mercredi 9 juillet 2008

PIQ : explication détaillée à la vitesse c/4

Pseudo Indéterminisme Quantique : Le dispositif dispositif de Anton Zeilinger et Markus Aspelmeyer.
Voilà les explications détaillées à la vitesse c/4, avec les graphiques de la trajectoire des photons du trajet de gauche.


La description qui suit considère fictivement que l'avancée de la Terre serait de c/4, soit le quart de la vitesse de la lumière.
Cela augmente les proportions et permet de visualiser plus facilement les effets étudiés sur les graphiques.

L'auteur travaille habituellement à partir de l'hypothèse Aine Al Rami (une vitesse de 5011 km/s, environ le soixantième de la vitesse de la lumière)
Il est fort probable que l'aphélie vrai et le périhélie vrai sont quasiment égaux, que l'excentricité de l'orbite terrestre est négligeable et donc, que notre vitesse objective serait donc assez proche de ce 5011.
En conséquence de quoi, même si le graphique montre mal cet effet au 1/60° de c, on a pu constater dans les graphiques des pages précédentes que la largeur des miroirs est d'une importance cruciale aux conséquences fondamentales.

Dans tout ce qui suit la vitesse de la lumière est c=299792458 m et S la vitesse du dispositif quatre fois plus petite.
S = c/ 4

IMPACT A


Le rayon lumineux va parcourir le trajet de couleur jaune.
Le relativiste immobiliste s'imagine qu'il va parcourir une distance de 5 mètres.
C'est à dire aller du point 0,0 au point 4,3
(on a choisi à dessein l'angle alpha tel que cosinus alpha = 0.8)
Mais on constate sur le graphique que le trait de couleur jaune qui figure le trajet du rayon lumineux jusqu'au point d'impact A ne s'interrompt pas aux coordonnées 4,3
Il se poursuit jusqu'au point d'abscisse 6,15 et d'ordonnée 4,62.
Pour le matérialiste, cela est parfaitement logique : lorsque le photon émis atteint ce point d'abscisse = 4 ordonnée = 3...
... le miroir ne se trouve plus là
Le miroir a avancé en même temps que tout le dispositif.

Dans l'exemple choisi, il s'est écoulé un délai ta = 2,56588E-08 (s) pendant le trajet du photon.
à la vitesse de la lumière, le photon a parcouru c ta = 7.69 mètres
Et donc le dispositif, à la vitesse S a parcouru le quart de ce trajet
S ta = 1,92 mètres

Le centre de la cible, le centre du miroir s'est donc décalé de 1,92 mètres pendant le temps du trajet du photon.


Le rectangle mauve figurant le centre de la cible, le centre du premier miroir, on peut donc remarquer que ce centre a parcouru un trajet de 1,92 mètres.

On voit donc que l'impact s'est produit sur le miroir (en couleur verte foncée).
Mais non pas sur le centre du miroir, mais à une distance a =1,63 mètres, par rapport au centre de celui-ci

L'inclinaison du miroir est de 45 degrés par rapport au vecteur trajet du photon.
(C'est aussi vrai pour les immobilistes que pour les relativistes : on n'étudie pas encore un dispositif qui voudrait tournoyer en même temps que le photon avance : de toute façon, la rotation de la Terre est négligeable par rapport aux quantités étudiées. Elle n'a pas le temps de beaucoup faire de rotation pendant cette petite durée de trajet.)

Comme le dispositif est incliné d'un angle alpha = 36,87 degrés par rapport au trajet objectif de l'ensemble, le miroir lui est incliné, par rapport à ce même trajet objectif global d'un angle bêta = 36,87 + 45 = 81,87
C'est l'angle formé par le trait vert (sa prolongation) et l'axe de x (l'axe des abscisses)

IMPACT B



On voit maintenant le deuxième trajet du photon : le trait jaune qui va vers le deuxième miroir (vert foncé)

Le trait mauve figure le trajet qu'imagine l'immobiliste à partir du centre du premier miroir.
Mais à nouveau, le dispositif bouge, il avance
Pendant le délai tb = 1,23542E-08 (s)
Le dispositif a avancé d'une distance S t = 0,93 mètres.
Quant au photon, il n'a pas parcouru une distance de 5 mètres mais
c t = 3,7037
Cette fois-ci, son trajet est plus court.
On voit sur le graphique qu'il frappe le deuxième miroir sur la droite du centre de celui-ci, mais il était tellement décalé par rapport au premier centre que son deuxième trajet est singulièrement raccourci.
Le trait bleu, horizontal, en haut du graphique figure l'avancée du centre du deuxième miroir le temps du trajet.
C'est ce trait bleu qui mesure S t = 0.93 mètres.


IMPACT D




Le troisième impact sera l'impact D (la lettre C est strictement réservée pour la vitesse de la lumière)
Il est visible que ce troisième trajet du photon sera encore, comme le premier, plus grand que ne l'imagineraient les immobilistes relativistes.
Dans cet exemple, il sera même égal au premier trajet c td = 7.69 mètres
En effet, le dispositif a encore bougé , et a parcouru, là encore, un trajet absolu, dans le vide égal à S td = S tb = 1,9231 (m)
Ici, l'écart entre le point d'impact et le centre du troisième miroir se trouve être égal à a (premier impact)
d = a


IMPACT E





Le photon va maintenant atteindre sa cible finale : le capteur.
Mais, bien évidemment, pas en son centre.
Il va impacter à 0,97 mètres du centre de la cible finale, du centre du capteur.

On voit bien que son dernier trajet est abrégé : il ne parcourt que 2,99 mètres.
Cela est du au fait qu'il a impacté le troisième miroir à gauche du centre; et son dernier trajet , vers le capteur, s'en trouve donc rétréci.
De fait, l'avancement du dispositif dans le vide est , elle aussi, diminuée : S te = 0,75 mètres.

CONCLUSION

Si une vitesse de c / 4 rendrait nécessaire un capteur final mesurant plus de deux mètres de large, on peut s'interroger sur l'effet d'une vitesse plus petite.

Dans le cas d'un dispositif mesurant 5 mètres de côté et ayant une vitesse absolue, une vitesse objective de 5011 km par seconde, l'effet est loin d'être négligeable :
Voici les impacts successifs (angle alpha idem cosalpha = 0,8):
longA 0,072614544
longB -0,01977715
longD 0,052837397
longE 0,028339396

On aura eu successivement des écarts de 7,3 cm puis 2 cm puis 5,3 cm pour le dernier miroirs.
Le capteur final, s'il mesure moins de 5,6 cm de large ne verra même pas le photon passer !

Question : quelle est donc la largeur des capteurs utilisés par messieurs Anton Zeilinger et Markus Aspelmeyer ?

6 commentaires:

Zuxyz a dit…

Votre article me laisse perplexe... Si une cible avait le temps de "fuire" avant l'arrivée du photon qui la vise, comme vous le dites, ne pensez-vous pas que cela aurait trop de conséquences pour être passé sous silence, même avec la pire mauvaise foi?

Yanick Toutain a dit…

Bonjour
Je viens de valider votre message anonyme.
Il est extraordinaire !
Il l'est à deux titres.

A) Le premier, c'est que vous prenez un pseudonyme pour me l'écrire. De deux choses l'une, ou bien vos compétences officielles (diplômes ou autres) sont faibles. Mais auquel cas, poser une question de béotien ne tire pas à conséquence.
Vous auriez pu signer de votre nom !
Ou bien, titré en physique, vous revendiquez un niveau de connaissance tel que votre remarque pourrait être signée de votre identité réelle. Et donc aussi, de l'établissement où vous enseignez ou de l'entreprise où vous dispensez vos dites compétences.
Je ne vois que deux hypothèses raisonnables :
1° Sûr de vous même, vous craignez néanmoins des représailles de la prétendue "communauté scientifique" , représailles causé par le fait que vous auriez commis la faute de briser la mise en quarantaine, de briser le blocus dont le véritable matérialisme est victime : il serait très mal vu de simplement m'adresser la parole. (Cela m'a déjà été avoué par plusieurs personnes off the record, de visu. Le premier, en 2000, à faire cet aveu de craintes de représailles, Olivier Herent - d'accord avec l'essentiel des thèses matérialistes - a eu sa thèse d'astrophysique depuis. Tout va bien. Il s'arrange pour ne pas mentir ouvertement. Sa thèse est construite de façon à lui laisser ouverte la possibilité future de n'avoir défendu ni le matérialisme ni la relativité. Ô Tempora Ô Mores !)

2° Vous doutez de votre prise de position implicite et votre anonymat vise à préserver la crainte que vous auriez d'être traité d'hérétique par les relativistes et les antidéterministes.

Yanick Toutain a dit…

B) Et donc, le caractère extraordinaire de votre commentaire est surtout la structure rhétorique de votre message.
" ne pensez-vous pas que cela aurait trop de conséquences pour être passé sous silence,"
Le fait que la cible fuit le signal aurait tellement de conséquences que ....
que quoi ?
... que cela ne pourrait être passé sous silence.

Vous êtes naïf ou quoi. Pourquoi croyez-vous que je sois purement et simplement banni de toute une série de sites et de blogs se proclamant "scientifiques" ?
(à commencer par les charlatans de Futura sciences où poser une simple question (piégée, naturellement) sur Newton et le concept d'inertie vaut ...bannissement après effacement de la question !!!)

"passé sous silence ?"

Pourquoi croyez-vous que le revendiqué "matérialiste" Jean Bricmont (de l'université catholique de Louvain) veilla à ne jamais répondre aux 6 lettres publiques que je lui postai ?

"passé sous silence ?"

Combien, en France, de personnes savent que la thèse principale de Newton a été abandonnée, a été condamnée ?

"passé sous silence ?"

Combien de personnes savent que - aux dernières nouvelles - il n'existe qu'une personne et une seule - moi - à se bagarrer en défense de Newton sur l'internet francophone (et anglophone avant que Google groups me bannisse et détruise mon compte deja.com)?

"passé sous silence ?"

Et vous-même , quand vous seriez dépourvu de la "pire mauvaise foi" saviez-vous que les thèses de Einstein (+Poincaré+Mach+Bogdanov+Bazarov etc ..) ont été vertement condamnées par Lénine ? sous la forme d'une condamnation sans appel de toute forme de "relativité" et sans qu'il ait eu besoin de connaître l'existence même de ce monsieur Einstein ?


"passé sous silence ?"

Savez-vous que TOUT le raisonnement de Einstein sur les "vitesses relatives" a été démonté par Isaac Newton, dans son "De gravitatione" écrit avant sa 23° année.
Newton démontait les idioties de René Descartes.
Des idioties exactement conformes à celles qui sont le socle des idioties de Einstein : refus des lieux absolus, refus des déplacements absolus, refus des vitesses absolues.
Que croyez-vous que disent tous les diplômés de physique à cet énoncé du discrédit de Einstein par Newton, 2 siècles avant 1905, 3 siècles avant nous ?
Rien !!

Ils ne disent rien, naturellement !

Cela s'appelle de la corruption. Ils sont tous des ânes ignares parce que l'étable bourgeoise est trop garnie, parce que l'herbe stalinienne était trop verte !

"passé sous silence ?"

Savez-vous que le raisonnement construit par le futur stalinien Paul Langevin en 1911 (quant à ses prétendus "jumeaux" et qui n'étaient qu'"UN voyageur") était basé sur une ERREUR D'OPÉRATION.

Le pro-relativiste Alexandre Moatti auteur d'un plaidoyer en faveur de Einstein a eu la correction de ne pas effacer TOUT mon message quant à ces erreurs.
Mais il ne répondit jamais sur la BOURDE de calcul, sur la BOURDE de raisonnement qu'opéra Langevin.
==
NB s : si ce petit dialogue n'avait comme seul résultat le fait que vous indiquiez votre position quant à l'existence ou non de cette BOURDE LOGIQUE dans cette escroquerie des "jumeaux de Langevin", votre nom resterait pour les siècles des siècles dans l'épistémologie de la 4° révolution quantique à venir !
===

Yanick Toutain a dit…

CONCLUSION
Quant au fond du débat :

Pourriez-vous préciser votre position : dans quelles circonstances, selon vous, est-ce que la cible aurait la gentillesse de rester "immobile" ?
Dans quelles circonstances serait-il possible qu'une cible ait la gentillesse ni de s'écarter de l'émetteur ni de s'en rapprocher pendant le délai du voyage du signal ?
Et répondez par vous même !!!

Sans vous laisser impressionner par le conformisme ambiant des "maîtres de la science", sans la crainte des pressions des obscurantistes qui ont entrainé la science dans la faillite des trois classes exploiteuses.

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PS: Je re-publirai cette réponse dans mon nouveau blog "révolisation actu" en y ajoutant les liens de références pour les citations diverses.

Zuxyz a dit…

Mon anonymat n'a aucune raison particulière, je m'appelle Christophe Boyer.

Je vais préciser ma position, mais plutôt, si vous le permettez, en vous parlant des "conséquences" : si je braque une lumière sur un point précis, quelques heures plus tard, à cause de la rotation de la Terre, la direction de fuite de la cible aura changée, et le point visé ne sera plus le même.
Prenons alors les systèmes de sécurité basés sur un laser et un détecteur : pour un laser de 5 mètres il faut prévoir des détécteurs de 16cm de diamètre (500/60 cm de chaque coté) pour être sûr de ne le rater à aucun moment... Ce n'est pourtant pas le cas, ou alors vous ai-je mal compris?

Yanick Toutain a dit…

Bonjour.
Je vous ai répondu sur mon nouveau blog "révolisationactu" sous le titre de DIMANCHE 3 JANVIER 2010 Réponse à Christophe Boyer : Isotropie, anisotropie, vitesses absolues, vitesses objectives. Une preuve par l'absurde.

Ma précédente réponse avait été publiée sur ce même blog sous le titre LUNDI 28 DÉCEMBRE 2009 Cela aurait trop de conséquences pour être passé sous silence, même avec la pire mauvaise foi !