Julien Coupat ou les nouveaux sorciers
citation
"À la vitrification du territoire mondial sied le cynisme de l’architecture contemporaine. Un lycée, un hôpital, une médiathèque sont autant de variantes sur un même thème: transparence, neutralité, uniformité. Des bâtiments, massifs et fluides, conçus sans avoir besoin de savoir ce qu’ils abriteront, et qui pourraient être ici aussi bien que n’importe où ailleurs.
Que faire des tours de bureaux de la Défense, de la Part Dieu, ou
d’Euralille ? L’expression «flambant neuf» contracte en elle toute leur destinée.
Un voyageur écossais, après que les insurgés ont brûlé l’Hôtel de Ville de Paris en mai 1871, atteste la singulière splendeur du pouvoir en flamme: «[...]jamais je n’avais rien imaginé de plus beau ; c’est superbe. Les gens de la Commune sont d’affreux gredins, je n’en disconviens pas; mais quels artistes!
Et ils n’ont pas eu conscience de leur oeuvre ! […] J’ai vu les ruines d’Amalfi baignées par les flots d’azur de la Méditerranée, les ruines des temples de Tung-hoor dans le Pendjab ; j’ai vu Rome et bien d’autres choses : rien ne peut être comparé à ce que j’ai eu ce soir devant les yeux ». »
Fin de citation : Julien Coupat et alii : "L'insurrection qui vient" texte corrigé par Eric Hazan.
Arnaud Viviant en écrivant :
"Car devant la détention provisoire de Julien Coupat qui dure, nous ne pouvons que comprendre que nous ne sommes plus face à un Pouvoir qui fantasme son ennemi, mais face à un Pouvoir qui a décidé de l'inventer de toute pièce, pour se rassurer, et lui donner un visage, une visibilité."
..vous ne faites que reprendre la thèses que nous, égalitaristes, défendons depuis le début de cette affaire.
La bourgeoisie se fabrique des faux ennemis. En comparant l'affaire Coupat à l'attentat de Vaillant contre la chambre des députés, nous prenions clairement parti en faveur de la thèse de la manipulation.
Nous ignorons toujours de quoi il retourne concernant la mise en oeuvre réelle (infra) politiques contenues dans son livre formois-trépignant "L'insurrection qui vient", mais il est clair que la bourgeoisie a souhaité que ces sabotages soient mis en oeuvre.
La piste allemande qui a revendiqué le sabotage pourrait mener vers les véritables provocateurs ... c'est à dire revenir en France vers les agents de l'ancienne DGSE maintenant fusionnés avec la police politique des Renseignements Généraux sous le sigle DCRI.
Les imbéciles qui viennent de se faire sauter au camp "secret" d'Opul, dans les Pyrénées, nous ont prouvé par A + B que le temps du ciminel "sorcier aztèque" n'est pas terminé : les assassins de l'Etat français font toujours sauter des bombes ! Les successeurs de l'assassin galonné qu"était Jeannou Lacaze - devenu, plus tard et même (source Wiki) "également conseiller de plusieurs présidents africains (Mobutu Sese Seko, Denis Sassou-Nguesso, Félix Houphouët-Boigny)".- se font sauter eux-mêmes !
"Le drame a eu lieu vers 16 heures sur un terrain d'entraînement militaire à Opoul, dans une zone isolée des Corbières au nord de Perpignan, dans les Pyrénées-Orientales. Deux militaires ont été tués lundi lors d'un exercice. Selon le site internet du journal Midi Libre, "les deux soldats participaient à une manipulation d'explosifs, qui avaient été placés sur un véhicule". D'après une source proche du dossier, l'explosion a été déclenchée accidentellement par des camarades des deux victimes, alors que ces militaires n'étaient pas encore à distance de sécurité.
Les deux hommes appartenaient au Centre parachutiste d'instruction spécialisé de Perpignan, l'un des centres de formation de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE), les services de renseignement extérieurs français. Le terrain d'entraînement d'Opoul accueille régulièrement des exercices commando de diverses unités militaires."
Le temps où étaient - maladroitement - assassinés des personnels du ministère des Affaires Étrangères - par l'Aztèque lui-même ? - dans l'impunité la plus totale. ... est revenu ! A qui appartenait la "future victime du terrorisme" que les deux assassins d'Opul s'entrainaient à faire exploser ? Qui était la cible des services spéciaux, spécialisés dans le meurtre au service des gangsters de la France à Fric qui dirigent la France ?
"Dans son livre Un espion dans le siècle, Constantin Melnik donne la parole à l'inventeur de "La Main Rouge", le général Grossin: "Chaque fois que nous tirons un coup de pistolet, les flics du cru trouvent malin de rendre publiques les fausses identités que nous avons employées. Il suffit de faire faire à ces personnages imaginaires les déclarations les plus farfelues. Nous leur avons même fait publier un livre".
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Dans son livre Un espion dans le siècle, Constantin Melnik nous présente, par le truchement de son biographe, un artificier surnommé "Le Sorcier aztèque" :
"Le 'Sorcier' était un officier parachutiste à la belle tête de soldat rendu mystérieuse par ses origines asiatiques. Il s'appelait Jeannou Lacaze et deviendra, quinze ans plus tard, chef d'état-major général des armées d'un Giscard d'Estaing qui, avec Maurice Papon et le général Bigeard était bien entouré" (voir le document).
Quelques pages plus loin, Constantin Melnik évoque l'attentat au livre piégé qui, le 1er janvier 1960, arracha ses deux bras à Abd El Kader Nouasri:
"Notre 'Sorcier' a installé trois systèmes de sécurité sur le colis. La charge ne peut exploser que lorsque l'objectif ouvrira le livre évidé que nous allons lui expédier. Ce sera La Pacification d'Henri Alleg. C'est un gros pavé et Nouasri trouvera normal de le recevoir".
En fait, Henri Alleg a écrit La Question, un mince volume au succès considérable publié aux Editions de Minuit. Et si, dès janvier 1960, "Le Sorcier", (dont le biographe de Melnik nous a obligeamment révélé le nom) a choisi La Pacification, c'est que les centaines de pages de cet épais ouvrage collectif permettaient de dissimuler le piège mortel. Si Constantin Melnik confirmait aujourd'hui ce qu'il faisait écrire à son biographe, cela fournirait une piste essentielle à ceux qui recherchent les exécuteurs de Georges Laperche.
Une Main Rouge peut en cacher une autre...
Pour stopper les rumeurs qui, dès avril 1960, attribuent les attentats aux livres piégés aux services secrets, ces derniers convoquent quelques journalistes bien intentionnés pour leur livrer des informations inédites sur "La Main Rouge". Dans leur ouvrage La Piscine, les services secrets 1944-1984, Roger Faligot et Pascal Krop expliquent que l'un des éléments essentiels de la manipulation prend, une fois encore, la forme d'un livre qui sera diffusé au mois de juillet 1960 par les éditions Nord-Sud. Il a pour titre La Main Rouge, et consiste en une très longue interview d'un des fondateurs de l'organisation. Sa confession, très documentée, est recueillie par un auteur de roman d'espionnage, Pierre Genève, pseudonyme de Kurt-Emile Schweizer né à Monaco en 1931. Aucun journaliste n'aura, à l'époque, la curiosité de s'informer sur la personnalité du patron des éditions Nord-Sud (voir le document), Jacques Latour, un officier des services spéciaux dont les publications se limiteront à ce seul livre!
Mais ce qu'omettent de préciser Faligot et Kaufer, c'est qu'il n'existe pas qu'un seul livre à avoir pour titre La Main Rouge. Un autre ouvrage portant le même intitulé était paru en avril 1960, trois mois avant celui de Pierre Genève, et son contenu poursuivait le même objectif: brouiller les cartes en accréditant l'idée que les services secrets n'étaient pas impliqués dans les assassinats, à l'étranger, de membres des réseaux d'aide au mouvement indépendantiste algérien. "
La "Main rouge" de la guerre d'Algérie qui assassinait au profit de la bourgeoisie française - en faisant parfois hurler de rage les Allemands soucieux de leurs forntières - est toujours capable de saboter des caténaires.
Ce que les gens comme Arnaud Viviant ont eu, en conséquence comme réaction, ne peut que faire continuer le scandale.
En effet, au lieu de montrer à quel point ce Julien Coupat n'est qu'un petit crétin de la haute formoisie, un ignare en politique, un raciste, un saboteur d'assemblées générales, un petit abruti incitant les imbéciles à aller incendier les Tours de la Défense...
... au lieu de rappeler utiliment que Michèle Alliot-Marie, avant de déclarer coupables ceux qu'elle désigne, est, elle-même, coupable de crimes avérés contre des civils à Abidjan en 2004, avec son complice, le général Poncet...
... au lieu de rappeler qu'elle est, comme les autres, complices du génocide sanitaire, (directement en tant que ministre de la guerre contre l'Afrique) - génocide sanitaire qui assassine 3 millions de bébés chaque année...
...au lieu de rappeler que les mesures qui s'appliquent contre Julien Coupat ont pour cibles réelles, les véritables révolutionnaires..
... au lieu de rappeler que la manipulation de l'anarchiste terroriste Auguste Vaillant avait pour but réel de réprimer les anarchistes intelligents de l'anarcho-syndicalisme des syndicats d'industrie...
... au lieu de rappeler que la barbarie qui consiste à réveiller les gens toutes les deux heures - comme dû le subir Yldune Lévi - a pour fonction d'accumuler progressivement les pièces du puzzle menant jusqu'au fascisme généralisé...
... Arnaud Viviant laisse supposer que le crétiin Coupat pourrait être autre chose que le produit d'une classe sociale - la formoisie - en décomposition intellectuelle totale, il laisse supposer qu'il pourrait être autre chose qu'un pauvre type dépassé par ses élucubrations...
Cette attitude absurde ne peut qu'encourager Alliot Marie et Sarkozy à conserver Coupat entre 4 murs.
Ce n'est que lorsqu'il cessera de recruter des partisans qu'ils le lâcheront.
L'autre motif qu'ils auraient de le relâcher , ce serait de devoir payer le prix politique des meurtres de l'Hôtel Ivoire.
Mais il semble lui, hors de portée des motivations et de la volonté de faire des révélations de la presse française.
Le Watergate eu lieu pour beaucoup moins que ça !
sur l'affaire Coupat, lire aussi :
L'affaire «Coupat vs Alliot-Marie»
contre les massacres de l'hôtel Ivoire.
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