samedi 21 novembre 2009

Sur Abidjantalk, une réponse à Mel-Essis. Blaise Compaoré, assassin de Thomas Sankara


On Abidjantalk, an answer to Mel-Essis. Blaise Compaoré, assassin of Thomas Sankara
Sobre Abidjantalk, una respuesta a Mel-Essis. Blaise Compaoré, asesino de Thomas Sankara
Auf Abidjantalk eine Antwort auf Mel-Essis. Blaise Compaoré, Mörder von Thomas Sankara

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Réponse ( sur Abidjantalk) à Son Excellence Mel-Essis:

Pourtant il y a plein de Pays de L'Ouest qui pensent que Blaise n'a pas changé, c'est même en cela qu'il puise ce pouvoir de médiateur. Les Gouvernements d'unions sont des pièges des comploteurs pour introduire le loup dans la bergerie. Dadis ne doit pas ce laisser avoir par ce piège. L'Afrique de l'Ouest ne connaitra pas la Paix tant que Blaise Compaoré n'aura pas été éliminé du paysage politique, peu importe la manière...


BRAVO Mel-Essis !!!

L'assassin de Thomas Sankara, le bourreau de la liberté, le misérable pantin de la France à fric n'a comme avenir que son jugement et sa condamnation.
Ce sera le Nuremberg de l'Afrique qui prendra en charge cette tâche. Et le criminel Compaore Blaise sera condamnné avec toute sa clique, avec tout son gang au service de la France à Fric.

Quant à la Guinée, il est temps que les Africains honnêtes prennent conscience de l'hypocrisie et de la duplicité inhérente à tous les élections.
Seule la délégation générale révocable permettre au peuple Africain - de Guinée et d'ailleurs - de contrôler ceux qui parlent en son nom.
Seule la révocabilité permanente du délégué permettra de chasser tous les corrompus.

Ce sera le premier véritable pas vers la révolution égalitariste mondiale : 1000 euros pour chaque Terrien !

Quant au misérable Compaore, j'avais dédié une chanson à Norbert Zongo qui fut sa victime, assassiné pour avoir mis la lumière sur le crime gouvernemental au Burkina Faso.

Crachat pour les traitres et honneur à Thomas Sankara et Norbert Zongo !


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TERREUR COMPRADORE
(Paroles et musique : Yanick Toutain 2006)
A la mémoire de Norbert Zongo et pour ses proches




HOMMAGE A NORBERT ZONGO
Avec les extraits de Noir Silence de François Xavier Vershave (en cours de frappe)

Terreur compradore
Malheur africain
La loi des plus forts
L'horreur des malins

Terreur compradore
Les crimes des marionnettes
Les fils venus du Nord
Bougent les mains bougent les têtes

Destin des journalistes
A la voix muselée
Par les impérialistes
Aux mains déguisées

Président au crâne vide
Guignol pour la façade
Il croit être lucide
Pantin de mascarade

Terreur compradore
Malheur africain
La loi des plus forts
L'horreur des malins

Terreur compradore
Les crimes des marionnettes
Les fils venus du Nord
Bougent les mains bougent les têtes

A l'abri des fusils
Et des avions français
Ils détruisent des vies
Ils effacent les faits

Ils tuent les témoignanges
Modifient les mémoires
Le Burkina en cage
S'écroule sans espoir

solo

Terreur compradore
Sous les Compaoré
Ils jonglent avec les morts
Endeuillent l'Humanité

Commerçant compradore
Blaise Compaoré
Vendu aux gens du Nord
Où est la vérité

solo

Terreur compradore
Sous les Compaoré
Quand celui qui a tort
Vit ses jours les derniers
Le commerce compradore
Au point de s'écrouler
Les Bourses faiseuses de mort
Seront bientôt fermées

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Un texte trouvé sur le net résume le crime
http://pagesperso-orange.fr/jacques.morel67/ccfo/crimcol/node97.html
Je le dépose ici pour les jeunes générations :
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15 octobre 1987: Assassinat du président Thomas Sankara (Burkina Faso)

Le 15 octobre 1987, à 16 heures, un commando formé par les hommes de Blaise Compaoré assassine, au Conseil de l'Entente, Thomas Sankara, ainsi que nombre de ses collaborateurs et gardes du corps. Sankara avait pris le pouvoir par un coup d'État le 4 août 1983, aidé en cela par Blaise Compaoré. Il s'était lancé dans une campagne contre la corruption, campagne symbolisée par le changement du nom du pays de Haute Volta en Burkina Faso ou « patrie des hommes intègres » . Les procès pour corruption étaient diffusés à la radio. Il voulut imposer aux fonctionnaires de participer à des chantiers, créer un nouveau mouvement politique, les CDR, obliger de consommer les produits locaux. Mais il s'est cantonné dans une phraséologie révolutionnaire peu comprise par la population et il s'est heurté aux partis et aux syndicats. Il avait mis en alerte Paris par ses liens étroits avec le colonel Kadhafi. En 86, le Burkina avait parrainé une résolution de l'ONU en faveur de l'indépendance de la Nouvelle-Calédonie. Chirac, alors premier ministre écrivit à Aurillac, ministre de la Coopération : « Trop c'est trop. Il convient d'en tirer les conséquences et d'aller au-delà de ce que nous avions envisagé pour ce qui concerne la réduction de l'aide à ce pays pour 1987. » (Canard Enchaîné oct-nov 87, qui souligne l'hypocrisie des regrets de Chirac pour la mort de Sankara). Paris conditionnait l'octroi d'un prêt à la signature d'un accord avec le FMI (Claire Brisset Une nouvelle forme de mobilisation sociale au Burkina-Faso Monde Diplomatique mai 1987). Blaise Compaoré, son meilleur ami, l'a fait assassiner et a pris sa place. Il prétendit que Sankara voulait l'arrêter. Il dit avoir mis fin au « régime autocratique » de Sankara. Compaoré serait lié par sa femme, nièce de Houphouet-Boigny, aux milieux d'affaires ivoiriens (José-Alain Fralon Le Monde 27/10/87).

Implication de la France :
Les rapports avec la France étaient pour le moins difficiles. L'implication de Houphouet-Boigny est probable. Eyadema est le premier président à reconnaître le régime de Compaoré (cf Libération 31/10/87). La coopération de la France avec le nouveau régime, n'est pas remise en question (Libération 31/10/87), alors que le Parlement européen suspend toute aide, puis s'intensifie quelques mois après. Compaoré envoie très vite des signaux à la France, notamment, le Burkina s'abstient dans un vote à l'ONU sur la Nouvelle-Calédonie (Le Monde 4/11/87). La France a au moins souhaité l'éviction de Sankara. Elle a sans doute fait plus par amis interposés.

Sources :
François Xavier Verschave, La Françafrique - Le plus long scandale de la République, Stock page 173.




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