jeudi 24 avril 2008

Portugal 25 avril 1974 La révolution des oeillets

Révolution anticoloniale ou révolution formoise antifasciste, l'insurrection des militaires progressistes portugais, la révolution des oeillets, mis fin à la dictature des impérialistes portugais sur l'Afrique.
Ce fut l'aboutissement de la lutte des patriotes africains de l'Angola,du Mozambique, de la Guinée Bissau et du Cap Vert

Le très beau film de Maria de Meideros raconte la vie du capitaine Fernando José Salgueiro Maia.

La beauté de son film tient aussi au fait qu'elle a pour ce capitaine, mort en 1992, un regard similaire à celui de Marjane Satrapi pour son oncle, le véritable héros de Persopolis.


CAPITAINES D'AVRIL










même extrait sous titré en anglais.








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Il y a deux leçons à tirer de cet extrait.

La première, c'est le fait qu'une révolution est avant tout une guerre psychologique :
La guerre des opprimés contre les marionnettes des oppresseurs.

Les rigolos - tant sympathiques qu'ils soient - qui font de l'humour sur leur goulags à venir, renforcent la cohésion du camp d'en face.

Et sans que cela ne rapporte quoi que ce soit.

Cette cohésion renforcée peut être la cause de 10 morts au mois de mai, si une insurrection se déclenchait : 10 morts parce que, à l'inverse du film, un des deux mitrailleurs aura lu, de passage chez un copain, le texte de CSP sur les goulags et hésitera à prendre la responsabilité de ces goulags promis.
Et ce mitrailleur hésitant aurait pu finir par tirer sur le héros.

La deuxième leçon, c'est le fait que les minables capitaines de l'armée française n'ont toujours pas trouvé le courage de faire, en 2008 !, ce que leurs collègues de l'armée portugaise ont fait en 1974 : arrêter la Portugafrique.

La Françafrique se pavane toujours : Deux nouveaux exploits pour les lâches:

Aprèsavoir convoyé les esclavagistes de l'arche de Zoé, laisser les mercenaires étrangers de "Déby l'exécuteur" utliser leurs hélocoptères sous la protection de l'armée française.... au mépris de la parole donnée : les patriotes s'apprêtaient à conquérir l'aéoroport de N'Djaména.

Et les accusarions (fortement corroborées)de torture à l'encontre de Christophe Rastouil, l'ex chef du service action de la DGSE.


Bravo les lâches !

La révolution n'oubliera rien !!

Elle soldera tous les comptes .... comme au Portugal !

La différence c'est que nous extraderons tous les chefs vers l'Afrique et le Nuremberg géant !

A commencer par le bourreau de la Côte d'Ivoire, le général Henri Poncet, celle qui le dirigeait M Alliot Marie, l'actuel Hervé Morin, tous les autres et sans oublier le bavard le "ça va mal finir - pour lui" François Léotard, numéro 3 du génocide du Rwanda après Balladur et F. Mitterrand.

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