemins de fer ; mais le syndicat national des cheminots date d'avril 1895. - La Fédération du textile, qui naît en 1891, doit attendre le Congrès de Cholet, en 1895, pour se constituer définitivement. - Enfin, il y a lieu de signaler aussi le rôle des égoutiers et des balayeurs de Paris : c'est en 1887 que se créent les Chambres syndicales des égoutiers et des balayeurs mais la Fédération des travailleurs municipaux ne se forme qu'en octobre 1892 »
On voit les manoeuvres des crapules égoïstes persister malgré l'aspiration à l'unité : les ramasseurs de miettes formois divisent leurs secteurs pour s'accaparer toutes les miettes que leur concède la bourgoisie.
Cette lutte entre les travailleurs exploités et la formoisie en germe, on la voit aussi au niveau international. Il y aurait une étude à faire, rien qu'à partir de tous les faits compilés par Dolléans dans son livre.
On se contentera de jeter un œil sur le cas de John Burns. Il fait partie de ceux qui tentèrent – avec succès - de mettre à bas la puissance de la petite formoisie en gestation dans le camp ouvrier.
DÉFAITES DE LA FORMOISIE EN GRANDE-BRETAGNE
« Une place importante et décisive revient aux militants ouvriers dans l'évolution du trade-unionisme. Parmi eux, deux jeunes militants, comme William Allan, appartenaient à l'Almalgamated Society of Engineers : Tom Mann et John Burns. Entre 1884 et 1889, ces deux militants parcourent l'Angleterre et mènent une campagne énergique contre le conservatisme des grandes fédérations nationales, et notamment de leur propre union.(...)
En 1886, John Burns est poursuivi pour avoir organisé une vaste agitation parmi les sans-travail ; après avoir été acquitté, il publie sa défense en une brochure, The Man with the Red Flag (L'Homme au drapeau rouge). Le 13 novembre 1887, le Bloody Sunday, John Burns se trouve à la manifestation interdite de Trafalgar Square ; et, pour avoir forcé les barrages de la police, il est condamné à six mois d'emprisonnement.
Jusqu'à cette date, l'organisation trade-unioniste avait ignoré la grande masse des manœuvres et des ouvriers non qualifiés. Ceux-ci vont former les troupes du nouvel unionisme, avec l'appui des plus jeunes parmi les ouvriers qualifiés, mécontents de la politique égoïste et apathique des plus anciens membres des Trade-Unions. Et c'est par les jeunes que le nouvel unionisme pénètre jusque dans les grandes fédérations. Mais les congrès, annuels des Trade-Unions restent hostiles à l'esprit nouveau jus­qu'en 1888. (...)»
(Dolléans page 97 (Page 68 dans rtf Bonnier))
Cette défaite de la formoisie - dans les années précédant la guerre 14-18 - restera un acquis fondamental du camp des travailleurs exploités : le syndicat de métier disparu presque partout. Les syndicats d'industrie contraignirent les formois en germe à ralentir leurs prétentions.
Mais Jack London, là encore avait anticipé sur le 21° siècle :
Chapitre 15 Les derniers jours
Ce fut vers la fin de janvier 1913 que se manifesta publiquement le changement d'attitude de l'Oligarchie envers les syndicats privilégiés. Les journaux annoncèrent une augmentation de salaires sans précédent en même temps qu'une réduction des heures de travail pour les employés des chemins de fer, les travailleurs du fer et de l'acier, les mécaniciens et les machinistes. Mais les oligarques n'osèrent pas permettre que toute la vérité fut divulguée tout de suite. En réalité, les salaires avaient été élevés beaucoup plus haut, et les privilèges accordés étaient beaucoup plus grands qu'on ne le disait. Cependant les secrets finissent toujours par transpirer. Les ouvriers favorisés firent des confidences à leurs femmes, celles-ci bavardèrent, et bientôt tout le monde du travail sut ce qui était arrivé.
C'était le développement logique et simple de ce qu'au XIXe siècle on appelait les « parts de rabiot ». Dans la mêlée industrielle de cette époque, on avait tâté de la participation ouvrière. C'est-à-dire que des capitalistes avaient essayé d'apaiser les travailleur intéressant financièrement à leur tâche. Mais la participation aux bénéfices, en tant que système, était absurde et impossible. Elle ne pouvait réussir que dans certains cas isolés au sein du conflit général ; car si tout le travail et tout le capital se partageaient les bénéfices, les choses en reviendraient au même point qu'avant.
Ainsi, de l'idée impraticable de participation aux bénéfices, naquit l'idée pratique de participation à la gratte. « Payez-nous plus cher et rattrapez-vous sur le public » devint le guerre des syndicats prospères. Et cette politique égoïste réussit de-ci de-là. En faisant payer le client, on faisait payer la grande masse du travail non organisé ou faiblement organisé. C'étaient, en réalité, ces travailleurs qui fournissaient l'augmentation de salaire de leurs camarades plus forts, membres de syndicats devenus des monopoles. Cette idée, je le répète, fut simplement poussée à la conclusion logique sur une vaste échelle, par la combinaison des oligarques et des unions privilégiées.
Dès que fut connu le secret de la défection des syndicats favorisés, il se produisit dans le monde du travail des murmures et grondements. Puis les unions privilégiées se retirèrent des organisations internationales et rompirent toutes leurs affiliations. Alors survinrent des troubles et des violences. Leurs membres furent mis à l'index comme des traîtres ; dans les bars et les maisons publiques, dans les rues et dans les ateliers partout ils furent assaillis par les camarades qu'ils avaient si perfidement désertés.
Nombre de têtes furent endommagées, et il y eut beaucoup de tués. Aucun des privilégiés n'était en sûreté. Ils se réunissaient en bandes pour aller au travail et en revenir. Sur les trottoirs, ils étaient exposés à avoir le crâne défoncé par des briques ou des pavés jetés des fenêtres ou des toits. On leur donna l'autorisation de s'armer et les autorités les aidèrent de toutes les manières. Leurs persécuteurs furent condam­nés à de longues années de prison, où ils furent cruellement traités. Cependant, nul homme étranger aux syndicats privilégiés n'avait le droit de porter des armes, et tout manquement à l'observation de cette loi était considéré comme un grave délit et puni en conséquence.
Le monde du travail, outragé, continua à tirer vengeance des renégats. Des castes se dessinèrent automatiquement. Les enfants des traîtres étaient poursuivis par ceux des travailleurs trahis, au point de ne pouvoir jouer dans les rues ni se rendre aux écoles. Leurs femmes et leurs familles étaient en butte à un véritable ostracisme, et l'épicier du coin était boycotté s'il leur vendait des provisions.
Le résultat fut que, rejetés de tous côtés sur eux-mêmes, les traîtres et leurs familles formèrent des clans. Trouvant impossible de demeurer en sûreté au milieu d'un prolétariat hostile, ils s'établirent dans de nouvelles localités habitées exclusivement par leurs pareils. Ce mouvement fut favorisé par les oligarques. A leur usage furent construites des maisons hygiéniques et modernes, entourées de vastes espaces, de jardins et de terrains de jeu. Leurs enfants fréquentèrent des écoles créées pour eux avec des cours spéciaux d'apprentissage manuel et de sciences appliquées. Ainsi, dès le début, et d'une façon fatale, une caste naquit de cet isolement. Les membres des syndicats privilégiés devinrent l'aristocratie du travail et furent séparés des autres ouvriers. Mieux logés, mieux vêtus, mieux nourris, mieux traités, ils participèrent au rabiot avec frénésie.
Pendant ce temps, le reste de la classe ouvrière était traité plus durement que jamais. Beaucoup de ses minces privilèges lui furent enlevés. Ses salaires et son niveau économique baissèrent rapidement. Ses écoles publiques ne tardèrent pas à tomber en décadence, et peu à peu l'éducation cessa d'y être obligatoire. Le nombre des illettrés s'accrut dangereusement dans la jeune génération.*
Cette trahison mise en oeuvre par l'oligarchie capitaliste accompagnait, dans le roman de Jack London, l'établissement d'un régime fasciste : une vaste provocation construite dans la ville de Chicago allait permettre d'infliger une défaite historique aux travailleurs étasuniens.
London avait bien vu la trahison en germe des secteurs les plus qualifiés. Dans la note de pas de page qui accompagne ce chapitre, il précise :
« Tous les syndicats des chemins de fer entrèrent dans cette combinaison. Il est intéressant de remarquer que la première application définie de la politique des parts de rabiot avait été faite au XIX° siècle par un syndicat de chemin de fer, l'Union fraternelle des Mécaniciens de locomotives. Un certain P. M. Arthur en était depuis vingt ans le grand chef. Après la grève du Pensylvania Railroad en 1877, il soumit aux mécaniciens de locomotives un plan d'après lequel ils devaient s'arranger avec la direction et faire bande à part vis-à-vis de tous les autres syndicats. Ce plan égoïste réussit parfaitement, et c'est de là que fut forgé le mot « arthurisation » pour désigner la parti­cipation des syndicats à la gratte. Ce mot a longtemps embarrassé les étymologistes, mais j'espère que sa dérivation est désormais bien claire. »
Ce sont bel et bien les secteurs qualifiés, les mécaniciens qui trahissent.
On retrouvera pareille trahison en Russie de 1917 et 1918 dans l'attitude du syndicat des mécaniciens russes, le Vinkel.
Ils allèrent, comme les enseignants, jusqu'à faire grève contre le nouveau régime.
Cette division, cette reconstruction de syndicats de métiers, on l'a vu à l'œuvre dès 1988 : Une aide-soignante m'avait raconté comment, lorsqu'elle commencèrent à rejoindre les infirmières dans la lutte qu'elles menaient, celles-ci TENTÈRENT DE LES DISSUADER !
Vous ne rêvez pas : la prétendue coordination infirmière s'est construite comme une vaste magouille allant à l'encontre des intérêts des personnels les moins bien lotis.
Et cette division ne suffisait pas : à peine une infirmière d'anesthésie pour bloc opératoire obtenait un stage pour augmenter sa qualification et exercer une activité plus passionnante, que l'imbécile réclamait aussitôt, « un petit peu » de salaire en plus : la formoisie divisant la formoisie, les loups mangeant les loups.
Cette classe ,sociale abominable a été défaite par les masses russes, allemandes, roumaines, dans les années 89-90.
Le capitalisme en a profité pour rétablir son régime d'exploitation.
Mais, à l'agonie, cette classe formoise réussit encore à faire des dégâts : les bébés morts le sont de par la responsabilité de la classe formoise.
L'explication est simple : quand London écrivait
« Payez-nous plus cher et rattrapez-vous sur le public » devint le guerre des syndicats prospères. Et cette politique égoïste réussit de-ci de-là. En faisant payer le client, on faisait payer la grande masse du travail non organisé ou faiblement organisé. «
Il était totalement visionnaire.
Les 40% de budget supplémentaire accordés à la santé par la bourgeoisie auraient dû être 40% de personnels supplémentaires.
Mais c'était sans compter sur les vautours que sont devenus une partie des personnels médicaux : infirmières et médecins en tête.
Le Numerus Clausus de 1971-72 pour limiter le nombre de médecins en formation est une méthode médiévale pour assurer un haut train de vie : ces gangsters diplômés de médecine veulent absolument détruire la Terre avec leurs 4x4 de crétins barbares.
L'inhumanité proto-fasciste se répand dans ces milieu comme une gangrène cérébrale.
Mépris contre les pauvres, apartheid contre les détenteurs de cartes CMU (pour ceux qui ont la chance d'être acceptés quand ils sont porteurs de cette clochette d'infamie, de cette étoile jaune du pauvre : autour de Paris, les gangsters font la loi !).
Le serment d'Hippocrate, ceux-là, le prêteront de nouveau, avec des pancartes autour du cou, sur les places des Hôtel de Ville : ils ont voulu revenir au Moyen Age, ils y retourneront !
Les enfants morts ne sont pas morts par « manque de moyens financiers », ils sont morts parce que les embauches de personnels ont été remplacées par des augmentations de salaires et des primes pour la formoisie crapuleuse !
Les 10 000 morts que révèlent la bourgeoisie par la voix de WWW sont morts parce que le manque de personnel aboutit à la pagaille actuelle !
Ils sont les victimes d'abord de la formoisie, pas de la bourgeoisie.
En chassant les trois classes exploiteuses – bourgeoisie, formoisie, innovoisie -, la révolution mettra bon ordre à tout cela !
*Un autre texte montrera que le pronostic de London s'est réalisé en 20° siècle en écrasant …. l'Afrique et la Terre du Sud. Les syndicats de métiers sont devenus les agences de la petite et moyenne formoisie tout entière : le secret des 30 Glorieuses.


(il restera à maquetter les citations)

Les citations de Dolléans proviennent de l'édition papier et de copier coller de l'édition électronique (bravo à lui) faite par Jean-Claude Bonnier :

Une édition numérique réalisée par Jean-Claude Bonnier, bénévole, professeur d'histoire et d'économie au Lycée de Douai, dans le département du nord de la France.

Aucun commentaire: