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samedi 7 novembre 2009

« IL EST QUESTION QUE JE M'ABSTIENNE EN 2012 » m'annonce François Achat, militant UMP depuis 10 ans.


Par Yanick Toutain
07/11/09 18:42:01

Copie posée sur le site Planète UMP

François Achat est militant UMP. Il a sa carte depuis 10 ans. 10 années de RPR-chiraquisme, puis de UMP-sarkozysme.

Et pas n'importe quel sarkozysme !

Jusqu'il y a seulement quelques semaines, François Achat était un pur et dur.

Mes sarcasmes sur le crétinisme absolu de Nicolas Sarkozy le laissaient absolument de marbre : son héros, son leader était un génie qui agissait dans des sommets inaccessibles à l'entendement du mortel égalitariste que je suis. Un pur génie de l'économie, un pur génie de la politique, un pur génie de l'humanisme.

Mon analyse sur Sarkozy-carrefour de trois routes, de trois ficelles de marionnettistes, s'il la comprenait,- en tant qu'analyse -, pour autant elle ne parvenait, en rien, à modifier son point de vue.

Que Sarkozy soit simplement un crétin rusé dont les ficelles partaient de la France à fric (Bolloré and Co) ,de l'exploitation assa-Chine (Bernard Arnaut and co) et des lobbies téléguidés par Langley et des USA (décidés depuis l'opération Balladur à en finir avec ces séquelles velléitaires d' "indépendance" gaulliste), François Achat pouvait l'entendre. Mais sans bouger d'un millimètre son point de vue.

François ADMIRAIT Sarkozy.

Il n'était pas l'un de ces gogos subtilisés à la Gauche, un de ces "travailleurs courageux" dont la bonne conscience et la suffisance allaient les transformer en volailles à plumer par le roi de Neilly au service de la noblesse capitaliste.

Il était un (tout) petit (petit) capitaliste qui voyait le Louis 14 de la bourgeoisie ouvrir toutes grandes les portes de la réussite et du gain méritant.

François était un admirateur inconditionnel.

Mais son inconditionnalité avait forme de raison : tout trouvait grâce à ses yeux Depuis le libéral pourfendeur des avantages acquis jusqu'au nouvel étatiste soucieux d'une relance par la banque heureuse.

Chaque tournant était une fête à ses yeux. Une occasion de réjouissance, une occasion d'admiration renouvelée.

Mais, vinrent les premiers troubles.

Et François Achat - il me pardonnera cette comparaison animalière - devint ma grenouille de Albert Simon. Il devint mon baromètre météorologique.

Depuis quelques mois chaque petite bourde du rusé crétin était l'occasion, pour lui, de commencer à laisser apparaitre quelques doutes.

Mais , rapidement, il se reprenait : cela n'avait été que ruse supplémentaire.

Les bourdes, les gaffes, les erreurs n'avaient été que les preuves nouvelles du génie de Neuilly. Tout ce qui avait été l'occasion de trouble, de doute, de méfiance, était - soudainement - rangé au tiroir, enfoui dans la poche : Sarkozy était, décidément, un véritable génie, un génie dont les tournants les plus rapides avaient tous fonction efficace et n'étaient que de nouvelles preuves, de nouveaux témoignages de son efficacité politique, de sa clairvoyance économique.

Mais il advint ce qu'il devait advenir.

LE ROI NOMME LE BARON DE LEPAD

Le roi gaffa.

Et François, tel la princesse Aurore sous l'effet du baiser du Charmant, se réveilla. Ce fut l'obstination stupide du Premier Crétin de France à vouloir imposer sa progéniture comme baron de Lepad qui décilla, enfin, notre sarkozyste illuminé.

La lumière qui magnifiait le héros devint, tout à coup, une glauque lumière de 5h30 du matin d'une boîte sordide, quand les lampions et les secousses technos ne parviennent plus à effacer les maquillages défaits et les mines d'alcooliques.

François Achat se réveilla tout à coup et, ce qu'il découvrit, avec ahurissement, fit naître en lui une colère dont ne nous voyons que les prémices.

"IL EST QUESTION QUE JE M'ABSTIENNE EN 2012 !"

... fut son cri de colère !

Lui, le prosélyte de la nouvelle religion révélée, lui, le Michel Ange du sarkozysme triomphant qui nous peignait sous les plus belles couleurs, non seulement les réalités actuelles transformées par la baguette magique de l'enchanteur de l'Élysée, mais aussi les lendemains qui chantent de cette révolution libérale, devenait - soudainement - un mécréant !

Ma grenouille barométrique parlait maintenant de fuguer, elle évoquait sa désertion prochaine de l'armée du capitalisme colonialiste triomphant.

François Achat était nicolasarkosyte.

Mais rien en lui ne l'avait prédestiné à devenir "jeansarkosyste".

Le baronnât du fiston lui était passé au travers de la gorge.

Le népotisme ne passa pas !

Le camarade Achat - s'il continuait à magnifier la mémoire de Guy Moquet : il protestait encore avant-hier contre le qualificatif de "idiot victime de la stratégie terroriste de son père" - était en passe de quitter le parti*.

Pire encore, ma grenouille sarkozyste préférée, mon hirondelle aruspice cajolée en vint même aux insultes :

Avant-hier jeudi, lors de son "coming-out" abstentionniste, il osa même parler de "nuages de fumée".

Les gesticulations de Hortefeu n'ont eu chez ce disciple du petit coursier de Neilly que parole de mépris hautain.

"Nuages de fumée"
que cette histoire d'identité nationale.

"Nuages de fumée"
que ce "couvre-feu" à l'encontre
de la jeunesse étiqueté délinquante.

Il reste, certes, encore des naïvetés : on ne guérit pas si facilement d'une telle pathologie. Et des propos tels que

"Y a l'énergie mais pas le cap".

... montre que des illusions pourraient encore déclencher des rechutes.

Mais lorsqu'il me parla de "scandale absolu" et autres qualificatifs fleuris, on voyait bien que l'orage et la tempête que mes compétences scientifiques de météorologues me font entrevoir pourraient bien se produire plus rapidement encore que je ne le prévoyais.

Certes, évoquer les compétences de certains conseillers lui donnait encore l'espoir d'un ressaisissement. Mais, contrairement aux habituelles polémiques à fleurets mouchetés qui nous opposaient, ma repartie sur ses propos admiratifs quant à Henri Gaino le laissèrent sans voix.

'Il faut vraiment que cet individu - Henri Gaino - soit un pauvre crétin pour oser écrire un phrase accusant l'Afrique de ne pas être entrée dans l'histoire".

Il faut vraiment être un pauvre idiot pour écrire des propos aussi racistes.

Et il faut vraiment n'utiliser qu'un nombre restreint de neurones pour se fâcher avec sa clientèle potentielle.

Comment un libéral africain [je sais débattre en me mettant dans la peau, dans la logique d'un adversaire] pourrait il réagir autrement que négativement à une telle expression. Un Guaino trouve le moyen de se fâcher avec ses "alliés naturels". Comment le président de l'assemblée ivoirienne, qui se revendique libéral - Coulibaly - peut réagir autrement que négativement face à des propos aussi imébécles....

Mon François Achat ne trouva rien à redire à une telle analyse.

Les temps changent.

Certes, il devient quasiment illusoire d'espérer encore que notre François Achat se décide à utiliser ce pour quoi il a acquis - formoisement - une compétence, pour devenir un GRAND INNOVANT, certes, de ce fait, il devient de plus en plus illusoire d'espérer que notre UMP bascule vers la révolution civilisationnelle, mais, malgré tous les verrous qui persistent à l'enfermer dans sa prison consumériste, à l'enfermer dans la naiveté asinesque : "il faut récompenser les mérites", il évolue.

Pour autant, rien à droite ne trouve grâce à ses yeux.

Ni droite ni gauche.

Il évoquait un motif de voter ... et donc de voter Sarkozy au deuxième tour...

Le cas où [l'imbécile] Ségolène Royal serait opposée à Nicolas Sarkozy.


Il ne reste plus que cela à la droite : demander à Pierre Bergé de moins aider "son ami Julien Dray" et d'augmenter son soutien à ...; Ségolène Royal.



Pour que ce pauvre type, pour que ce corrompu notoire, pour que ce gangster-colonialiste, larbin de Bolloré et de Arnault puisse espérer recueillir le bulletin de l'UMP François Achat en 2012, pour que ce crétin rusé qu'est Nicolas Sarkozy puisse espérer être choisi comme président par le libéral partisan de la carotte et du mérite ... il faut que ce soit l'imbécile Ségolène Royal qui soit candidate au deuxième tour ....



Cette farce dérisoire et tragique n'est, sommes toutes faites, que le résultat d'une autre tragédie - elle bien plus grave : l'abandon du combat révolutionnaire depuis 1979 et 1995 par la formoisie "trotskyste". C'est l'abandon du combat pour des soviets révolutionnaires - pour la délégation révocable -,l'abandon du combat "troupes françaises hors d'Afrique" qui donne une consistance à ce "Théâtre des Trottoirs" que sont ces péripéties lamentables.

Droite crétine et gauche imbécile. Extrême gauche stupide et velléitaire. Et écologistes hypocrites au service du grand capital européen. Un "théâtre de l'égout colonialiste" qui sera balayé par la révolution égalitariste.



Et le Nuremberg de l'Afrique embarquera tous ces clowns criminels !




NOTES : On me demande des précisions sur l"idiot" Guy Mocquet. La taille des précisions ayant augmenté, vous les trouverez sur un autre texte de Monsyte : un hommage aux trotskystes de Brest.

dimanche 14 décembre 2008

La libération de la jeunesse contre la dictature capitaliste : L'élection présidentielle.

La libération de la jeunesse contre la dictature capitaliste : L'élection présidentielle.

Par Yanick Toutain
10/12/2008 16:22

Tout individu raisonnable sait que les jeunes âgés de 18 à 19 ans et demi vivent en dictature.
Leurs droits civiques - officiels - sont totalement bafoués.
Ils sont appelés majeurs et doivent subir, pour encore 3 ans et demi un crétin comme dictateur.
Il ne s'agit pas seulement de ce qu'il cherche à reconstruire un ministère de la propagande en désignant comme chef de la télé et de la radio publics un nouvel ami*, nouveau membre de la clique, après Bouygues et Bolloré qui contrôlent TF1 et Direct8... il ne s'agit pas seulement de ce qu'il doit subir la guerre que la France mène contre l'Afrique depuis 1961,
vidéo You Tube : si l'Afrique est le Vietnam de la France.

...il ne s'agit pas seulement du noyau fasciste qui est tapi au sein de l'Etat français, noyau fasciste des responsables du génocide au Rwanda en 1994, vidéo You Tube Fans de la crapule

...il ne s'agit pas seulement du noyau fasciste qui protège les assassins du juge Borrel, des crétins comme la juge Muriel Josié qui envoya ses sbires mettre en examen les fesses du journaliste de Libération Victor de Filippis, il ne s'agit pas seulement du noyau fasciste de la division anti-terroriste qui s'autorise à tutoyer les "suspects", qui s'autorise à les traiter de terroristes en fouinant dans la vie intime des gens - révélant par-là leurs déséquilibres psychologiques personnels-, et qui inspectèrent les parties génitales de Benjamin Rosoux à six reprises !!!

... il ne s'agit pas du procureur Marin - qui vient d'être accusé de corruption par un de ses collègues, dans l'affaire Falcon, procureur qui voit des terroristes comme les voyaient ses prédécesseurs de la troisième république - Dupuy et Puybaraud - qui manipulèrent le crétin anarchiste Auguste Vaillant, dans le but à peine déguisé de préparer le terrain au fascisme généralisé.

Charles Dupuy devint président du Conseil, et l'on crut voir en lui l'homme énergique capable de sauver la situation. Il eut une conférence avec Puybaraud inspecteur général au ministère de l'Intérieur, homme habile et rusé, qui tirait bien des ficelles dans une pénombre propice. "Je m'engage à vous délivrer rapidement des anarchistes, si vous faites voter certaines lois restreignant la liberté de la presse et celle d'association, assura Puybaraud
(...)
- Le difficile est de trouver une majorité pour voter ces nouvelles dispositions ", dit le président, pensif.
Cette majorité, il suffirait de l'attentat de Vaillant pour la trouver. Or, on constate que peu après cette conversation entre le président du Conseil et Puybaraud, celui-ci devenait, à la surprise générale, directeur des recherches à la préfecture de police.

Non, il ne s'agit pas de toutes ces infamies...

Il s'agit d'un déni de démocratie, du strict point de vue des principes constitutionnels auxquels même la constitution de 58 se réfère : "L'égalité absolue de tous les citoyens pourvus de droits civiques"

Tous ces jeunes, âgés de 18 à 19 ans et demie subissent la dictature des électeurs crétins qui votèrent Sarkozy en avril 2007.
Et pourtant, ils sont - officiellement - majeurs !

Quels sont donc les principes que pourrait invoquer la bourgeoisie par justifier du fait qu'ils n'auraient aucun droit, dès leurs 18 ans, de participer à l'élection présidentielle ?

Quels sont donc les principes constitutionnels qui pourraient justifier le refus qu'ils déposent leurs bulletins dans l'urne présidentielle ?

Quels sont donc les principes constitutionnels qui pourraient justifier l'interdiction qu'ils puissent désigner leurs candidats préférés - pour le second comme pour le premier tour.

Ils pourraient faire basculer les résultats !

Si l'on retourne au 21 avril 2007, ce jour-là, en France, plusieurs millions de jeunes regardent le déroulement des évènements. Sans rien pouvoir faire..

Ils sont âgés de 13 ans, ils sont âgés de 14 ans, de 15 ans, de 16, 17 ans.
Ces 5 cohortes, ces 5 "générations" vont regarder se dérouler les élections.
Mais, ils ne pourront rien faire.
Ce sont les adultes qui vont décider de leur sort.

Les jeunes de 13 ans vont devoir subir cinq années de décisions imbéciles, de décisions criminelles - criminelles contre l'Afrique, criminelles contre la Terre, criminelles contre l'écologie et l'avenir de l'humanité.
Mais, pire encore du point de vue du paradoxe, celui qui vient d'avoir 18 ans, il va devoir subir les crétins pendant cinq ans. Il subira les crétins de ses 18 ans jusqu'à ses 23 ans sans rien pouvoir faire, sans avoir pu voter !
Celui qui aura eu 16 ans le jour du vote, devra attendre d'avoir 21 ans pour exprimer son choix !

LE DROIT DE VOTE A 23 ANS !

C'est cela le trucage constitutionnel que subissent les jeunes.
La magouille de Michel Debré et de ces collègues constitutionnalistes
a permis, à l'époque, de décaler, pour une partie de la jeunesse, le droit de vote à 28 ans.

MICHEL DEBRÉ ET LE DROIT DE VOTE A 28 ANS.

Celui qui, né en 1940 a eu 18 ans en 1965 n'a donc pas pu participer aux élections présidentielles qui eurent lieu cette année-là.
Ils durent donc subir les 7 années que dura le mandat du général de Gaulle, de leurs 21 ans à leurs 28 ans, ils subir le choix fait par d'autres.
La modification - en 1974 - de l'âge de la majorité, de 21 à 18 ans ne modifia que de trois années l'ampleur de leur magouille, le principe resta le même.

Et ce trucage anti-démocratique fut une des causes de mai 68 : En 1968, tous les jeunes âgés de 21 à 24 ans avaient été trop jeunes pour participer aux élections de 1965. Trois ans auparavant, ils avaient entre 18 et 21 ans et n'avaient pu voter.
En 1968, ils allaient devoir supporter le grand général encore 4 années de plus.
C'est une des raisons pour lesquelles, le mot d'ordre "10 ans ça suffit !" était aussi populaire.
Il correspondait au déni de démocratie bourgeoise que subissait la jeunesse âgée de 21 à 24 ans.
Quant à ceux qui allaient atteindre leurs 21 ans en 1972, pour les prochaines présidentielles, en 1968, ils étaient âgés de 17 à 21 ans, et savaient donc que leur majorité civique n'allait avoir aucun impact avant quatre ans.
Il n'est pas un hasard que ce furent ces tranches d'âges qui furent les plus mobilisées dans la rébellion de Mai.

C'est la raison pour laquelle, en 1974, Giscard d'Estaing se dépêcha d'accorder la majorité à 18 ans : il craignait une nouvelle rébellion. Il fallait desserrer l'étau.

Quel sera l'impact de la conjonction de l'élection présidentielle et des élections législatives ?
Pendant cinq ans subir les mêmes !
Les jeunes, de treize à dix-huit ans sont encore plus les dindons de la farce.

Il est temps que la révocabilité permanente mette bon ordre à tout cela !
Il est temps que la délégation (à partir de 7 ans) vienne mettre de l'ordre et de l'avenir dans cette société capitaliste pourrie !
Il est temps d'en finir avec ce système proto-fasciste !




* C'est Frédéric Bonnaud qui, ce midi, construire son sketch sur cet aspect.

mardi 6 mai 2008

REVOCABILITE urgente : délégation vs élection

Je viens de poster ce texte sur le forum du Nouvel Obs


Le système électif fut un progrès en 1789, en 1793.
Que des paysans analphabètes soient structurés en bassin électoral pour que la majorité de ces électeurs désignent celui (puis celle depuis 63 ans) qui va représenter l'ensemble de ces électeurs fut un progrès.
Le fait que ce choix, plus tard -soit validé pour une durée de plusieurs années (jusqu'à 7 ans, fin 19°) était -en partie- justifié par le temps de transport à l'époque, le nécessité de stabilité n'étant que l'un de ces facteurs.
L'élévation des niveaux de formation, l'accélération de la transmission de l'information, et d'autres facteurs rendent donc obsolète l'élection.
1) L'élu doit être révocable à tout moment par ses électeurs cultivés.
2) Les minorités doivent peser sur les choix
3) Le coût du processus doit rester faible.
Ces trois facteurs justifient la suppression des élections.
l faut mettre en place la délégation révocable.
25 délégateurs se choisissent librement : ils désignent leur délégué.
25 délégués >1 délégué