"Le drame se produira à Pointe-à-Pitre quelques heures plus tard" dit le commentateur.
(Le Figaro) Alors qu'en Guadeloupe, la violence a franchi un nouveau cap, mercredi, avec la mort d'un syndicaliste, abattu par des jeunes émeutiers, Nicolas Sarkozy a évoqué publiquement pour la première fois «l'angoisse» et «l'inquiétude» des Guadeloupéens et des autres territoires d'outre-mer. «Dès jeudi, je recevrai les élus d'outre-mer pour répondre à une certaine forme de désespérance de nos compatriotes», a promis le chef de l'Etat à la fin de son allocution télévisée sur les mesures sociales anti-crise du gouvernement. A l'issue du rendez-vous avec les élus d'outre-mer, le président de la République, qui s'exprimera jeudi à 17 heures sur RFO, devrait annoncer des mesures politiques et sociales pour la Guadeloupe.
L'île est toujours sous le choc de la mort de Jacques Bino. Ce syndicaliste d'une cinquantaine d'années a été tué, mercredi à l'aube, par un tir provenant «vraisemblablement» d'un barrage tenu par des jeunes ou des immeubles de la cité Henri IV, dans le quartier sensible de Chanzy, à Pointe-à-Pitre. Le militant de la Confédération générale du travail de la Guadeloupe (CGTG) revenait d'un meeting, en voiture, lorsqu'il a été mortellement touché au thorax. «Ce n'est pas un mort lié aux forces de l'ordre», a assuré le préfet de région. Le procureur a confirmé qu'il n'y avait «pas de forces de police à proximité». Le magistrat a souligné que «la victime n'avait pas été touchée par «des balles perdues».
Son véhicule a e subi trois tirs. Les deux premiers ont visé le côté arrière-droit du coffre, le troisième, mortel, a été «tiré par la fenêtre ouverte du passager». Les éclairages publics étant éteints au moment du drame, le procureur de Pointe-à-Pitre n'exclut pas que les tireurs aient pu prendre la voiture du syndicaliste pour un véhicule banalisé de la police. La nuit du drame, les tensions ont atteint leur paroxysme, conduisant à l'interpellation de 13 personnes. Trois policiers qui escortaient les pompiers venus secourir le syndicaliste ont été blessés par balles. Trois gendarmes ont également été atteints par des tirs, à Baie-Mahault, au terme de violentes échauffourées avec des jeunes. En tout, plus de 15 commerces de l'île ont été pillés, et sept autres incendiés, notamment des concessions Peugeot et Renault.
Domota: «La Guadeloupe est en train d'exploser»
Quand on entend les propos du stalino-menchévik Domota proclamer cela, il faut garder en tête le fait qu'il fut le premier à mettre de l'huile sur le feu.
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